Nos reflex numériques prennent de bien jolies photos, grâce entre autres choses aux prouesses des processeurs embarqués, qui traitent les images à la volée.
Mais peut-être préférez-vous, et vous êtes de plus en plus nombreux dans ce cas, profiter du maximum des capacités du capteur, et traiter ensuite vous-même les données brutes, que vous aurez récupérées de ce dernier, à l'aide du format RAW, propre à chaque marque d'appareil, voire à chaque modèle.
Nous avons souvent parlé du format RAW sur Cuk.ch, depuis des années maintenant. Nous avons testé à de nombreuses reprises DxO, écrit un test sur Raw Developper, un autre sur le logiciel offert par Canon avec ses appareil, souvent évoqué CaptureOne de PhaseOne, CameraRaw d'Adobe (un peu moins souvent dans le cas de ce dernier, il y a déjà Jean-François Vibert qui s'en charge:-)), LightRoom, Nikon Capture et maintenant NX.
Bref, le Raw, vous commencez à savoir de quoi il s'agit je pense.
Il se trouve que nous avons plein de solutions pour traiter nos images, toutes tenant la route, chacune plaisant pour telle ou telle raison plus ou moins à tel ou tel autre utilisateur.
Personnellement, je n'ai pas tout à fait trouvé mon compte dans chacun de ces programmes, voici pourquoi:
- DxO, vous savez combien je l'apprécie, mais à l'heure où j'écris ces lignes (il se trouve qu'une version 4 Macintellisée sera peut-être dehors au moment où vous les lisez), le fait de ne pas voir toujours avant développement le résultat de mes réglages m'énerve un peu. La version 4 devrait corriger cela, du moins je l'espère…
- CaptureOne est génial, mais depuis 3 mois qu'il est Macintellisé, il nous fait perdre toutes les données EXIF sur nos machines à base de processeur Intel (pas sur les autres). PhaseOne le sait, me l'a confirmé par mail, mais ne l'annonce même pas sur son site, et n'a toujours pas corrigé depuis tout ce temps. Ça, je ne supporte pas, exit C1 pour l'instant.
- Raw Develpper ne me convient pas avec mon 5D. Visiblement, il donne de très bons résultats avec d'autres appareils, avec le mien, je n'y arrive pas.
- CameraRaw est trop "zone de dialogue modale" pour moi, mais je sais que beaucoup ne jurent que par lui.
- Nikon Capture ou NX… ben je n'ai plus de Nikon…
Et puis, j'ai trouvé un programme, l'ancêtre en quelque sorte, que j'avais déjà essayé il y a très longtemps (trois ou quatre ans), à l'époque où peu de gens parlaient déjà du RAW. Je n'y avais rien compris, raison pour laquelle j'avais passé mon chemin. Eux, ça faisait déjà trois ans qu'ils bossaient sur ce format.
"Eux", c'est Bibblelabs, et le programme qu'ils nous proposent depuis déjà tant d'années, c'est Bibble Pro, que je vais vous présenter ici en version 4.8, disponible pour Mac (Universal Binary), pour Windows et pour Linux.
Bibble, une interface parfois un peu lourde, mais finalement efficace
Bibble est un programme déjà Universal Binary, et le moins que l'on puisse dire, je vais en parler plus bas, c'est qu'il va vite.
Et l'éditeur se montre tout aussi rapide à adapter son programme aux derniers appareils du marché.
Parler de son interface, c'est certainement dire aussi ses défauts, en plus du fait qu'il ne gère pas les fichiers DNG:
- Bibble n'est pas très joli, ça, il faut bien l'avouer. Aqua n'a pas que du bon parfois et il me semble que l'engagement d'un spécialiste à ce niveau ne serait pas de trop pour rendre tout ça plus agréable
- Bibble n'a pas de fonction "Annuler", ce qui est regrettable, mais pas si grave finalement puisqu'on peut revenir à l'image de départ sans aucun problème (Commande–R). Cela dit, sous la pression, cette fonction va enfin être ajoutée dans une prochaine version.
- Bibble n'existe pas encore en français
Pour le reste, vous allez le voir, ce n'est que du bonheur.
Lorsque vous lancez le programme, un assistant vient vous proposer un certain nombre de réglages, que j'ai toujours laissés tels quels.
Vous allez devoir également dire au logiciel où vous désirez stocker les vignettes de vos images, et certains réglages.
La taille de ce dossier peut être finement réglée via les préférences.
Les réglages principaux associés aux images sont gardés quant à eux à l'endroit où se trouve l'original, ce qui est la meilleure des solutions.
Car je ne le répéterai jamais assez: comme la plupart des programmes de développement Raw, l'image de départ n'est jamais modifiée. Un fichier que l'on peut ouvrir dans un traitement de texte permet simplement de rappeler au programme ce qu'il doit faire (vos réglages), au moment d'afficher l'image, par exemple quand vous décidez de la convertir dans un autre format.
Vous obtiendrez en ce cas une deuxième image, l'originale restant préservée.
Le vocabulaire indispensable
Bibble est un programme exceptionnel, mais qui demande, comme c'est souvent le cas, de comprendre sa philosophie.
Le navigateur (File browser): il vous permet de voir le contenu de n'importe quel dossier ou de n'importe quel disque, au premier niveau de l'objet sélectionné (les sous-dossiers ne sont pas affichés tant qu'ils ne sont pas sélectionnés, ce qui est très bien).
Les files de travail, ou Work Queues, qui permettent d'afficher les images que nous avons envoyées vers elles depuis le navigateur. Vous pouvez avoir plusieurs Work Queues, ce qui est bien entendu très pratique. C'est dans une Work Queue que vous allez travailler votre image à l'aide des outils dédiés.
Une barre d'outils très complète surplombe la fenêtre. Il s'agit ici d'une des multiples vues offertes par Bibble. En voici une autre ci-dessous:
Le noir et blanc ne fait pas partie ici des choix de vue (c'est un traitement). Par contre, les Exifs sont visibles, les vignettes cachées, alors que ce n'était pas le cas dans la figure précédente, et de nombreuses autres options sont disponibles.
Les Batch Queues (files d'images en cours de développement? C'est tout ce que j'ai trouvé comme traduction dans ma tête) dans lesquelles vous allez envoyer vos images, selon le format de sortie désiré.
Et c'est là que le programme est assez fabuleux: vous pouvez envoyer une image vers du JPEG, vers du TIFF, vers le WEB, tout cela en même temps, le programme travaillant en arrière-fond, pratiquement sans ralentir la machine.
Il vous suffit de créer une file propre à vos besoins, et d'envoyer les images dedans.
Les réglages d'une Batch Queue
Il suffit d'envoyer les images sélectionnées dans la file désirée pour qu'elle soit traitée et rangée dans un dossier précis.
Les files d'impression ou Print Files, qui permettent de faire la même chose que les files de développement, mais au niveau de l'impression. On peut ainsi se créer autant de types différents d'impression que souhaité.
Ci-dessus, on envoie une image vers une file, et ci-dessous, deux exemples montrant les réglages d'une file d'impression
Une gestion des images (workflow) parfaitement maîtrisée
La gestion du flux de vos images est particulièrement bien pensée dans Bibble. Vous allez passer en mode "File browser (navigateur)", voir plus haut, et vous allez simplement pointer un dossier.
À cet instant, rien de plus simple que de sélectionner une ou plusieurs images, et de lui ou leur entrer les mots clés indispensables au niveau de l'IPTC.
La base des mots-clefs s'enrichit au fur et à mesure de sa construction, et vous proposera automatiquement ensuite, lorsque vous entrez les premières lettres d'un mot-clef, vos propres propositions.
Vous pouvez même profiter du module intégré immensément puissant qui permet de ronommer les images, à partir d'à peu près tout ce que vous voulez: dates, EXIF, légende, mots-clefs et j'en passe…
Des formats par défaut sont prosposés
Mais vous pouvez créer les vôtres
Toujours à propos du WorkFlow, sachez encore que, comme il se doit, les réglages d'une image peuvent être copiés et collés sur une autre ou plusieurs autres images.
Vous pouvez choisir de copier tous les réglages, ou seulement une partie d'entre eux.
Les Exifs sont bien évidemment parfaitement gérés:
Toutes sortes de vues sont disponibles pour adapter Bibble à votre convenance. Vous pouvez choisir d'afficher ou non les outils, les Exifs, les vignettes et j'en passe.
Travailler sur les images, un vrai bonheur au niveau vitesse et qualité
Le fait que Bibble soit Universal Binary fait qu'il travaille extrêmement rapidement sur les machines MacIntel, mais aussi à ce qu'on m'a dit sur les processeurs PowerPC, mais ça, je ne peux l'affirmer moi-même.
Il est possible de voir l'image en taille réelle bien entendu, mais aussi de zoomer ou dézoomer dessus pour aller traquer les plus fins détails.
Une vue d'édition de l'image:
Mais surtout, la qualité du travail rendu est tout simplement excellente.
Personnellement, au moment où j'écris ces lignes, c'est en tout cas le programme qui me donne les meilleurs résultats, sachant en plus que je vois immédiatement les modifications apportées par un quelconque réglage, et pas seulement dans une petite zone de type "loupe" (disponible également) , mais dans l'image entière.
Les réglages sont nombreux, mais je ne m'y perds pratiquement jamais. De plus, comme nous allons le voir, Bibblelabs a décidé de ne pas forcément réinventer la roue, notamment au niveau du traitement du bruit, mais ça, je vais en parler plus bas.
Les réglages fonctionnent à partir d'une ou plusieurs palettes. Ces dernières sont entièrement configurables: vous retirez un outil, en ajoutez un autre, bref, vous faites en sorte que le logiciel soit à votre image.
Seul problème: si vous cliquez sur le bouton de fermeture de la fenêtre, tout va bien, il suffit de choisir de réafficher les outils pour la retrouver comme vous l'aviez créée, mais si par malheur vous choisissez la commande "Close all Tools", alors vous serez bons pour recréer votre palette de A à Z, le programme refusant de les rouvrir. Remarquez que vous êtes avertis, et que vous n'avez qu'à pas choisir cette commande du menu Tools, mais il serait bon que Bibblelabs corrige ce problème rapidement.
Un premier onglet de la fenêtre des réglages par défaut permet de retrouver tous les réglages important d'un seul coup d'œil:
Vous remarquez que le programme propose pas mal de choses déjà à ce niveau, des outils connus des spécialistes, comme l'outil de netteté (Sharpening), le contraste, l'exposition et j'en passe, mais également des outils peu connus des autres logiciels comme Perfectly Clear®, une technologie signée Authentech Imaging.
Cette technologie, si elle ne doit pas à chaque fois être utilisée (parfois, elle est un peu trop violente, malgré les réglages proposés), fait souvent un travail remarquable.
Sans Perfectly Clear
et avec Perfectly Clear
L'outil "Vibrance" permet de travailler sur l'intensité des couleurs, mais de manière plus fine ou différente de "Saturation". Par exemple, avec Vibrance, vous n'allez jamais obtenir une image noir et blanc.
Au passage, l'outil récupération des hautes lumières peut être utile en numérique, vu le manque de souplesse des capteurs, mais il ne fera pas de miracles: ce qui est brûlé est brûlé, rien n'y fera!
L'onglet "Advenced" donne bien évidemment accès à certains outils supplémentaires, ou aux outils de l'onglet "Basic", mais avec plus de possibilités.
Je ne vais pas détailler la chose, sachez simplement que tout y est. Pour le noir et blanc, il suffira, pour simuler le mélangeur de couches, de désaturer l'image, puis de travailler avec les filtres colorés.
Mais il y a mieux pour ce noir et blanc, lisez plutôt!
Un plug-in pour le noir et blanc
Pour aller plus loin au niveau du noir et blanc noir et blanc, un plug-in est intégré au logiciel:
Un certain nombre de réglages de canaux sont offerts:
Deux exemples:
Mode luminance
Mode Blue Channel
Ce qui est assez marrant, c'est qu'il est possible de faire ressortir une ou deux couleurs, à l'aide de la roue de sélection:
Avec une seule couleur, ici le rouge
Avec deux couleurs, rouge et bleu
Une gestion du bruit "Noise Ninja"
Bibble propose trois niveaux de gestion du bruit.
- Le sien propre, moyennement efficace, sans plus.
- La gestion via NoiseNinja, version "basique", qui fait déjà de l'excellent travail, sans pouvoir séparer le travail sur la chrominessance et la luminessance. Cette gestion Noise Ninja est gratuite.
- La gestion via NoiseNinja, avec toutes les possibilités que propose ce programme, directement dans Bibble, mais il faut pour cela, et c'est bien normal, avoir acheté une licence NoiseNinja.
Tout est réuni ici pour gérer le bruit, le contraste, via par exemple l'onglet USM (Unsharp mask)
Une image prise à 1600 ISO avec le Canon EOS 5D (quelle splendeur ce 5D!) et deux détails en taille réelle plus bas…
Sans NoiseNinja
Avec NoiseNinja
Comme il se trouve que NoiseNinja vient d'évoluer en version Universal Binary (en beta pour l'instant), la gestion du bruit est très rapide également. Et je dois dire que j'ai été étonné de la qualité de débruitage de ce programme. Je comprends parfaitement qu'on m'en ait dit le plus grand bien depuis pas mal de temps. Le tout est bien entendu de ne pas abuser de la chose, pour éviter d'enlever trop de détails à notre prise de vue, et donner un air un peu "plastic" à la peau du sujet.
Correction des erreurs de vos objectifs
Bibble est livré avec un module de correction des erreurs de vos objectifs.
Comme vous le constatez, nous avons accès à certains réglages, comme l'aberration chromatique, le vignettage, d'autres, comme la distorsion, dépendent de la base de Bibble, que l'éditeur semble très réactif à mettre à jour.
Mais attention: nous ne sommes pas au niveau d'exactitude au niveau de DxO, qui utilise son propre système d'analyse des objectifs, que tous les journaux utilisent lorsqu'ils les testent, pour connaître les défauts de chaque couple objectif-boîtier, le tout à base de plusieurs centaines de mesures sur des mires.
Ici, il s'agit d'une analyse relativement rapide, que l'éditeur fait même, si l'objectif n'est pas encore dans la base, à partir de vos propres images. BiblleLabs vous explique même sur cette page comment pratiquer pour que votre objectif soit répertorié.
Il n'empêche que cela fonctionne plutôt bien sur les deux objectifs que j'ai testés (Canon 17-40 f4, 24-70 f2.8).
Et un grand nombre d'objectifs sont présents, voyez plutôt:
Les fabricants supportés
Les boîtiers Canon, mais vous venez de voir que les autres y sont aussi…
Les objectifs pour Canon
Un exemple de correction de distorsion: Canon 17-40 mm f4, à 17 mm, à 30 cm du tableau.
Sans correction
Avec Correction
Le dévignettage fonctionne, lui, comme dans CameraRaw, on voit en direct le résultat du glissement vers la gauche ou vers la droite des tirettes dédiées.
Avec vignettage (faut dire que je l'ai cherché exprès hein, 2.8, 24 mm du 24-70, photo prise à 30 cm d'un crépis, bref, pas simple pour le 5D, ne croyez pas qu'il vignette tout le temps comme ça, on ferme un ou deux diaph et puis elle est belle, mais bon, on peut pas toujours… (un peu long pour une légende, je sais)
Avec un rapide dévignettage Bibble. On peut certainement faire mieux en jouant avec les tirettes "Strength" et "Radius" mais bon, c'est déjà mieux.
Et pour ceux qui veulent rajouter du vignettage (il y en a semble-t-il), voici le maximum que l'on peut faire:
Idem avec l'aberration chromatique.
Donc voilà, si Bibble n'est pas aussi précis que DxO, il est tout à fait possible de corriger rapidement et efficacement les défauts de vos objectifs, tout en voyant immédiatement le résultat de nos réglages, ce qui n'est pas rien.
Un recadrage et une rotation bien pensés
Recadrer ses images avec Bibble est fort agréable, notamment grâce à un quadrillage qui vous permet de vous repérer au niveau de la règle des deux tiers, ceci afin d'éviter d'avoir le sujet au centre.
Vous pouvez créer vous-même vos propres règles de contrainte, dans les préférences.
La grille propose par défaut 3 sections (donc neuf cases) mais vous pouvez même changer ce nombre.
Au niveau du redressement d'image, c'est tout aussi bien fait:
Il suffit de faire coïncider une droite de la grille avec une verticale (ou une horizontale) pour redresser votre image très facilement.
La gestion des couleurs
Vous avez certainement aperçu dans les captures d'écran les outils dédiés à la balance des blancs. Ils sont très classiques, les revoici:
Il est possible bien évidemment de choisir un point blancs sur l'image, et de pointer dessus avec la pipette.
On pourra gérer la couleur de manière extrêmement fine à l'aide de l'outil "Color":
Vous avez également vu qu'il était possible de choisir son profil d'imprimantes lorsqu'on imprime depuis Bibble. Ce n'est pas rien ça, vous le savez certainement. Seuls certains programmes comme PhotoShop permettent cette chose pourtant immensément importante si l'on a pris soin de callibrer sa chère imprimante pour son cher papier.
Il est également possible de gérer les profils à tous les niveux, et de choisir son espace colorimétrique à l'aide de l'outil "Color management"
Les performances? Grandioses!
Bon, toutes ces corrections, ça doit prendre des plombes?
Eh bien non! Pas du tout, au contraire!
Rendez-vous compte, sur mon MacBook Pro, à partir de Raw de Canon EOS5D (12 MP) pesant tout de même près de 15 Mb pièce, nous en sommes à 10 secondes par image lorsque je ne gère pas le bruit avec NoiseNinja, 40 secondes par image lorsque je mets la totale, soit Perfectly Clear, NoiseNinja, toutes les corrections d'objectifs.
C'est superbe, et ça permet de travailler des séries de photos bien chargées sans le moindre souci.
En conclusion
Bon, il faut que je l'avoue, je suis frappadingue de Bibble Pro 4.8. Oh, non pas que je ne voie pas ses défauts (son interface pourrait être parfois plus propre), mais au niveau qualité des images obtenues, options disponibles, rapidité, lorsque je mixe tout ça, je le mets loin devant tout le monde, même devant DxO mis à part sur la précision de la correction des erreurs des objectifs, où le programme français est supérieur (j'attends la nouvelle interface de la version 4 qui devrait être disponible le jour de la sortie de l'article que vous lisez en ce moment(!) pour voir ce qu'il en est).
Mais si je dois faire un choix actuellement, là, sans avoir testé DxO 4, mais en ayant testé CaptureOne, Raw Developper, DxO 3.5, CameraRaw, LigthRoom et Aperture, c'est vers Bibble que je vais me tourner.
Sans compter que le programme traite le Raw, mais aussi les fichiers JPEG, ce que certains autres concurrents ne font pas.
Eh oui, c'est comme ça: actuellement, je choisis Bibble Pro sans la moindre hésitation.
Et je peux vous dire que ça me fait bien plaisir d'avoir trouvé le logiciel qui me convient enfin pleinement, et qui est un parfait complément à iView Media Pro, puisque bien entendu que je l'utilise toujours celui-là, vu que Microsoft n'a pas encore eu le temps de le bousiller.
Ah tiens au fait, faudrait pas que je fasse trop de pub à Bibble, des fois que Redmond me lise… Ils pourraient avoir de bien mauvaises idées!
Bibblle, vous pouvez l'acheter pour 129 $ ici (version light au même endroit à 69 $, comparatif ici), ou télécharger sa version de démonstration à cet endroit.
À ce prix, vous en aurez pour votre argent.
k
, le 07.07.2006 à 03:26
Ça m’étonnait aussi qu’on n’entende pas parler dans une humeur du malheureux rachat de iView par Microsoft par ici… mais je vois que cela n’a bien évidemment pas échappé à François.
Espérons qu’ils ne lui réservent pas un triste sort… quand on voit les « énormes » évolutions de Virtual PC depuis son changement de main…
, le 07.07.2006 à 05:48
Tu as sûrement dû rater cette humeur .
, le 07.07.2006 à 08:37
Francois, j’ai essayé Bibble sur tes conseils et je trouve que c’est vraiment une usine à gaz. Le mode Basic/Advanced est encore loin des différents modes proposés par DxO (au hasard). Personnellement, je suis devenu accro à Camera Raw, qui allie à mon avis puissance et simplicité. Pour traiter la plupart de mes photos. Pour celles un peu plus particulières qui requiérent plus d’attention, j’ai découvert LightZone dont je prépare un test pour très bientôt. Au global, je retiens surtout que le photographe, quel que soit son niveau, a désormais tout un choix d’outils à sa disposition pour traiter les raw, du plus « simple » au plus « complexe ».
, le 07.07.2006 à 09:10
Je l’ai déjà dit, je ne fais pas de photo…
N’empêche, j’ai eu un haut le coeur en voyant le titre de l’humeur, certain d’avoir à lire un test de « Bible Pro ».
Ouf. C’est encore la photo que l’on vénère ici. On l’a échappée belle.
, le 07.07.2006 à 09:21
Merci pour ce test.
J’ai eu très peur car je ne savais pas que Bibble tournait sur mac :) ouff
Je me réjouis de pouvoir le comparer avec DxO.
, le 07.07.2006 à 09:22
Coacoa, c’est vrai que le nom est bizarre. Quand à la photo, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre :)
, le 07.07.2006 à 09:58
Pour avoir un peu essayer LightZone dernièrement, je dois dire qu’avec Bibble on est vite perdus dans les options.
Les deux n’ont pas la même cible à mon avis. Dans LightZone RT, il n’est pas possible de traiter des images par lot par exemple, entre autres limitations. Par contre, l’image peut être traitée par zones, un peu à la manière des U-Points.
Ben dites-moi, tout cela ne facilite pas la vie du photographe numérique pour s’engager dans un flux de développement. Cela devient compliqué de faire un choix et de s’y tenir.
, le 07.07.2006 à 11:27
Ah voici donc le test de Bibble 4.8 que tu nous avais promis. Aussi exhaustif que d’habitude évidemment, et ça c’est pro. Chapeau bas. En revanche, malgré toutes les qualités de tout en un (gestion IPTC, dévignettage et correction de la distortion, Noise Ninja intégré,etc…) de Bibble, j’ai toujours autant de mal avec l’interface, question d’habitude sans doute. L’essentiel étant que tu sois enchanté des couleurs et de la qualité des résultats avec ton 5D. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. :)
Jérôme Fontaine
, le 07.07.2006 à 11:44
Très intéressant.
Pas le test, les jolies frimousses !
François dit que son EOS 5 est une merveille: c’est faux: même avec une boîte à savon il ferait de belles images avec de tels sujets et autant d’amour dans son regard.
, le 07.07.2006 à 12:15
En fait ce test est un prétexte pour nous montrer des photos de son crépis gris clair…
A
, le 07.07.2006 à 13:09
Bibble n’est pas compliqué dès qu’on a compris le système du WorkQueue. C’est tout simplement génial. Et oui, il fait beaucoup de choses, et finalement, il le fait très bien, et très logiquement.
L’interface, au bout de dix minutes, en ayant compris le concept, on en fait le tour.
C’est vrai que ça devient difficile de choisir, mais en ce qui me concerne, je crois que j’ai trouvé.
Cela dit, il sort aujourd’hui un produit qui commence par D, qui finit par O, en version 4. Mais bon, je ne peux rien dire vu que c’est sous embargo jusqu’à 21h30!!!
Elle est jolie Juliette hein? Et Basile aussi.
Assez content finalement du matos, des logiciels, et des gamins.
Hein? Ah oui, de la femme aussi!
, le 07.07.2006 à 13:17
Chouette DxO 4 :)
Espérons qu’un RAW sera traité en moins de 2 minutes cette fois
, le 07.07.2006 à 14:31
D’ailleurs, prononcé à l’anglaise, RAW rime avec SLOW (lent).
, le 07.07.2006 à 21:33
DxO vient d’annoncer la disponibilité de la version 4. Enfin, disponible en Septembre, pas maintenant.
Quand à moi, je vous annonce la fête de Noel pour le 25 décembre.
, le 07.07.2006 à 21:37
Ca bouge dans le domaine des derawtiseurs… c’est bien pour nous ça. Merci pour ce test. J’ai hate de voire DxO 4, mais j’espère qu’il gagne vraiment en vitesse. Autrement vu ces concurents… ils vont avoir de la peine a le vendre (mais moi beaucoup moins à aller voir ailleur)
A part ca… elle est trop choux ta Juliette (Basile aussi)… mais elle a déjà 8 mois (mon dieu que ca passe vite)
, le 07.07.2006 à 21:56
Pas de panique, DxO sera disponible avant septembre en version beta, ils l’écrivent dans le mail.
Et niveau vitesse, pas d’inquiétude: il sera Macintellisé, et je rappelle que DxO va très très vite sur PC!
, le 07.07.2006 à 22:12
Francois, je demande à voir. Sinon, j’ai déja une idée de slogan marketing à leur soumettre « DxO 4, 4 fois moins lent qu’auparavant » :)
J’ai dépense près de 250 euros pour DxO, faut bien que j’amortisse en calembours plus ou moins bons.
, le 07.07.2006 à 22:20
J’ai reçu le mail de DxO au sujet de la version 4 en septembre. D’après la capture d’écran il semble que l’interface ait été remodelée (c’est pas trop tôt). Mais ce truc en bas à gauche là, c’est quoi? Start? Start Windows? ;-)
Dis moi François, l’as tu déjà testé cette version 4 ? En cachette ? Boa, vazi, et, on le redira pas ;-)
, le 07.07.2006 à 22:56
Non pas encore.
J’attends comme vous la beta pour tout bientôt.
, le 08.07.2006 à 09:05
Cela dit Messieurs et Mesdames, le sujet n’est pas DxO, mais Bibble.
Pourrais-je vous suggérer vraiment de l’essayer?:-)
, le 08.07.2006 à 09:21
Aaaaaaaaaameeeeeeeen !
Qu’importe le raw pourvu qu’on voit la Juliette !
A
, le 08.07.2006 à 09:32
Moi, j’ai essayé et acheté Bibble Pro. Mais il ira mieux sur mon prochain Mac intel, actuellement il est sur un eMac 700 Mhz, l’écran de mon iBook 1 Ghz étant trop mauvais pour ça.
D’ailleurs quel est le meilleur ecran plat pour un Mac mini ?
Mes galeries.
, le 08.07.2006 à 14:28
hello,
entrain d’essailler biblelite (trial)…et je redecouvre mes photos (même prises avec un Canon G6). c’est terrible.
Merci François pour avoir fait decouvrir se soft. Et ca marche (!) sur mes titaniums antédiluvien (@400 et @550Mhz) et iMac@800.
Excellent complément a iPhotos.
@+
Pter
, le 08.07.2006 à 15:25
DanMac: difficile question. Il y a de bonnes marques; LaCie, Yyiama, voir Belinea (bon rapport qualité/prix) mais aussi Samsung, ViewSonic. Sans oublier les ecrans Apples, en différentes tailles.
, le 08.07.2006 à 15:31
Et l’Acer que j’ai testé sur Cuk.ch? Hmmmm?
, le 08.07.2006 à 15:56
Oui, bien sur, mais tout dépend le budget :)
, le 08.07.2006 à 18:08
Ben justement!
Pi chir mon frir!
, le 09.07.2006 à 00:03
Merci pour ton test de Bibble, arrivé pas trop tôt dans la presse Web francophone. Et je suis également bien content que tu partages mon évaluation de Bibble, simplement très complèt et très performant (ayant été utilisateur de Bibble depuis la version 3). Je tiens d’ailleurs à signaler que « Développer ses fichiers RAW », paru chez Eyrolles le 6 juillet 2006, parle aussi de Bibble (et DPP, Nikon Capture, Camera Raw, Capture One, Raw Shooter et UFRaw !)- François, tu dois le connaître, un « coursier » t’amène le bouquin ce WE..
, le 09.07.2006 à 01:14
J’ai commandé mon exemplaire chez Amazon, je l’attends avec impatience.
, le 09.07.2006 à 14:02
Je l’ai, je l’ai, je l’ai!
Je viens de lire ton passage sur Bibble, superbe!
Je suis très soulagé que tu trouves également ce logiciel très bon, des fois, je doute un peu de tout.
Oui Gilbert, je vais en parler vendredi de ce livre magnifique.
Merci beaucoup pour l’envoi!:-)
, le 09.07.2006 à 14:11
Merci. Je suis très content que Jean-Christophe a trouvé son chemin jusqu’à chez toi !
, le 10.07.2006 à 19:12
À part le BenQ spécialement dessiné pour poser le mini sur son pied, tout bon écran est bon sur un mini comme sur un biggy.
Un revendeur qui voulait écouler des 17″ Viewsonic VGA pourris et plein d’adaptateurs DVI-VGA parfaitement inutiles a prétendu que les mini ne marchaient pas bien avec les 20″ Apple alu. Apparemment c’est du pipeau: je n’ai eu aucun problème sur ceux d’ici.
Tous les connecteurs DVI ne sont pas compatibles (vieille carte analogique vers écran numérique; le port DVI de l’ATI Rage 128 d’origine des G4/450 n’a pas l’air de marcher avec nos 20″ Formac, celui des Radeon 7000 PCI n’a pas les mêmes broches, etc.), mais sur les UC récentes la question ne se pose plus.
C’est une erreur que de rechercher une « homogénéité » de prix sur une config bas de gamme (cause de » l’écran PC de merde »): un bon écran, peu importe le bouzin sur lequel tu le branches, il est bon (à quelques cartes vidéo et câblages pourris près en mode analogique), il reste valable plus longtemps que l’UC, et surtout c’est l’élément le plus important (selon ton activité les autres périphériques prennent plus ou moins d’importance, mais l’écran est primordial pour tout le monde, y compris ceux qui ne s’en rendent pas compte et prétendent le contraire, sauf les aveugles bien entendu).
Mieux vaut donc mettre le paquet sur écran/clavier/souris, avec lesquels tu intéragis constamment, plutôt que sur l’UC qui de toute façon sera obsolète dans 3 mois.
Quand tu branches des écrans/claviers/souris niveau Carrefour sur un G5 ou PC haut de gamme, tu as exactement l’impression de conduire un PC Carrefour: pareil qu’essayer une Ferrari avec des mouffles et du fumier plein les bottes, les performances ne compensent pas l’odeur.
Toujours prendre le meilleur écran possible avec le budget disponible, quelle que ce soit l’UC: quand tu prends un écran en-dessous de tes moyens, tu ne vas pas seulement subir une qualité inférieure, tu vas aussi le changer plus tôt et l’économie s’envolera (c’est le fondement du marché du PC bas de gamme: on change tout à chaque fois, et c’est toujours pourri, donc la fois d’après on rechange tout, et…)
Bien sûr ce raisonnement ne vaut pas que pour l’écran, mais le reste tu n’as pas le nez collé dessus en permanence, c’est donc un peu moins grave.
À ce propos, pour le prix d’1 seul 24″ Dell, j’attends la livraison de deux 20″ Formac Gallery achetés neufs sur eBay env. 470 EUR pièce :-)
, le 10.07.2006 à 23:56
personnellement j’ai résolu le probléme en prenant un iMac :)
, le 11.07.2006 à 09:37
Merci VRic, ce que tu écris est parfaitement logique et je suis entièrement d’accord.
Cependant, je n’y connais rien en écran (je n’ai eu que des iMac, eMac, PowerBook, iBook ou il y a longtemps des ecrans Apple avec des Mac II et des LC) voilà pourquoi ma question.
NB: L’ecran du eMac est très bon (CRT) mais hélas, la machine est trop lente pour des post-traitements photos, mais ca tourne quand-même.
Mes galeries.
, le 22.07.2006 à 12:11
Suite à ce test, comme d’habitude très circonstancié et toujours bien réalisé, j’ai voulu essayer à mon tour cet outil prometteur. Un peu surpris par la présentation, j’ai assez rapidement trouvé mes marques. J’ai beaucoup apprécié l’outil permettant de récupérer les zones surexposées. J’étais prêt à acheter le logiciel quant un détail d’importance m’a sauté à l’œil et je m’étonne que personne ne l’ai signalé : la structure des pixels est très « carrée » et selon les images, des lignes horizontales très fines et régulièrement espacées apparaissent, notamment dans les zones d’ombre. Pas gênantes en tirage 10 x 15 cm mais franchement perturbantes dès que l’on monte plus haut.
Je ne sais pas si je suis dans une configuration particulière : fichiers ORF (Olympus E-1) et Adobe Photoshop CS2 sur PowerMac G4, et vous demande si vous avez remarqué cette anomalie sur vos développements ?
J’ai des exemples si jamais cela intéresse quelqu’un.
Avec mes cordiales salutations.
, le 22.07.2006 à 18:19
Je viens de trouver ce qui génère cette structure de pixels, c’est tout simplement l’outil Perfectly Clear. Tout disparait lorsque l’on décoche cette option…
, le 26.07.2006 à 10:39
Pour info, je suis en train de travailler sur la traduction française de Bibble. Ce qui retire un défaut (bientôt) à la liste des petits désagrément de ce super logiciel (de tout façon je suis sous Linux, donc je n’ai pas trop de choix) pointées par ce cher François.
Valery
http://bibble-photos.org