Votre orthographe est impeccable? Vous ne faites jamais de faute de frappe?
Vous avez de la chance.
Les éditeurs de texte ou les metteurs en page nous offrent la plupart du temps un correcteur orthographique, souvent d'ailleurs celui offert par OSX (petits traitillés en rouge dans votre texte lorsque vous tapez un mot contenant une faute), qui ne tient pas du tout compte de la grammaire.
Ainsi, si vous tapez "Les enfant aime leurs mer", le correcteur va comparer chaque mot à sa liste, voir qu'ils existent tous, et ne vous signaler aucune erreur…
Moi, ce qui m'intéresse, ce sont les correcteurs qui s'occupent aussi de la grammaire, et qui feront en sorte que la phrase ci-dessus devienne, "Les enfants aiment leur mère.".
J'ai donc besoin d'une aide efficace à la rédaction. Et je l'ai trouvée sous plusieurs formes.
Dans Word, que je n'utilise pratiquement plus au fait (tiens, c'est vrai, je n'y avais même pas fait attention), le soulignement en rouge et vert du correcteur orthographique me permet de dégrossir mes fautes de frappe crasses. Notez que je ne l'ai jamais trouvé trop bon, ce correcteur de Word, mais c'était avant de connaître celui qu'ils nous vendent avec Word XP! Depuis, je ne me plains plus, je vous le jure… Le correcteur grammatical de Word pour PC est à l'image de ce qu'est ce logiciel pour Windows, lamentable. J'en sais quelque chose, je travaille avec tous les jours à l'école, malheureusement…
Ensuite, lorsque j'ai pratiquement terminé, j'utilise un outil dédié à la correction, parfois deux.
De toute manière, je passe mon texte au crible de ProLexis, et souvent, je complète avec une analyse d'Antidote Prisme, testé ici.
C'est du premier des deux outils dont je vais vous parler aujourd'hui: ProLexis, de l'éditeur français Diagonal, et surtout de son complice Myriade 3.1, qui a passablement évolué depuis le dernier test que j'avais effectué à propos du duo, ici.
Vous trouverez, si vous cliquez sur le lien ci-dessus, tous les renseignements utiles sur ProLexis et Myriade.
Vous devriez donc, si vous ne connaissez pas ces produits, commencer par lire l'article qui leur est consacré.
Mais bon, je vous connais, cliquer sur mes jolis liens tout exprès préparés pour vous, ce n'est pas votre fort, je vais tout de même faire en sorte que vous y compreniez quelque chose même sans avoir besoin de naviguer dans notre belle interface…
ProLexis s'améliore gentiment mais sûrement
Rien de révolutionnaire dans cette nouvelle version 4.8 de ProLexis. L'interface reste la même, le logiciel reste selon moi un modèle d'efficacité. Rappelons-la en quelques mots: vous tapez votre texte. Il peut faire 1, 10 ou 100 pages, lorsque vous lancez la correction, en moins de 5 secondes, ProLexis affiche une liste des erreurs par défaut à gauche d'une fenêtre dans laquelle vous lisez votre texte.
Vous cliquez sur une erreur, vous la voyez immédiatement dans son contexte.
Vous remarquez une erreur qui n'en est pas une, soit vous ne vous en occupez pas, soit vous dites à ProLexis de ne plus vous ennuyer avec ça.
Si vous avez fait la même erreur plusieurs fois, ProLexis vous propose de les corriger d'un coup.
Bref, pour moi, c'est actuellement ce qui se fait de mieux.
À propos de la correction proprement dite, ProLexis est très fort au niveau de la reconnaissance des erreurs orthographiques, grammaticales, et typographiques. Dans ce dernier point, c'est certainement le plus abouti des logiciels d'aide à la rédaction, et de très loin. Le professionnel ne pourra certainement pas s'en passer.
En ce qui concerne le repérage des erreurs, ProLexis se bat au même niveau qu'Antidote, très bon lui aussi.
Où ProLexis est encore supérieur, c'est au niveau des fausses détections. Antidote, même dans sa dernière version, en fait encore trop à mon goût, même s'il se rapproche. ProLexis en fait aussi, malheureusement, mais nettement moins. Et lorsqu'on corrige un très long document, cette faculté de ne pas trouver tout plein d'erreurs qui n'en sont pas est tout aussi importante que de signaler celles qui en sont vraiment.
Cela dit, alors que j'utilise tous les jours ProLexis, je n'ai pas remarqué de saut qualitatif dans la correction au long cours de mes documents, si ce n'est au niveau des propositions faites pour corriger des erreurs, qui sont souvent plus nombreuses. La correction en tant que telle était bonne, elle le reste, mais on peut et on devra certainement un jour faire encore mieux. Pour ce faire par exemple, il faudrait que nos éditeurs puissent passer du temps à améliorer leur moteur, plutôt que devoir s'adapter à d'incessants changements de système ou de processeurs, si vous voyez ce que je veux dire…
Les nouveautés de ProLexis maintenant
D'abord, le dictionnaire s'enrichit de 3000 nouveaux mots (nouveaux mots 2006, nouveaux noms de métier, nouveaux termes Web, techniques, et j'en passe) et ça, c'est toujours bon à prendre.
Ensuite, si votre document est multilingue, vous pouvez attribuer une charte typographique (une charte est une sorte de programmation personnalisée au niveau des réglages typographiques) par langue utilisée.
Vous pouvez aussi désormais choisir entre trois types de correction:
- la correction basée sur l'orthographe usuelle, ou traditionnelle si vous préférez;
- la correction basée sur l'orthographe usuelle avec féminisation (application du journal officiel du 8 mars 1998) des noms de métier, des fonctions, des grades et des titres: en ce cas, "Une auteur écrit." passera la rampe, alors qu'en orthographe usuelle simple, le correcteur vous demandera de corriger en "un auteur écrit."
- la correction basée sur l'orthographe réformée (beurk) qui s'applique sur la base de la réforme du français, parue au journal officiel du 6 décembre 1990.
ProLexis gère maintenant (enfin?) les souris à plusieurs boutons un peu partout. Un clic droit dans la liste des erreurs permettra par exemple, lors d'une correction, d'apprendre un mot.
Moins anecdotique, la possibilité désormais de partager un dictionnaire entre plusieurs utilisateurs. Le dictionnaire doit être localisé, et peut se trouver n'importe où sur le réseau. Cette nouvelle option répond aux besoins de nombreux professionnels et se trouve être fort bienvenue.
Cela dit, n'ayant qu'une licence ProLexis, je n'ai pu tester personnellement cette fonction.
Comme tous ses congénères, ProLexis nous offre un très bon précis de grammaire française.
Cinq chapitres ont été ajoutés à ce dernier:
- les homonymes (homographes et homophones);
- les figures de style;
- la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre;
- l'orthographe réformée
Enfin, à propos des nouveautés, notons les nouvelles corrections dans Word des notes de bas de page.
Ce qui doit encore être amélioré
Je suis un fervent partisan de ProLexis, ce qui ne m'empêche pas de voir ses défauts.
Le plus grand de ceux-ci, mais tous ses concurrents en sont aussi affublés, c'est sa non-universalité. Vous devez, pour bénéficier totalement des bienfaits de ce correcteur, avoir un programme compatible. C’est-à-dire, pour le grand public, Microsoft Word, AppleWorks, QuarkXPress, inDesign, et, avec quelques petits problèmes encore, DreamWeaver et Mail (pas avec Mail 2, puisque je n'ai toujours pas trouvé de moyen de corriger mon texte en langue anglaise dans le logiciel d'Apple, ce qui serait tout de même fort utile, puisque nous conversons souvent avec des éditeurs américains).
En ce cas, le programme interagit directement avec le logiciel d'écriture, et garde, après correction, tous les éléments de mise en page que vous avez fait avant de lancer celle-ci.
On reconnaît un programme totalement compatible à l'icône ProLexis rouge dans la barre de menus.
Heureusement, Diagonal a prévu quatre autres manières de corriger un texte, dans le cas où vous utilisez un programme a priori non compatible.
- un menu "générique" bleu cette fois:
Il ressemble comme deux gouttes d'eau au précédent, sauf qu'il va travailler qu'avec la sélection ou le presse papier, c'est selon.
- un menu à partir du dock, pratiquement identique au menu bleu (ce menu dock est d'ailleurs également utilisable avec un programme reconnu officiellement)
- un menu "Services" pour les applications qui en profitent (généralement les applications Cocoa)
- le menu contextuel habituel
Étrange et amusant: si pour toutes ces options, il faudra au préalable au minimum avoir sélectionné dans le texte les lignes à corriger, selon les programmes, il vaudra mieux choisir une que l'autre. En ce qui concerne TextEdit par exemple, via le dock ou le menu bleu, vous devrez au préalable avoir copié le texte dans le presse-papier. Par contre, en passant par les services, seule la sélection suffit. Cette remarque n'est pas forcément valable pour d'autres logiciels.
Dans tous les cas où vous utilisez ce type d'adaptateur générique (par opposition aux adaptateurs spécifiques pour les programmes officiellement et pleinement supportés), les styles seront la plupart du temps reconnus (gras, souligné, police, taille), mais pas les feuilles de style. Cela signifie par exemple que tout ce que vous faites avec TextEdit sera parfaitement conservé, mais que si vous utilisez Pages par exemple, ou Nisus, ou encore Mellel, vos belles feuilles de styles seront perdues après correction, ce qui est fort ennuyeux.
Notez que ProLexis n'est pas tout seul dans son cas puisqu'Antidote fait exactement de même.
Cela dit, j'attends depuis une année un adaptateur Pages, rien ne semble venir ni chez Diagonal, c'est vraiment dommage. Ah, mais on me signale dans mon oreillette que le nouvel adaptateur est annoncé pour l'AppleExpo, au temps pour moi!
Ce qui doit être encore amélioré, mais c'est une évidence de le dire, c'est la correction proprement dite. Si l'on est déjà à un très bon niveau (voir l'article consacré à ProLexis ici), on évolue malheureusement très peu depuis quelques années, et c'est un tout petit peu décevant de le constater. Une personne peu sûre en orthographe ne peut en aucune manière faire confiance à un quelconque correcteur, que ce soit Antidote, ProLexis ou Sans-faute grammaire pour transmettre un texte sans erreur.
Mais j'insiste sur le fait qu'au niveau des fausses détections, ProLexis est encore un cran au-dessus de la concurrence. Il fait mieux, mais malgré tout vous propose encore des choses étranges comme par exemple, pour le passage suivant "Les pluies se mêlèrent à ces cendres pour former une épaisse couche de ciment liquide, qui s'écoula ensuite sous la forme d'énormes torrents de boue vers Herculanum, dont certains quartiers furent engloutis sous une masse de boue et de rochers épaisse d'une vingtaine de mètres." de remplacer épaisse par épais.
Moi, tant qu'on me fait des trucs comme ça, je me dis qu'il reste bien des progrès à accomplir.
Enfin, je regrette que le travail dans Mail ne permette pas de corriger son texte en anglais. Il s'agit là certainement d'un oubli. Il faut passer par les services, et là, seule la correction possible est en français. Le module pour Mail 2 est donc selon moi à améliorer de toute urgence. Je crois d'ailleurs savoir qu'une toute nouvelle version de ce dernier est en cours de finalisation… Attendons encore un peu donc!
Myriade 3.1, plus ludique, plus agréable, plus utile
Myriade a subi de nombreuses améliorations depuis la version 2.9, testée ici. J'ai déjà dit à cet endroit tout le bien que je pensais de cette excellente aide à la rédaction.
Rappelons que Myriade est un dictionnaire modulaire qui peut disposer des composants suivants:
- Myriade Définitions françaises
- Myriade Synonymes
- Myriade Atlas (français et anglais)
- Myriade Communes de France
- Myriade Médical
- Myriade Juridique
- Myriade Locutions Latines
- Myriade Bilingue FR/UK (Français-Anglais)
- Myriade Bilingue FR/ES (Français-Espagnol)
- Myriade Jeux de lettres (tout nouveau!)
Pour les prix, c'est ici!
Il faut rappeler aussi que l'une des particularités du logiciel, c'est de pouvoir donner le sens d'un mot dans son contexte, en tenant compte de sa place dans la phrase.
Exemple: "Paul lit dans son lit."
Je sélectionne le premier "lit". J'appelle Myriade qui m'affiche ceci:
le programme cible immédiatement le verbe lire
Je sélectionne ensuite le deuxième "lit". J'obtiens ceci:
cette fois, le programme m'amène sur le lit "meuble".
Même chose pour les synonymes! Pour le premier lit, le verbe donc, le programme me donne
alors que pour le deuxième, j'obtiens:
Cette faculté de travailler avec tout son savoir grammatical, Myriade l'utilise donc avec les définitions et les synonymes, mais étrangement pas avec le traducteur. Par exemple en anglais, le programme pointe d'abord sur le nom commun, il faudra nous-mêmes remonter dans la liste et cliquer sur le verbe si c'est lui qu'on cherchait à traduire.
Les définitions sont courtes, précises, et dotées souvent de nombreux exemples que l'on peut déployer ou contracter.
en haut, la définition du mot "appartement" exemples contractés, en bas exemples déployés.
Je rappelle également la bonne qualité de l'atlas proposé. Vous tapez une ville, et immédiatement, Myriade vous la montre sur la planète représentée par un point clignotant. Ne vous reste qu'à zoomer pour vous rapprocher d'elle…
Lausanne…
… et celle du très beau conjugueur:
Les nouveautés de Myriade 3 et 3.1
La première nouveauté est bien peu documentée, et pourtant, qu'est-ce que je n'ai pas insisté auprès de Diagonal pour la voir être implémentée dans le logiciel. Rendez-vous compte: jusqu'à la version 3.0, il était tout bonnement impossible de copier une définition pour pouvoir la reprendre dans son document. Incroyable.
Et bien depuis la 3.0, lorsque vous êtes sur une définition, faites "simplement!" option-ctrl-clic pour voir cette zone de dialogue apparaître:
Vous pouvez ensuite coller le presse-papiers dans votre document. La définition apparaîtra dans son entier, avec ou sans les exemples, selon que vous les avez déployés ou non.
définition copiée puis collée dans Word, exemples contractés
la même avec exemples déployés
Ce "option-ctrl-clic" me semble néanmoins bien compliqué. Une bête sélection suivie d'un tout aussi bête copier-coller aurait été nettement plus ergonomique. Peut-être pour la prochaine fois? La peur du piratage ne doit pas pénaliser les utilisateurs, que diantre!
Deuxième grosse nouveauté, la gestion des zones des fenêtres est devenue bien plus intuitive, en particulier lorsqu'on travaille avec les dictionnaires multilingues.
En effet, il vous suffit d'entrer un mot dans la zone 1 de la figure précédente, puis de cliquer sur un des deux boutons avec les petits drapeaux, un peu plus à droite (ici le drapeau français-anglais).
Le résultat, c'est que vous voyez les mots que Myriade a trouvés, affublé du petit drapeau dans la langue, et ceci dans la zone 2. Vous constatez qu'ici, j'ai entré corrida (je hais les corridas, soi dit en passant mais bon, c'est hors sujet) et Myriade me montre qu'il a trouvé ce mot dans les trois langues dont j'ai un dictionnaire: de haut en bas le français, l'anglais, l'espagnol.
Je clique sur le premier mot corrida, en français, et je vois dans la zone 3 les traductions dans les deux autres langues, ici anglais et espagnol ainsi que le mot corrida dans la liste de mots en français.
Si par contre je clique sur le mot anglais ou sur le mot espagnol, je ne vois que la traduction en français. Cela dit, le mot apparaît dans la zone 4 dans la liste des mots anglais ou espagnols bien entendu.
Cette nouvelle interface me semble bien meilleure que ce que le logiciel nous offrait avant, où parfois, je ne savais plus où j'en étais. Désormais vous tapez, vous cliquez, vous avez votre traduction, c'est tout ce que je demande.
Remarquez encore, juste au-dessous de la zone 4, le bouton "Rechercher les mots voisins".
J'obtiens, toujours avec "corrida"
Pratique si l'on n'est pas sûr de l'orthographe de départ…
Toujours au niveau de l'interface, notons la barre de boutons qui vous permet d'afficher immédiatement le dictionnaire désiré:
De gauche à droite:
- le dictionnaire de la langue française
- le dictionnaire médical
- le dictionnaire juridique
- l'atlas mondial
- le dictionnaire des communes de France
- le dictionnaire des locutions latines
- le dictionnaire bilingue français-anglais
- le dictionnaire bilingue français espagnol
Une recherche avancée qui porte bien son nom
Je ne vais pas trop m'étendre sur ce sujet, parce qu'est-ce qui mieux que la fenêtre de recherche elle-même pourrait mieux vous expliquer la puissance de cette fenêtre de recherche?
Voyez plutôt!
Il suffit bien entendu de cliquer sur les petites marques à gauche de chaque critère pour les activer ou non.
Dommage que "Mots se terminent par le même son" ne soit pas présent, pour nous offrir en plus un bien joli dictionnaire de rimes
Des jeux, même dans un programme professionnel, ça ne fait pas de mal
Autre nouveauté de Myriade, l'ajout de toutes les aides aux jeux disponibles dans le Petit ProLexis, testé ici. Il était en effet pour le moins regrettable que les utilisateurs du petit programme puissent l'utiliser pour trouver de l'aide dans un jeu, alors que ceux qui achetaient la version plus complète ne le pouvaient pas.
C'est maintenant corrigé, et si vous utilisez Myriade, vous pouvez disposer des mêmes auxiliaires bien pratiques, même si je ne serais pas fier à votre place d'en avoir besoin! Mais non je plaisante, je suis nul dans ces jeux moi, une petite aide discrète m'est toujours utile. Sauf que le portable, ouvert à côté du jeu, en parlant de discrétion, on peut faire mieux, vous en conviendrez…
Bon, j'aurais pu faire un copier-coller depuis le test du petit ProLexis, mais comme les écrans ont un poil changé (juste pour m'embêter, je suis sûr!), je m'y recolle…
Pour les passionnés de mots croisés qui sèchent…
…les 165 solutions à l'énigme du dessus!
Une anagramme…
… et sa solution! Pas mal pour un Mac, d'être l'anagramme de matcher! Mais avons-nous vraiment un adversaire à notre portée?
Nous trouvons paraît-il une aide efficace à Composio®
J'écris "paraît-il" parce que je n'ai strictement rien compris à ce jeu,
comme je l'écrivais dans le test du Petit ProLexis, jeu
avec lequel on peut jouer sur TFI.com (toujours ce cerveau un peu trop limité, comme dit Mme Cuk)
Je sais seulement que beaucoup adorent... et que ProLexis peut bigrement nous aider.
Les explications sont ici.
Nous trouvons encore les grilles magiques…
... où il s'agit de créer des mots de 4 à 6 lettres (ou plus si entente), en passant d'une case à l'autre, dans tous les sens, en ayant le droit de repasser sur les cases. Dingue, j'ai compris! Une option "Boggle®" pour nous aider à jouer au jeu édité par Parker est également disponible.
Vous pouvez également jouer au "Jeu le plus long", soit en faisant choisir par ProLexis les lettres voyelles ou consonnes, soit en entrant les lettres qui sont jouées en direct dans le jeu télévisé. Comme toujours, des indices vous sont donnés si vous le désirez, et surtout, si vous préférez ne pas avoir LA solution tout de suite.
… allez allez, un chtit effort…:
…quelques-unes des 109 réponses…
Enfin, une assistance au jeu de Scrable® est de la partie, mais avec un seul ancrage.
Vous avez trouvé? Moi pas. Allez, je clique sur "Solutions"
Les voilà… Vous en aviez trouvé une?
Au fait, pourquoi ne peut-on pas copier tout ou partie de la fenêtre des résultats de la recherche?
En conclusion
Diagonal nous offre de nombreuses améliorations sur ses deux logiciels, qui sont bienvenus. En particulier sur Myriade.
La mise à jour vaut la peine d'être faite, c'est l'évidence.
Le montage de son ProLexis personnel peut revenir assez cher, je vous laisse regarder comment ça se passe ici, mais vous en avez toujours pour votre argent. Et si vous voulez payer moins, vous pouvez vous rabattre sur le Petit ProLexis, concurrent direct d'Antidote.
Cela dit, les améliorations touchent en grande partie sur l'interface. Moi, ce que j'aimerais voir évoluer chez Diagonal, et chez la concurrence aussi d'ailleurs, c'est la correction proprement dite. Et à ce niveau, depuis quelques années, j'ai un peu l'impression que l'on stagne. Antidote rattrape gentiment ProLexis, en particulier sur les textes courts (sans parler de la typographie ou là, Diagonal est encore bien en avance).
Mais ce que je ne pouvais pas corriger il y a deux ans, je ne le peux pas plus aujourd'hui.
Les différents logiciels sont arrivés à un bon niveau, qu'il faut malgré tout dépasser maintenant. Et pour ce faire, il faudrait qu'Apple arrête d'imposer aux éditeurs de passer des années "homme" de travail pour suivre les différentes sautes d'humeurs au niveau des systèmes, ou des processeurs.
Le fait de passer ProLexis sur MacIntel freine certainement le développement de nouvelles techniques de correction, et ça voyez-vous, c'est bien dommage.
Cela dit, je crois savoir, mais ne le répétez surtout pas, que des gros progrès sont pour bientôt.
Pas tout de suite, pour bientôt. Je ne peux pas en dire plus pour l'instant, mais sûr que je vous tiens au courant dès que j'ai la possibilité de le faire…
Ah, au fait, je signale que ProLexis sera Universal Binary à l'AppleExpo, mais qu'il fonctionne parfaitement bien sous Rosetta. Donc aucun souci pour ceux qui ont la chance de travailler avec un Macintel!
, le 14.03.2006 à 08:56
Comment ??? Il est 8h54 et personne n’a encore rien dit ? Dingue…
Merci pour test – encore une fois super bien réalisé et sans fautes d’orthographes ;-).
Moi j’utiliser le Petit ProLexis, sur mon Mac de la maison et rien du tout, sur mon PC du boulot. Au niveau des fonctionnalités, le PPL est vraiment bien aussi, et d’un très bon rapport qualité prix. Dommage qu’il ne fonctionne pas avec Mail 2 et Pages (en tous cas dans la version que j’ai…)
mirou
mirou.blogs.com
, le 14.03.2006 à 09:04
Oui, c’est vrai que tant de commentaires, ça fait vraiment plaisir… mais bon, c’est la vie!
Merci d’avoir participé Mirou!
, le 14.03.2006 à 09:22
Que dire, François, sinon que je suis un adepte de PL depuis sa création… et que je ne saurais m’en passer.
Un seul petit bémol : les COD que PL ne gère pas encore de façon satisfaisante. J’en ai souvent parlé avec Roger Rainero, mais c’est un problème vraiment très ardu.
, le 14.03.2006 à 09:36
Ah ! en voilà une (jeu) que ProLexis n’a pas vu !
Pour la corrida, il y en avait une fameuse chanté par Guy Marchand à ses début « a-lors c’est la cor-ri-da, aa-aa-aa, aa-aa-aa…», qui n’était pas détestable du tout. Il est vrai qu’il s’agissait de ses amours tumultueuses avec les bonnes espagnoles du XVIe arrondissement.
Pour ProLexis, je suis convaincu depuis longtemps de sa qualité et de son intérêt. Ne reste plus qu’à mettre la main au portefeuille (aïe !). J’ai pratiqué Antidote, mais la partie correction est proprement insupportable entre les phrases qu’il n’arrive pas à lire en entier et les verbes ou les adjectifs qu’il veut accorder à n’importe quoi sauf le nom ou le prénom corrects. Plus quelques remarques parfois étonnantes sur le style…
Nos amis québécois sont très sympathiques, mais ça ne suffit pas.
Allez ! Je vais cliquer sur les liens !
Bof ! Bof ! Bof !
, le 14.03.2006 à 09:39
Ou que vous avez un peu trop glandé aux cours de Français à l’école… regardé le plafond, dessiné, emmerdé vos camarades et je ne sais plus quoi…
T
, le 14.03.2006 à 10:42
Ah, les erreurs de détection!
Je me souviens, dans le Word de Win 3.11 (toute une époque), il me proposait, pour « nikon » (avec minuscule), le magnifique « nichons » (au pluriel!)…
z
, le 14.03.2006 à 11:10
Au contraire, réjouis-toi, ça veut dire que les gens lisent ton article ;)
En effet, difficile de réagir dans la minute quand un article fait plus de 30 captures d’écrans et surement une dizaine de pages dactylographiées ;)
Alors à part les sujets polémiques, difficile de réagir tout de suite :)
Bon, je n’ai pas encore lu ce long test mais pour avoir cliqué sur le lien de l’éditeur je n’ai pas vu de démo à télécharger. Y-a-t-il une démo des logiciels que tu présentes?
, le 14.03.2006 à 13:54
Pour le Petit Pro Lexis, je crois, pour le grand, pas sûr. Pourtant, je sais qu’on peut avoir une version démo pour 15 jours.
, le 14.03.2006 à 14:56
Ce qui fait que j’ai installé et désinstallé Pro Lexis plusieurs fois sur mes Macs successifs depuis qu’il existe c’est
– que je n’ai pas besoin de la typographie, je sais que sur ce plan-là Pro Lexis est imbattable;
– que ça m’énerve que Pro Lexis “passe” 50 pages au correcteur en 2 ou 3 minutes, mais qu’après moi je doive passer un temps infini à cliquer OUI, ou NON, ou 5 fois, ou… ou… ou… Raison pour laquelle j’ai fini par préférer Antidote. Si c’est un texte sans importance, je jette un coup d’oeil aux corrections marquées en rouge, ça va vite, et il suffit de les laisser, elles ne se corrigent pas si on ne clique rien. Si c’est un texte important je regarde ce qu’on me dit au niveau de la syntaxe, c’est parfois utile. Et franchement, le dico intégré vaut le petit Myriade, que j’ai désinstallé une fois pour toutes, lui. Si ensuite on installe encore le dictionnaire visuel dans Antidote, ça fait pratiquement une petite encyclopédie, qui m’a déjà aidée à trouver le nom de choses dont je ne savais pas comment les appeler;
– que Pro Lexis est CHER. La mise à jour depuis une ancienne version coûte davantage que Antidote acheté en magasin;
– que Pro Lexis nécessite un module (payant) par traitement de texte, alors pour moi qui emploie Nisus (pour lequel il n’y a pas de module), dont je vous apprends en preview que la version Nisus Express 3 n’aura plus rien à envier au Nisus mythique de l’OS 9 (ça vient, ça vient…), c’est embêtant. Depuis Nisus 2.1, et si on a une souris à 2 boutons, avec le 2e bouton et Antidote on peut corriger un texte Nisus à l’intérieur du texte même, sans passer par le presse-papier.
Toutes ces raisons font que je n’ai pas réinstallé Pro Lexis (encore un truc compliqué, il faut demander un numéro, puis donner un numéro, pour enfin recevoir le droit de l’utiliser), et que je suis très contente d’Antidote. J’entends tout le temps parler des fausses détections, mais il n’y en a pas tant que ça, et ce n’est pas que Pro Lexis les évite…
Je précise que je n’ai rien contre Pro Lexis, les gens sont super-sympa, il travaille bien; il me semble simplement que c’est parfois un tantinet surfait – mis à part la typo, je pense, c’est ça qui le rend incontournable pour ceux qui en ont absolument besoin, c’est ce que les éditeurs disent, en tout cas.
Anne
, le 14.03.2006 à 16:34
J’abonde dans le sens d’Anne. Les complications procédurières de Pro Lexis en viennent à annihiler ses vertus. De plus, la correction dans les applications sans module dédié a des retombées fâcheuses: perte du balisage des styles, des notes bdp, modification des caractéristiques d’objets ancrés (Pages), etc. Il est surprenant que Diagonal n’ait pas poussé l’intégration plus avant dans les applications courantes sur OS X.
Ajoutons encore que les remplacements multiples peuvent s’avérer d’une lenteur désespérante… et qu’à force de cliquer sur une liste de corrections proposées (2-3’000 pour un livre, par ex.), on finit carrément par déjanter. La méthode inverse (clic sur ce qu’on NE VEUT PAS modifier) devrait faire partie des options.
D’autre part, je n’ai toujours pas compris si Antidote avait un correcteur typo ou non? Quelqu’un peut-il me renseigner?
, le 14.03.2006 à 17:56
Ha TTE ! ça m’étonne pas ! rien qu’à embêter ses petits camarades, déjà tout petit, au fond de la classe… tu devais passer ton temps à compter les billes que t’avais induement extorqué à tes petits camarades au pretexte, falacieux bien sûr, que le capital ainsi constitué allait fructifier et rapporter dividentes et intérêts…
Sale kapitalisssss !
Cukiennes ! Cukiens ! on vous spolie, on vous ment ! TTE apparaît au grand jour ! méfiez vous des gens movés en ortografe !
Alexis ze best
, le 14.03.2006 à 17:57
Il faut être bon en orthographe pour profiter des logiciels de correction. Dont acte.
Puisqu’on est bon en orthographe, on peut penser qu’il est plus simple de corriger ses fautes par l’apprentissage (permanent) plutôt qu’acheter et utiliser ce genre de logiciels qui, eux, permettent fâcheusement de s’émanciper de cet apprentissage de fond (une problématique similaire à celle de l’usage d’un logiciel antivirus qui engendre un relâchement de la vigilance).
Lorsque l’on consulte la définition d’un mot dans un dico on peut le faire pour contrôler l’orthographe, bien sûr, mais aussi pour s’assurer d’un usage contextuel correct, mais encore pour en cerner le sens, enfin, plus souvent pour moi, pour en connaître l’étymologie qui ouvre les portes de la compréhension profonde et celles de l’histoire. Ces logiciels de correction n’apportent rien de ce côté.
C’est ça qui est vraiment et définitivement insupportable. La sale impression que ces outils vous font perdre votre précieux temps. Un test d’Antidote m’autorise à dire que je considère que ce logiciel est une grosse bouse néfaste à l’utilisateur. Ses éditeurs devraient livrer un révolver (à un coup) pour que l’utilisateur puisse, au moins, se suicider pour sortir de l’enfer que représente son utilisation.
De toute façon, être correct sur l’orthographe n’empêche en rien d’être incorrect sur le français, or c’est le point faible le plus répandu, au point que personne n’y échappe.
Un bon Grévisse et un bon dico sous le coude et basta !
Reste la typographie, qui est une autre manière d’orthographe et là, ProLexis marque des points.
Myriade
La recherche avancée est le module qui m’épate le plus. Très puissant pour celui qui écrit. Ils devraient en faire une application indépendante.
Pour mieux cerner la recherche dans les mots-croisés et ainsi éviter que les 165 solutions possibles s’affichent ; il faudrait suggérer à Myriade que le joueur puisse indiquer dans les cases les probabilités de voyelle ou de consonne dont le cruciverbiste use lorsqu’il sèche.
•••
Bizarre que les lecteurs de cuk.ch réagissent aussi peu sur un si bon test.
Un truc zarbi peut les déranger voire même les décourager : certaines images ne s’ouvrent pas dans une nouvelle fenêtre et l’on se retrouve Gros-Jean comme devant lorsqu’en la refermant c’est le bureau qui apparaît. Lorsque j’ai trop peu de temps (ou que je suis de mauvaise humeur), j’abandonne et passe à autre chose.
Une piste ?
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 14.03.2006 à 18:26
Vous n’y êtes pas… moi je veux un Bernard Pivot dans mon ordi. Y a qu’à le foutre dans une salle de hosting et il corrigera les textes à la volée au travers d’un terminal.
T (qui a perdu toutes ses billes quand il était petit… mais parce que j’étais à gauche… depuis que je suis à droite, j’ai plein de billes!)
, le 14.03.2006 à 18:52
J’utilise la paire ProLexis/Myriade dans un contexte professionnel (traduction) depuis quelques années et, pour tout dire, je ne saurais plus m’en passer. J’ai plutôt une assez bonne maîtrise de l’orthographe et de la grammaire (en la matière, tout jugement est relatif), mais que voulez-vous, quand on aligne des pages et des pages de texte, il y a toujours des accords qui vous échappent, des fautes de frappe qui se faufilent, des changements de dernière minute dont on ne mesure pas d’emblée la portée sur le reste de la phrase… Bref, passer mes textes au crible de ProLexis en bout de course m’est devenu aussi nécessaire qu’un bon brossage de dents en sortie de repas (le bout de persil coincé entre les dents, ça jure autant qu’un participe passé qui se désaccorde sous les yeux du client…).
Aussi dirais-je que PL me fait gagner du temps tout en veillant à ma tranquillité d’esprit.
D’autant plus que les fausses détections, à mon sens, ne sont pas si nombreuses que cela. Certainement moins que les erreurs non détectées. Sur ce point, je m’inquiète du constat établi par François : pas de progression dans la qualité de détection…! Pour avoir fait remonter des erreurs non détectées – dont il me semblait qu’elles étaient aisément corrigibles – vers le service qualité de Diagonal sans noter d’amélioration dans les versions ultérieures, je me demande avec François ce que peuvent bien faire nos développeurs grammairiens. Si leur temps de travail est mobilisé par les migrations d’Apple, c’est bien dommage pour nous autres utilisateurs…
Au chapitre des griefs, bien sûr : la procédure d’installation, qui est une plaie…, mais aussi l’inégalité de traitement entre les versions Windows et Mac (impossible d’éviter le texte dissimulé dans cette dernière) ou encore le manque total de transparence dans les fonctions apportées ou améliorées par les mises à jour. À titre personnel, je suis resté en 4.5.1, ne voyant pas l’intérêt des versions suivantes.
Heureusement, le support veille au grain et répond généralement présent avec une grande efficacité.
Jean-François
, le 14.03.2006 à 19:45
Oui, c’est le problème. Quand il m’arrivait d’en utiliser, c’était principalement pour trouver les coquilles, que l’on peut relire 10 fois sans les voir lorsqu’on est l’auteur alors qu’elles sautent aux yeux quand on est relecteur.
En ce qui concerne la correction orthographique proprement dite, j’ai réalisé que c’est une perte de temps en prenant l’habitude d’écrire en étranger: là tu comprends que tu as besoin de connaître les mots que tu emploies. Quand tu ne sais pas, tu utilises un dictionnaire. Et une fois que tu sais, plus besoin de correcteur.
Pour la correction grammaticale, le premier logiciel que j’ai essayé m’ayant fait pouffer, j’ai décidé de laisser un petit siècle d’évolution aux éditeurs. MS a donc encore une fois donné une mauvaise impression de toute une industrie qui ne le mérite peut-être pas (oui c’était Word, je connais même des gens — pourtant intelligents par ailleurs — qui font confiance à Word pour évaluer la « complexité » de leur prose).
Ah, mais tu parles en tant que vieux. La magnifique réforme de l’orthographe tuant dans l’œuf toute possibilité d’étymologie, on se prépare des générations de béotiens qui auront été obligés d’apprendre leurs mots au lieu de les comprendre. L’appauvrissement étant tellement monumental pour un bénéfice loin d’être évident, je propose de manger les responsables.
Voilà une réforme qui aurait dû s’attaquer au domaine socio-économique au lieu de mettre à plat la culture: autrefois, plus tu étais cultivé, plus tu devenais facilement plus cultivé rien qu’en constatant l’orthographe d’un nouveau mot, de même que la « seule réalité possible » en économie aide le riche à s’enrichir et le pauvre à rester dans la merde. En orthographe « réformée », peu importe l’étendue de tes connaissances, l’aspect d’un mot ne te dira jamais ce qu’il signifie. Il faut qu’un chef spirituel te le dise, ce n’est plus du savoir mais de la croyance, puisque la forme des mots ne laisse plus prise à ta réflexion critique.
Une forme de justice sociale, quoi: tout le monde dans la merde, tout le temps.
Ça c’est parce que le chef n’utilise pas notre modèle xhtml aussi bien que les petits nouveaux :-)
Moi, qui suis resté à gauche, j’en avais plein et j’estime que la métaphore économique ne marche pas du tout pour les billes: au moins avec les règles en vigueur dans mon école, tes billes existantes n’ont strictement aucune influence sur tes gains, que tu ne dois qu’à ton adresse (et éventuellement à l’optimisme excessif de tes camarades quand il est devenu évident qu’ils sont bigleux, manchots, ou que tu es plus adroit qu’eux).
Du coup, si tu es maladroit, tu vas continuer à demander à tes parents de t’acheter des billes pour les perdre, mais si tu es adroit peu importe ta richesse en billes. Je me suis fait prêter la première et j’ai gagné les 312 (? faut que je vérifie, les boîtes sont dans la cuisine) suivantes. Aux destructions près (un parent d’élève nous fournissait en roulements à billes de camions).
Au CM2 on a modifié les règles, sinon les copains ne voulaient plus jouer avec moi et un autre anormal (c’est lassant de toujours jouer avec le même type). Tiens, en y réfléchissant je réalise que nous n’avons pas pour autant supprimé la notion de gain mais juste appliqué des handicaps. Pas vraiment de conscience politique à cet âge.
, le 14.03.2006 à 20:06
Voilà encore quelqu’un qui n’a certainement pas connaissance de la teneur de cette réforme de l’orthographe ! Je n’ai pas encore eu la chance de lire une seule critique argumentée et sensée de cette réforme (ici ou ailleurs). Il ne s’agit d’ailleurs pas à proprement parler d’une réforme, mais de rectifications, sous forme de propositions ! Qui de plus est, approuvées par l’Académie Française !!! Et ces nouvelles graphies appellent au bête bon sens. Les remarques sur l’étymologie … laissez-moi rire. Prenez connaissance du document avant d’énoncer des béotienneries ! Je propose de manger VRic ! :-)
, le 14.03.2006 à 21:07
Le bon sens c’est aussi ce qui nous indique que la terre est plate et que le soleil tourne autour d’elle.
Tu as d’autres arguments pour défendre les nouvelles graphies ?
Parce que j’aime beaucoup l’étymologie (une petite chose (j’ai la version « poche ») comme Le Robert Dictionnaire historique de la langue française sous la direction de Alain REY me ravit) ; par contre le bon sens me fait tordre de rire.
, le 14.03.2006 à 21:37
Cocasse, la direction que prend ce petit forum! M’sieurs-dames, je vous rappelle qu’il y était question de ProLexis, jadis.
Du coup, je répète ma question: son concurrent, Antidote, a-t-il un correcteur typographique digne de ce nom?
, le 14.03.2006 à 21:42
Non .
, le 14.03.2006 à 21:44
Et bien moi, je suis moyen en orthographe, et sans ProLexis ou Antidote, ou même le correcteur de Word, ou même même, le correcteur d’OSX, je ferais des tonnes de fautes, à force de taper comme un fou sur mon clavier dans tous les sens.
Vivent les correcteurs!
J’ai dit!
Hugh…
, le 14.03.2006 à 21:53
C’est vrai qu’il faut avoir une idée assez précise de l’orthographe pour utiliser les correcteurs. A moi ils servent pour les coquilles, pour les mots que j’écris phos et pour les traits d’union, domaine orthographique en laquelle je suis assez nulle. Je n’en demande pas plus à un correcteur. Certes, il y en avait un, au temps lointain de OS 9, qui vous indiquait en plus que vous aviez 14 “que” dans une phrase trop longue (je crois que c’était l’encêtre de Sans-Faute Grammaire), et ça c’était plus utile que de savantes tentatives de décortiquer ma syntaxe.
PAR AILLEURS
Pourriez-vous, chers Français, expliquer à nous-autres Suisses-qui-ne-sommes-pas-enseignants sur quoi exactement vous vous empoignez, là? Etymologie, graphie?
ET ENFIN, CHER CARABAS
Antidote n’offre pas de correcteur typo. C’est une des raisons pour lesquelles il va plus vite que ceux qui en ont.
Anne
, le 14.03.2006 à 22:12
Monsieur Carabas devrait savoir qu’il est sur Cuk et nulle part ailleurs ! et sur Cuk, la digression est de mise, le sujet n’est qu’un prétexte.
Okazou, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi sur la catastrophe annoncée qu’une réforme de l’orthographe ferait peser sur le vulgus pecus et les mal comprenants en particulier. Disons que j’en veux pour preuve les pays dans lesquels la réforme de l’orthographe fut il y a très longtemps… radicale, comme ce fut le cas avec l’italien par exemple. Question : les italiens sont-ils plus cons que nous parce que leur langue a fait de son passé ethimologogique table rase ? Je ne crois pas que la bande de crétins qui les gouverne soit arrivée au pouvoir par la grâce d’un béotianisme orthographique galoppant.
Pour ce qui concerne l’assitanat par ordinateur ou par quoi que ce soit d’autre, je conseille la conférence de Michel Serres à l’X du mois de décembre que vous pourrez voir et écouter ici et qui concerne les nouvelles technologies. Vous trouverez par ailleurs d’autes bijoux sur ce site !
Alexis ze best
, le 14.03.2006 à 23:06
C’est quoi un correcteur typographique?
, le 14.03.2006 à 23:09
Le correcteur met des espaces insécables (des « fines » même je crois) avant les : les ; les ? et les !
Il remplace les ‘ par des ’
et bien d’autres choses encore, comme un … à la place de …
, le 15.03.2006 à 00:00
Petite question, dans le sujet, à Alec6 et ToTheEnd:
Comment se fait-il qu’en orthographe,
une personne de gauche peut être maladroite
et une personne de droite gauche ?
Yves
, le 15.03.2006 à 00:06
Une fois de plus, alec6 fauche mes mots… quel voleur!
Si je peux faire encore une petite digression, pour moi, le Français ne se remet pas en question parce qu’il a trouvé ses élites qui se complaisent à apprendre par coeur toutes les exceptions plus saugrenues les unes que les autres et dire à la fin: c’est beau cette langue avec toutes ses imperfections.
Le Portugais et l’Italien en sont respectivement à leur 5ème et 3ème révision. Pourquoi? Pour rendre la langue plus accessible avec un seul but: améliorer la communication, la rendre plus « facile ».
Le Français n’a pas été « inventé » de nulle part il y a 10’000 ans. C’est un mélange, une branche qui s’est développée et qui a évolué. Vouloir figer ainsi cette langue c’est un peu comme de refuser qu’un enfant grandisse.
VRic: peut-être aurais-je dû mettre des smileys partout…
T (hihihi)
, le 15.03.2006 à 08:31
Foin de cette digression parfois suffisante d’un certain Roland Barthes, bien d’accord avec ToTheEnd pour appuyer le fait qu’une langue est essentiellement un moyen de communication avec ses règles parfois arbitraires et ses nombreuses exceptions aussi saugrenues les unes que les autres. Dans la mesure où de concert on s’y casse le nez au moindre tournant, il est impératif que notre académie tranche pour faire triompher le simple bon sens si cher à notre « amis » Roland. Marre de ces intellectuels qui masquent leur conservatisme forcené par des discours méprisants et méprisables surtout.
, le 15.03.2006 à 08:51
Franchement, c’est pas cher pour le SERVICE qu’il rend. En plus question stabilité rien à redire depuis plus de 10 ans que je m’en sers. JAMAIS eu le moindre problème.
Cerise sur le gateau : on révise ses règles grammaticales. ;o))
Question prix, pour ma part j’utilise les modules word et Indesign. Le word servant à tout texte qui doit être importé, Indesign pour l’édition.
, le 15.03.2006 à 11:30
Je vous trouve un peu trop gentil avec Diagonal, l’éditeur de Prolexis. Cette application comporte encore de trop nombreux bugs. Par exemple, j’ai acheté il y a 3 mois la mise à jour 4.8 et le module InDesign, je suis passablement déçu : une fois sur deux la fenêtre du document se redimensionne mal, les erreurs non détectées sont souvent grossières et ce qui me semble le plus grave : parfois deux même erreurs ne sont pas traitées de la même façon, dans un cas l’erreur est traitée correctement, dans l’autre aucune correction n’est proposée ! Ce bug est très grave car il met en péril la cohérence du document. Sans parler des «erreurs que prolexis ne retrouve plus à son emplacement» alors que je n’ai pas encore touché au texte.
Et l’interface de la partie réservée au paramétrage du logiciel est tout simplement d’une ergonomie archaïque, alambiquée, qui fait honte à OSX. La version 3.5 que j’utilisais avec Xpress 3 fonctionnait bien mieux !
Cela fait trois mois que je suis en relation avec le SAV de Diagonal, un mois et demi que je suis sans nouvelle.
, le 15.03.2006 à 15:46
HALX, je suis en partie du même avis, et l’histoire de l’incohérence de certaines corrections m’avait aussi frappée. Ce qui me dérange le plus, personnellement, c’est le temps que cela prend de vérifier les propositions de corrections que le programme fait en deux battements de cils, après quoi, il faut vraiment beaucoup de temps pour les passer toutes. Tant et si bien que je me suis aperçue un jour que quand j’étais pressée, je laissais tomber la correction. C’est alors que j’ai changé.
Cela dit, je dois tout de même dire que, pour ma part, j’ai toujours trouvé le service après vente impeccable. La personne avec qui j’ai eu à faire est patrick.r@prolexis.com
Essaie pour voir.
Anne
, le 15.03.2006 à 18:33
D’abord, Anne, je ne suis pas français ;-) . Les rectifications de l’orthographe édition 2002 ne proposent, en tout et pour tout, que 14 (eh oui, 14 !) modifications de graphies. Elles vont toutes dans le sens de la suppression d’aberrations. Elles ont pour but de faciliter l’apprentissage du français aux élèves, qui auront tout le loisir, quand ils seront plus âgés, d’étudier l’étymologie. L’étymologie n’a jamais été un support didactique pour l’enseignement du français à l’école primaire.
Je ne répondrai pas à Invité sur sa pontifiante citation au sujet du bon sens. Si Invité prenait la peine de lire les rectifications de l’orthographe, il comprendrait.
, le 15.03.2006 à 18:42
Si vous êtes intéressé-e-s, vous pouvez commander la brochure de la Délégation à la langue française ici. Le lien pour télécharger la brochure ne marche pas. Doit y avoir une erreur d’orthographe à quelque part :-)
, le 15.03.2006 à 19:46
Forcément puisque tu n’as rien à répondre.
Si la rhétorique de Roland Barthes est trop compliquée pour toi, je peux te la traduire : le bon sens ça n’existe pas, c’est un pseudo-argument qu’on utilise quand on n’a pas d’argument. Si je dis que « le bon sens, c’est de ne pas toucher à une langue », c’est aussi crétin que de dire « le bon sens c’est de rectifier les aberrations d’une langue ».
Je n’ai pas d’avis sur la réforme de 2002 puisque je ne la connais pas, peut-être même que je suis d’accord avec toi sur les quatorze modifications de graphie. Je te demandais juste un autre argument que le bon sens ou le mépris (« laissez-moi rire »).
ToTheEnd, qui semble abonder dans ton sens, donne des arguments, on peut les prouver ou les réfuter.
Il est vrai que si tu dis à des élèves que Robin des Bois dans la forêt de Sherwood ne se battait pas contre le garde-forestier mais contre le shérif de Nottingham Forest ; qu’ensuite pour fêter leur victoire, lui et ses compagnons organisaient un festin… alors là c’est sûr, tu n’intéresseras personne et les élèves n’auront rien appris du fonctionnement d’une langue.
Évidemment, si quatorze modifications de graphie permettent l’extinction de l’échec scolaire et du paupérisme après 18 heures du soir, je m’incline et surenchéris : bon sens, mais c’est bien sûr !
, le 15.03.2006 à 19:54
Halx, chez moi, « l’erreur que ProLexis ne retrouve plus son emplacement » est pratiquement éradiquée.
J’espère que Diagonal va trouver une solution à ton problème…
Halx et Anne, en ce qui me concerne, cette interface me permet justement de corriger très très vite. Question de goûts certainement.
shuffle, j’ai personnellement lu à l’époque les rectifications de l’orthographe, et je n’ai pas compris. Si justement il y avait vraiment cohérence, or ce n’est même pas le cas…
, le 15.03.2006 à 20:12
François, quel adaptateur utilises-tu ? Je pense que le comportement de l’application varie sensiblement selon l’adaptateur utilisé.
Voici un autre exemple de bug en attente de résolution : une correction exécutée sur un document Indesign contenant des feuilles de style Word importées fait planter Indesign.
, le 15.03.2006 à 20:56
Ah ben oui, pas tété ça…
Je n’utilise pratiquement plus inDesign. J’utilise Pages, et j’attends avec grande impatience l’adaptateur.
Ce Pages correspond à mes besoins qui sont entre Word et inDesign. Il fait pratiquement tout ce que je veux. Vivement ProLexis dessus…
, le 16.03.2006 à 20:26
Là, je m’incline.
, le 16.03.2006 à 21:02
Normal, elles ont été distribuées à tous les enseignants de Suisse Romande en 1996. Ce serait intéressant que tu développes sur la cohérence, car justement on peut en discuter. A titre personnel, et en tant qu’enseignant, je trouve bien plus simple, par exemple, de ne plus se prendre le chou avec les anciennes règles très compliquées sur les numéraux, ou alors sur les noms composés.
Le problème de la cohérence, c’est que nous n’avons pas (ou très peu) de moyens d’enseignement et de référence qui utilisent ces rectifications de l’orthographe; l’Académie Française elle-même spécifie que les nouvelles graphies seront définitivement entérinées quand l’usage les aura assimilées. Or, quand très peu de dictionnaires et de manuels les mentionnent ou les utilisent, il est difficile de les assimiler, et donc de les enseigner. Voilà une grosse incohérence.
Ma pratique en tant qu’enseignant: quand les rectifications sont aisément compréhensibles par mes élèves (p. ex. les numéraux, les circonflexes, les composés) , je les leur signale. Je ne fais plus d’exercices qui portent justement sur ces fameuses règles abandonnées. Et pour finir, j’accepte comme correctes les deux graphies (l’ancienne et la nouvelle), comme cela est recommandé par la Délégation à la langue française.
A noter tout de même que les bibles sur lesquelles se reposent les ennuyeux pontifiants (je ne pense pas à toi ! ) qui glosent sur la magnificience du français et de son orthographe, Le Bon usage de Grevisse revu par A. Goosse et la Nouvelle grammaire française et le Précis de grammaire française du même auteur font large place à ces rectifications.
Nier que la langue évolue, et que ses graphies puissent évoluer, c’est nier l’essence même de la notion de langue.
François, relis ces rectifications (l’édition de 2002). Qu’est-ce qui est incohérent ?
Pour la petite histoire et ceux que cela intéresse, l’histoire de la normalisation de l’orthographe ne date pas d’hier.
En 1542, 1639, 1716, 1889 paraissent des ouvrages réclamant une simplification. A partir de la dernière date (1889), une Gramaire raisonée de la Langue française est publiée, qui promeut un nouveau « sistème ortografique« , et des revues utilisent ce nouveau système.
(Source: Les rectifications de l’orthographe du français, aout 2002)
, le 17.03.2006 à 07:48
Anne a raison de dire que le support est impeccable sur ProLexis.
D’ailleurs Patrick, dont elle a donné le e.mail, est au salon du livre à Paris (Diagonal a un stand, Allée E), je l’ai croisé hier soir à l’inauguration. Ces gens sont des passionnés et leur produit est un must adopté de plus en plus par les édietrus et les auteurs…
, le 17.03.2006 à 10:50
En effet, je ne leur nie pas la qualité du support ni les services rendus par l’application même si c’est loin d’être parfait. En revanche, je leur reproche un certain conservatisme, l’interface n’a pas été améliorée depuis longtemps, il est toujours aussi difficile de créer ses propres règles de correction (les possibilités d’édition des règles de correction sont minimalistes) et comme le dit l’auteur de l’article ci-dessus, le moteur du soft n’a pas vraiment évolué depuis quelques années.
Donc OK ce soft a des vertus mais n’oubliez pas ce qui est perfectible.
Quand il y a 3 mois, j’ai payé le prix fort pour une mise à jour OSX plus un adaptateur Indesign CS, je pensais payer pour une amélioration par rapport à l’ancienne version 3.5 que j’utilisais avec Xpress, résultat : chez moi, la dernière version fonctionne moins bien que l’ancienne !