Je voudrais, pour commencer, reparler de mon iPad Pro.
C’est certainement l’écran que j’utilise le plus, juste après mon Mac.
OK, j’écris mes articles sur ce dernier, pas sur l’iPad.
Je travaille avec mon Mac, pas sur l’iPad.
Mais mes loisirs numériques, c’est complètement sur la grande tablette d’Apple.
Cet écran est tout simplement un bonheur, pour tout.
Je vous parlerai bientôt (peut-être pas ici, ailleurs, je vous expliquerai) d’un domaine dans lequel l’iPad excelle auquel je n’avais même pas pensé il y a quelques semaines, mais qui m’a changé la vie. Mais chut, ça, c’est pour plus tard.
J’en avais parlé lorsque j’en avais fait la présentation: l’iPad Pro 12 pouces, il n’y a rien de mieux pour la lecture de quotidiens, hebdomadaires, mensuels.
La presse sur l’iPad Pro, avec son format très proche du A4, c’est tout bonnement mieux que sur papier.
Mais là où l’iPad Pro fait vraiment très très fort, c’est dans la lecture de BD.
Je me permets de vous rappeler l’article que j’ai écrit à propos d’Izneo, qui permet soit d’acheter ses BD soit, via un abonnement mensuel, de puiser dans un très grand catalogue celles qui vous font envie, et vous offre une lecture hors ligne.
J’imagine qu’il en va de même avec son concurrent Sequencity.
Je me promène donc avec l’équivalent d’une monstrueuse bibliothèque de BD, tout ça tenant dans un sac à main juste assez grand pour recevoir l’iPad.
Vous connaissez tous ce que répètent tellement souvent les accros du papier «moi, un livre sur tablette ou sur une lectrice, ce n’est pas la même chose, j’aime tourner les pages, l’odeur du papier».
Eh bien la plupart de ceux-là, lorsque je leur montre une BD sur l’iPad PRO 12 pouces, sont étonnés et me disent, «oui ça a de la gueule, c’est magnifique, je dois l’avouer» (ou un truc du style hein, bien évidemment que tous ne disent pas exactement la même phrase!
Bon, je vais y revenir, à cette qualité, mais il faut que je mette la chose en contexte.
Pendant les vacances de Noël, j’ai chargé sur ma tablette un livre de la BD XIII collection Mistery (on reprend la série et on développe des personnages en apprenant qui ils sont, leur passé, leurs fêlures). Il s’agissait de celui-ci:
Je me suis laissé prendre au jeu ai été complètement sur le derrière à la fin de ce tome, tellement que j’ai décidé de tout relire (je pensais qu’il y avait 19 tomes, je n’avais même pas vu que la série principale avait repris).
Ces 19 tomes, je les avais dans ma bibliothèque.
Eh bien croyez-le ou non, j’ai mille fois préféré les lire sur mon iPad.
Le papier, après que l’on s’est habitué à l’iPad, ça a l’air terne.
Oh, ce n’est pas que l’iPad sature les couleurs ou fasse du clinquant bêtement, non, c’est plutôt que la lumière venant de l’arrière, tout est simplement plus beau, plus profond sur la tablette. Et la lecture n’est en rien fatigante.
J’ai donc relu tous les tomes originaux, et ai même pu continuer sur ma lancée avec la nouvelle ère commencée au tome 20 signé Jigounov et Sente, jusqu’au tome 24 (aaarhhhrgglll… il vient quand le 25e!).
Le premier volume du 2e cycle
Nouveau cycle tout à fait passionnant, soit dit en passant partant sur une nouvelle conjuration qui trouve son origine dans les deux groupes de colons ayant fait le voyage du Mayflower. Le résumé du résumé de la vraie histoire donnée par Wikipedia:
Le Mayflower (ou «Fleur de mai») est un vaisseau marchand de 90 pieds (27,4 mètres) et 180 tonneaux du xviie siècle qui partit de Plymouth, en Angleterre. Ses passagers furent à l’origine de la fondation de la colonie de Plymouth, dans le Massachusetts.
En 1620, il transportait des dissidents religieux anglais, les Pilgrim fathers ou «Pères pèlerins», et d’autres Européens à la recherche d’un lieu pour pratiquer librement leur religion.
Et pendant que j’y étais, j’ai lu les 10 volumes de la collection Mistery.
La saga de XIII, a commencé en 1984.
Les séries sur les magouilles politiques aux USA, on n’en voyait pas beaucoup à l’époque, c’est le moins que l’on puisse dire.
En ce sens, Jean Van Hamme, le scénariste, et Vance, le dessinateur, ont donné naissance à quelque chose de véritablement incroyable qui plus de 30 ans après, tient toujours magnifiquement la route.
Mieux même, la lecture des Mistery apporte encore de la substance à l’intrigue et à l’histoire.
Bref, ces milliers de pages avec un plaisir sans cesse renouvelé.
En compagnie aussi du Major Jones…
Ah la la, le Major Jones (bon eh oh, c’est une femme hein)!
Tiens d’ailleurs, c’est comment son prénom, hmmmm? Vous le saurez si vous lisez le Mistery qui nous raconte son enfance. Mais chut, même sous la torture, s’il vous plaît, ne le lui dites pas…
Bref, j’ai lu toute la série, et je ne sais pas si j’aurais eu le courage de m’y remettre avec les livres en papier. Parce que le fait de pouvoir lire partout là où j’en étais, pouvoir passer d’un livre à l’autre sans attendre d’être rentré (j’ai bien évidemment toujours mon iPad avec moi), c’est un plus pour le moins appréciable qui rend bien confortable ce genre d’entreprises.
, le 21.02.2017 à 06:55
Je partage intégralement cette analyse
l’iPad Pro 12,9 c’est merveilleux pour lire des BD et de la presse
que cela soit dans son canapé ou en voyage
et cela permet aussi de travailler
, le 21.02.2017 à 07:11
Et qu’en est-il de la prise de notes manuscrites sur iPad Pro?
, le 21.02.2017 à 07:46
Je partage largement cette analyse. Je fais cependant un reproche à mon iPad Pro dans cette utilisation : son poids. Sur une table, voire assis dans un fauteuil, c’est parfait, mais pour lire au lit (ce que j’essaie de ne pas trop faire), il est fort lourd.
Et Izneo est en effet très bien. Dommage que son interface soie assez mauvaise, je trouve : pas de possibilité de classer en fonction de lu/non lu, recherche limitée, …
Et évidemment peu de BDs récentes.
Et encore merci pour toutes ces années d’articles sur cuk
, le 21.02.2017 à 08:15
Oh, mais de des prise de notes manuscrites sur iPad Pro, j’en ai parlé ici.
Et depuis le test, c’est encore mieux!
En ce qui concerne iZneo, leur application est vraiment mauvaise, il faut le dire. Elle n’évolue pas, j’ai souvent des soucis lorsque j’achète une BD (je finis toujours par les retrouver mais…).
Cela dit, une fois qu’on a le bouquin, soit dans l’abonnement soit par l’achat, c’est vraiment le pied.
, le 21.02.2017 à 08:24
Oui et bien ça commence à être un vrai problème.
Depuis 7 ans, je suis convaincu que l’iPad est un très bel engin de « consommation » (je parle de contenu et pas de l’aspect mercantile de la chose) et Apple a aussi tenu ce discours jusqu’à ce que iOS accepte de partager en deux l’écran. Cette fonctionnalité s’est apparentée à une première incursion dans un monde « multitâche » qui incluait le travail mais depuis c’est mort… et les ventes de -22% sur une période généralement propice à l’iPad en dit long sur le retard qu’Apple prend dans ce secteur.
Le problème n’est pas hardware car cette gamme peut faire beaucoup mais c’est iOS qui n’évolue pas. Si la marque n’annonce rien de « révolutionnaire » en juin, ce produit ne sera plus qu’un gadget car autour de moi, c’est l’invasion de Surface… et je dois dire que le produit est bon pour la consommation mais aussi excellent pour travailler.
T
, le 21.02.2017 à 09:12
À propos d’iPad grand modèle:
Mac G en parle ici
Et sur urbanbike, l’ami Jean Christophe Courte en a parlé en de très nombreuses occasions.
Sans doute conçu au départ comme un objet de lecture de contenu, iOS fait de plus en plus le grand écart entre les capacités de l’iPad et le Mac qu’Apple ne veut pas cannibaliser.
µMou n’a pas d’état d’âme avec la Surface.
, le 21.02.2017 à 11:12
Je ne comprends pas la remarque sur le grand écart… l’iPad ne fait pas beaucoup plus en terme de productivité que ce qu’il faisait il y a 2 ou 4 ans à l’exception de ce stylo qui répond à des besoins très spécifiques.
Et si il existe un risque de cannibaliser les ventes de Mac, c’est le moment de le prendre puisque les ventes sont en baisses pour le Mac et carrément en chute libre pour l’iPad. Ce n’est pas en empêchant l’évolution des OS respectifs qu’ils vont freiner l’érosion des ventes. Penser cela serait vraiment naif.
T
, le 21.02.2017 à 11:30
C’est vrai que cette Surface a passablement de succès. Personnellement, ça fait 15 ans que j’ai abandonné Windows pour Apple (Mac, puis différents iPad), mais là je dois dire que si je devais m’acheter quelque chose demain, je risque fortement d’abandonner Apple. L’innovation a changé de camps à mon avis.
, le 22.02.2017 à 06:19
Apple prend encore des risques ?
Surface et autre Yoga nous montrent que le marché évolue en dehors d’Apple.
, le 22.02.2017 à 08:34
C’est sûr, en tournant le dos au MagSafe, au lecteur de carte SD, en abandonnant le la charge et écoute simultanée sur l’iPhone 7, une nouveau clavier (qui commence à merder), etc. la marque prend beaucoup de risques, y compris avec leurs clients historiques.
Le seul problème c’est que d’après moi, ce ne sont pas les bons risques…
T
PS: les ventes de Mac n’étaient pas mauvaises à cause d’une petite manœuvre comptable pour Q1 2016… je pense qu’elles seront désastreuses pour Q2 2016 vu qu’il n’y a rien de neuf à part ce nouveau MBP très limité.
, le 22.02.2017 à 10:26
J’ai eu un surface Core i5.
J’ai tenu quelques semaines, puis j’ai abandonné et je suis passé au génial MacBook 12 pouces.
Le Surface n’est pas une tablette (trop gros, trop lourd), prend une place pas possible sur la table (clavier + béquille) et que dire d’une « tablette » avec un antivirus ???
De plus, elle était farcie de bugs, même si utiliser One Note était vraiment un plaisir.
J’ai aussi les deux iPad Pro (petit et grand) et rien à dire : ce sont des tablettes, des vraies, des iPad, le pied.
, le 22.02.2017 à 10:28
J’aimerais bien avoir la série complète des Buck Danny en numérique, mais il va falloir attendre encore un peu, visiblement…
, le 22.02.2017 à 13:10
Suis-je le seul ici à avoir remarqué que le premier tome de XIII, et donc la base de toute l’intrigue, est très fortement inspiré du roman « La mémoire dans la peau » de Robert Ludlum ?
, le 22.02.2017 à 19:11
Désolé Franck, je ne connais pas ce roman.
, le 22.02.2017 à 23:34
François : tu connais peut être les films adaptés du roman, la série des Jason Bourne, avec Matt Damon?
, le 23.02.2017 à 09:43
Oui Mirou, on les a vus il n’y a pas très longtemps.
Alors si c’est ça, le roman, non Franck, il ne me semble pas que ça ressemble tellement, mais bon… avec ma mémoire pas loin de celle de XIII, je ne suis plus tellement sûr de ce que racontaient les films…
, le 23.02.2017 à 12:39
Moi ce sont les films que je n’ai pas vus ! :-) Je ne sais donc pas si la version filmée de « La mémoire dans la peau » est fidèle au roman.
J’avais par contre lu le livre de Ludlum bien avant de commencer la série des XIII, et la ressemblance m’a tout de suite sauté aux yeux. Mais ce n’est le cas que pour le début des deux intrigues, ensuite elles divergent complètement.