Montreux, commune de 22'000 habitants située au bord du lac Léman. La ville de Montreux est célèbre pour son "Montreux Jazz Festival" qui a lieu chaque année et pour bien d'autres événements musicaux et touristiques. Mais vous l'aurez compris, ce n'est pas de musique ni de promenades au bord du lac dont je vais vous parler aujourd'hui.
Il se trouve, qu'il y a quelque temps, j'ai lu, dans le journal régional, un article qui m'a beaucoup intéressé. Il avait pour titre: "Le parlement des jeunes a besoin d'un comité". J'ai d'abord été quelque peu étonné. Quoi? Il y a un parlement des jeunes à Montreux? En fait, il n'en est encore rien. Pour le moment, le projet n'est qu' une idée dans la tête de quelques personnalités politiques de la commune mais il ne demande qu'à être mené à bien.
À ce moment-là, la description de ce "parlement des jeunes" était assez vague. Il s'agissait de créer un groupe de jeunes afin de les faire entrer dans la vie civique et de collaborer avec le conseil communal.
Pour ceux qui ne demeurent pas en Suisse: Un conseil communal est un comité de 100 personnes (dans le cas de Montreux) qui se réunit une fois par semaine pour débattre de tous les problèmes liés à la gestion d'une commune. Plusieurs partis y sont représentés C'est une sorte d'Assemblée Nationale mais à plus petite échelle.
Il se trouve que j'ai toujours eu l'envie de faire partie d'une telle association. J'ai donc pris mon téléphone pour en parler à mes amis susceptibles d'être intéressés par le projet. Deux ont répondu présent. Nous avons contacté les responsables de ce projet et la première réunion a eu lieu il y a quelques semaines. Les intéressés ont entre 16 et 23 ans. C'est donc dans une atmosphère plus proche de la soirée entre amis que de l'assemblée politique que nous avons exposé nos idées.
De mon côté, mon idée était d'informer et de sensibiliser les jeunes à la vie civique par le biais de réunions et de débats mais aussi par la parution d'une brochure qui expliquerait le fonctionnement des autorités régionales. Parce qu'il ne faut pas se faire d'illusions. De nos jours, peu de jeunes s'intéressent au monde politique de leur ville. Certes, nous avons eu des cours d'instruction civique à l'école mais peut-être n'étaient-ils pas assez complets ou nombreux. Je n'invente rien en écrivant que les jeunes ne se sentent pas concernés par la politique. Le taux de participation de ces derniers aux votations en est la preuve.
J'ai donc fait part de mon point de vue et de mes idées. Il se trouve que les autres présents ce soir-là étaient du même avis.
Après quelques heures de délibérations, nous sommes arrivés à une liste d'objectifs. Par contre, nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord sur un nom à donner à notre groupe. Le terme de "parlement des jeunes" ne me convient pas du tout. Je trouve que cela sonne comme un groupe fermé. Bref. Voici donc de quoi sera fait notre "parlement".
- Réunion mensuelle du comité dans une salle prévue à cet effet.
- Chaque semaine, une personne de notre comité ira assister aux séances du conseil communal et fera un rapport au reste du groupe. Une intervention lors de la séance n'est pas exclue.
- Le groupe aura un statut officiel. Il sera répertorié parmi les institutions officielles de Montreux.
- Parution d'une brochure d'information sur les institutions politiques de la région.
- Étant donné que nous aurons une salle à disposition, nous pourrons y organiser diverses expositions (peinture, dessin, etc.).
- Montreux accueille souvent des congrès pour les professionnels de différentes branches de métiers. Ces congrès sont rarement ouverts au public. Il n'est donc pas impossible que nous travaillions avec les organisateurs pour faire part au grand public des sujets abordés. Pour exemple: dernièrement, s'est tenu à Montreux, un congrès sur les formats de compression d'image. Bien sûr, cette manifestation était réservée aux professionnels de la branche. Lors de la prochaine édition, nous pourrions mette en place une séance d'information pour le grand public au sujet de la compression d'image. Ce n'est bien sûr qu'un exemple.
- Nous envisageons une collaboration avec les théâtres et salles de concert la région afin d'obtenir des réductions pour les membres.
Voilà, de façon résumée, ce qui s'est décidé.
Un aspect dont je ne vous ai pas parlé est la création d'un portail internet pour l'association. Eh oui, il y a tout de même quelque chose de technique dans mon article;-) Il est presque indispensable d'avoir un support internet pour se faire connaître et informer les éventuels intéressés. Mais il se trouve que je ne suis pas très doué dans le domaine de la création de sites web. De plus, il nous faut un forum et divers autres services comme un calendrier ou des galeries photos. Mes connaissances en langage PHP sont quasi nulles. J'ai donc décidé de réaliser un minimum de pages en HTML puis de me tourner vers un gestionnaire de contenu en PHP.
Après plusieurs comparatifs, le meilleur me paraît être Joomla dont voici une démonstration. Je suis encore en train de le tester mais cela m'a tout l'air d'être un très bon produit. Il s'agit d'un paquet de pages et de codes que l'on installe sur un serveur web. Il me permettra, ainsi qu'aux membres, de publier des articles, des news, de mettre à disposition des fichiers ou encore d'éditer le calendrier. Et tout cela sans presque aucune connaissance en PHP. Joomla permet la gestion de plusieurs niveaux privilèges. Cela signifie qu'un utilisateur X n'aura pas les mêmes autorisations d'accès qu'un utilisateur Y. C'est très pratique et en plus, c'est Open Source.
Je vous avouerais que j'ai tout de même eu un peu de mal à l'installer sur un serveur de test mais après...c'est vraiment le bonheur. Tout en contrôlable, tout est modifiable, il y a la possibilité d'installer des thèmes graphiques supplémentaires, bref. J'ai économisé plusieurs semaines de travail.
Je pense que nous avons de bonnes chances de mener ce projet à bout. Mais je suis conscient de la somme de travail à réaliser pour y parvenir. Je pense que cela va être très intéressant.
Et vous, chers lectrices et lecteurs, qu'en pensez-vous?
Intéresser les jeunes à la vie civique: mission impossible?
Le débat est ouvert.
, le 14.06.2006 à 04:55
L’idée d’un « parlement » pour les jeunes me paraît très bonne, et je me dis une fois de plus que la Suisse est un magnifique laboratoire de démocratie participative. Si le terme « parlement des jeunes » te déplait, pourquoi pas « agora de la jeunesse » ? Je doute malheureusement que ce genre d’expérience soit exportable en France, où la conscience politique des citoyens me paraît presque exclusivement limitée aux questions individuelles.
En ce qui concerne les outils de création de portail Internet, j’ai pour ma part choisi pour mon blog l’excellent produit » ExpressionEngine » de l’éditeur pMachine (dans sa version commerciale). Il s’agit plutôt d’un CMS , sur lequel se greffent des modules : forums, galerie photo, wiki et bien d’autres choses. La gestion des membres est très complète et particulièrement bien faite. Les sites MacDigit et la e-Cité utilisent, entre autres, ce produit.
, le 14.06.2006 à 07:31
On m’avait conseillé Chrono-Site , mais la configuration ne me paraît pas si évidente.
Maintenant, je ne sais pas si ce n’est pas moi qui me débrouille mal…
Les autres logiciels abordés ici sont-ils d’une approhe plus simple ?
Merci et bonne journée à tous ;)
, le 14.06.2006 à 08:27
A mon avis, pour qu’un « parlement » des jeunes prenne sens, il faut qu’il soit étroitement lié à la gestion de la commune.
Une telle institution ne doit pas se limiter à demander des crédits pour diverses activités de jeunes. Elle doit aussi être confrontée à la problématique des rentrées d’argent.
Quand j’étais écolier, je participais comme tous les autres à la collecte du vieux papier qui rapportait quelques sous à la commune. Ça permettait de financer les courses d’école, par exemple.
La vie civique est un tout et il faut veiller à ce que les jeunes puissent y participer activement, dans tous les domaines du jeu, avec une part de responsabilité si nécessaire.
, le 14.06.2006 à 08:36
Pour le côté technique, bonne chance! Rien de plus à dire, vu que je ne connais pas joomla…
Pour le côté politique, d’accord avec Caplan. Le mieux est que ce genre de groupe soit directement intégré à la gestion de la commune. Evidemment, cela ne se fait pas d’un clic, il faut percer, faire ses preuves, se faire entendre, et apporter quelque chose.
L’idée me semble excellente. D’une part cela donne la possibilité aux intéressés de participer étroitement aux décisions politiques, d’autre part cela crée une entité de jeunes plus proche de ceux-ci. De la sorte il est plus facile pour des jeunes de faire passer certaines idées à d’autres jeunes.
Pour ma part, j’attends ce genre de groupe qu’il se distingue des autres en s’attaquant à des problèmes liés justement aux jeunes, ou orientant certains débats politiques avec un regard plus jeune, susceptible d’intéresser les jeunes. Pas facile, mais beau défi.
Bonne chance à vous, « curie des jeunes »
, le 14.06.2006 à 09:01
Bonne chance au niveau de la démarche.
Personnellement, je pense qu’il est nécessaire de trouver une autre formule qu’un parlement des jeunes. En effet, généralement, une fois l’ère des pionniers passée, ce type d’outil s’essoufle assez vite. De plus, cela « singe » et « double le conseil communal (sans avoir généralement d’autres pouvoirs que consultatifs, ce qui a un côté frustrant).
En cela, les premières pistes que vous avez ébauchées me paraissent originales et à développer.
Concernant le côté technique, il me semble que wordpress (version 2.0) permet des choses comparables à Joomla (notamment l’attribution de différents niveaux de responsabilité sur le site; thèmes, mélange blog-pages), mais de manière plus simple qu’avec Joomla (j’ai testé les deux, aujourd’hui, clairement je suis sous wordpress –> pour un exemple de la région : http://www.pslatour.ch + un autre réalisé lui par Pascal Nicolier de Vevey: http://www.conseil-riviera.ch/)
Bonne suite !
, le 14.06.2006 à 09:47
Il me semble que, ou on a une tête (et un coeur) dans laquelle la politique peut avoir sa place, ou non. Lorsqu’on a une tête où c’est possible, ou pour certains faite pour, alors la rencontre avec la vie civique, la politique, la responsabilité collective, se fait un jour, quel que soit le moyen: pour les uns ce sera le parlement des jeunes, pour les autres un article de journal, pour les autres encore de voir quelqu’un injustement battu, etc. etc.
Le fait qu’un parlement des jeunes n’est là qu’à titre formel, et qu’il n’a pas de pouvoir me semble secondaire: c’est la prise de conscience qui compte.
Une fois qu’on a été dans un théâtre ou dans une salle de concert, cela change à tout jamais la relation qu’on avait avec les pièces ou la musique par rapport à quand on les entendait à la radio, ou même les voyait à la TV.
Je n’ai jamais participé à un parlement des jeunes, mais je peux imaginer que c’est la même chose. En tout cas pour certains.
Par conséquent, pour moi toutes les initiatives sont bonnes.
Personnellement, ma “conscience politique” s’est réveillée lorsque j’ai été chargée par des flics de façon totalement arbitraire et que je me suis retrouvée couverte de bleus, sans un mot d’excuse bien entendu. J’aurais au fond préféré que cela se fasse par un parlement de jeunes ;-)
Anne
, le 14.06.2006 à 09:53
Tout d’abord « bravo » pour la démarche!
Je suis définitivement pour les gens qui s’impliquent et essaient de changer les choses.
Ta remarque sur l’intérêt des jeunes pour la politique est vraie. Comment attirer ou intéresser les jeunes à ce milieu de dinosaures et ainsi, faire changer les choses?
Est-ce une simple question de communication?
D’une façon générale, les gens ne savent pas ce qui se passe au conseil communal: les motions, interpellations, etc. sont des principes totalement abstraits sans parler de « à quoi ça sert? ».
Sauf erreur, n’y aurait-il pas en France une journée par an qui ouvre les portes de l’assemblée nationale aux enfants? J’ai souvenir de témoignages intéressés et surtout, d’une réelle prise de conscience de l’appareil politique.
Pourrait-on a terme imaginer quelque chose dans ce genre là? Pourrait-on imaginer des travaux pratiques dans des classes sur des thèmes concrets qui sont du recours en général des municipaux? Le but n’est évidemment pas de remplacer les municipaux par des « étudiants ou écoliers », mais de prendre un problème communal et le porter à la connaissance de plusieurs classes et à la fin de l’année ou du semestre, évaluer avec les élus la meilleure solution sur laquelle les élèves se sont penchés. Cette analyse se devra d’être complète, du simple aspect technique jusqu’à l’aspect financier et humain!
Ce n’est qu’un exemple mais l’intérêt serait triple: intéressé la nouvelle génération à des problèmes concrets de société, apprendre à gérer un problème dans sa globalité et coordonner les contraintes avec les objectifs.
En trois points: implication, gestion de projets et enfin, coordination.
Ces 3 concepts sont à la base d’un environnement professionnel… milieu dans lequel tous les élèves tomberont un jour ou l’autre et grâce à cette expérience, auront eu un bon avant-goût de ce qui les attend.
Pour ce qui est du nom de votre « dream team » ou quelles technologies devraient être mise place pour le site web, je ne puis t’aider…
T
, le 14.06.2006 à 10:09
Merci à Anne pour ses précisions.
Evidemment que si les personnes concernées souhaitent et s’engagent pour un parlement des jeunes, il ne s’agit pas de leur dire non (même si les expériences que j’ai pu observé sont mitigées principalement en raison du caractère généralement trop consultatif des parlements des jeunes).
Ce que je voulais dire, et ce qui me semble intéressant dans la démarche initiée à Montreux, c’est que les personnes concernées envisagent une multitude de pistes et ne se limitent pas au parlement des jeunes.
A mon avis, c’est le meilleur gage de durée d’une démarche d’impllication des jeunes dans la vie citoyenne.
, le 14.06.2006 à 13:03
Merci à tous pour vos remarques et commentaires.
Je pense effectivement que nous avons des chances de mener à bien ce projet et sur une durée assez longue étant donné que nous avons plusieurs domaine où nous comptons nous impliquer.
Je n’ai peut-être pas assez mis en évidence notre collaboration avec le conseil communal. Mais il est sérieusement envisagé d’établir une collaboration étroite. Cela dépendra du soutien que nous obtiendrons.
Pour ce qui est du côté technique, je vais aller jeter une coup d’oeil à WordPress. Merci beaucoup
à fond les mac
, le 14.06.2006 à 13:23
Une démarche intéressante (et désintéressée: « afin d’obtenir des réductions pour les membres »;-), bon courage.
z
, le 14.06.2006 à 14:00
Toutes les expériences dont j’ai entendu parler en France sont du type « amusement pour la galerie » où des enfants vont mimer des adultes pour proposer deux ou trois trucs consensuels ayant trait au recyclage, au bio ou au sport…
En revanche les grandes villes et particulièrement Paris a mis en place avec le changement de majorité des « Conseils de Quartiers » (dont la droite parisienne suprimerait l’existance si elle revenait aux affaires…).
Pour les non parisiens, Paris est divisé en arrondissements (20) et chaque arrondissement en quartiers (7 pour le 20e par exemple). Ces conseils de Quartiers sont composés d’individus lambdas tirés au sort pour les principaux et auxquels tout le monde peut participer pour amener son grain de sel, jeunes y compris.
Certains conseils ont mis en place des réunions avec des jeunes (mineurs pour l’essentiel), malheureusement je n’ai pas d’info sur cette expérience.
Pour ma part je m’occupe (+ou-) de l’aspect déplacements, stationnement et qui l’eu cru… vélo !
Comme quoi, T, on peut râler et agir (à minima certes) dans son coin ! ;-) (mais si, tes idées sur le sujet sont bonnes T !)
Merci David néanmoins pour cet exemple.
A tous les défauts.
, le 14.06.2006 à 14:09
Il y a un malentendu… je ne t’ai jamais classé dans les raleurs simplets. Crois-moi ou non mais je suis certain qu’à ton échelle, tu es bein plus « impliqué » que l’autre agent qui gueule beaucoup, mais ne fait rien du tout à par occuper des bytes ici!
T
, le 14.06.2006 à 17:20
Prolongement relativement à alec6 : ce qui est mis en évidence relève des principes de démocratie participative (p. ex. la ville de Porto Allegre ou Lausanne avec l’expérience des Quartiers 21).
Pour deux autres exemples de démarche participative (Tourcoing + Porto Allegre :
http://www.lkaufmann.ch/hepvd/ecole_citoyenne/2004-04-12-223547Z.html
Plus d’expériences : Google « démocratie participative
Défintion (et plus) : article de Wikipedia « démocratie participative » : http://fr.wikipedia.org/wiki/Démocratie_participative
, le 15.06.2006 à 00:18
Au contraire, c’est non seulement possible mais souhaitable et c’est sûr, David, que tu te lances avec ce Conseil d’enfants, dans une entreprise à caractère hautement démocratique.
Il existe bien des conseils d’enfants et de jeunes , dans les communes françaises dont tu pourrais t’inspirer en profitant de l’expérience acquise sur des années de fonctionnement. Beaucoup d’associations d’éducation populaire y sont impliquées comme, par exemple, la Ligue de l’enseignement ou les Francas dont la devise est magnifique : « Avec les enfants et les jeunes, vers l’homme le plus libre et le plus responsable possible dans la société la plus démocratique possible. » Laissons à leur délire ceux qui vont encore y trouver l’empreinte de la main manipulatrice de Staline, puisqu’il s’agit de politique et d’enfance.
Si les communes qui se sont embrasées cet hiver n’ont pas encore de conseil d’enfants et de jeunes, on pourrait être tentés de croire qu’il leur manque un lien vital entre les jeunes et le pouvoir local, un lien qui implique, responsabilise, produit du respect mutuel et joue l’avenir gagnant.
Pour ma part, je crois beaucoup au triangle école/maîtres, mairie/élus, familles/enfants que je considère comme le plus beau creuset pour la vie citoyenne. L’école, c’est un tiers du temps de vie de l’enfant et du jeune et c’est le lieu le plus adapté d’introduction à l’apprentissage des valeurs fondamentales.
Comme Caplan je pense qu’une implication réelle du conseil d’enfants et de jeunes est indispensable et ne vaut que si elle concerne le concret proche. Les enfants doivent voir se matérialiser dans leur vie de tous les jours le résultat de leurs actions successives. Des contacts avec des « élus jeunes » d’autres communes peuvent également créer une émulation profitable à leur action.
Les Conseils d’enfants sont le premier maillon de la chaîne de la vie citoyenne.
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 15.06.2006 à 00:23
Sans vouloir présumer, ToTheEnd, de ce que tu fais ou ne fais pas, pour tes corréligionaires et la communauté à laquelle tu appartiens, sois certain (mais là, vraiment !) que tu as un train de retard, voire plusieurs, sur « l’autre agent » qui est engagé dans la vie sociale sans interruption depuis l’âge de 15 ans. Et comme j’ai 20 ans d’avance…
Ne te fais pas plus petit que tu ne l’es, ToTheEnd.
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 15.06.2006 à 00:39
O: alors te gêne pas… balance plutôt que de causer… pour ne pas dire gausser. Et pour te remettre dans le contexte, relis-moi un coup (je sais, c’est pas facile) parce que je ne te comparais pas à moi mais à l’agent A.
C’est sûr que tu en fais plus que moi, y a qu’à voir les tartines que tu nous mets alors qu’on est déjà gavé. D’ailleurs, si on pouvait transformer tes mots en sandwich (cheesburger, sorry), il n’y aurait plus de famine dans le monde, c’est dire!
T
, le 15.06.2006 à 01:00
J’avais bien lu, comme souvent. Mais je trouvais un peu culotté de ta part de tenter de nous mettre en concurrence, alec6 et moi, alors je t’ai replacé au centre de ton problème. Capito ?
Bonne nuit ToTheEnd.
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 15.06.2006 à 07:56
En tant qu’un des dinosaures de vrai Conseil communal de Montreux, je crois que l’idée peut être bonne mais il y aura un réel risque d’essouflement.
Il y a quelques années, nous avons mis en place une pré-séance où des citoyens pouvaient vvenir s’exprimer quelques minutes. C’était intéressant mais n’a pas duré. De plus, c’était souvent assez difficile de voir comment concrétiser. Or, je crois que la politique c’est avant tout l’obligation de concrétiser et donc de prendre plus d’un paramètres en compte.
Si on crée une organisation trop « artificielle » on risque effectivement de perdre ce qui fait la richesse de l’activité politique.
Impliquer les jeunes, je suis vraiment pour, mais il est nécessaire de faire comprendre que ce n’est pas une partie de plaisir permanente ou, mieux dit, la satisfaction n’est pas toujours là où on l’attend. Au niveau communal, on parle plutôt d’objets concrets (trottoirs, construction, etc.). C’est malheureusement pas hyper sexy pour les jeunes. Souhaitons qu’ils puissent sensibiliser le parlement des vieux sur des problèmes nouuveaux et dynamisants!
K-leb