Il y avait de l’in­tel­li­gence, de la culture, de l’hu­mour, un cer­tain style que l’on ne re­trouve pas ailleurs…

Une grande perte…

Di­voli

Oui, une grande perte…

Je ne com­prends pas com­ment peut-on dé­ci­der de lâ­cher comme ça, du jour au len­de­main, un site de cette qua­lité et d’un ni­veau d’au­dience confor­table.

Je trouve ça un peu dur pour les mil­liers de lec­teurs.

Pour­quoi ? Ils n’ont pris aucun en­ga­ge­ment contrac­tuel, ils ne fai­saient payer per­sonne pour y ac­cé­der, ils ont le droit aussi bien moral qu’ef­fec­tif d’en faire ce qu’ils veulent.

Et même le droit de le re­prendre plus tard :-)) (ben quoi ? j’ai le droit de rêver aussi).

Tu as rai­son Frank… tout comme Cuk.​ch… et c’est ce qui m’in­quiète…
Vous allez pas nous lâ­cher, hein Fran­çois ?

c’est parce que tout est pos­sible que ca donne du pi­ment à la vie :)

Pour­quoi ? Ils n’ont pris aucun en­ga­ge­ment contrac­tuel, ils ne fai­saient payer per­sonne pour y ac­cé­der, ils ont le droit aussi bien moral qu’ef­fec­tif d’en faire ce qu’ils veulent.

Ce n’est pas une ques­tion de droit, ni d’en­ga­ge­ment contrac­tuel mais d’en­ga­ge­ment moral. A mon humble avis, lorsque l’on offre un ser­vice pu­blic, on se « doit » d’une cer­taine ma­nière d’en as­su­rer la pé­ren­nité. On pour­rait faire le pa­ral­lèle avec une en­tre­prise. Ce n’est pas parce qu’un­tel est créa­teur et chef d’en­tre­prise, qu’il peut dé­ci­der de lais­ser tom­ber du jour au len­de­main ses sa­la­riés, ses clients et ses four­nis­seurs, n’est-ce-pas ? La gra­tuité et le bé­né­vo­lat n’ont rien à voir là-de­dans. Autre pa­ral­lèle pos­sible, celui des dé­ve­lop­peurs de free­ware. Of­frir au pu­blic un pro­duit n’est pas un acte ano­din, et l’au­teur se doit d’as­su­rer au moins le ser­vice mi­ni­mum jus­qu’à ce qu’il trouve un re­pre­neur.

Mais bon, ne po­lé­mi­quons pas là-des­sus, et mon avis sur la ques­tion n’ôte rien à la va­leur de Mac­Di­git ni de celle de ses ani­ma­teurs. Je ne par­tage juste pas le même point de vue sur cer­taines choses…

-> pa­reil que Smop.

Sinon j’es­pere que l’un ou l’autre de chez Mac­Di­git! nous gra­ti­fie d’une hu­meur ici chez Cuk, de temps a autre!

Ils vont me man­quer les états d’ape­san­teurs que me don­nait la lec­ture de Mac­Di­git… Salut les gars et merci pour les voyages que vous m’avez fait faire… Ciao

Luis

C’est bien vrai que Mac­Di­git va nous man­quer. Joli site, char­ge­ment ra­pide et tou­jours de bons ar­ticles. J’ai fait de nom­breuses dé­cou­vertes grâce à eux. Merci !

Bon, Fran­çois, tu nous jures que tu ne nous feras ja­mais un coup pa­reil ?

Marc, l’Afri­cain

La na­ture a hor­reur du vide. Un site s’ar­rête, d’autres se créent.
L’en­ga­ge­ment moral, c’est es­sen­tiel­le­ment vis à vis de soi même. On crée un site pour faire pas­ser des mes­sages, un état d’es­prit. Si on n’a plus la flamme, faut il conti­nuer coute que coute au nom de l’en­ga­ge­ment moral? Au lieu de traî­ner en lon­gueur, il faut sa­voir s’ar­rê­ter, avant que la qua­lité ne baisse. « It’s bet­ter to burn out than fade away » dis la chan­son.

Je suis ab­so­lu­ment pas d’ac­cord avec cette no­tion comme quoi, si on pro­pose un ser­vice gra­tuit, on soit obligé d’en as­su­rer sa pé­ren­nité, rien que d’un point de vue moral. Il ne faut quand même pas dé­con­ner non ? Déjà que c’est gra­tuit, on ne va pas en de­man­der plus !

Donc si les au­teurs de ce site dé­cident d’ar­rê­ter, ben qu’ils ar­rêtent ! Bon après, on peut ma­ni­fes­ter sa tris­tesse (ou sa joie), sa­luer leurs ef­forts, etc., mais cer­tai­ne­ment pas ra­con­ter une his­toire d’obli­ga­tion à la noix qui ren­drait im­mo­rale la fer­me­ture du site.

Je suis en­tiè­re­ment d’ac­cord avec Re­naud.

On peut dif­fé­ren­cier l’en­ga­ge­ment bé­né­vole et sans but lu­cra­tif de la créa­tion de pro­duit des­tiné à consom­ma­tion.

Dans le 1er cas, le créa­teur a un droit moral de dé­truire sa créa­tion, d’au­tant plus que la vie de per­sonne n’en dé­pend, à la dif­fé­rence des créa­teurs d’en­tre­prise qui, nor­ma­le­ment, paye des em­ployés et ainsi contri­bue à leur sur­vie.

Je suis ab­so­lu­ment pas d’ac­cord avec cette no­tion comme quoi, si on pro­pose un ser­vice gra­tuit, on soit obligé d’en as­su­rer sa pé­ren­nité, rien que d’un point de vue moral.

Comme il a été dit très jus­te­ment :

L’en­ga­ge­ment moral, c’est es­sen­tiel­le­ment vis à vis de soi même.

Si ta mo­rale est liée à la no­tion de va­leur mar­chande, c’est ton choix, pas le mien. Of­frir quelque chose c’est créer un lien ou un be­soin, et créer un lien c’est en ac­cep­ter im­pli­ci­te­ment la res­pon­sa­billité. Quoi qu’il en soit, nous pou­vons avoir une vi­sion dif­fé­rente des choses, non ? Loin de moi toute idée de po­lé­mique…

De pas­sage à Paris, je sors de voir « Cars » de Pixar et ce nou­veau com­men­taires sur l’ar­rêt de Mac­Di­git n’est par hors sujet, voici pour­quoi :

Quatre Roues

Merci à Jean-Chris­tophe de m’avoir donné une fu­rieuse envie de voir ce film. Je ne suis plus un gamin, du coup le per­son­nage de « Doc » m’a beau­coup tou­ché tant je me suis re­trouvé en lui.

La « Pe­tite Porsche » à la voix de Cé­cile de France est ado­rable, et le bruit qu’elle fait est celui d’une « vraie » 911.

Jean-Chris­tophe a rai­son, il faut des ré­fé­rences amé­ri­caines pour ap­pré­cier ce film. Ce sont celles que j’ai, celles de l’Amé­rique que j’aime, celles de Pixar à tra­vers Steve Jobs et Palo Alto, celles du NAS­CAR. Su­perbe !

Marc, l’Afri­cain

J’avais vu Cars le même jour que Jean-Chris­tophe, et j’ai pensé exac­te­ment la même chose que lui de ce film gé­nial.

Au point que je vou­lais en faire une hu­meur, mais j’ai été grillé.

Tous comptes faits, pas si mal qu’ils s’ar­rêtent!

Meuh non, je plai­sante!

A ceux qui ont fait ré­fé­rence à l’ar­rêt de Cuk.​ch, ce qui est ri­golo, c’est que l’on s’est sou­vent dit avec JC que le jour où le ras le bol se fe­rait sen­tir, ceux de Cuk qui le vou­draient pour­raient tou­jours aller écrire des ar­ticles chez eux.

J’avais per­son­nel­le­ment sou­vent pensé à cette so­lu­tion…

Et puis voilà que c’est eux qui bâchent, et voilà que c’est nous qui leur pro­po­sons de nous joindre quand ils en ont envie…

La vie est étrange.

Smop, je dois être to­ta­le­ment im­mo­ral, parce que si un jour on s’ar­rête, ça m’em­bê­tera pour notre pe­tite en­tre­prise, pas du tout pour les lec­teurs qui très vite, très très vite, nous ou­blie­ront.

d’ac­cord avec toi, ur­ba­nose… mac­di­git ne doit rien à per­sonne!

mac­di­git est un de ses site qui, sauf er­reur, ne gé­nère pas d’ar­gent, du bé­né­vo­lat à 100%, 2-3 gars qui se mettent en­semble et qui ont un pro­jet com­mun (mais sur­tout, qui ont un « vrai » job à coté…). vous avez déjà tra­vailler gra­tos, vous? tenir 3 ans, c’est déjà pas mal. alors vou­loir ar­re­ter, je com­prends.

le de­voir moral de conti­nuer, je ne vois vrai­ment pas…

alexandre

« …les lec­teurs qui très vite, très très vite,nous ou­blie­ront. »

Il ne faut pas vous sous-es­ti­mer à ce point. Per­son­nel­le­ment, il n’y a que les choses sans im­por­tance que j’ou­blie très vite…

Sim­ple­ment toutes mes ami­tiés à Jean-Chris­tophe et Do­mi­nique qu’Iris et moi avons eu le très grand plai­sir de ren­con­trer à Paris en com­pa­gnie de Fran­çois, Mme Cuk et Dra­zam (Ahh, le Ko­rean Bar­be­cue!)

N’écou­tez pas les ron­chons qui tentent de vous culpa­bi­li­ser! Faites ce que bon vous semble!

Bon vent à toute l’équipe ja­mais à court d’idées!

Merci à Iris (grosses bises…!), Ca­plan, Marc L’Afri­cain, Franck et tous les lec­teurs qui y sont allés de leurs pe­tites phrases ami­cales ici-même pour nous sou­hai­ter bon vent après cet arrêt dé­fi­ni­tif de Mac­di­git…

Comme je le fai­sais re­mar­quer hier soir à Fran­çois au té­lé­phone (…ahhh, les joies du té­lé­phone IP), les liens sur le der­nier billet sont pour­tant ex­pli­cites pour qui sait cli­quer…!
• Vol­ker conti­nue ses billets sur son ex­cellent site et je peux vous as­su­rer que de nou­veaux tests se pré­parent d’au­tant que son livre sort le 6 juillet…
• Hi­sako a re­fondu son site avant-hier…
• Lu­kino a enfin trouvé le temps et l’éner­gie pour ras­sem­bler sur un site (le sien !) toute sa pro­duc­tion dont les fa­meux por­traits, genre « Place du tertre », qu’il fai­sait sous Mac­Paint et à la sou­ris (!!) lors des Apple Expo…!
. Etc.

Je ne sou­haite pas trop re­bon­dir sur les pro­pos de Smop… Néan­moins.
N’ayant pas, cher Smop, une for­tune per­son­nelle qui me per­met de me consa­crer ex­clu­si­ve­ment à un site sans avoir be­soin de tra­vailler — toute res­sem­blance avec une per­sonne et/ou un site, exis­tant ou ayant existé, est to­ta­le­ment for­tuite et n’est que pure coïn­ci­dence, mes pro­pos sont du do­maine de la fic­tion, CQFD. — il ar­rive un mo­ment où l’ac­ti­vité du site en­tiè­re­ment auto-fi­nancé et pro­duit à l’éner­gie dé­rape et prend le pas sur l’ac­ti­vité pro­fes­sion­nelle.
Alors, que faites-vous ? Votre haut de­voir moral vous conduit à pour­suivre jus­qu’au bout et à re­joindre les rangs de l’ANPE pour conti­nuer votre de­voir d’in­for­ma­tion vis-à-vis de vos lec­teurs…? Étant in­dé­pen­dant, cette op­tion n’existe pas…!
L’équipe de Mac­di­git s’est fran­che­ment bien amu­sée cette der­nière année mais à un mo­ment nous avons tous senti que ré­pondre aux com­men­taires, écrire des billets était des actes sym­pa­thiques mais peu construc­tifs au quo­ti­dien pour nour­rir nos fa­milles res­pec­tives…!!
Pour ma part, je n’ai pas cessé d’écrire de­puis la fer­me­ture de Mac­di­git…! Mais main­te­nant, je me lâche, je n’ai plus de sta­tis­tiques à consul­ter, plus de com­men­taires à com­men­ter, plus de ligne édi­to­riale (même si j’avais contri­bué à la vriller…!!), plus de lec­teurs…
Et donc, si j’ai envie dé­sor­mais de m’ar­rê­ter pen­dant 8 jours, 15 jours, plus ce fa­meux « contrat moral » pe­sant qui m’a fait écrire plus d’un mil­lier de billets (ré-écri­tures com­prises) dans Mac­di­git, his­toire d’avoir au moins un ar­ticle à pré­sen­ter chaque jour… Bref, prio­rité à ma fa­mille, mon bou­lot et ma santé…!!

J’es­père, cher Smop, que ces bribes d’ex­pli­ca­tion vous per­met­tront de ré­vi­ser vos pro­pos et que vous ne vous sen­ti­rez pas mis en cause par les miens…
En ré­sumé, un jour, on a cessé de se taper sur la tête et cela nous a fait beau­coup de bien.

Je m’étais dit que je fe­rais court(e), que dalle…! Ami­tiés à tous ceux qui ont lu cou­ra­geu­se­ment cette contri­bu­tion jus­qu’au bout…!

nb : j’es­père sim­ple­ment que Ju­liette va beau­coup mieux ce matin et a re­com­mencé à boire (…non, il ne m’est pas venu à l’es­prit d’ajou­ter : comme son père…!)

Mais oui Smop… on est pas en CCCP et cha­cun est libre de choi­sir son des­tin. Avant de par­ler de sys­tème po­li­tique, je di­rais qu’il s’agit tout sim­ple­ment d’un libre choix.

Je sais, le libre choix, ça doit être un peu trop ca­pi­ta­liste pour toi.

T

Jean-Chris­tophe, Ju­liette va tout bien.

15h de som­meil et elle est toute ré­pa­rée. Gé­niale na­ture!

Je suis allé lire Ur­ban­bike ce matin, ben dis, tu te donnes ces jours!:-) Pas sûr que tu ne vas pas te lais­ser prendre au jeu:-)

C’est vrai que dans mon es­prit Mac­Di­git et Cuk.​ch étaient un peu deux sites « frères » dans l’es­prit, ils vont me man­quer…

Je fais aussi par­tie de ceux qui consi­dèrent qu’un site gra­tuit ne doit rien à per­sonne, je pro­fite de ce mot pour les re­mer­cier (j’ai eu la flemme de m’ins­crire), c’est dom­mage pour nous mais j’ima­gine que ça leur li­bè­rera pas mal de temps, peut-être pour re­ve­nir un jour, qui sait ?

Et pour ré­pondre à une in­ter­ro­ga­tion plus haut, oui il m’ar­rive de tra­vailler gra­tui­te­ment et pas une fois de loin en loin…

Hop, pas eu l’oc­ca­sion de ré­pondre plus tot, j’ai suivi les ex­cel­lents conseils de Do­mi­nique Chi­ron et je me suis (enfin !) of­fert Su­per­Du­per, un outil pour faire un ba­ckup com­plet et boo­table de ma ma­chine, 1 heure 25 pour ce pre­mier ba­ckup…
Bon, Ju­liette ré­pa­rée, c’est tant mieux (avec les très jeunes ga­mins, il faut être at­ten­tif…)
Alors non, je ne vais pas me lais­ser prendre au jeu, juste em­ma­ga­si­ner des pe­tites notes sur des su­jets qui m’in­té­ressent. Ce qui te sur­prend c’est de re­trou­ver qua­si­ment tous mes billets mac­di­gi­tiens… Lo­gique, je les ai pra­ti­que­ment tous ré­di­gés là…

« si un jour on s’ar­rête, ça m’em­bê­tera pour notre pe­tite en­tre­prise, pas du tout pour les lec­teurs qui très vite, très très vite, nous ou­blie­ront. »

« Ce que tu te gourres… »

Pour nous conso­ler tous : http://​www.​no-bug.​net

Un concept un peu dif­fé­rent mais des liens par­fois gé­niaux.

J’avais vu avec tris­tesse l’hu­meur an­non­çant l’ar­rêt de Mac­Di­git, mais pas en­core lu les com­men­taires.

Je trouve in­dé­fen­dable la po­si­tion de Smop :

Ce n’est pas une ques­tion de droit, ni d’en­ga­ge­ment contrac­tuel mais d’en­ga­ge­ment moral. A mon humble avis, lorsque l’on offre un ser­vice pu­blic, on se « doit » d’une cer­taine ma­nière d’en as­su­rer la pé­ren­nité.

Je la per­çois ainsi : on avait trouvé des es­claves vo­lon­taires, et ces sa­lauds ont dé­cidé de re­prendre leur li­berté.

C’est qua­si­ment faire l’apo­lo­gie du pa­ra­si­tisme.

Mi­chel Ga­boly
http://​www.​gaboly.​com/​perso

Bon vent à l’équipe de Mac Digit. Après ça, si Cuk de­vait ar­rê­ter, je pour­rais ré­si­lier mon abo­ne­ment à in­ter­net…
z

Pour nous conso­ler tous : http://​www.​no-bug.​net

Merci de m’avoir rap­pelé cette adresse que j’avais perdu il y a quelques an­nées, c’est vrai­ment dif­fé­rent de feu Mac­Di­git, mais c’est vrai que ça égaye ;-)
z (qui aime bien ce qui égaye)