Je n’aurais jamais imaginé que mon dernier post sur « cuk point c’est hache » serait une forme de plaidoyer anti-Brexit.
Et pourtant… Aujourd'hui les députés britanniques ont entériné le processus.
Je vous ai déjà narré notre excursion d’octobre au pays du félin câbré et de nos visites au BMM, Musée de l’automobile, et son tout voisin Jaguar Heritage Collections Centre.
Puis, après ces deux lieux et, le lendemain, la chaîne d’assemblage de la nouvelle F-type, nous avons eu le loisir de visiter quelques belles demeures symboliques de la partie anglaise de la Grande Bretagne.
Et, en plus, elle est kat-kat !
Blenheim Palace
Il fut construit en récompense de sa victoire -il en porte donc le nom- pour John Churchill, premier duc de Marlborough.
Cette bataille décisive, tournant de la "Guerre de Succession d’Espagne", le 13 août 1704, est moins connue - et bien évidemment célébrée - en France sous le nom de Höchstädt; elle marque la fin de la domination des armées de Louis XIV avec plus de 30 000 hommes perdus ou prisonniers.
Sa magistrale conduite des opérations face à au duc de Tallard, qui fut fait prisonnier, valut ce délicieux cadeau de la reine Anne à son fidèle serviteur.
Elle lui remit cette clé symbolique :
Désolé pour le reflet…
La façade côté parc.
En se retournant on aperçoit ceci.
De l'autre côté de la façade, il y an a encore plus !
Bien entendu, le Churchill que l’on connaît mieux, celui du cigare, « du sang et des larmes », naquit en 1874 et a eu sa chambre ici.
Les visiteurs britanniques y pénètrent comme dans une chapelle…
…et admirent aussi son fusil de chasse.
Ce palais est une réelle merveille à visiter : salons délicieusement meublés, tapisseries, soldats de plomb reconstituant la bataille, vaisselles, portraits…
Au fond, c'est la…
…reddition de Tallard en tapisserie flamande…
…dont voici la preuve : les notes "perso" de Marlborough.
On peut même privatiser quelques pans du palais pour des cérémonies ou banquets.
La grande entrée peut accueillir jusqu’à 200 couverts, selon leur prospectus en ligne.
Lors de notre passage un modeste dîner en cours d’installation ne comptait qu’une cinquantaine de couverts pour un mariage chinois, également mis en scène dans la chapelle.
Ça change du McDo…
Double infini ou serpent de mer qui se mord la queue ?
Tout lieu touristique possède ses marchands du temple et on y trouve des merveilles, telle cette boîte à pilules à l’image du bouledogue favori de Sir Winston, mais aussi, tout comme au Louvre, des sottises « made in China » qui dénotent quelque peu dans le lieu.
Une petite merveille longue de deux pouces.
"On ne tire pas sur une ambulance" : ça dépend desquelles …
"Made in China", mais le codebarres 871… de l'étiquette rajoutée indique les Pays-Bas. Vas comprendre ?
Le palais hébergeait à ce moment là une exposition, salle après salle, des œuvres du sculpteur italien Michelangelo Pistoletto, porte fanion de l’« Arte Povera ». Disons que cela tranchait bien avec le contexte, tant dans les salles que dans la chapelle.
Quelques jours après, il brisait de grands miroirs à Paris lors de l’inauguration d’une autre de ses expositions.
La première pièce ainsi équipée surprend un peu…
…les suivantes aussi…
... et un peu plus pour la chapelle.
Un petit tour dans le parc avant de sortir fait découvrir des arbres …surprenants.
Ils ne sont point les seuls.
Charlecote
Lors d’une après-midi qui était dite « libre », pour notre part, nous sommes allés à Charlecote Park.
D’autres auront préféré Hidcote Manor Garden pour son célèbre jardin.
Habitués des « félins » à quatre roues, nous n’avons été que peu surpris de croiser de nombreux cervidés peu farouches au demeurant.
Ils sont plusieurs meutes et ils viennent seuls ...
…ou en famille nous observer.
Le portail franchi, voici la demeure.
Cette demeure est, depuis leur arrivée conquérante en 1247, celle de la famille de Lucy, originaire de Lucé, en Eure-et-Loir.
Le château actuel est un manoir construit par Thomas Lucy III dès 1558 et son fils Thomas IV pour son épouse Constance…et leurs 14 enfants (oui, quatorze).
Au XIXe siècle, le manoir fut agrandi.
La bibliothèque est renommée, mais nous sommes arrivés trop tard pour la visiter et fûmes donc limités au parc, aux annexes dont la brasserie et la collection de carrosses.
On ne boit pas d'une seule traite les 250 ou 300 litres !
Je ne sais pas quelle pastille Crit'Air (degré de pollution - Euro 2, 3, 4, etc, indiqué dorénavant sur le pare-brise des automobiles circulant en France, ce qui permet des restrictions de circulation selon les indices de pureté de l'air.
Les véhicules étrangers ont une " tolérance " qui cessera un jour…)
Ragley Hall
Et nous voilà à Ragley Hall.
Le parc, à perte de vue.
La façade austère est un camouflage efficace des intérieurs somptueux à commencer par les communs qui abritent ici encore, une merveilleuse collection de carrosses.
Pas trop bling-bling, n'est-il pas ?
Belle demi-rotonde.
La demeure, toujours habitée par les descendants de Henry Seymour, aujourd’hui neuvième du nom, a été longtemps abandonnée, vouée plus d’une fois à la démolition mais sauvée en étant transformée en hôpital militaire durant le premier conflit mondial. Juste après la seconde guerre mondiale, le 8e marquis lutta pour préserver les lieux et il furent meublés dans les années 50 avec un goût certain …et affiché avec quelques pianos dont un demi-queue Bösendorfer à touches de nacre.
Ceci contraste nettement avec la façade !
Belle bibliothèque, seulement quelques milliers d'ouvrages.
C’est là que nous eûmes, dans les anciennes cuisines hélas en sous-sol…, la dégustation d’un traditionnel « Cream tea » bien entendu servi avec des scones.
Miam !
La vision apaisante et l’horizon lointain des jardins n’efface pas le fait qu’ils furent utilisés dans un épisode de série télévisée sensée se dérouler à Versailles ! Shocking !
De l'autre côté, le parc s'étend encore plus loin.
Stratford-upon-Avon
En cette année commémorative de Shakespeare c’eût été sacrilège de ne point dédier du temps à Stratford, d’autant plus que c’était le barycentre de notre excursion. J'ai connu Stratford dans les années soixante, banlieue sinistre pour faire court et en tout cas assez délaissée. Depuis il a été pris conscience de l'intérêt de l'endroit et des aménagements considérables ont été effectués sans pour autant dénaturer les lieux, et canaliser les millions (selon wikipedia) de touristes qui s'y rendent chaque année.
Nous avons donc dégusté le "lieu".
Bien entendu, il faut patienter, tourner, revenir pour parvenir à photographier la maison de Shakespeare sans attroupement au premier plan. Et constater que l’ensemble des commerces permet un accès sans le moindre problème aux handicapés moteurs, d’où le nombre impressionnant de fauteuils roulants : on est loin des métros de Paris !
Enfin la récompense : la Maison sans le moindre russo-japono-sino-fanchouillard qui se tire un ego-portrait devant la porte.
En prime, voici, juste pour vous, la plus ancienne maison de Stratford.
C'est un restaurant maintenant.
L’intérêt d’avoir du temps devant soi permet de s’échapper et marauder dans les canaux.
Au milieu du XIXe siècle les péniches et chalands transportaient 140 000 tonnes de houille par an, arrachées aux mines alentour !
La RSC vue du canal.
Le principal théâtre de la Royal Shakespeare Company (il y en a deux autres : The Swan et The Other Place) fut rénové en 2011 après bien des vicissitudes dont l’incendie qui le détruisit en 1926. Ce sont plus de vingt productions annuelles qui y sont présentées. Ce dimanche-là il y en avait trois au programme. Nous avions essayé de louer pour le samedi soir dès que notre voyage avait été confirmé, deux mois auparavant : il ne restait plus alors que deux places avec visibilité « incomplète », délicat euphémisme qui décrit des sièges derrière des colonnes…, cependant facturés strictement au même prix que les voisins.
Lady Macbeth et une imitatrice.
Le Roi Lear était à l'affiche cet après midi, entre deux autres représentations.
Le lendemain nous avons récupéré notre bolide qui avait eu une malencontreuse panne. Et nous avons pris la route et le Shuttle pour retrouver en cours de nuit notre Champagne.
Pour autant, il n’aurait pas été très raisonnable de quitter Albion sans déguster une célèbre spécialité locale, même si on ne te les emballe plus dans du papier journal, comme je l'ai connu - pour quelques pence - dans les années soixante.
Élémentaire, mon Cher Cuk-son…
Sur le chemin du retour, il nous fut offert une contrefaçon flagrante de nom de domaine, immédiatement saisie par Madame Saluki :
un vrai sKandale, n'est-il pas ?
°°°°°°°°°°°°°°°°°
Vous présenter et illustrer au travers de mon œilleton ces lieux merveilleux est un moyen/prétexte pour rejeter les c**ries ambiantes sur les barrières, les exclusions, les rejets alors que tout vaut partage, mise en commun d'un passé/présent riche, élégant, harmonieux.
1+1 fait plus que 2. Continuons à aller l'amble ensemble.
Que ceux qui connaissent l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Écosse, les Irlandes ne les délaissent pas (et profitez de la baisse de la £ !!). Que ceux qui ne connaissent pas ces lieux se les approprient.
Mon cœur saigne en vous livrant ma dernière contribution, n° 94 - je n'atteindrai point le cent - à ce qui fut pour moi un lieu de découvertes, de rencontres, d'échanges, de gain en connaissances et qualité de partage.
Enfin, que la famille Cuneo soit louée (même sans loyer…) pour cette œuvre monumentale : cukepouhinc'est hache (ment bien).
, le 02.02.2017 à 07:51
Merci pour cette dépaysante et attractive description. Et l’esprit de la conclusion ouverte sur l’avenir er la coopération.
, le 02.02.2017 à 09:14
Mais moi, je ne sais pas si je vais supporter tout ces au revoir!!!!
Merci pour cette « visite » et pour toutes tes contributions durant toutes ces années!!
, le 02.02.2017 à 10:12
merci ! excellente humeur lue avec un thé blanc
, le 02.02.2017 à 10:17
Voilà le dilemme pour les jours qui viennent, le dire à chacun ou grouper pour tous.
Monsieur Saluki vous allez me manquer comme tous les autres, vous faites un peu partie de ma famille et c’est un déchirement de vous quitter.
Au revoir.
, le 02.02.2017 à 11:03
Le double infini flanque le vertige, tout comme ces adieux !
, le 02.02.2017 à 11:11
Après le Brexit, la Fracture?
J’ose espérer que dans quelques mois ce ne sera pas le tour de (nos amis de) la France? Quelle horreur, rien que d’y penser, La France avec son art de vivre est la destination favorite des Suisses de Romandie.
Pour l’instant c’est malheureusement parti pour, un boulevard haussmannien se prépare pour la fille de.
Le François (pas Hollande, hein! ) ex-futur président français est désormais hors course, reste qui pour le second tour? Macron? Hamon? (Mélenchon? Nan je plaisante!)
Bien du plaisir, j’aimerais pas être à votre place pour faire le choix du moins pire. Peut-être qu’un rappel historique de la première moitié du 20ème siècle en Europe pour les électeurs indécis fera l’affaire. C’est tout le bien que je vous souhaite, cher(ère)s ami(e)s français(es).
En cas de pire, il nous restera l’autre destination préférée : l’Italie et sa dolce vita!
, le 02.02.2017 à 11:29
Merci Saluki pour ce reportage dans un monde si différent du nôtre.
Ces anglo-saxons m’étonneront toujours !
Certes, ils nous ont brûlé Jeanne d’Arc le 30 mai 1431, sont restés pendant des siècles notre « ennemi héréditaire », ont coulé la flotte française à Mers el-Kébir le 3 juillet 1940 et sont entrés dans l’Europe de Jean Monnet à reculons, pour en sortir finalement par le Brexit.
Parlant de l’Angleterre, Charles de Gaulle a dit (parmi d’autres phrases assassines) « Il est vrai qu’elle a été notre alliée pendant les deux guerres, mais elle n’est pas portée naturellement à nous vouloir du bien. »
Une fois posés ces prolégomènes, il faut bien reconnaître aux Anglais des qualités qui font la différence avec les « Gaulois » que nous sommes !
Des romans d’Agatha Christie que j’ai tous lus à la série télévisée « Inspecteur Barnaby », j’ai toujours autant de plaisir à goûter cette ambiance « so british » inimitable.
Et la mécanique ? J’ai eu la chance d’avoir un professeur d’anglais fan de motos anglaises. En 1962, il roulait dans Dakar avec une Triumph Tiger 110 et possédait la même en pièces détachées dans sa chambre du collège ! Ce furent mes premières leçons de mécanique et des heures à écouter sur les vinyles enregistrés sur le Tourist Trophy de l’Île de Man les hurlements du moteur de la MV Agusta de John Surtees. Je crois que c’est unique.
La « façade austère » de Ragley Hall nous rappelle par ailleurs que c’est un Anglais qui a écrit les « Constitutions d’Anderson » publiées en 1723.
Les « Pères de l’Amérique » avaient souscrit à ces idées de fraternité universelle que l’on retrouvera dans leur Déclaration d’Indépendance du 4 juillet 1776, puis la Constitution de 1787 avec cette belle devise « E Pluribus Unum ».
C’est tout naturellement dans cet esprit que le Rotary Club fut fondé en 1905 par Paul Harris et bien sûr le Lions’s Club en 1917 par Melvin Jones.
Splendides, tes portions de « fish and chips », plat traditionnel que j’avais découvert à Cardiff au cours de cette « Expérience unique » que j’ai racontée sur Cuk.ch. À Cardiff, justement, j’avais rencontré cette autre « façade austère » :
Bon vent à l’élégant sloughi ;-)
, le 02.02.2017 à 13:24
Très chouette reportage !
Je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter plus que cela du Brexit. Pour certains cela a été un vote de repli, mais pour d’autres cela a été le refus que nombre de décisions essentielles soient prise par la Comission Européenne, une commission non élue et contre laquelle le Parlement Européen – dont le rôle est finalement consultatif – ne peut rien. On peut donc voir cela aussi comme un désir de plus de démocratie et espérer que ce Brexit suscite une remise en question et une réforme de l’UE. Il faut voir le côté positif des choses.
, le 02.02.2017 à 14:59
Comme le dit le sieur Dortmunder, je demeure positiviste, peut-être moins qu’Auguste Comte pourtant.
Honte au sieur M.G. qui confond sloughi à poil ras et saluki à pattes, fouet et oreilles bien frangées. Les mauvaises langues disent que le Lions Club fut fondé par Melvin Jones – tiens, on en fête le centenaire cette année – parce qu’il ne fut point accepté au Rotary.
Pierre A Cordier ne m’en voudra pas si dans la grande péninsule je choisis l’île aux nuraghe. D’ailleurs un cousin m’a envoyé la semaine dernière une photo de plages enneigées.
fxc : j’ai du mal à imaginer le » tournez la page ! ».
Ma’me Poppins, je crains plus le torticolis…
Gr@g : heureusement février a trois jours de moins que mars, ta souffrance sera amoindrie.
Pter : je partage volontiers ton thé avec sirrensis. Mais comme celà fait juste une goulée, je me rabattrai promptement sur des bulles locales, pas uniquement à base de Chardonnay. Allez faire un tour chez cette start-up gouleyante.
, le 02.02.2017 à 15:24
C’est définitif, je préfère les bulles du Chardonnay (;D et pourtant mon pays est connu pour ses bières.
, le 02.02.2017 à 22:08
A propos de bulles, en raison du réchauffement climatique, l’Angleterre s’est mise à produire du champagne, dont la qualité fait qu’on peine à l’appeler mousseux.
, le 02.02.2017 à 23:08
@ Argos
Effectivement, j’ai des voisins qui ont acheté des terres dans le Kent, il y a quelques années et qui vont sortir un vin qui s’annonce intéressant d’ici quelques autres années.
Mais… il y a quand même un peu de chimie. Et chacun sait que « un peu » est souvent un argument politique.
Je recommanderai plutôt un autre voisin B. Gautherot, à Bertignolles.
, le 03.02.2017 à 08:23
J’adore le look de la F… même si le coffre est ridicule.
Et puis ces Anglais, ils sont quand même un peu pénibles avec leur Brexit.
T
, le 03.02.2017 à 08:27
Merci Saluki, pour tout.
Et pour ce moment passé en Angleterre, pays que j’adore.
Il y a une petite anecdote que j’ai vécue lorsque j’avais 17 ans et que je passais deux mois à Cambridge qui illustre ce que j’aime chez les Anglais: celle qui allait devenir ma première épouse était venue me voir une semaine dans cette belle ville et nous rentrions le soir sur mon vélo anglais, elle sur le porte-bagages.
Un policier anglais nous arrête et me dit avec une voix douce et chaude « Please Sir, don’t take a lady on your bicycle. »
C’est la classe anglaise, ça… Je me serais cru en pleine BD de Blake et Mortimer.
, le 03.02.2017 à 10:21
Nous avons eu la démonstration qu’un sac de golf y tenait à l’aise .°))
, le 03.02.2017 à 10:44
Ouais ouais, on me l’a faite aussi celle-là mais quand je suis parti une petite semaine à deux sans sac de golf, ça a été compliqué de ranger le strict minimum pour tenir quelques jours… et non, je n’ai pas de valise au format « sac de golf », ceci explique peut être cela.
T
, le 03.02.2017 à 10:53
J’ai travaillé dix ans – mon premier job – dans un groupe britannique qui était alors le premier groupe textile mondial, Courtaulds, et qui comme bon nombre d’entreprises de ce secteur a disparu bien plus site qu’il ne s’était construit.
J’ai donc, outre l’Europe continentale, exercé des fonctions qui m’ont amené à visiter des sites industriels un peu partout en Albion, de la Cornouaille à l’Écosse où je fus en même temps que la princesse Margaret qui venait y chercher ses pulls en cachemire, un petit lot de 12 pièces intarsia !
J’y ai côtoyé des gens sympathiques au possible, généreux, cultivés…mais aussi de sacrés cuistres qui n’admettaient pas qu’un « continental » puisse accéder à des responsabilités qui n’auraient pas dû leur échapper.
Pour paraphraser ton anecdote, « ma première épouse » à moi était assistante de français dans une Grammar School du Sussex alors que j’étais étudiant à Roubaix.
Un ouiquende sur deux ou trois, j’allais la rejoindre en prenant le ferry de nuit, dès le vendredi soir à Dunkerque. C’était un ancien dragueur de mines et on était bien secoués ! Voir les pintes de bière aller d’un côté à l’autre des tables, selon la houle, me donne encore le tournis.
Bon, foin de nostalgie : au boulot !
, le 03.02.2017 à 12:05
Vu sur leur site:
Pas de réception au domaine ni de vente aux particuliers
et zut alors, la champagne c’est 300km de chez moi .
Edit, j’ai fait une erreur entre bière et champagne, impardonable, n’est-il pas!
, le 03.02.2017 à 13:32
Puis-je tenter une excuse pour cet impair ?
Si j’ai employé l’expression « Bon vent à l’élégant sloughi ;-) » c’est que j’ai associé ton élégance à celle de ce merveilleux lévrier du désert à poil ras à la douceur appelant la caresse que j’ai côtoyé en Mauritanie dans ma jeunesse.
J’avais oublié que le saluki en était un autre, tout aussi élégant mais à la robe et au pelage différents, dont tu as fait ton « totem ».
, le 03.02.2017 à 17:12
Dear M.G.
Je ne t’en tiens point grief, car hors du club FALAPA ( existe-t’il encore ?), spécialisé dans les lévriers d’Asie et d’Afrique, peu de gens s’y retrouvent précisément.
Ce n’est point un totem: nous en avons possédé/élevé une demi-douzaine (pas tous en même temps, hein !) et ils ne nous quittaient jamais.
Ça a donné des gags mémorables que je te raconterai quand tu daigneras faire un détour par les Buttes Chaumont ;0)).
Une petite pour la route : lors d’un des concours de Beaune, un cheikh arabe m’a proposé l’échange de mon lauréat contre un de ses étalons chevalin…
, le 04.02.2017 à 01:09
Dear Saluki
« totem » pour Saluki (au sens scout du terme), n’est-ce pas plus élégant que «pseudo » ?
Les Buttes Chaumont ? C’est où ? Il faudra que je le dise à mon TomTom ;-)
Typique, l’anecdote du cheikh arabe !
, le 04.02.2017 à 10:24
Les Buttes-Chaumont, c’est par là.
Si tu passes, je t’envoie l’adresse exacte, on remontera au temps du Sine Saloum.
, le 04.02.2017 à 20:58
Dès mon prochain séjour dans l’Hexagone, c’est promis. Merci !
Comme tu peux le constater, le « Bou El Mogdad » ne navigue plus sur le Sine Saloum mais a retrouvé Saint-Louis, son port d’attache traditionnel, depuis la réhabilitation du Pont Faidherbe et de sa travée tournante réalisée par Eiffage entre 2008 et 2011.
De toute façon, je pense que les sujets de conversation qui meubleront notre rencontre ne manqueront pas ;-)