Cou­cou ça va?

Bon­jour à tous!

Hé, ça fait plai­sir de re­prendre contact.

Les va­cances ont été ex­cel­lentes, le so­leil om­ni­pré­sent, tout était par­fait, re­po­sant, comme d'ha­bi­tude. Un petit bémol, puisque nous avons croisé quelques mé­duses, mais à part ça...

J'ai même ren­con­tré un lec­teur-com­men­ta­teur de longue date, notre ami Re­naud, qui a trouvé moyen de me contac­ter sur mon mo­bile pour que l'on se ren­contre au­tour d'un verre de Coca light. Il m'a bien fallu trois jours pour voir que j'avais reçu un SMS, mais nous avons réussi à nous voir, pour la pre­mière fois, un di­manche en fin d'après midi. Ce qui est assez mar­rant tout de même, c'est que s'il sa­vait à peu près com­ment à quoi je res­sem­blais, je ne l'avais per­son­nel­le­ment ja­mais vu en vrai, ni même en photo. Or quand il est ar­rivé en scoo­ter, il m'a fait un signe de la main, et moi, j'ai at­tendu qu'il en­lève son casque pour voir à qui j'avais à faire.

Trente se­condes après, nous dis­cu­tions comme si nous nous connais­sions de­puis dix ans. C'est tout de même assez ri­golo, In­ter­net et les liens qu'il crée. J'ai eu bien du plai­sir à par­ler Mac, photo (sur­tout, vous pou­vez voir ses chouettes images ici), et "vraie vie" aussi. Je pré­cise que Mme Cuk m'avait laissé sur ce coup-là, pres­sen­tant bien que nous avions plein de choses à nous dire qui ne l'in­té­res­se­raient... pas for­cé­ment.

Et puisque je parle d'in­for­ma­tique, je tiens à pré­ci­ser que j'ai tenu le coup: trois se­maines, pas la moindre page Web en vue, pas le moindre mes­sage Mail, rien. Même quand je pas­sais à la Fnac de Tou­lon, pas un re­gard sur le net. Ça fait tout de même un sacré bien.

At­ten­tion! J'ai dit sans "In­ter­net", je n’ai pas dit "sans Mac".

Je vous avais pro­mis un test sur le Nik­kon D2X, un autre sur DXO, l'"amé­lio­ra­teur d'images" dont je vous ai déjà parlé ici.

Alors je dois avouer une chose: j'ai pris beau­coup de pho­tos, plein de notes dans ma tête, les ai amé­lio­rées, ces pho­tos, avec DXO, pris en­core plus de notes, tou­jours dans ma tête mais... je n'ai rien écrit. Eh oui, je me suis lancé, comme je l'avais an­noncé éga­le­ment, dans la fi­na­li­sa­tion de Cuk Gram­maire. Et je dois dire que lorsque l'on entre dans le code, on a de la peine à faire autre chose sur son or­di­na­teur.

J'ai donc pra­ti­que­ment ter­miné Cuk Gram­maire (que pour les Suisses, je vous ex­pli­que­rai), puis­qu'il me reste uni­que­ment les icônes à faire ainsi que le mode d'em­ploi. Mais cela prend du temps, que je n'ai pas vrai­ment lorsque je suis à la mai­son, et que j'ai Cuk.​ch qui me ti­tille en per­ma­nence. J'ai ainsi pro­fité de mon éloi­gne­ment, en culpa­bi­li­sant un peu, je dois l'avouer.

Cela dit, les ar­ticles sur DXO et D2X (sont assez proches, ces deux pro­duits, non?) ne sont que par­ties re­mises, ça va venir...

Bon, à pro­pos d'ar­ticles, j'ai vu que je ne vous ai pas trop man­qué! Ils se sont don­nés, les ré­dac­teurs en mon ab­sence vous ne trou­vez pas?

En tout cas, merci à eux, merci tout plein pour leur tenue du site pen­dant ces trois se­maines. J'ai tout lu au ni­veau des ar­ticles, presque tout au ni­veau des com­men­taires.

Et si je n'ai pas vrai­ment eu le temps de tout lire ces com­men­taires, c'est parce que lorsque je suis ren­tré, pen­dant que l'on dé­fai­sait les va­lises, juste avant en fait (faut pas lais­ser Mme Cuk tout faire n'est-ce pas)... j'ai lancé la mise à jour de Ma­cOSX 10.4.2.

Ben oui, Re­naud m'a dit sur la plage des Sa­blettes qu'elle était sor­tie en mon ab­sence, je me ré­jouis­sais un tout petit peu (en si­lence, bien à l'in­té­rieur) de l'ins­tal­ler, cette mise à jour.

Lorsque tout a été bien rangé dans la mai­son, je suis re­tourné sur mon Mac, vers mi­nuit, et j'ai re­dé­marré.

Et là: écran noir.

Et ter­mi­nal, en plein écran! Me faire ça à MOI!

Ter­mi­nal! Où l'on me de­man­dait de me lo­guer, et lorsque je le fai­sais, on me si­gna­lait que les 4 ca­naux de je ne sais pas trop quoi étaient mal­heu­reu­se­ment (c'est même pas vrai, Ter­mi­nal n'est ja­mais mal­heu­reux, il est froid comme... comme un écran noir avec du blanc écrit des­sus) in­ca­pables de créer une ses­sion va­lide.

Bon, j'ai re­dé­marré, me di­sant qu'il s'agis­sait d'un petit pro­blème pas­sa­ger... idem.

Re­dé­mar­rage (bis) avec reset de la P-Ram, même chose.

Là, ma femme a pour ha­bi­tude de dire que ça com­mence à sen­tir le fauve.

J'au­rais pré­féré voir le Tigre.

J'ai donc in­séré le DVD de Tiger, en ai pro­fité pour ré­pa­rer les au­to­ri­sa­tions, lan­cer une vé­ri­fi­ca­tion/ré­pa­ra­tion de mon disque (avec suc­cès selon Môs­sieur Uti­li­taires de disques), et re­dé­mar­rage, plein d'es­poirs.

Ter­mi­nal.

Il m'a donc fallu ré­ins­tal­ler Tiger, avec une mise à jour com­bi­née de la 10.4.2, et là, tout est ren­tré dans l'ordre. Comme j'avais de­mandé l'ins­tal­la­tion ha­bi­tuelle avec ar­chi­vage, je n'ai pas eu trop de tra­vail.

Alors je veux bien ad­mettre que j'ai fait une grosse bê­tise. Trop pressé, trop heu­reux de faire cette mise à jour, j'ai com­plè­te­ment ou­blié de de­man­der une ré­pa­ra­tion des au­to­ri­sa­tions AVANT de pas­ser en 10.4.2. Oui je sais Mon­sieur Gete, c'est grave.

Mais si ça l'est au­tant, alors pour­quoi Apple ne fait-il pas cette mise à jour des au­to­ri­sa­tions avant d'ins­tal­ler une mise à jour au­to­ma­ti­que­ment? Ça de­vrait être à la por­tée de la firme, ni­veau pro­gram­ma­tion, vous ne trou­vez pas?

Hmmm?

Parce que je veux bien que j'ai fait une er­reur, mais dans le grand pu­blic, ils sont com­bien ceux qui savent qu'il est im­por­tant de ré­pa­rer les au­to­ri­sa­tions avant une ins­tal­la­tion?

Pas nom­breux, oui, vous avez rai­son.

Enfin bref, tout est ren­tré dans l'ordre main­te­nant, mais ce genre de trucs, ça m'énerve un tan­ti­net. Cela dit, j'ai évité le pire. J'ai vu que la 10.4.2 était sor­tie le len­de­main de mon dé­part en va­cances. Je n'ose pas ima­gi­ner qu'elle soit sor­tie le jour avant. Juste avant de par­tir, je n'au­rais pas ré­sisté à vite vite faire cette mise à jour et...

Non, je n'ose pas ima­gi­ner...

Et puis, je n'ai pas eu le temps de lire tous les com­men­taires, pour d'autres rai­sons.

Comme par exemple parce que j'ai dû re­mon­ter mes pen­dules en ren­trant.

Ben oui, elles n'ont pas une ré­serve de trois se­maines, les pen­dules neu­châ­te­loises (oui je sais, c'est kitch, mais j'aime tel­le­ment ça...).

Com­ment? Re­mon­ter une pen­dule, c'est vite fait? Oui d'ac­cord, mais es­sayez d'en "dé-re­mon­ter" une, vous m'en direz des nou­velles.

La pen­dule "d'en bas", je peux la re­mon­ter sans pro­blème. À droite, je re­monte le "mo­teur", à gauche, la son­ne­rie. Là, Mme Cuk elle ne dit rien, parce qu'en haut, elle ne l'en­tend pas la nuit, la pen­dule d'en bas.

Mais celle du pre­mier... ben je n’ai pas le droit de re­mon­ter la son­ne­rie, parce qu'elle l'en­tend. Et là, pris dans mon élan, j'ai re­monté le res­sort de gauche. Et m... c'est ar­rivé au der­nier tour de clé que je m'en suis rendu compte.

Et m... Ma­dame Cuk a en­tendu mon "Et m...".

–Heu... c'était quoi ce "Et m..." ?

–Rien ma ché­rie, je me suis coincé l'ongle dans la clé!

–Tu parles, t'as re­monté la son­ne­rie! Tu ne re­mets pas en marche cette pen­dule, exclu!

–Ouah, mais on ne va l'en­tendre que deux trois jours, pas plus (je mens mal, c'est fou).

–Exclu j'ai dit.

C'est vrai que Mme Cuk, elle ne peut pas vrai­ment dor­mir quand la pen­dule sonne la nuit. Je ne peux pas lui en vou­loir.

Alors j'ai dé­cidé de pré­ci­pi­ter les choses, et faire son­ner la pen­dule en continu, jus­qu'à ce que le res­sort soit com­plè­te­ment dé­tendu.

Pour ce faire, une seule so­lu­tion: tour­ner les ai­guilles (la pen­dule est en hau­teur, c'est fa­ti­gant) sans s'ar­rê­ter, en fai­sant juste les pauses né­ces­saires pour que les coups aient le temps de s'égre­ner.

Montre en mains, j'ai passé 55 mi­nutes de­vant la chose, à en­tendre ding, ding, ding, qui fi­nissent par res­sem­bler au sup­plice de la goutte d'eau que l'on fait tom­ber sur votre front. J'avais l'im­pres­sion que ça ne s'ar­rê­te­rait ja­mais. C'est qu'elles sont en­du­rantes, ces pen­dules suisses!

Alors bon, com­ment vou­lez-vous que j'aie le temps en­suite de lire tous les com­men­taires sur trois se­maines?

Et sur­tout com­ment vou­lez-vous que j'aie le temps d'écrire des hu­meurs in­té­res­santes et in­tel­li­gentes?