Il s'assit au piano et, sans se retourner, lui demanda "que veux-tu que j'interprète pour toi ?" tout en essuyant une nouvelle fois ses mains sur le tablier bleu qu'il arborait pour préparer le repas.
Appuyée contre le cadre de porte du salon, le reste de la bande discutant joyeusement autour de la grande table, à la cuisine, elle sourit légèrement "il sait donc vraiment jouer, un dilettante n'aurait pas pu se payer le luxe de cette question".
Parce que la baby-sitter avait du retard, elle avait manqué le début de la soirée organisée par Tristan pour fêter leur réussite à ces examens réputés pour leur difficulté. A son arrivée, l'équipe au complet - 7 hommes, 4 femmes - ouvrait une nouvelle bouteille de champagne pendant que leur hôte, debout devant le plan de travail, éminçait des échalotes, l'odeur du basilic envahissant déjà la pièce.
Au moment où elle s'était approchée pour lui faire comme à son habitude la bise, elle avait ressenti un étrange trouble en voyant ses mains et ses avant-bras dévoilés par sa chemise en jeans retroussée jusqu'aux coudes, prudence de cuisinier aguerri. Elle avait instantanément détourné le regard lorsqu'elle avait aperçu ses doigts à la fois larges et puissants ainsi que ce léger duvet blond commençant juste au dessus de ses poignets "que m'arrive-t-il ?" se demanda-t-elle, "j'ai bossé avec ce mec durant un an deux soirs par semaine, c'est pas comme si je le voyais pour la première fois".
Pour masquer sa confusion, elle avait alors lancé à la ronde "le repas attendra encore un peu, les gars, au point où vous en êtes, tu vas me faire le plaisir de mettre ces fleurs dans un vase" et de lui tendre un énorme bouquet de pivoines, "oui, je sais, elles sont superbes, comme nos résultats, on est vraiment les meilleurs, et ensuite, depuis le temps que tu me parles de ton piano, j'aimerais, non j'exige un morceau rien que pour moi, il n'y a pas que les assurances selon Bismarck dans la vie !", ce qui ne manqua pas de déclencher un rire entendu dans l'assemblée.
"Paul de Senneville, mariage d'amour, tu saurais ?" fut sa demande, formulée d'une voix un peu hésitante "ma grand-mère adorait ce morceau, elle est morte il y a un an aujourd'hui".
Pour toute réponse, il commença à jouer. Elle n'osa d'abord pas bouger, de crainte de l'interrompre puis, réalisant que les éclats de voix et les rires provenant de la cuisine ne le dérangeaient pas, elle s'approcha lentement de lui.
Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle toucha presque son dos, lorsqu'elle put sentir sa chaleur irradier même en l'absence de contact entre eux, une chaleur qui se propageait lentement dans son ventre, comme la chaleur d'un soleil matinal qui hésite un peu avant d'inonder une pièce.
N'y tenant plus, elle posa ses deux mains sur ses épaules; en guise de réponse, il se laissa aller contre elle, sa tête s'appuya contre son sternum, un soupir venant à la fois gonfler son torse puis relâcher tout son corps.
Ce contact, elle le trouva doux, agréable et si elle n'avait eu le regard un peu perdu dans le vague, à écouter la musique, elle aurait pu manquer son imperceptible mouvement du bassin, qui bascula très légèrement vers l'avant, comme lorsqu'on cherche à s'approcher encore d'une femme que l'on convoite.
Cet instant ne dura qu'une fraction de seconde mais il déclencha en elle un violent désir, une envie de poser ses lèvres juste sous son oreille, de mordiller le lobe, de laisser glisser ses mains sur ses pectoraux et de descendre vers son entrejambe.
A son tour, elle soupira, profondément, réalisant que cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi vivante, aussi légère : elle ferma les yeux, les plissa violemment, comme pour chasser les images qui dansaient devant ses yeux, pendant que ses mains virevoltaient sans hésitation sur les touches.
"J'aimerais qu'il m'effleure ainsi, qu'il fasse courir ses mains sur moi comme sur son piano, qu'il glisse ses doigts depuis ma nuque jusqu'au creux de mes reins, d'abord lentement puis de plus en plus vite, qu'il fasse tomber la bretelle de...." pensa-t-elle, réalisant subitement qu'elle était en train de pétrir ses épaules, de caresser le haut de ses bras.
Effrayée par sa propre audace, elle retira ses mains et fit un pas en arrière.
"Non, reste !" fut sa seule réaction tandis qu'il enchaînait sur un nouveau morceau sans plus lui demander d'instruction.
"Tristan, je fais quoi ? L'eau bout depuis un moment, reviens, arrête de faire l'artiste !" : elle reconnut la voix forte de Pascal, plus prompt à la plaisanterie qu'à la débrouillardise en cuisine; il ne répondit rien et, sans cesser de jouer avec la main droite, il prit sa main gauche, qu'elle avait reposée sur son épaule et la porta à ses lèvres, dans un long baiser qui lui coupa presque le souffle.
Elle repensa à ces hommes qui avaient voulu la dominer physiquement à défaut de pouvoir dominer son esprit : si seulement ils avaient compris qu'elle aurait été prête à les suivre au bout du monde s'ils avaient été capables de la moindre tendresse... Elle chassa ces souvenirs douloureux de son esprit en secouant la tête et, mue par une spontanéité qu'elle croyait perdue pour toujours, elle s'assit derrière lui sur le large siège noir, posa cette fois-ci ses mains sur le haut de ses cuisses, enserrant son bassin entre ses jambes.
Lorsqu'elle déposa dans le creux de son cou un baiser aussi léger qu'une brise d'été, il gémit, la première fausse note résonnant dans le salon, démontrant si besoin était à quel point lui aussi était troublé par cette proximité à laquelle il ne voulait de toute évidence pas mettre fin. Elle posa ensuite ses mains sur son ventre, juste au dessus de la ceinture de son pantalon, qu'elle sentait à travers le tissu du tablier.
"Bon, alors quoi, tu le fais, cet émincé de boeuf ou on commande une pizza ?" : la question de Pascal juste derrière eux les rappela à l'ordre, ils n'étaient pas seuls au monde.
Elle se leva comme mue par un ressort, maladroitement, les joues en feu "merci, tu joues super bien, j'ai soif, tu aurais pu me prendre un verre, Pascal, franchement, c'est pas très galant de ta part !" dit-elle en rejoignant ceux qui étaient restés dans la cuisine, la mine faussement fâchée en passant à côté du pilier de l'équipe, avec lequel elle avait aussi planché durant des week-ends entiers avant les examens.
Pendant toute la soirée, son regard et celui de Tristan se croisèrent, d'abord un peu gênés puis de plus en plus longuement, un sourire, des étincelles dans les yeux; elle le surprit fixant le premier bouton de son chemisier, elle réussit à caresser des yeux ses avant-bras et ce léger duvet blond sans que personne ne s'en aperçoive. Elle s'obstina à vouloir toutes les choses à sa portée, juste pour le plaisir de frôler ses doigts, sa main "tu peux me passer le sel, s'il te plaît ?" alors qu'elle n'avait aucun goût pour ce condiment "je suis encore plus ridicule qu'une adolescente de 15 ans" fut sa conclusion à la fin du repas.
Leurs corps se frôlèrent inlassablement lorsqu'elle proposa son aide pour remplir le lave-vaisselle pendant que les autres allaient s'asseoir au salon pour boire qui un café, qui une tisane, avant de reprendre la route. Ils s'arrangèrent pour être assis côte à côte au salon à l'heure du dessert, leurs cuisses se touchant, attirées comme des aimants.
Toute l'équipe finit par lever le camp vers deux heures du matin, après avoir beaucoup bu et beaucoup chanté, souvent très faux, au son du piano : elle mit sa veste comme tout le monde, lui fit la bise la dernière, un peu plus lentement que les autres, humant son parfum, sa main fouillant ses cheveux et frôlant brièvement sa nuque. "Merci pour la soirée, c'était génial, ton repas délicieux, à bientôt".
Alors qu'ils descendaient tous en riant trop fort dans l'ascenseur, elle sortit son téléphone de son sac en entendant la pourtant discrète sonnerie annonçant la réception d'un message : "à cette heure-ci ?" pensa-t-elle.
"Reviens..."
, le 09.01.2017 à 00:14
Génial, on dirait du vécu…..
Très joli texte.
, le 09.01.2017 à 07:02
Après Mezzo piano, il viendra fortissimo…
Belle journée à toutes et tous !
, le 09.01.2017 à 07:25
Aïe aïe aïe, sensualité des corps et sensualité de la cuisine. Le corps comme élément organoleptique :0)
Bravo madame Poppins, continuez à vous faire plaisir (c’est une invitation pas une injonction), votre plaisir sera le notre.
Merci
, le 09.01.2017 à 07:28
Madame,
Venant de vous, je suis une fois de plus, étonné de tant de délicatesse.
Superbe.
[MàJ 9h28] En fat, non, je ne suis pas étonné
, le 09.01.2017 à 08:53
Très joli!
Merci.
, le 09.01.2017 à 09:00
Bravo ! Tout est superbement décrit. J’aime beaucoup cette façon que tu as de véritablement faire vivre le groupe sans parasiter la scène de premier plan. Bravo, bravo, bravo !
, le 09.01.2017 à 09:14
Joli!
Dommage pour la baby-sitter…
, le 09.01.2017 à 09:49
Une fois de plus l’écriture de Madame Poppins me trouble et je suis bien en mal d’écrire un commentaire sur son texte.
De quoi réveiller des souvenirs personnels : le piano, la cuisine et ces frôlements complices qui ne perturbent pas le déroulement de la soirée du groupe, tant la discrétion reste de mise.
Si c’est bien moi qui portais le tablier de cuisine, c’est « Elle » qui était au piano…
« Reviens »
Tout est dit dans ce dernier mot, même si dans mon souvenir ce fut plutôt « Reste » puisque dans les années soixante-dix la magie du message sur un portable ne pouvait pas encore opérer…
, le 09.01.2017 à 10:26
Mme Poppins, ton récit me fait fantasmer. Et puisque j’en suis à parler de ça, je vais me permettre de parler de l’évolution de mes fantasmes au fil des ans, mais c’est bien plus court et plus cru que ton très jolie texte :
Quand j’étais jeune, mon fantasme était de faire l’amour à une femme sans la réveiller, aujourd’hui, c’est de faire l’amour à une femme sans qu’elle s’endorme.
, le 09.01.2017 à 11:07
Alors là, tu m’as tué! :)))))))))
Quant au texte de Mââââââââme Poppins, c’est un texte qui mérite toute mon attention: je vais le lire tranquillement histoire d’être bien dedans (sans arrières pensées) ce soir! Je m’en réjouis!
, le 09.01.2017 à 11:12
En vous lisant, mes ami(e)s, je trouve que vous allez vite en besogne.
Le billet de Madame Poppins me parait bien moins explicite que vos pensées, que vous me pardonnerez, je vous prie, je qualifierais de binaires.
Que faites vous de cette délicieuse période de la séduction qui se tend, se tend … jusqu’au désir. Et arrivé à ce point, pourquoi ne pas faire durer encore, un peu, beaucoup … afin de rester dans ce délicieux moment.
C’est sur ce point, me semble t il que le contenu du billet de MP est très fort.
, le 09.01.2017 à 11:39
À Tom25
C’est bien, c’est important de toujours avoir des fantasmes ! Après…
, le 09.01.2017 à 11:41
Pour continuer dans le sens de Monsieur Ysengrain, Sacha Guitry a dit :
» le meilleur moment, c’est quand on monte l’escalier. »
, le 09.01.2017 à 14:07
fxc, le vécu peut être réel ou imaginaire… partiel ou complet… passé ou à venir…
Tibet, en écrivant cette brève nouvelle, j’étais loin de me douter que j’apprendrais un nouveau mot : organoleptique, c’est pas un très joli mot mais j’aime son sens.
ysengrain, j’adore l’idée de te surprendre et ton commentaire 11 me démontre que tu lis entre les lignes…
François, ravie que tu aies apprécié la lecture de mezzo piano, en tant que musicien, le terme doit te parler…
Radagast, je ne sais pas si c’est superbement écrit, tu as simplement pris le temps de lire et d’imaginer le reste…
Grandegigue, nous ne saurons jamais ce qu’il se serait passé si la baby-sitter était arrivée à l’heure… mais peut-être est-elle la cause d’un éventuel non retour de la dame suite au whatsapp…
M.G, je suis ravie que ce texte ait fait écho dans ton parcours, j’espère que les souvenirs sont source de plaisir et non de regrets.
Tom25, je pense que tu apprécieras davantage la nouvelle fortissimo…
djtrance, belle lecture ce soir : c’est un sacré compliment que tu me fais de vouloir t’en réserver la lecture pour un moment moins stressé que la course du matin !
, le 09.01.2017 à 16:15
Plaisir de l’attente, plaisir du temps qui passe, plaisir d’un souffle, d’un geste ébauché. Piano ou poésie.
, le 09.01.2017 à 16:23
citation/escalier@fxc : 1 – Tout dépend s’il est monté, l’escalier, en premier ou en second, devant ou derrière … évidemment, l’ascenseur n’ouvre pas de pareilles pensées, quoique je manque d’imagination …
2 – Clémenceau est l’auteur me semble t’il de cette pensée, l’homme resta vert bien après son retrait … de la vie politique, mais l’essentiel est dans l’ écriture de Dame Poppins à la fois légère et sensuelle, bien plus que Guitry ou Clémenceau, le tigre, n’écrivit. 3 – Et puis que ce soit l’un ou l’autre, qui ne l’a jamais pensé dans de telles circonstances ?
Bon, « J’entends déjà les commentaires » …mais « il suffirait de presque rien ». Belle plume … en tout cas.
, le 09.01.2017 à 17:09
C’est tellement joliment dit, merci !
myvista, allons, l’ascenseur n’est pas à sous-estimer…
, le 09.01.2017 à 17:22
je suis coi,
Quelle belle musique !
, le 09.01.2017 à 18:09
Comme disait Italo Calvino (je crois) : « Je lis, donc ça écrit « , les textes réussis ne sont pas les plus explicites mais ceux qui savent susciter l’imagination.
, le 09.01.2017 à 18:16
Quand je pense que nous avons, Saint-Ex. Rimbaud, Baudelaire, comme commentateurs et que notre boss bien aimé veux jeter le gant. (;D
, le 09.01.2017 à 18:24
Là, Madame Poppins, tu me bluffes ! Jolie scène toute pleine de fantasmes.
, le 09.01.2017 à 18:55
[en approche et mode direct]
Bon et au final, il/elle l’a pécho ou bien?
[/en mode direct et déjà loin]
, le 09.01.2017 à 19:03
Voyons, c’est le minimum que l’on puisse te faire!
Très joli texte, vraiment! J’ai le sentiment à travers celui-ci que cette histoire est une histoire… Vraie! En plus, si mes souvenirs sont bons, tu n’avais pas repris le « chemin de l’école » il n’y a pas si longtemps que cela? :)
, le 09.01.2017 à 23:14
DanielH, la musique, on l’entend si on peut : je suis ravie qu’elle résonne dans tes oreilles…
Radagast, encore faut-il en avoir, de l’imagination, je suis ravie que l’évocation trouve écho à la tienne.
fxc, je tairai ce que je pense de la fermeture, ca ne va pas. PAS DU TOUT.
M.G, être surpris, n’est-ce pas un délice ?
drazam, à ton avis ?
djtrance, ta mémoire est excellente, le titre ainsi décroché est remisé dans mon armoire depuis plus d’une année…
Merci pour vos commentaires, à bientôt pour d’autres aventures ;-)
, le 09.01.2017 à 23:15
Un seul « regret » : ne pas savoir si, parmi les commentaires du jour, certains sont féminins…
, le 09.01.2017 à 23:44
ma femme l’a lu, et elle a apprécié la délicatesse, la poésie des mots, la suggestion et la finesse d’écriture. Elle est preneuse d’autres textes ici ou ailleurs!
Pour ma part: délicat, fin, sensuel, bref savoureux!
, le 09.01.2017 à 23:54
Gr@g, oh merci pour ce double commentaire : je suis ravie que les imaginaires féminin et masculin soient si proches…
Cela étant, j’aimerais être aussi en mesure d’écrire une brève nouvelle qui mettrait en scène deux femmes ou deux hommes : à voir si j’en suis capable…
, le 10.01.2017 à 00:00
Ben, 100%, si l’on considère que dans chaque homme se cache une femme ;)
, le 10.01.2017 à 07:17
Merci Madame Poppins, l’inspiration est revenue on dirait.
Une fille te confirme qu’elle a aimé et qu’elle attend la suite ;)
, le 10.01.2017 à 08:19
Puzzo, merci d’avoir passé non seulement pour lire mais aussi pour commenter ! L’inspiration est partiellement revenue en effet 😉
Djtrance, très juste, les artistes étant probablement ceux qui ont le plus accès à leur part féminine.
, le 10.01.2017 à 10:03
Tu tu tu, Mme Poppins, partageons la couverture si vous voulez bien 😊
Ne pourrait-on dire que les artistes seraient ceux qui intègrent au mieux leurs parts, féminine ET masculine. Hein ? non ?
, le 10.01.2017 à 10:05
Tibet, justement, « avoir le plus accès » ne veut pas dire, je crois, renier sa part masculine : conjuguer les deux est essentiel (même si j’admets ne pas vraiment savoir définir ce que signifie « part féminine » et « part masculine » sans tomber dans des clichés : probablement que ying et yang serait plus… « juste »).
, le 10.01.2017 à 11:09
Ce que signifie part féminine et masculine… Peut-être que la clef serait un mot un peu désuet aujourd’hui : Le gestalt. Qui nous dit en substance que le tout est supérieur à la somme des parties.
Ceci dit j’acquiescerai si quelqu’un disait que ces parts, distinctement parlant, étaient culturelles.
, le 10.01.2017 à 17:14
Madame Poppins, ton texte est une provocation à l’imagination qui s’envole aussi légère qu’une plume. Il n’y a pas que les cordes du piano qui vibrent.
, le 10.01.2017 à 19:23
Tibet, entièrement d’accord, la part culturelle est prédominante !
Kris, merci pour ce commentaire en guise de clin d’œil !
A bientôt pour d’autres notes 😉
, le 11.01.2017 à 17:58
Si… des femmes ont lu et l’une d’entre elles a même apprécié au point qu’elle commente alors qu’elle ne le fait jamais.
Grand lectrice, correctrice de manuscrits à ses heures, pas fan d’érotisme en général sauf si le thème est abordé avec retenue et talent, je ne peux que confirmer ce qui a déjà été écrit par les habitués de CUK : ce texte est très bien écrit, sensuel au possible, pas moins touchant. Si un « Fortissimo » est annoncé, je ne peux que m’en réjouir et l’attendre avec impatience.
D’ici là : MERCI !
, le 11.01.2017 à 20:44
Difficile de savoir que répondre à un si chouette message, à part MERCI ! Le fortissimo sera nettement plus… direct, à voir alors si la sensibilité des hommes et des femmes divergent.
Mon hypothèse : non.
, le 12.01.2017 à 09:34
Moi, j’appelle ça un pénis, tout simplement!
, le 12.01.2017 à 09:42
J’aurais dû me douter qu’il serait des esprits facétieux :-)
, le 12.01.2017 à 20:22
Dix verges, la vache, j’ai déjà du mal avec une seule.
, le 12.01.2017 à 23:38
Tom, un brin de poésie, allons !
, le 19.01.2017 à 02:32
Madame Poppins
J’ai mis très longtemps à poster ce commentaire sur votre texte que j’ai trouvé superbe… jusqu’à la moitié environ. Je suis ainsi fait que je n’ai pas réussi à le lire jusqu’à la fin. Il a en effet actionné mes capacités émotionnelles et je crains la suite au point de n’avoir pas encore pu la lire. Aussi, je me complais dans une ou plusieurs suites imaginaires et personnelles qu’il a su suggérer.
Belle performance !
, le 19.01.2017 à 11:47
Origenius,
Complaisez-vous, complaisez-vous, tel était et est le propos : laisser l’imaginaire voguer est tellement…
Croyez-moi, la deuxième partie de mezzo piano ne brisera en rien ces suites personnelles, la fin est comme une fenêtre, elle ouvre et ne ferme rien, promis !
Merci finalement pour votre compliment sur ma rédaction, il me touche.
, le 23.01.2017 à 13:24
Elle a bien fait de revenir finalement…. 👠
Fortissimo énormissimo.
Une tite goutte d’allegro ma non troppo….
Merci Dame Poppins, très belle écriture pour inciter à la rêverie érotique et au fantasme.
, le 23.01.2017 à 16:12
Aigle4, c’est amusant que fortissimo représente à tes yeux une suite : dans mon esprit, cela ne l’était pas ! Mais peu importe, un récit une fois publié appartient au lecteur.
, le 13.02.2017 à 06:48
Une suite existe maintenant, sur mon blog : sotto voce.