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Le Canon 5D: la magie du capteur plein-format

Le test que vous allez lire a été écrit tout au long d'une croisière que nous avons faite entre l'Italie et la Grèce, lors d'une sortie de Municipalité (payée par nos frais, je m'empresse de le préciser, ne crains rien, contribuable de Bofflens). Je me suis promené pendant plus d'une semaine avec le 5D, sa poignée optionnelle, et presque toujours le 24-70 f 2.8 sur l'épaule, ceci de nombreuses heures par jour.

Rassure-toi lecteur, je ne me suis aucunement démonté le dos. Le 5D est un appareil certes encombrant, mais fort agréable à trimbaler partout. Et tellement plus jouissif lorsqu'il s'agit de déclencher que n'importe quel compact ou n'importe quel bridge…

Canon est une marque pour le moins innovante en photo numérique.

Certes, ce n'est pas elle qui a permis de rendre abordable pour l'amateur expert un reflex numérique, puisque c'est Nikon avec son D1 qui avait, à l'époque, lancé un pavé dans la mare en ramenant les prix totalement fous à l'époque à quelque chose de plus raisonnable.

Mais c'est Canon, avec son 300D qui a lancé ce que l'on attendait tous il y a trois ans à peine: un reflex numérique abordable à 1000 €, et par là même la guerre d'une concurrence acharnée entre fabricants, qui, si elle a vu certains d'entre eux disparaître, a été pour le moins bénéfique à tous les passionnés d'image argentique, qui rêvaient de passer au numérique, sans pouvoir le faire vu la baisse de qualité que cela impliquait jusqu'alors, à moins de passer la barre des 2000 €.

Avec la sortie de l' EOS 5D Canon récidive puisque cet appareil est doté d'un capteur plein format, communément appelé full frame.

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Pourquoi plein format? Parce que ce type de capteurs reprend les dimensions pleines d'un film argentique 135 (35 mm), soit 24-36.

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Le capteur du 5D (image Canon)

Ce type de capteur a toujours été un rêve pour la plupart des passionnés d'images, pour trois raisons principales:

  • lorsque vous avez acheté vos objectifs à l'époque de l'argentique, vous avez choisi vos focales par rapport à un format de film 24-36. Or, le fait d'utiliser les petits capteurs des reflex numériques multiplie ces dernières par 1.3, 1.5, 1.6, voire 2 pour certaines marques (comme Olympus, mais comme de toute façon il faut passer à une nouvelle gamme d'objectifs pour cette marque qui a lancé un système totalement différent, le problème ne se pose pas vraiment).

cette multiplication des focales, si elle est très utile en sport ou en photo animalière (un bête 70-200 va devenir un 140-300, à même ouverture, pour le même prix) pose de gros problèmes en grand-angle puisqu'un 24-70 devient plus ou moins (selon les capteurs) un 36-105. Les fabricants l'ont compris puisqu'ils ont développé des objectifs spécifiquement prévus pour les petits capteurs, pour retrouver ce type d'objectifs passe-partout (17-55 mm typiquement, qui deviennent des 26-80). Notez que ces objectifs appelés EF–S chez Canon ne sont pas du tout compatibles avec le 5D, ni avec les Mark 2 (vus leurs capteurs 1.3 ou plein format).

  • la multiplication des photosites sur les capteurs pose un problème important de montée du bruit. En effet, plus on en met sur un capteur, plus cela signifie qu'ils sont petits, et moins donc ils reçoivent de lumière. De plus, ils ont tendance à chauffer, ce qui apporte du bruit, évidemment traité à merveille par les fabricants d'appareils de photo, puis par des produits comme DXO. Certes. Mais ce bruit sera toujours plus facile pour le fabricant à supprimer, si au départ, il est moins présent.

Canon, sait très bien traiter le bruit de ses petits capteurs (350D, 30D) dont la taille du photosite est de 6.4 microns, son savoir fait devrait donc donner de meilleurs résultats encore avec une masse à traiter de meilleure qualité puisque la taille du photosite est de 8.2 microns. Cela semble logique… et l'on verra que c'est tout à fait exact.

  • pour le portraitiste, les petits capteurs sont un réel problème. Même à pleine ouverture (2.8, voire 1.4), il est difficile de faire ressortir le sujet face à l'arrière-plan, qui reste désespérément net (j'exagère, on arrive bien entendu à obtenir un flou, mais pas comme on en avait avant, du temps de l'argentique).

Avec les capteurs Full-frame, on retrouve en grande partie ces flous, même s'ils sont un poil plus brusques au niveau de leur apparition qu'en argentique.

Ce sont finalement toutes ces raisons, mais en particulier la dernière, qui ont fait que je me suis décidé à faire le pas, et à passer à ce format de capteur, et par là même, une fois de plus, avec angoisse, à changer totalement mon matériel.

Ce ne sera pas la dernière fois?

Sûr…

Mais en attendant, passons en revue ce Canon 5D, qui me semble en valoir la peine.

Ah, juste une chose encore: j'aurai certainement souvent tendance à parler de ci de là du Nikon D200 en comparaison avec le 5D.

Il se trouve que je le fais… parce que tout le monde le fait, mais qu'il me semble en réalité qu'il s'agit d'une erreur assez grossière. Certes, le D200 et le 5D touchent à la fois les experts et les pros, mais pas de la même manière:

  • Le D200 est construit comme un boîtier pro, a des performances "moteur" (rafales) de boîtier Pro, mais un rendu photographique certes excellent, mais qui reste "expert", de par la taille du capteur.
  • Le 5D donne des résultats photographiques professionnels, exceptionnels, mais est construit comme un boîtier expert: pas de tropicalisation, rafales un peu légères (voir plus bas).

Mais de tout cela, je vais en reparler plus bas, et en partie, pas plus tard que tout de suite.

Un beau boîtier, mais pas tropicalisé

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Commençons tout de suite et immédiatement par l'un des trois défauts du 5D: ce boîtier, comme je l'ai évoqué plus haut, n'est pas construit comme un boîtier de type professionnel, comme le sont ceux de la série Canon EOS 1D ou Nikon D2X, D1X, D2H ou D1H.

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image tirée du site Canon. fr

Pas étonnant vu son prix? Pas sûr. D'abord, le Canon n'est pas tout à fait donné (environ 2000 € si l'on profite de l'offre actuelle de 300 € de retour à l'achat d'un boîtier), et se trouve même bien plus cher que le Nikon D200, un boîtier expert, qui lui est construit comme les séries Pros puisqu'il se trouve être en grande partie tropicalisé.

Il me semble que quelques joints bien placés de ci de là n'auraient pas été de trop pour que l'on ose sortir ce 5D sous la bruine, même si de toute manière, même avec un reflex Pro, je déteste, mais alors je déteste vraiment faire cela.

J'en arrive au deuxième défaut de cet appareil: lors de mon périple en Grèce, il se trouve que j'ai pris 250 images à Santorin avec une poussière pour le moins gênante et très visible dans le ciel. Un coup de soufflette au retour pour nettoyer la chose, et l'outil magique de correction PhotoShop a fait des miracles, mais c'était long de corriger les images unes à une, et Dieu que c'était ennuyeux.

Mais bon sang de bois, lorsqu'on voit qu'une marque comme Olympus est capable de nous sortir un système tout à fait convaincant pour éviter ce problème depuis des années, on se demande pourquoi les autres continuent à se moquer de nous.

Je constate, est-ce un hasard ou est-ce que le fait d'avoir un grand capteur nous soumet à un risque plus grand (c'est évident en fait) que je n'ai jamais eu de problème de poussière avec mes nombreux autres reflex (qui a dit que je les changeais avant?) mais que j'ai été touché avec le 5D, et ce malgré des objectifs L (haut de gamme) qui eux sont protégés par des joints.

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Gasp…
250 photos avec ces deux machins, c'est pour le moins énervant…
Vive PhotoShop!

Bref… prévoyez une grosse soufflette lorsque vous partez, et un système de nettoyage au cas où cela ne suffirait pas.

Le polycarbonate est plus présent que sur un Nikon D200, qui lui est pratiquement tout métal, et le bruit du plastique est audible lorsqu'on donne une petite chiquenaude avec l'ongle sur les capots de l'appareil, ce que je ne fais pas tous les jours. Le châssis est lui en alliage de magnésium, comme le veut la norme sur les appareils de ce prix.

Cela dit, je rappelle que le polycarbonate, s'il est moins noble que le métal, est tout aussi solide, et que le 5D tient parfaitement en mains, en particulier dès qu'on lui ajoute la poignée BG-E4 qui le rend certes un peu plus lourd (deuxième batterie oblige) mais plus agréable aussi puisque le déclencheur vertical est de ce fait rappelé.

Au niveau du poids puisqu'on en parle, le boîtier nu est donné pour 810 grammes avec batterie. Mon 5D, avec poignée et ses deux batteries pèse 1.320 kg, et armé d'un beau 24-70 f2.8, monte tout de même à 2.360 kilos, tout compris.

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Les possesseurs de 20D et de 30D et même de 350D ne seront pas trop perdus lorsqu'ils prendront en mains ce Canon, les commandes tombant sous les doigts.

Personnellement, moi qui avais quitté Canon il y a un peu plus d'une année, il m'a fallu m'y remettre, l'ergonomie Nikon étant selon moi un modèle. Par exemple, un bouton, une fonction chez Nikon, ça, ça me plaît. Chez Canon, sur le 5D, c'est souvent un bouton, deux fonctions, ce qui fait qu'il arrive souvent que l'on s'emmêle les pinceaux.

Mais très vite, je m'y suis retrouvé, et j'ai pris des reflex qui font que tout compte fait, l'ergonomie du 5D est excellente aussi, même s'il m'arrive de faire encore quelques erreurs avec ses boutons à deux fonctions (c'est en fait son troisième défaut, voir plus bas). Certes, il me manque les deux touches de formatage des cartes chères à Nikon, mais pour le reste…

Les menus par exemple: je commence méchamment à penser que le système Canon "toutes les commandes sur le même menu, simplement colorisées pour mieux séparer les fonctions de réglages de l'appareil, de prise de vue, et de visualisation" sont plus fonctionnelles que les onglets de Nikon (et de bien d'autres) dont il faut sortir sans cesse parce que l'on n'est jamais dans le bon.

Ici, un coup de molette arrière, et elle est belle! En plus, la touche Jump permet de sauter d'une catégorie à l'autre, que du bonheur. Ne reste plus qu'à faire la même chose sur le 350D!

Quelques spécifications de base

Comme à chaque test d'appareil, je ne vais pas ici vous donner les spécifications complètes de l'appareil. Vous pouvez les trouver ici, au format PDF.

Néanmoins, il me faut vous donner les principales caractéristiques de ce boîtier, pour que vous sachiez à quoi vous avez à faire au niveau du capteur:

  • Dimensions du capteur: 35.8 x 23,9 mm de type CMOS, fabrication Canon
  • Plein format correspondant au format 135 mm (24-36)
  • 12.8 millions de pixels effectifs
  • Rapport largeur/hauteur: 3:2, comme le 35 mm (quand on vous dit qu'il s'agit d'un plein format!)
  • images de 4368 x 2912, 3168 x 2112, 2496 x 1664
  • RAW en 4368 x 2912 (env 12 Mb par image), JPEG fin et normal pour toutes les tailles, la meilleure en JPEG (4368 x 2912 Large pesant entre 4.2 Mb et 7.8 Mb, et la plus petite (2496 x 1664 normal) ne prendra quant à elle qu'un petit Mb sur votre carte

Le 5D n'est pas doté d'un flash interne, ce qui un peu dommage, pour déboucher une ombre par exemple en extérieur.

Comme sur presque tous les reflex (Olympus fait une exception avec son petit dernier E-330, suivi semble-t-il de son "partenaire" Panasonic), vous ne pouvez pas voir sur l'écran arrière, de 2.5 pouces (la norme actuelle) ce que vous visez. Vous devez donc prendre vos images de manière traditionnelle (œil collé au viseur) ou alors bras tendus, mais à l'aveugle. Du tout normal quoi, mais ça ne fait pas de mal de le rappeler…

Voilà, c'est tout pour la base, je vais vous entretenir de pas mal de détails plus bas.

Le tour du boîtier

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Le dessus du boîtier nous propose à gauche, la couronne de sélection des modes, soit

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  • mode tout automatique (rectangle vert)
  • P (programme décalable)
  • Tv (priorité à la vitesse)
  • Av (priorité à l'ouverture)
  • Manuel
  • B (Bulb)
  • C (mémorisation d'une configuration personnalisée de l'appareil)

Cette manière de faire est claire et rapide. Notez la disparition des modes "Scènes", ce qui n'est pas un mal sur ce type d'appareils.

Je passe en vitesse par-dessus la griffe flash qui permet de monter en particulier les flashs Canon de type  EX, afin de profiter pleinement du système de mesure ETTL-2 qui permet à ce fabricant d'arriver depuis quelque deux ans au niveau de celui de Nikon, en gérant entre autres choses de manière extrêmement efficace les surfaces réfléchissantes se trouvant derrière le sujet (vitres, miroirs,…), je saute donc par-dessus la griffe (je reprends mon souffle avant, vu la longueur de cette phrase) pour me retrouver vers ces fameux boutons à double fonction, à droite de l'appareil.

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Tout à gauche, nous trouvons le bouton d'éclairage de l'écran LCD, qui affiche tout le nécessaire voire plus si entente, même s'il est plus petit que celui du D200.

Le bouton suivant, AF-WB permet, avec la molette arrière de choisir le type de balance des blancs et avec la molette avant de choisir le mode autofocus, soit One Shot, AI Servo (autofocus suivant le sujet, et prédictif), et AI-focus (l'appareil choisit lui-même s'il doit faire le point en mode One Shot, ou passer en mode de suivi.

Notez qu'un appui sur une touche la rend active 6 secondes. Pas besoin de garder le doigt enfoncé pour faire son réglage.

Plus à droite, Drive-Iso permet, dans le même ordre et avec les mêmes molettes de choisir le type de motorisation (image simple, rafale, retardateur).

Tout à droite, nous choisirons, toujours à l'aide des molettes

  • le type de mesure (matricielle sur 35 segments, pondérée centrale (l'appareil prend en compte 8 % de l'image, au centre), spot (3.5 % de l'image au centre) et sélective (pondérée au centre puis moyenne faite sur toute l'image). Tout y est donc, et je dois dire que je suis fort satisfait des résultats obtenus. Le mode matriciel donne d'excellents résultats, même si parfois, il sous-expose un poil le sujet principal dans des situations difficiles. Il se trouve qu'avec la matière embarquée (grande dynamique), il est très facile de sauver les meubles à l'aide d'un DXO Lighting par exemple, tout en préservant les hautes lumières.
  • la correction de l'exposition au flash, par pas d'un tiers d'IL (ou de 1/2 IL selon vos choix dans la configuration de l'appareil).

Je reviens quelques instants sur ce système à double fonction. Il arrive plus souvent qu'à son tour qu'on modifie par exemple la balance des blancs alors qu'on voulait modifier le mode d'autofocus, ou inversement. Franchement, il y a mieux à faire, c'est certain. Il faudrait peut-être que Canon jette un coup d'œil sur ce que fait Nikon, parfois… Ou même sur son 350D qui lui donne accès plus simplement aux différentes fonctions, souvent à l'aide d'un seul bouton.

Bref… On s'y fait, mais c'est souvent un peu agaçant.

Toujours à droite de l'appareil, nous trouvons le déclencheur et la molette avant.

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Nous avons ici à faire avec un déclencheur parfaitement réactif, comme tout bon reflex qui se respecte. C'est la moindre des choses, mais c'est un vrai bonheur pour celui qui vient d'un compact numérique, même si ces derniers progressent ces derniers temps.

La mise au point est facile, on ne déclenche jamais sans le vouloir. Bref, du tout bon.

Rien à dire de particulier sur la molette avant, elle est crantée juste comme il le faut…

Notez que ces deux éléments (molette et déclencheur) sont rappelés sur la poignée optionnelle, pour le cadrage vertical, ce qui est fort agréable.

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Tout comme le sont d'ailleurs les deux boutons tombant parfaitement sur le pouce…

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… qui permettent de mémoriser l'exposition après mise au point et avant décalage, ou d'activer le choix collimateur de mise au point en mode prise de vue, ou de dézoomer ou zoomer sur l'image, en mode lecture (bleu).

Ces deux boutons me permettent de faire la transition vers l'arrière de l'appareil, que voici dans sa globalité…

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Au centre, l'écran de 2.5 pouces, doté de 230'000 pixels, qui, s'il est très bon, nécessite tout de même encore de se mettre à l'ombre lorsqu'on veut réellement y voir quelque chose, par exemple sous le soleil grec… Néanmoins, vérifier la netteté d'une image est extrêmement simple à l'aide des boutons de zooms montrés plus haut, et du petit multicontrôleur situé à leur gauche.

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Ce petit multicontrôleur, sorte de petit joystick, puisqu'on en parle, permet également de choisir le collimateur autofocus. Il est doté de huit directions, ainsi que d'un bouton de confirmation en son centre qui permet en mode de sélection autofocus normal de choisir le collimateur central au premier appuis.

À noter qu'en mode de sélection autofocus "Multicontrôleur direct" (fonction personnalisée 13), il n'est pas possible de revenir au mode automatique avec un deuxième appui au centre du Joystick comme le permet le bouton central de la mollette arrière (voir plus bas). Étrange… Ah ça y est j'ai trouvé! Il suffit d'appuyer sur le bouton de sélection du collimateur pour ce faire. Mais ça n'est pas très logique, et ça n'est même pas documenté dans le manuel, au demeurant très bien fait, composé de 179 pages, tout en français.

Plus bas, la mollette arrière, chère à Canon (1), très pratique elle aussi pour effectuer ses réglages ou pour naviguer dans les menus. C'est à travers cette mollette que vous corrigerez également l'exposition, par pas de 1/3 ou de 1/2 IL, pour autant que vous ayez déverrouillé la chose à l'aide de l'interrupteur (3) qui sert également à mettre l'appareil sous tension.

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Au centre, le bouton de validation, qui peut, en mode prise de vue, se voir également attribuer un raccourci, qui permet par exemple d'atteindre le menu des styles d'images (voir plus bas).

Collé à droite (4), le led qui indique les accès à la carte mémoire.

À gauche de l'écran LCD, la désormais traditionnelle série de boutons verticaux qui parlent d'eux-mêmes:

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  • Menu (pour les afficher)
  • Info, pour rappeler tous les réglages mais aussi pour choisir le type d'affichage sur l'écran arrière (avec histogramme (exposition générale ou par canal RGB), affichage des zones brûlées, indications de type texte).
  • Jump, qui permet d'aller de catégorie en catégorie de menu, de sauter ses images par 10, 100 images, par date ou encore par dossier (hyper pratique avec les grosses cartes bien pleines, et le choix rappelé en bas de l'écran, est hyper simple à mettre en pratique!).
  • Étonnamment, la touche Jump permet également d'accéder aux personnalisations des réglages des styles d'image.
  • Vue des images

Juste un peu plus à droite se trouve la corbeille, pour supprimer une image en mode vue.

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Un clic sur le bouton affiche un dialogue. Vous devez déplacer la molette arrière de "Annuler" vers "Effacer" puis confirmer pour arriver à vos fins. Certes, c'est assez sûr, mais je préfère nettement le système Nikon: un clic sur ce bouton affiche une zone, vous recliquez sur le même bouton pour confirmer l'effacement. C'est pratique et bien plus rapide, et je n'ai personnellement jamais jeté une image par erreur sur mes appareils Nikon. Eh oui, je le répète, au niveau ergonomie, Canon peut encore prendre parfois de la graine à Nikon, rarement dans le sens inverse.

Juste en dessous du viseur se trouve le bouton d'impression rapide, qui permet d'imprimer vos images sans effectuer de recadrage. Si vous voulez aller plus loin, il faudra passer par les menus et la gestion DPOF si vous avez une imprimante compatible (elles le sont maintenant presque toutes!).

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Un viseur extraordinaire

Je vais terminer l'exploration arrière de l'appareil par ce qui est certainement l'une de ses plus grandes qualités: son viseur.

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Regarder dans le viseur du 5D ne peut que vous faire tomber par terre, si vous venez d'un appareil numérique, pratiquement quel qu'il soit (mis à part un boîtier de type EOS 1DS). Le plein format fait que vous avez l'impression de voir à travers une baie vitrée, alors qu'avec la concurrence, vous regardez dans une lucarne.

Le dépoli est fin, clair, ce qui ne m'empêchera pas d'ailleurs très vite de le changer contre un verre affichant un quadrillage (dommage que le système Nikon qui permet de l'afficher à la volée sur certains boîtiers ne soit pas repris) afin de mieux caler mes horizons (je constate que j'ai une méchante tendance à les voir pencher d'un peu moins d'un degré vers la gauche).

Certes, il n'affiche pas la totalité de l'image, mais 96 % de cette dernière.

Je viens d'un Nikon D2X, qui lui aussi a un très beau viseur, qui plus est nettement plus informatif au niveau des réglages que celui du 5D. Néanmoins, même si ce viseur Nikon est excellent, il ne donne pas la même impression d'espace que l'on ressentait sur… nos vieux reflex argentiques.

Mais ce Nikon affiche 100 % de l'image. Que faisais-je avec le D2X? Je m'assurais une marge d'erreur lorsque je cadrais. Avec le 5D, je ne le fais pas, je sais qu'elle sera là automatiquement. Parfois, quelques éléments que je ne voyais pas lors de la visée peuvent apparaître sur la photo. Il y a largement matière à recadrer ensuite à ce niveau sans que cela ne porte à conséquence.

Cela dit, ce viseur serait 100 % que cela ne me dérangerait pas. Au niveau informations, comme je l'ai dit plus haut, il va bien moins loin qu'un D2X. Il n'affiche pas les réglages de la balance des blancs, et ne nous rappelle le réglage ISO que si l'on appuie sur la touche dédiée. Ennuyeux tout de même! Même si je dois avouer qu'il m'est arrivé de prendre une trentaine d'images en plein hiver, au soleil, d'arbres recouverts de givre… à 1600 ISO avec le D2X, qui pourtant me rappelait ce réglage dans le viseur. De toute manière, le rapport "réglage diaphragme-vitesse/lumière ambiante" devrait nous alerter si nous sommes attentifs. Le réglage de la balance des blancs par contre, si l'on ne regarde pas immédiatement le résultat sur l'écran arrière, est lui encore bien plus utile.

Et puis, autre petit regret: si tout va bien lorsque je ne mets pas mes lunettes, je dois bouger l'œil lorsque je les ai sur le nez pour voir ce qui est affiché. J'avais un peu le même problème avec le D200 mais pas du tout avec le D2X.

Bref, malgré ces petits défauts, viser avec le 5D est un réel bonheur, je ne peux que vous inciter à essayer au moins une fois de le faire chez votre revendeur pour vous rendre compte par vous-même du plaisir procuré.

Je finirai ce chapitre en signalant que la dioptrie est réglable de -3 à +1, et que d'autres corrections sont disponibles en option.

La face avant…

Pas grand-chose à dire sur la face avant, dépouillée, si ce n'est que la diode rouge située entre la poignée et l'objectif ne sert qu'à indiquer quand va se prendre la photo lorsque vous utilisez le retardateur intégré. Elle ne sert absolument pas à aider l'appareil à mettre au point, comme certains boîtiers, cette fonction étant dédiée en ce cas au flash externe éventuellement monté sur l'appareil.

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Notez également qu'aucun flash d'appoint intégré n'est offert sur le 5D, ce qui est un peu dommage lorsqu'il s'agit de déboucher des ombres, et que l'on ne veut pas voyager trop chargé. Cela dit, le regret est moindre puisque de toute manière, contrairement à Nikon, Canon ne gère pas les flashs externes sans fil à l'aide de ces petits flashs (20D, 30D, 300 et 350D) donc bon… Mais du flash, je vais en parler un peu plus bas.

Nous trouvons également un bouton pour tester la profondeur de champ (1), ce qui est la moindre des choses sur ce type d'appareil, grand capteur oblige (voir explication plus haut) et, comme sur tout boîtier reflex, le bouton de déverrouillage de l'objectif (2).

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Pour terminer la visite de la face avant, une petite encoche qui permet de passer le câble de l'adaptateur secteur, si vous avez fait l'acquisition du kit permettant de vous passer de batterie, est située à la base de la poignée.

Les côtés de la chose…

Sur la droite du boîtier, un emplacement pour la carte CompactFlash (toutes capacités acceptées, évidemment, même celles de plus de 2 Gb) et c'est tout. Dommage de ne pas pouvoir profiter comme sur les boîtiers de la série 1D d'un deuxième emplacement pour les cartes SD.

L'accès à cette carte est fort simple. Certains ont reproché à Canon le fait que la porte semble fragile. Cela ne m'a pas du tout frappé. Elle est très bien, cette porte…

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À gauche, nous trouvons, parfaitement protégés par deux caches joliment adaptés (ce qui n'est pas toujours le cas, malheureusement, sur d'autres modèles ou d'autres marques):

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  • la prise synchro flash
  • la prise télécommande qui permet de connecter un des trois modèles livré en option par Canon
  • les traditionnels ports USB 2 (pas de FireWire, dommage pour les utilisateurs de Mac un peu anciens)
  • la prise Vidéo Out pour brancher l'appareil à une télévision

Le dessous de la chose, et son autonomie

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Sous l'appareil, nous trouvons la batterie dans son compartiment.

J'ai personnellement inséré à sa place le grip BG-E4 qui permet soit d'installer deux batteries, soit, comme le D200, d'insérer un adaptateur contenant 4 piles AA. C'est pratique, sans compter que, comme je l'ai écrit plus haut, l'ensemble déclencheur-boutons de sélection du collimateur-mémorisation de l'exposition sont repris pour rendre plus confortable et efficace la prise de vue en mode portrait.

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Notez que j'ai installé une batterie Canon, et une de marque Uniross, qui coûte deux fois moins cher et qui me donne satisfaction.

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Au niveau de l'autonomie, Canon donne 800 images pour une charge. Avec la poignée, j'ai pris cette semaine environ 1400 images, et j'ai vu lors des cent dernières vues parfois l'indicateur de charge de la batterie descendre à un bâton (en particulier suite à une série de photos rapides en vue de la création d'un panorama), puis remonter au maximum. C'est assez exceptionnel, et ça me comble d'aise, ce d'autant plus que j'ai trifouillé l'écran LCD arrière pour tout savoir sur cet appareil, afin d'écrire cet article. Je précise également que je demande un affichage de l'image sur l'écran arrière après chaque prise de vue, de deux secondes.

Comment dites-vous? Le D200 est donné pour 1800 images avec une seule batterie? Oui, c'est ce que dit Nikon, mais comme je l'ai signalé plusieurs fois sur Cuk.ch, il y a un réel problème avec le D200 qui, chez moi mais chez bien d'autres aussi, lors des premières charges, n'a jamais dépassé 250 images avant d'exiger de faire le plein, et par la suite, est monté vers les 400 images par charge, à tout casser (alors que je n'utilisais pratiquement jamais le flash interne de l'appareil). De toute manière, les 1800 photos du D200 données par Nikon correspondent à un processus de prise de vue qui ne correspond pas vraiment à la réalité.

Ici, 1400 images (avec deux batteries, je le répète) représentent une semaine avec l'appareil en vraie utilisation, voire plus, en JPEG fin ou RAW, mais, et c'est important de le préciser, presque toujours avec un 24-70 qui n'est pas stabilisé. Or la stabilisation consomme pas mal.

Cela dit je suis persuadé de pouvoir prendre encore plus de cent images, mais je ne vais pas tenter le diable, nous rentrons demain dans Venise avec le bateau, je ne voudrais pas prendre le risque de tomber en panne à ce moment, surtout que le départ s'étant fait sous l'eau…

L'ergonomie des menus

Comme je l'ai écrit plus haut, les menus du Canon sont clairs et bien disposés, tous dans le même menu, sans onglets, ce qui me satisfait pleinement. Un appui sur la touche Jump permet de passer d'une catégorie à l'autre si désiré (bleu pour la lecture des images, rouge pour la prise de vue, et jaune-brun pour la configuration de l'appareil).

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La navigation est simple (et n'utilise heureusement pas la "logique inversée" des boîtiers pros de la marque (remarquez qu'on finit par s'y faire).

L'appareil propose 20 fonctions personnalisées très simples à mettre en œuvre, et bien documentées.

Les performances

Le 5D est un appareil réactif, au niveau des meilleurs reflex numérique, ce qui est la moindre des choses lorsque l'on se situe à ce prix. Pas de latence au déclenchement perceptible, mise en service instantanée, c'est du tout bon.

L'obturateur permet des prises de vue du mode Bulb au 8000e de seconde, avec, comme je l'explique plus bas, une synchronisation au flash au 200e.

Le bruit d'un déclenchement, lors d'une prise de vue est délicieux, et se trouve être assez discret, même si gros miroir oblige, il est plus présent que sur un 350D.

Attention nonobstant! La première fois que j'ai pris un 5D dans les mains (le 21 octobre 2005, je m'en rappelle, c'était la veille de la naissance de ma fille… dont je me souviens de la date d'anniversaire parce qu'elle est née le lendemain de la première fois où j'ai pris dans les mains un 5D) je l'ai trouvé un peu mou, en particulier lors de l'enregistrement des images. Normal! Mon revendeur avait installé une carte CompactFlash standard. Or il faut absolument installer une carte de type Ultra II ou Ultra III de chez Sandisk ou équivalent chez les concurrents pour profiter de la réactivité de l'appareil à ce niveau, qui est tout à fait bonne.

En rafales, le 5D ne se situe pas parmi les meilleurs au niveau de la vitesse, par contre, il est excellent au niveau de la quantité d'images que l'on peut prendre d'une seule traite.

J'ai pris 69 images en mode JPEG Fin de la côte maritime grecque, sans être limité par la vitesse d'obturation bien évidemment et avec une carte Extreme III, en 21 secondes, ce qui nous donne 3.3 images par seconde. Après ces 69 images, le buffer est saturé (on le comprend) et l'appareil ne prend plus qu'une image par seconde environ.

Il faut ensuite un peu moins de trente secondes pour que l'appareil termine l'enregistrement de la séquence d'images.

Le 5D n'est pas taillé pour les photos de sport extrême, quoique, sur certains points… mais je vous en parle plus bas lorsque j'aborde la qualité des images.

Évidemment, lorsqu'on vient d'un 1D Mark 2 ou d'un D2X, avec leurs 8 images secondes (en mode centré pour le D2X), ou même des 20D et D200, avec leurs "plus de 5 images par seconde", c'est parfois un peu dur. Normal d'ailleurs que le 20D soit plus rapide que celui du 5D: les systèmes d'obturation sont semble-t-il les mêmes, mais le 5D a plus de travail vu la plus grande surface à dégager puis refermer…

L'autofocus est très bon lui aussi, et donne des photos parfaitement nettes sur le point de mise au point. J'avais un peu peur de revenir vers Canon suite à mes déboires avec le 1D Mark 2(Jean-François Vibert estime que c'est moi qui avais un problème dans ma tête, non non Jean-François, non non…).

Et puisque j'en parle, de cet autofocus,je regrette simplement que ses neufs collimateurs en losange, que l'on peut choisir à l'aide du multicontrôleur ou de la mollette arrière, soient trop centrés. Ils sont placés comme sur le 20D dont le 5D descend, mais comme le capteur est bien plus grand, ils ont l'air tout perdu au milieu du viseur, malgré les 6 collimateurs invisibles qui viennent épauler "ceux qui se voient".

 

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image tirée du site Canon
L'on ne voit ici que le centre du viseur, mais également les six petits collimateurs auxiliaires invisibles en réalité lorsque l'on vise.

Bon, dans la plupart des cas, ce centrage ne me dérange pas trop, dans la mesure où je centre de toute manière ma mise au point, puis je décale mon sujet. Je n'ai jamais trop fait confiance à ces choix automatiques de sujet le plus proche (il fonctionne pourtant très bien sur le 5D) et préfère cette manière de faire à la mise au point en choisissant manuellement le collimateur. N'empêche, par exemple lors de photos sur trépied, j'aimerais avoir des collimateurs plus écartés.

Comme je l'ai écrit plus haut, aucun faisceau infrarouge ne vient épauler l'appareil quand il n'arrive pas à faire la mise au point en basse lumière. Ceci dit, le 5D ne pose pratiquement jamais de problème au niveau de la mise au point, même en basse lumière.

Il est rapide, précis, il fait son travail. Et il est bien plus facile à expliquer que le système Nikon, avec lequel je me perds parfois un peu, même si l'on se sent un peu tout nu quand on revient sur Canon, avec ses simples mais bien suffisants (je répète ce que j'ai déjà écrit en début d'article, je sais):

  • One Shot (mise au point sur le sujet, puis décalage du sujet)
  • AI Servo (autofocus suivant le sujet, et prédictif)
  • et AI-focus (l'appareil choisit lui-même s'il doit faire le point en mode One Shot, ou passer en mode de suivi du sujet).

En mode AI Servo, les sujets mobiles sont parfaitement suivis. Exemple ci-dessous: ma voisine qui court autour du bateau Costa Victoria, pont 6, accompagnée du municipal des forêts. Bon. Ma voisine n'est pas une formule 1 (niveau vitesse j'entends!) mais elle court tout de même plus vite que moi. Et je vous interdis de m'envoyer un mail pour me dire que je ne suis pas une référence dans ce domaine. D'ailleurs je le sais.

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Première image nette (la syndique est très loin, voir première vignette):

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(Détail de la photo 1 en rapport 1:1)

La dernière aussi.

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Détail de la dernière photo, rapport 1:1

Toutes les photos intermédiaires sont nettes.

Qualité des images? Superlative

Ce Canon EOS 5D est une fantastique machine à prendre de belles images.

Celles qui suivent le sont sans aucune correction, avant ou après prise de vue, qu'on se le dise… Et vous ne voyez pas leur qualité, puisqu'elles sont repassées par une capture d'écran, et compressée un peu plus encore. Vous pouvez néanmoins vous faire ainsi une idée…

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Un détail taille réelle de l'image du dessus… Il s'agit d'un lever de soleil sur la proue du bateau.

 

Les couleurs sont parfaites, la balance des blancs travaille fort bien, même dans des situations difficiles.

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Évidemment, la définition de 12,8 Mp et les gros photosites devaient donner de bons résultats, mais là, j'ai été véritablement soufflé.

Assicié au Digic 2, ils donnent des résultats souvent époustouflants.

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Un détail taille 1:1 de la photo du dessus.

Les flous sont bien plus facilement gérables, grâce au grand capteur, comme je l'ai expliqué plus haut, et c'est un vrai plaisir!

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Un détail de cette image peut-être prise au 85 mm à 1.8?

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Notez le passage du net au flou, bien régulier malgré ce que certains prétendent. Cela dit, il faudrait que je compare avec de l'argentique pour voir les différences.

Le piqué est présent, pour autant que l'on choisisse les bons objectifs. Vous devez absolument vous mettre dans la tête que si vous investissez 2000 € pour ce boîtier, vous n'en avez pas fini avec les dépenses. Il vous faudra investir dans un objectif qui reviendra fort cher, de préférence un type L de chez Canon. Le dernier Réponses Photos a montré quels sont les bons objectifs pour le 5D. Certains, comme les Sigma et Tamron étaient parfaits avec le 20, mais sont loin de l'être avec le 5D.

Eh oui! Les grands capteurs sont extrêmement exigeants, j'en étais persuadé, cela se confirme. Au niveau du vignettage et du piqué en particulier.

J'ai pris ici quelques images totalement vides de sens au niveau artistique, mais qui permettent de juger en particulier du vignettage.

Toutes les images sont prises avec un 24-70 Canon f2.8 de type L. Pardon pour certains horizons pas forcément… horizontaux, mais ça soufflait dur, et je ne veux pas redresser pour ne pas couper les coins, puisque ce sont eux justement qui nous intéressent.

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24 mm, f 2.8. Vignettage très marqué…

 

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24 mm, f4, ça va déjà nettement mieux…

 

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24 mm f8, plus rien…

 

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35 mm, 2.8, le vignettage est nettement moins marqué qu'à 24 mm.

 

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35 mm, f4, le vignettage a pratiquement disparu.

Remarquez que ces vignettages, s'ils sont gênants, sont très facilement corrigés via PhotoShop ou DXO, qui lui connaît parfaitement ce qu'il doit faire, à toutes les focales et à toutes les ouvertures…

Notez également que je n'ai visiblement plus de poussière sur mon capteur… Et sachez que ça me fait bien plaisir! Bon, peut-être que si je diaphragme un peu, on en verra une ou deux, c'est vrai…

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Le piqué est en général excellent, même en mode portrait.

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Détail de la lampe ci-dessus, taille 1:1
La matière est là je vous dis…

Ah oui, parce que je ne vous ai pas encore parlé des styles de photos du 5D, que nous retrouvons d'ailleurs sur tous les nouveaux reflex Canon, depuis le 350D si je ne m'abuse.

Canon nous propose de retrouver les nuances que l'on pouvait retrouver à l'époque de l'argentique, lorsqu'on achetait des films plutôt dédiés au portrait, ou plutôt au paysage.

Pour ceci, il nous offre des styles d'images, tout faits, qui vont pousser entre autres choses le contraste, mais aussi plein de petites choses en rapport avec la colorimétrie.

Nous trouvons les styles de gauche à droite, et de haut en bas:

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  • standard (contraste +3)
  • portrait (contraste +2, avec un soin particulier apporté aux teintes chair)
  • paysage (contraste +4, les bleus sont poussés, les couleurs sont plus "pétantes")
  • neutre (contraste 0)
  • fidèle (contraste 0, teintes "comme voit l'œil humain" selon Canon)
  • noir et blanc (chaque canal peut être réglé, comme dans le mélangeur de couches de Photoshop, afin de privilégier certains effets. Ce ne sont pas les virages de type sépia ou autres, qui sont également présents en tant qu'effets, mais des sortes de filtres tels que ceux que l'on pouvait mettre à l'époque (et d'ailleurs encore maintenant) devant nos objectifs.

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Ces modes peuvent être personnalisés, via la touche Jump.

Je n'ai pas trouvé trace de leur présence dans les données EXIF. Il faudrait que je vérifie si le programme livré avec l'appareil arrive à retrouver quel style a été utilisé. Sur iView, pas trace, pas non plus sur LightRoom, pas plus que dans PhotoShop. Pourtant, cette donnée doit figurer quelque part puisque DXO ne me demande pas quel style j'ai utilisé. Comme j'imagine qu'il en a besoin, c'est qu'il doit bien le trouver quelque part. Ne reste plus qu'à adapter les catalogueurs…

J'ai pris un certain nombre de dizaines d'images en mode paysage, je dois dire que sous le soleil grec, c'est presqu'un peu trop violent. Je suis repassé sur standard, qui me convient mieux.

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Ici, mode paysage. Assez pétant, mais j'aime bien.

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Ici par contre, le contraste est peut-être un peu violent…

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Ici aussi, mais bon, quand j'y pense, les bleus étaient bien comme ça.
C'est la Grèce qui sature au niveau des couleurs!

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Le mode "standard" est ici bien suffisant.
Hem… je crois que j'ai dérangé le Monsieur…
Dommage que je n'aie pas eu le petit flash intégré là, pour déboucher le visage.

Comme je pense jouer de plus en plus avec ces styles, j'ai affecté cette fonction de choix au bouton central de la molette arrière, pour y avoir accès immédiatement.

Au niveau du bruit?

Que vous dire? Que Canon a fait des miracles? Que les grands capteurs gardent tout de même une avance certaine à ce niveau même si tout le monde progresse au niveau du traitement électronique? Eh bien oui, c'est vrai.

Il m'est arrivé de prendre une série d'images par erreur à 1600 ISO. C'est dommage, mais ce n'est vraiment pas grave, tant la détérioration est supportable.

Je vous laisse cliquer sur les images ci-dessous pour les agrandir. C'est parlant il me semble! Je précise que j'ai pris ces images l'appareil sur une poubelle renversée sur une tablette de la cabine de notre bateau, dans une très forte pénombre, donc en situation réelle, là où l'on a besoin d'une haute sensibilité, la photo à 100 ISO étant prise à 1/2 seconde à 2.8, pour vous donner une idée.

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100, 400,
800, 600 ISO

image

100, 400,
800, 1600 ISO
(détails)

 

Même le mode extrême, H, soit 3200 ISO, s'il n'est pas recommandé, reste utilisable en cas de besoin.

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3200 ISO, 49e de seconde, f 2.8

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Détail en 1:1 de l'image du dessus. Il y a du bruit certes, mais il est parfaitement supportable. Et corrigé par DXO, c'est encore mieux:

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1600 ISO Canon = 1600 ISO Nikon?

Autre petite remarque: j'ai écrit plus haut que le 5D n'était pas l'appareil dédié au sport, le professionnel préférant sans doute un Mark 2 n ou un Nikon D2X, plus rapide au niveau des rafales.

C'est vrai, sauf que… J'ai constaté à plusieurs reprises que dans des salles de gymnastique, ou dans une piscine couverte, là où j'étais avec le Nikon D2X à 1600 ISO, avec un zoom 70-200 ouvert à 2.8, au 100e de seconde à tout casser, je suis, dans les mêmes conditions, à plus du 300e de seconde avec le Canon 5D. Génial non? Beaucoup moins de flous de bougé, et comme le 5D traite mieux le bruit que le D2X, dans ces conditions, on peut se demander si le photographe de sport intérieur n'aurait pas avantage à prendre tout compte fait cet appareil, même si les rafales sont moins rapides.

À ce propos, je dois dire que je n'y comprenais rien. J'ai remarqué ce phénomène, et je ne pouvais pas trop me l'expliquer. Pour moi, une quantité de lumière est une quantité de lumière, une ouverture à 2.8 est une ouverture à 2.8, donc tous les appareils devraient donner la même vitesse.

J'ai donc demandé à Gilbert Volker, que j'ai découvert via MacDigit, grand spécialiste photo. Il m'a répondu ceci en mail:

Le "problème" que tu évoques ( j'écris problème entre parenthèses pour dire que la chose va quand même dans un sens avantageux pour toi) m'est connu, quelques photographes migrateurs entre les deux marques me l'ayant confirmé. J'essaie de te donner une réponse malgré le fait que rien ne justifie un tel écart d'exposition entre les deux boîtiers (2 voire 3 IL):

  1. Les appareils numériques disposent souvent d'un écart important entre la sensibilité choisie et la sensibilité réelle mesurée à l'aide d'un densitomètre. Une sensibilité de 100 ISO peut donc varier selon l'appareil entre 64 et 160 ISO, les appareils Nikon étant souvent calés en "sur-exposition".
  2. Les capteurs CMOS disposent également d'une meilleure transparence dans les ombres ce qui permet d'augmenter la sensibilité réelle sans "punition"notable. Un plus pour les appareils Canon qui intègrent les capteurs CMOS les plus élaborés.
    L'écart peut se creuser en haute sensibilité. Le capteur du Nikon D2X dispose d'un rapport signal / bruit défavorable ( les pixels, en nombre équivalent à ceux du 5D, sont concentrés sur une surface bien plus réduite (capteur taille APS-C) ce qui réduit sa sensibilité réelle en haute sensibilité ( les 1600 ISO n'atteignent guère que les 800 ISO, le bruit de luminance limitant un traitement poussé par le processeur interne.....)
  3. Le "grand" capteur du 5D ( un excellent boîtier d'ailleurs) dispose d'une réserve importante en sensibilité, le niveau de bruit étant faible même à haute sensibilité, l'appareil peut en conséquence "sous-exposer" davantage.
  4. J'ai constaté, qu'avec les dos PhaseOne, il fallait toujours sous-exposer d'environ 2 diaphragmes par rapport à l'indication d'un posemètre- flashmètre externe ou d'un film argentique, le capteur disposant d'une excellente réserve dans les ombres. Avec le 5D, cette expérience se
21 commentaires
1)
Guillôme
, le 19.04.2006 à 00:43

De la folie ton test, je lirai la suite demain, là il est trop tard :)

« Eh oui, je le répète, au niveau ergonomie, Canon peut encore prendre parfois de la graine à Canon, rarement dans le sens inverse. »

Es-tu sûr, ce ne serait pas plutôt l’inverse? :D

Sinon, j’ai pas fini de lire mais apparemment tu n’en parles pas dans la suite, mais quelle est la raison qui rend difficile de faire un capteur 24×36 numérique? Ou est-ce juste une question de coût?

2)
Sparhawk
, le 19.04.2006 à 01:11

J’ai aussi survolé ce test ma foi très intéressant. En tout cas, surtout dans les dernières photos, c’est vraiment excellent. Mais il faut dire que l’appareil (bien qu’excellent) n’y est sûrement pas pour beaucoup. On voit là le talent du photographe.

3)
François Cuneo
, le 19.04.2006 à 07:02

guillôme: merci du signalement. Cela dit, au niveau non-sens, c’était assez rigolo! J’ai corrigé, content qu’il en reste une trace avec ton commentaire:-)

Merci Sparhawk!

4)
fxprod
, le 19.04.2006 à 07:09

faire plus court….
c’est un euphémisme.

Photographe de métier, j’aime bien les longs tests sur du matos, j’ai l’impression de travailler…. même la nuit

ps la vidéo , c’est jute une passion…

une heure de vidéo, des heures de montages
c’est pas juste!!!

5)
Inconnu
, le 19.04.2006 à 07:26

Ah qu’il est beau ce test :)
Au fait, François, as tu changé de télé? Je ne la vois plus dans le test :)
Ce 5D, j’en suis amoureux. Aprés un 300D et un 350D, j’ai un peu la même impression que le jour ou je suis passé du PC au Mac

6)
Inconnu
, le 19.04.2006 à 07:36

Et tu es allé jusqu’à Dubrovnik, l’un des plus beaux ports de la Méditerranée… Superbe ville…!!

7)
Bertrand59
, le 19.04.2006 à 09:20

[Mais très vite, je m’y suis retrouvé, et j’ai pris des reflex qui font que tout compte fait, l’ergonomie du 5D est excellente aussi]

c’est confirmé, François ne peut pas passer devant un vendeur de « reflex » sans en prendre quelques uns au passage, pur « réflexe » inconscient et rapide !!…:-))

8)
Caplan
, le 19.04.2006 à 09:39

Salut, François! Bon retour sur le plancher des vaches!
Joli test pour un joli appareil!
Mais comme le dit bien Sparhawk, c’est avant tout l’homme qui fait la photo et pas l’appareil.

On peut s’en rendre compte en allant voir l’exposition (prolongée jusqu’au 27 mai) consacrée à WILLY RONIS à l’Hôtel de Ville de Paris.
Comme je l’ai déjà brièvement dit dans le forum, si on est sur place ou si on fait une escapade à Paris et qu’on s’intéresse à la photo, il FAUT aller voir cette exposition. Outre une quantité de magnifiques tirages anciens et nouveaux, il y a plein de documents annexes (vidéos, commentaires sonores). On peut même y voir les (très peu nombreux… ;-) ) appareils que le photographe a utilisés dans toute sa vie.

Et, cerise sur le gâteau, l’entrée est gratuite!

Petite galerie

9)
jp
, le 19.04.2006 à 09:49

Ca c’est un test comme je les aime !!! Encore une ou deux pages svp :)

Juste une petite erreur, quand tu présentes la face gauche ce n’est pas la prise pour l’adaptateur secteur mais la prise flash. L’adaptateur ce met dans le compartiment batterie…

Pour ce qui est de la sensibilité ISO dpreview fait une comparaison ici .

10)
François Cuneo
, le 19.04.2006 à 10:02

Tchô Caplan!
On va vite se téléphoner pour que tu me racontes tes rencontres à Paris, OK?

jp: merci! Quel couillon je fais! En plus, je parle plus bas de la prise d’alim! C’est corrigé.

Et merci aussi pour le lien vers le comparatif DPreview qui confirme ce que j’ai remarqué au niveau de l’ISO. C’est moins que je ne peux le ressentir, mais ça confirme!

11)
alec6
, le 19.04.2006 à 12:07

Ouah ! la croisière s’amuse et la famille Cuneo boit du cocacolaaaaaa !

Honte à moi Caplan, je n’ai toujours pas vu cette expo ! aucune excuse, je n’en suis qu’à qq stations de métro.

12)
Blues
, le 19.04.2006 à 16:09

ce test me fait plaisir et confirme ce que je pensais (sans lâcheté hein ;-) : dans mes divers commentaires depuis le test du 200D.

http://www.cuk.ch/commentaires/?id_article=979
Je continue à penser que le 5D est plus « novateur » que le 200D

Je serais oh combien heureux d’en posséder un… mais pour l’instant je n’ai pas les moyens de changer de boitier, ni de m’acheter des optiques, donc j’en reste à mon D70… en attendant, j’espère que les boitiers à « capteurs full frame » vont baisser de prix.

13)
Nian
, le 19.04.2006 à 21:59

Et moi qui m’attendais a un test complet imminent du D200… Nikon, Canon, Nikon, Canon et un peu de Fuji, c’est que tu nous embrouilles, dis donc ! ;-)

J’ai eu énormément de plaisir à lire ce test (jusqu’au bout !) sachant que si tout va bien, j’aurai ce même 5D en main demain matin :-) Habitué au 350D, je suis impatient de voir à travers ce viseur, surtout avec un 17-40mm, enfin un grand-angle comparé à feu mon 17-85 EF-S.

A en croire Renaud, je vais enfin ressentir ce que peut être un passage de Win à Mac ;-)

Merci !

14)
mistur
, le 20.04.2006 à 00:07

Pour le système anti poussière sur le capteur, n’y aurait-il pas des brevets déposés par olympus empéchant les autres fabriquant d’en intégrer ou alors en leur obligeant à payer le prix fort s’ils veulent en rajouter un ?

sinon, bon test, ça donne envie de l’acheter, mais je suis d’arriver au limite de mon 20D !

Yoann

15)
Stilgar
, le 20.04.2006 à 20:46

Assicié au Digic 2, ils donnent des résultats souvent époustouflants.

Il manque une lettre.

Sinon, superbe test. Malgré tout, je trouve les couleurs trop saturées dans l’ensemble. Si j’étais l’heureux propriétaire de ce petit bijou il me semble que je choisirais la neutralité des tons. Enfin, ceci n’est qu’une affaire de goût.
En ce qui concerne la position des capteurs autofocus, je suis désagréablement surpris que les 4 points forts ne soient pas couvert.

Bravo

Cordialement

Stilgar

16)
fdp
, le 21.04.2006 à 01:18

le fait d’utiliser les petits capteurs des reflex numériques multiplie ces dernières par 1.3, 1.5, 1.6,…..
cette multiplication des focales….(un bête 70-200 va devenir un 140-300…..

Non, non la focale ne bouge pas, comment peut-on « allonger » un objectif en changeant simplement la surface du capteur?
C’est l’angle de champ qui est multiplié par 1.3, 1.5,1.6 et on peut dire qu’un 24mm sur un DSLR avec un capteur de 1.5 aura un angle de champ réduit à celui d’un 24+12=36mm, mais la focale et donc la perspective seront celles d’un 24mm. C’est comme si dans un logiciel comme Photoshop vous cadrez uniquement une portion centrale de l’image.

A part ça excellent test passionné.
Mais je vais garder encore quelque temps mon 1D Mark II surtout depuis l’adjonction d’un 24-105L stabilisé.

fdp

17)
erphe
, le 23.04.2006 à 20:06

Bonjour!!
Un énorme merci pour ce test. Ce boîtier que j’admire dès que je l’ai vu tellement il est beau aun niveau d’ergonomie. Un vrai Mac dans la photo…

Mais la question que j’ai concerne les objectifs. Pourriez vous donner la liste des objectifs qui donnent le meilleur rendu pour ce plein petit format? Pour faire surtout du studio et du portrait…

merci
Erphe

18)
jp
, le 24.04.2006 à 10:20

Portrait, studio -> 85 1.2

19)
5sets
, le 21.08.2006 à 10:10

Heureux propriétaire du 5D depuis un mois, j’en suis encore au stade des essais (indispensables) pour arriver à mater la bête. Je rencontre cependant un mini problème avec la combinaison collimateur/mode de mesure. Jusqu’à présent, avec le 300 D, j’ai toujours travaillé avec le seul collimateur central, le dirigeant pour la prise de lumière vers la partie de lumière moyenne de l’image. Les résultats étaient tout à fait corrects et, pour la macro, par exemple, le fait de ne prendre en compte que les hautes lumière et de laisser le boitier se « débrouiller » tout seul avec le reste donnait de très bons résultats. Avec le 5 D, ce n’est pas du tout pareil. Il est, à mon avis beaucoup plus exigeant et, jusqu’alors, je n’ai pu trouver un compromis acceptable entre collimateur/mode de mesure qui puisse me donner une image correctement exposée. Et vous ?? heureux utilisateurs ??
Salut, Alain/5sets

Alain/5sets

20)
5sets
, le 21.08.2006 à 10:21

Je suis vraiment en dessous de tout.
Merci François pour ce decriptif très complet qui ne peut que rassurer celui qui aura le 5D dans la main droite et le mode d’emploi dans le main gauche.
Alain

Alain/5sets

21)
zitouna
, le 12.07.2007 à 23:33

La prise synchro–flash est épouventablement malplacée sur cet appareil, mais sinon, le résultat est assez impressionant! Bien meilleur que le D200, dont l’ergonomie est pourtant largement supérieure…
z (bien obligé de se mettre au numérique, maintenant qu’il est pigiste dans un grand quotidien, je répêêête: bien obligé de se mettre au numérique, maintenant qu’il est pigiste dans un grand quotidien)