Imaginez: Larousse, Hachette, Littré, Robert, Bordas et d’autres que j’oublie, joignent leurs forces et créent une interface unique à l’intérieur de laquelle on peut télécharger les dictionnaires (définitions et traductions) que l’on aura achetés, et qui seront consultables TOUS ENSEMBLE, selon les besoins et les préférences de chacun, que l’on soit sous OS X, Linux ou Windows. L’interface elle-même serait gratuite, téléchargeable sur un site ad hoc. Les dictionnaires, on les achèterait comme d’hab. Beau rêve, n’est-ce pas? Mais utopique, direz-vous. Et vous aurez tort. Les pays germanophones, eux, l’ont déjà réalisé depuis quelques années.
Cela s’appelle Office-Bibliothek et c’est l’œuvre de l’Institut pour les systèmes hypermédias du Johanneum de Graz en Autriche. Écoutons leurs explications (traduites par moi).
« Office-Bibliothek et e-Dictionnaires (ainsi que leur précurseur commun, appelé PC-Bibliothek) ont été conçus comme une plateforme dont la licence peut être achetée à prix modique par les éditeurs de dictionnaires pour servir de base à leurs propres produits électroniques. Pour l’éditeur, la dépense est modeste; ainsi, on évite que chacun doive développer à grands frais l’interface qu’il lui faut pour exploiter sa propre base de données. Pour le consommateur, ce système a aussi différents avantages. Il peut acheter des modules chez les différents éditeurs; il peut intégrer les contenus, en les combinant selon ses besoins, dans une interface unique, techniquement performante et pourtant simple d’utilisation. Ce sont là des avantages décisifs par rapport aux solutions individuelles qui sont la norme. L’utilisateur reçoit ainsi un instrument de savoir moderne, efficace et ouvert. »
Ici, on peut télécharger l'interface qui servira à consulter des dictionnaires venus de différents éditeurs, qu'on peut rassembler, et intégrer, selon ses besoins. Son prix de revient (modique) est compris dans le prix de revient du CD de données.
Ajoutons à cela que les dictionnaires électroniques sont, du coup, sensiblement moins chers. Le Grand Collins-Robert (anglais-français), par ex. coûte entre 105 et 135 francs suisses, selon où on l’achète. Le Grand Collins-Duden (anglais-allemand) revient à 40 euros ou 73 francs. Voyez plutôt
Un prix relativement modeste, pour un module très complet.
Je ne peux pas faire la comparaison pour le Français-allemand ou l’italien-allemand, vu qu’il n’existe aucune alternative sérieuse aux Grands Langenscheidt, qui sont ce qui se fait de mieux pour ces langues-là (et qui coûtent 80 € chacun).
Mais revenons à la chose elle-même. L’interface commune est utilisée par la plupart des éditeurs allemands de dictionnaires. Et pour que vous compreniez bien, je vais chercher la traduction d’un mot, mettons Informatik, qui est bien entendu l’allemand pour informatique. Mais voyez plutôt:
Voici la traduction française de “Informatik”.
Pour avoir la traduction anglaise, il suffit de cliquer sur le carré jaune D-E (=Deutsch-Englisch), et ça change.
... et voici la traduction anglaise.
Ce sera pareil pour l’italien. Mais il y a mieux. Si je veux la définition d’un mot en allemand, et que j’ai intégré un dictionnaire allemand-allemand, je peux la chercher sans changer d’interface. Moi, j’ai intégré le Duden (qui équivaut en allemand au Petit Robert), et j’ai l’intention d’intégrer l’encyclopédie Brockhaus (vous remarquez que ce sont trois éditeurs différents). Prenons un autre mot qu’informatique, pour changer: littérature, qui se dit en allemand Literatur.
Quatre dictionnaires m'offrent leurs possibilités. À moi de consulter celui, ou ceux, qui m'intéressent. Je rêve d'y intégrer un Petit Robert, par exemple…
Vous voyez que j’ai toutes les possibilités: traduction et définition. Mettons maintenant que je ne veuille rien traduire, et que j’ai besoin seulement de définitions. Facile: je désactive les dictionnaires pour la traduction d’un clic, les carrés jaunes deviennent blancs (bien entendu il suffit d’un clic pour qu’ils soient réactivés).
Pour une raison quelconque, je veux me concentrer sur un seul dictionnaire. C'est fait avec de simples clics. Les carrés devenus gris indiquent les dictionnaires désactivés, celui qui est jaune est encore actif. Il suffit d'un clic pour les réactiver.
Je disais donc que j’avais l’intention d’intégrer une encyclopédie à tous ces dicos. C’est simple comme bonjour. J’achète le module Brockhaus (cela correspond à l’encyclopédie Universalis) pour 80 euros, ou si vraiment je ne le trouve pas dans une librairie je le télécharge, et je l’introduis dans l’ordinateur; je clique, en bas à gauche, sur “Neues Buch installierien”, un dialogue me demande de confirmer, je confirme et en trois minutes, il est installé. Comme je n’ai pas encore acheté le Brockhaus, je ne peux pas vous faire la démonstration, mais c’est facile à imaginer.
Mais il y a plus. Moi qui ai longtemps vécu de traductions, et qui traduis toujours pas mal, j’avais acheté en 1999 les Grands Langenscheidt électroniques Français-Allemand / Anglais / Italien. On était encore à l’époque en OS 9. Lorsque j’ai passé en X, je n’ai eu qu’à télécharger (gratuitement) l’interface Office-Blbliothek, dans laquelle j’ai pu recharger les données de mes trois dictionnaires. Sous 10.4.5, ils s’ouvrent toujours sans problème.
Si à ce point de mes explications vous vous demandez comment cela est possible, cela tient au format dans lequel les données sont enregistrées, du moins c’est ce qu’on m’a expliqué. J’avoue ne pas trop m’y connaître dans cette question de formats, je laisse donc une explication plus poussée à qui voudra bien la donner.
La question à 100 balles
Si les germanophones ont été capables de faire ça, pourquoi est-ce que les francophones (pas plus d’ailleurs que les anglophones, pour autant que je sache) n’y arrivent pas? Pensez qu’en France, il y a des éditeurs qui paraissent ne pas réussir à créer une interface unique pour les différents dictionnaires édités au sein de leur propre maison. Vous aurez sans doute remarqué sans que je vous le dise que chez Robert par exemple, pour ne pas les nommer, ils ne sont même pas fichus d’avoir une interface commune pour le Petit Robert, le Collins-Robert et le Grand Robert, sans entrer dans le pénible problème de Mac, ou Linux, ou Windows, qui passe au second plan chez les germanophones, alors que nous, il nous embête comme ce n'est pas permis.
Alors s’il y a un décideur lexicographe parmi les lecteurs de Cuk, qu’est-ce qu’il dirait d’agiter un peu le cocotier?
L’informatique était censée nous simplifier la vie, et il y a des domaines où, incontestablement, elle le fait. Mais elle ne va pas au bout de ses possibilités - probablement parce qu’il y a des branches où les acteurs ont peur de la concurrence. Je trouve par conséquent admirable que dans un petit domaine au moins, des gens se soient donné la peine de véritablement simplifier les choses. Voilà pourquoi, outre qu’elle m’est extrêmement utile, j’ai une tendresse particulière pour l’interface Office-Bibliothek: elle a quelque chose de… comment dire? De fraternel.
Liens-références
, le 10.03.2006 à 06:04
Anne, ta question à 100 balles comme tu l’écris est la bonne. Comment est-il possible qu’il faille de notre côté maîtriser toutes ces interfaces, et que les germanophones aient été capables de créer un outil unique, certainement plus facile à mettre à jour?
Il me semble que nous sommes loin, très loin de tout ça, malheureusement…
, le 10.03.2006 à 06:13
Réponse probable à la quesstion à 100 balles:
Les Germanophones ont souvent (toujours?) été en avance sur nous autres francophones je suppose.
Travaillant dans la communication, je rédige constamment en Anglais, un peu moins en Allemand et quasiment jamais en Français. Existe t il une solution Anglophone?
, le 10.03.2006 à 06:30
Comme on se rend compte tout à coup avec cette expérience, Anne, que l’informatique est un outil fabuleux pour l’homme ! Et comme on peut constater les avantages de la standardisation, ici pour les formats de données.
Voici donc un superbe exemple qui démontre que chaque savoir-faire peut être agrégé à d’autres savoir-faire par l’entremise d’une interface fédératrice. Chacun peut développer ses données à sa manière, sans contrainte externe, en toute liberté de création, d’imagination et de point de vue et l’usager peut ensuite, à son tour, picorer où il veut, comme il l’entend, sans que s’impose à lui un point de vue trop particulier puisqu’au bout du compte il effectue SA synthèse, toute personnelle.
Il y a derrière cet outil fédérateur une démarche philosophique, réellement humaine, qui s’oppose franchement à l’air du temps : au bout de l’idée il n’y a pas un portefeuille d’actions, il y a l’homme.
Reste à développer une interface multilingue… et à tenter de faire comprendre aux éditeurs l’intérêt de l’outil.
Quand je vois l’interface des Robert, qui m’horrifie au point de multiplier les consultations papier pour y échapper, je me dis qu’une interface universelle (tous alphabets) bien conçue nous ôterait une belle épine du pied et nous ouvrirait des horizons radieux.
La clef, encore une fois, réside dans l’abandon de ce nauséabond esprit « néolibéral » qui n’envisage jamais les choses selon le bénéfice de l’homme, toujours selon les bénéfices des boursicoteurs. N’oublions pas que nous parlons ici de grands groupes, pas d’épiciers aux porte-monnaie en peau de hérisson, même si « ces gens-là » en exhibent au quotidien l’esprit étriqué et mesquin.
Heureusement, Madame Irma (qui est une amie) m’a confié que ces parasites commençaient enfin (30 ans, tout de même !) à avoir du plomb dans l’aile :-)
Tiens, pourquoi tout cela me fait-il penser à Michel Onfray ?
On peut [« pouvait », ces cons ne conservent qu’une semaine les bandes des émissions] l’écouter ici même sans perdre son temps. Au contraire.
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 10.03.2006 à 08:52
Moi qui ait acheté une licence pour un dico français<->anglais il y a 3 ans pour un soft Lexibase basé sur le Collins (je crois), je ne peux que soutenir une telle démarche ! Rien que l’idée de la mise à jour me déprime, entre les version standards, pro et premium et aussi les modules additionnels ! J’avais dans l’idée de rajouter l’allemand. Mais bêtement j’ai peur que tout ce petit monde ne communique que difficilement dans ma machine…
Okazou, c’est très beau ce que tu écris. Mais vu que le « grand capital » est tout aussi présent en Allemagne qu’en France, je ne pense pas qu’on puisse lui reprocher la situation de la francophonie…
, le 10.03.2006 à 09:04
Je suis impressionné par les possiblités de ce produit, qui allie puissance du web, puissance de la machine en local, et… puissance de l’homme !
Il me semble que « multi-linguiser » ce produit serait réalisable, non ? C’est comme ça difficile ?
mirou
mirou.blogs.com
, le 10.03.2006 à 09:30
Ça fait rêver, cette afffaire là.
Allez, tous en coeur:
« Mots de tous les pays,
libérez vous du kapital qui vous enchaîne
et qui vous spolie
tous ensemble: non aux interfaces hétérogènes! »
<mode=optimiste béat>
Bah, au rythme ou vont les choses, dans quelque temps en France, il n’y aura plus qu’un seul éditeur , gageons qu’il n’aura pas trop de mal à s’entendre avec lui même.</mode=optimiste béat>
Z
, le 10.03.2006 à 09:47
Franchement, je ne comprends pas cette sempiternelle rengaine contre le libéralisme de notre néanmoins collègue Okazou. Quelquesoit le sujet, il semble que ce soit son leitmotiv.
, le 10.03.2006 à 10:19
Franchement, je ne comprends pas du tout, mais alors pas du tout, cette sempiternelle rengaine pour le libéralisme de certains de nos néanmoins néanmoins collègues.
z
, le 10.03.2006 à 11:37
et toc !
Alexis
, le 10.03.2006 à 11:54
Anne !
Article très intéressant en effet et il est vraiment dommage que ce genre de choses n’existe pas en France ou du moins de ce côté ci de la langue parlée… (désolé chers voisins proches ou lointains).
Je pense que les éditeurs français n’ont toujours pas compris (et ce ne sont pas les seuls) les infinies potentialités qu’offre internet. Ils n’ont surtout pas compris comme le faisait remarquer un matin sur France Cu, Joël de Rosnay, qu’il est plus facile avec internet de gagner un million de fois un euro que cent fois mille euros. Il n’ont pas compris non plus qu’internet ce n’est plus de la concurence, c’est de la complémentarité, ce n’est pas la fin de l’histoire, mais la fin de la géographie…
Si seuls les éditeurs étaient dans ce cas là on pourrait s’en contenter, malheureusement et le vote hier à l’assemblée en est l’exemple criant, ce n’est pas le cas.
Alexis
, le 10.03.2006 à 13:20
Ben non, justement,c’est même pas sûr, commme le rappelle Anne à propos des Éditions Le Robert, pas fichues d’harmoniser leurs interfaces.
Certes, il y a les horreurs du Gross Kapîtal ! Mais il y a aussi la plus ou moins grande compétence des uns et des autres, les luttes de clans (pas seulement de classes…), l’organisation plus ou mons rationnelle du travail, j’en passe et des moins bonnes.
Mais quand tous les épiciers seront rassemblés derrière Okazou plutôt que derrière Le Pen, nous serons enfin sauvés !
J’ai voté OUI pour avancer et les réacs de droite et de gauche qui préfèrent rester englués dans le Traité de Nice feraient bien de ne pas l’oublier !
Bof ! Bof ! Bof !
, le 10.03.2006 à 14:04
mais si j’ai bien compris, ce produit n’existe pas en français ? il faudrait peut etre tout simplement demander à cette entreprise de traduire le logiciel et d’attaquer le marché français ?
, le 10.03.2006 à 14:46
L’inénarrable Chichille ne nous dira jamais vers quoi il souhaitait avancer.
Le gouffre semble son objectif. Il est fasciné par le vide mais ne saurait dire pourquoi. Ne le dites à personne mais le déjà infâme Traité de Nice a été signé par son pote Jospin. Pour avancer…
Faire du vent, comme un moulin qui brasse l’air inutilement, donne l’illusion du mouvement. « Avançons pour avancer ! »,
Baffe ! Baffe ! Baffe !
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 10.03.2006 à 15:12
Heuuuu, je crois que j’essayais faire de l’humour, là.
Pour paraphraser le maître :il faut essayer de (on peut) rire( jaune dans ce cas) de tout…
…mais pas avec tout le monde (apparement;-).
z
(Qui se) marre, marre, marre
, le 10.03.2006 à 15:18
Vous savez quoi? Ça me donne une envie fomme d’apprendre l’allemand.
, le 10.03.2006 à 15:49
Merci Anne d’avoir levé le voile sur ce sujet qui m’intéresse ô combien, étant moi-même traducteur et utilisateur Mac.
Une question : où peut-on trouver la liste des éditeurs qui proposent des dictionnaires utilisant cette interface de consultation ?
Autrement dit, comment savoir qu’un dictionnaire électronique supporte cette interface (autrement qu’en interrogeant l’éditeur respectif) ?
À titre d’exemple, je serais vivement intéressé par la version électronique de ce dictionnaire :
http://www.langenscheidt.de/cgi-bin/vlb.pl?qstr=e-Fachw%F6rterbuch%20Technik%20und%20angewandte%20Wissenschaften
Peut-il être consulté par Office-Bibliothek ?
En voici un autre qu’il me plairait d’utiliser sur Mac, mais qui n’emprunte visiblement pas cette interface. :-)
http://www.brandstetter-verlag.de/neu/screen/p18.html
Je vais consulter l’éditeur pour savoir ce qu’il en est de leur support éventuel d’Office-Bibliothek.
À ce propos, quels sont les avantages invoqués par les créateurs d’Office-Bibliothek par rapport aux autres interfaces existantes, hormis l’interface unique ?
Jean-François
, le 10.03.2006 à 16:01
Bon, me voilà rassuré, c’était du second degré ! J’aime.
Joint à l’humour inénarrable d’Okazou, le célèbre réac de gauche (qui aurait tort de me croire jospiniste : je ne suis inféodé à personne), cela donne un petit côté badin et enjoué à cette discussion par ailleurs fort sérieuse.
En ce qui concerne le fond du problème évoqué par Anne, je ne peux que me rallier aux regrets et aux expérances de tous, y compris d’Okazou (intervention n° 3 depuis « Comme on se rend compte tout à coup » jusqu’à « tenter de faire comprendre aux éditeurs l’intérêt de l’outil »).
Bof ! Bof ! Bof !
, le 10.03.2006 à 16:14
C’est clair qu’un truc comme ça en Français, ça fait rêver… surtout pour un gars comme moi (cqfd: avec mon Français parfait).
Je m’arrête là parce qu’alec6 a déjà dit tout ce que je voulais dire. En fait, l’agent A m’imite, il dit de plus en plus les choses que je dirais… mon aura sans doute.
T (mais oui, qui rigole hein, qui rigole)
, le 10.03.2006 à 17:38
« Tout simplement », en effet!
Une autre solution serait de leur proposer ce service en amateur.
Malheureusement ce n’est pas une interface Cocoa (je viens de jeter un œil dans le programme). Du coup pas moyen pour un utilisateur d’effectuer cette traduction sans le code source. Les logiciels multi-plate-formes reposent souvent sur leurs solutions maison « pour simplifier », qui sont du coup rarement orthodoxes, ni simples.
Dans le cas présent c’est une perte pour eux, car sur un tel produit le profil des utilisateurs inclut forcément des gens capables de leur offrir les traductions si la version Mac était en Cocoa (le résultat serait directement intégrable sans recompilation dans la version Mac et il resterait juste à copier les textes vers les autres versions).
Si quelqu’un a du temps à perdre, il est toutefois possible de traduire l’aide sans profiter des fonctionnalités multilingues de MacOS X (c’est-à-dire qu’il faut une copie de l’application par langue, sa structure n’étant pas prévue pour contenir toutes les versions comme habituellement sous OSX).
Pour cela, contrôle-clic ou clic droit sur l’application, choisir « Afficher le contenu du paquet » dans le menu contextuel et dans la fenêtre résultante naviguer jusqu’au dossier Contents:Resources:Office-Bibliothek Hilfe:, qui contient l’aide au format HTML.
S’il s’agisssait d’une interface Cocoa, le dossier Contents:Resources: contiendrait aussi un dossier German.lproj dont il suffirait de faire une copie renommée French.lproj et y traduire les chaînes de texte pour que l’application s’affiche en Français chez les utilisateurs francophones (eh oui, c’est cool le développement sur Mac).
, le 10.03.2006 à 20:00
Jean-François:
Les dicos qui peuvent être lus par Office Bibliothek portent le logo Office-Bibliothek (je ne sais pas comment on met une image dans ces commentaires…), on peut peut-être poser la question au Joanneum (lien dans le test), et je crois d’ailleurs qu’ils donnent la liste des éditeurs avec lesquels ils travaillent.
A mon avis les nouvelles versions des Langenscheidt font partie du lot. Tu télécharges l’interface, tu ouvres, tu cliques sur “Neues Buch installieren”, tu verras bien si ça marche…
Et je suis persuadée. Vric, qu’on peut causer avec le Joanneum pour une traduction française, en cocoa ou sans cocoa.
Je crois que le Joanneum, si j’ai bien compris, est une institution qui paie son personnal mais ne fait pas de profit. C’est un truc culturel.
Anne
, le 10.03.2006 à 22:14
T ! je suis flatté !
A
ps ! TTE gaucho le vendredi… comme quoi ! ;-))
, le 11.03.2006 à 01:15
Étonnant, non ? ;-)
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 11.03.2006 à 14:15
Bon, je vais peut-être dire une c… euh, bêtise mais il me semble que le principal problème n’est pas de traduire l’interface.
Il s’agit surtout de trouver des éditeurs de dictionnaires francophones qui acceptent de publier leur savoir sous un format reconnu par Office-Bibliothek, non ?
L’interface, ça ne doit pas être le plus gros souci.
Didier
, le 12.03.2006 à 08:42
C’est vrai, c’est le principal problème. Mais connaissant ces oiseaux-là, pas uniques en leur genre d’ailleurs, on peut se dire que si on la leur offrait déjà traduite, cela pourrait aider. Nous sommes utopiques, bien entendu… Cela dit, ce serait d’autant plus simple que l’édition française, quelles que soient les étiquettes que portent les dicos et autres livres, appartient en grande majorité à deux grands “groupes”, ou trusts. L’un d’eux, Hachette par ex., pourrait décider d’unifier. Je rêve, je rêve…
Anne