Pas de chance (hi hi), la 10.3.9 est dis­po­nible…

Alors ça c'est ter­rible:-)

Moi qui me fais un hon­neur de vous dire si le nou­veau sys­tème fonc­tionne ou pas et d'ainsi es­suyer les plâtres des pe­tites mises à jour du sys­tème, voilà que la 10.3.9 est de­hors, et que je ne peux rien faire, ré­duis à l'im­puis­sance que je suis!

Ben non, toutes mes ma­chines sous Tiger, plus pos­si­bi­lité de vous ras­su­rer.

Tant pis. Un lec­teur (Jean H) me fait sa­voir que Sa­fari n'est dé­sor­mais plus com­pa­tible avec Saft, mais qu'il peut dé­sor­mais se rendre sur la plu­part des sites qui lui étaient in­ter­dits.

Allez, bon week-end à tous!

68 com­men­taires
1)
Franck_­Pas­tor
, le 16.04.2005 à 09:57

Quoi, alors pas de par­ti­tion ou de disque dur sous Pan­ther, au cas où ? Pas très pru­dent, ça, Fran­çois, en cas de bogue sé­rieux du Tigre ! ;-)

Bon, j’at­tends en­core quelques rap­ports de ka­mi­kazes avant d’ins­tal­ler la 10.3.9. Lo­gi­que­ment Tiger de­vrait suivre dans le mois, avec une nou­velle ma­chine !

Franck (ja­mais pressé de faire une mise à jour)

2)
Fran­çois Cuneo
, le 16.04.2005 à 10:00

J’ai un ba­ckup qui date de deux se­maines main­te­nant pour si ja­mais. Mais comme je l’ai dit, quand je me lance, je me lance. Et jus­qu’à ce jour, je te jure que je ne re­grette rien, mais alors rien de rien!

3)
giam­paolo
, le 16.04.2005 à 10:44

Fran­çois, com­ment as-tu fait ta mise à jour en 10.4?

a) Par des­sus la 10.3.8?
b) En pa­ral­lèle dans un autre dos­sier puis im­por­ter les pré­fé­rences?
c) Re­for­ma­ter ton disque dur et ins­tal­la­tion à neuf de toute la ma­chine?

Si c’est la b), quelle est la pro­cé­dure la plus ef­fi­cace et in­tel­li­gente?

merci pour tes conseils.

5)
Mar­cOS
, le 16.04.2005 à 12:40

Mise à jours ef­fec­tuée ce sa­medi matin sur un iMac G5 (ver­sion de base avec 512 Mb)

Un trés léger soup­con de len­teur. Il me semble que la fe­nêtre d’ou­ver­ture de ses­sion est ap­pa­rue avec un léger re­tard d’une ou deux se­condes.

Juste le temps né­ces­saire pour re­mar­quer une at­tente … et op la fe­nêtre était là.

COR­REC­TION : aucun ra­len­tis­se­ment, accès OK à l’iTMS
A+

Marc Som­ville
mon CV est ici

6)
alec6
, le 16.04.2005 à 12:54

Bon, je vais à nou­veau jouer les ra­bats joie, mais de la 10.3-0 à la 10.3-9 je n’ai ja­mais vu au­cune dif­fé­rence…
Ce matin, mon bi­gnou m’a pro­posé cette mise à jour, j’ai dit oui (pour une fois ;-) )… et alors ? Alors rien !
pa­reil qu’avant ! même pas mal !

Alexis… tous les dé­fauts !

7)
Fran­çois Cuneo
, le 16.04.2005 à 12:57

a) Par des­sus la 10.3.8?
b) En pa­ral­lèle dans un autre dos­sier puis im­por­ter les pré­fé­rences?
c) Re­for­ma­ter ton disque dur et ins­tal­la­tion à neuf de toute la ma­chine?

La b Giam­paolo, la b!

Et il m’a sim­ple­ment fallu ré­ins­tal­ler deux ou trois uti­li­taires, par exemple MarkS­pace The Mis­sing­Syc.

Pour le reste, le bon­heur!

8)
mix­will
, le 16.04.2005 à 14:12

j’ai un G5 2x 2,0ghz, rien à si­gnalé comme er­reur après la Màj.

9)
Pat'Jay68
, le 16.04.2005 à 14:17

« Et il m’a sim­ple­ment fallu ré­ins­tal­ler deux ou trois uti­li­taires, par exemple MarkS­pace The Mis­sing­Syc. »

Ah bon ? C’est peut-être pour ça que je peux plus syn­chro­ni­ser mon T3 ? Boin je ré­ins­talle et on verra…

patg68
http://​www.​infopassion.​ch/​

10)
In­connu
, le 16.04.2005 à 16:20

Mise à jour sans pro­blème, il me semble que c’est plus ré­ac­tif. Sur IMac G5 20″.

11)
Ber­trand59
, le 16.04.2005 à 16:36

OK sur un PB alu 15″, sauf…
plus d’ac­cès à l’ITunes Music Store
à priori, je ne se­rais pas le seul… une so­lu­tion ???

12)
Serge
, le 16.04.2005 à 18:35

Le dé­ve­lop­peur de Saft vient de mettre en ligne la ver­sion 7.7.1, com­pa­tible avec 10.3.9

13)
Yves
, le 16.04.2005 à 20:46

Sa­fari 1.3 n’af­fiche plus cor­rec­te­ment une page comme celle-ci: tsr (les titres passent par-des­sus les images…, aussi bien sur un G5 bi-pro que sur un Po­wer­book 17)

image

Avez-vous aussi le même pro­blème ?

Suis re­venu à Sa­fari 1.2…

Yves

14)
Tony
, le 16.04.2005 à 21:20

Pas de sou­cis pour moi sur un iBook, ni pour af­fi­cher le site de la TSR.

Par contre, il semble que cer­tains ont Java qui ne fonc­tionne plus. Une ré­ins­tal­la­tion semble ré­soudre le pro­blème.

15)
Ar­nold Baren
, le 16.04.2005 à 21:57

Sa­fari 1.3 n’af­fiche plus cor­rec­te­ment une page comme celle-ci: tsr (les titres passent par-des­sus les images…)

Avez-vous aussi le même pro­blème ?

Non. Sur G4 Quick­Sil­ver 2002, tout est impec. : Sa­fari 1.3 (et tsr), Java, ITMS, tout tout, quoi :-))

16)
alec6
, le 16.04.2005 à 22:09

Ha ! je viens de re­pé­rer un truc ri­golo dans Sa­fari :
Blo­quer les fe­nêtres sur­gis­santes et non plus « pop-up ».
Mais cette ver­sion n’a tou­jours pas de co­lonne de si­gnets à gauche comme le « re­nard de feu »…

Alexis… tous les dé­fauts !

18)
Fa­bien
, le 17.04.2005 à 10:01

Comme d’hab, pour évi­ter les pro­blèmes (du genre Java), je vous conseille d’ins­tal­ler la mise-à-jour combo !

19)
Anne Cuneo
, le 17.04.2005 à 14:19

Ça a sû­re­ment l’air idiot de poser la ques­tion, mais avec Tiger sur le point de sor­tir, avons-nous vrai­ment be­soin de mettre à jour en 10.3.9? Qu’est-ce que ça ap­porte?

Anne

20)
Yves
, le 17.04.2005 à 14:25

Ça a sû­re­ment l’air idiot de poser la ques­tion, mais avec Tiger sur le point de sor­tir, avons-nous vrai­ment be­soin de mettre à jour en 10.3.9? Qu’est-ce que ça ap­porte?

Peut-être le fris­son de se faire frô­ler par des bugs sur­gis­sants et d’avoir la fierté d’y avoir échappé, «fear fac­tor» vir­tuel…

Yves

21)
ma­con­nect
, le 17.04.2005 à 14:41

il n’est pas pos­sible d’ins­tal­ler une ver­sion fi­nale par des­sus les ver­sion beta du sys­tème. Ou au mieux y’a plein de prl­bèmes. Du moins c’était comme ça avec Pan­ther.
Tu risques de de­voir tout ef­fa­cer et tout ré­ins­tal­ler, enfin je peux me trom­per bien sûr…

22)
Ham­par­soum
, le 17.04.2005 à 16:05

Mais euuuh !
Witch ne montre plus les fe­nêtre de Sa­fari (il ne montre même plus l’ap­pli­ca­tion) !
Et il n’y a pas en­core de mise-à-jour…
C’est bête, c’était pour na­vi­guer entre les fe­nêtres de Sa­fari que j’avais ins­tallé Witch.

23)
Ber­trand59
, le 17.04.2005 à 16:54

merci WA­NA­DOO !!!!

lais­sons à César ce qui ap­par­tient à César et les pro­blèmes dus à Wa­na­doo à ce ser­veur his­to­rique…
ci­des­sous, l’ex­pli­ca­tion en ce qui concerne iTunes Music Store et l’im­pos­si­bi­lité d’af­fi­cher cor­rec­te­ment cer­taines pages (ama­zon, ala­page…)

trouvé sur Ma­cADSL :

De­puis jeudi der­nier, Wa­na­doo, ou plu­tôt Open Tran­sit, la fi­liale de France Te­le­com qui s’oc­cupe de gérer les ac­cords de pee­ring de l’opé­ra­teur his­to­rique, est en conflit com­mer­cial avec Cogent, un des plus gros opé­ra­teurs amé­ri­cains de tran­sit IP.

La consé­quence di­recte est que les com­mu­ni­ca­tions di­rectes sur In­ter­net entre le ré­seau de France Te­le­com et ceux dont s’oc­cupe Congent ne sont plus pos­sibles. Les consé­quences sont par exemple l’im­pos­si­bi­lité d’uti­li­ser l’iTunes Music Store ou de contri­buer au pro­jet folding@​home (cal­cul par­tagé sur les pro­téines im­pli­quées dans des ma­la­dies) de­puis un abon­ne­ment Wa­na­doo.

Les lec­teurs as­si­dus se sou­vien­dront de pré­cé­dents iden­tiques entre France Te­le­com et le ré­seau de Free ou en­core celui d’OVH.

24)
no­wall
, le 17.04.2005 à 17:21

on s’en fout mais: dans Sa­fari il n’y a plus de « blo­quer les pop-ups » mais « blo­quer les fe­nêtres sur­gis­santes »… Bien­tôt ils vont nous tra­duire le Fin­der par le Trou­veur?

25)
Ar­nold Baren
, le 17.04.2005 à 18:35

on s’en fout mais: dans Sa­fari il n’y a plus de « blo­quer les pop-ups » mais « blo­quer les fe­nêtres sur­gis­santes »… Bien­tôt ils vont nous tra­duire le Fin­der par le Trou­veur?

« Ils » ont sont bien ca­pables !!! J’ai vu ça, moi aussi. Ça fait un mo­ment que les tra­duc­tions de nos za­mi­cou­zins ca­na­diens n’énervent un peu… Leur achar­ne­ment à fran­ci­ser tout et n’im­porte quoi, sous pré­texte de pré­ser­va­tion de la langue fran­çaise, en­gendre des mots ab­so­lu­ment « ri­di­pides ». Ce mot n’est pas de moi.
Il est d’un écri­vain de théâtre qui l’avait uti­lisé dans une pièce très drôle des an­nées 60, dont je ne me sou­viens plus du titre. Je me de­mande si ce n’était pas « Le ca­nard à l’orange » ? Quoi qu’il en soit, « ri­di­pide » est une concen­tra­tion des mots « ri­di­cule » et « stu­pide ». Cette tech­nique de concen­tra­tion porte un nom, mais je l’ai ou­blié aussi. Ah­lala ! Quand l’âge vient…

Bref, tout ça pour dire qu’au­jour­d’hui pas mal de lo­gi­ciels sont fran­ci­sés par nos za­mi­cou­zins ko­nai­me­bien­bien­sûr… N’em­pêche que moi, en tant que tra­duc­teur, je suis pu­riste de la langue, certes, mais je sais aussi que les mots étran­gers en­ri­chissent une langue dite vi­vante…

Je viens de par­ti­ci­per, avec d’autres, à la nou­velle ver­sion (0.9.4) de Shiira. A titre d’exemple aussi ab­surde que « fe­nêtre sur­gis­sante », j’y ai en­levé un « gref­fon » (!!) ca­na­dien, pour le rem­pla­cer par « mo­dule ex­terne ». Et en­core, moi j’au­rais bien laissé « plu­gin », mais comme ça, j’es­père avoir fait plai­sir à tout le monde ;-)

Fau­drait quand même qu’ils fassent at­ten­tion, nos za­mi­cou­sins, car à force, ce sont eux que vont de­ve­nir ri­di­pides…

26)
Franck_­Pas­tor
, le 17.04.2005 à 18:46

Ar­nold, comme peux-tu être aussi sûr que cette « fe­nêtre sur­gis­sante » nous vient du Qué­bec ??? Tu sais qui se charge de la tra­duc­tion en Fran­çais chez Apple ?

27)
Ar­nold Baren
, le 17.04.2005 à 19:37

Franck,
Tu es rai­son. Je n’en sais rien… C’est mon es­prit de dé­duc­tion. Ça leur res­semble tel­le­ment ! Tu peux ima­gi­ner qu’un Fran­çais ou un Belge au­rait tra­duit comme ça ? Un Belge, cer­tai­ne­ment pas.

La Bel­gique, est peut-être le pays fran­co­phone où l’on uti­lise le plus le vo­ca­bu­laire an­glais : mon gsm (on dit même pas « por­table », ni « mo­bile »), mon flat, mon job, mon boss… il y en a à n’en plus finir.

Quant aux fran­çais, là je sup­pute, mais fran­che­ment je ne vois pas… Ça sent le Ca­na­dien à plein nez ! C’est le tra­duc­teur qui te le dit :-) Ou alors, ça pour­rait être un afri­cain fran­co­phone, ça oui. Ils ont un lan­gage tel­le­ment imagé :-) Mais bon, ce n’est pas à eux qu’Apple va confier ses tra­duc­tions.

28)
Franck_­Pas­tor
, le 17.04.2005 à 19:55

La Bel­gique, est peut-être le pays fran­co­phone où l’on uti­lise le plus le vo­ca­bu­laire an­glais : mon gsm (on dit même pas « por­table », ni « mo­bile »), mon flat, mon job, mon boss… il y en a à n’en plus finir.

Ha­bi­tant moi-même Bruxelles de­puis bien­tôt cinq ans (ve­nant de Gre­noble), je suis bien placé pour confir­mer ce que tu dis, et je dé­plore in petto cette ten­dance, d’ailleurs. Ne va-t-on pas jus­qu’à dire « cenntt » pour « cen­time » ? Beuh…

Pour la « fe­nêtre sur­gis­sante », ça pour­rait tout aussi bien venir d’un non-fran­co­phone ayant com­mis une tra­duc­tion à la lettre (quoique, « à la lettre », ce n’est pas le terme adé­quat. « À l’image », plu­tôt). Pru­dence donc…

29)
Ar­nold Baren
, le 17.04.2005 à 21:05

Franck,
Soyons sé­rieux. Penses-tu qu’Apple donne ses tra­duc­tions à faire en fran­çais à des non fran­co­phones ?

Ceci dit, si on sou­haite ef­fec­ti­ve­ment tra­duire les mots an­glais, la meilleure tra­duc­tion pour pop-up win­dow est « fe­nêtre contex­tuelle », et celle pour pop-up menu « menu dé­rou­lant ». Je les trouve ex­cel­lentes. Elles pro­viennent du Grand Dic­tion­naire Ter­mi­no­lo­gique , consul­table en ligne. Cet ou­vrage, bien connu des tra­duc­teurs, est une éma­na­tion de l’Of­fice Que­be­cois de la Langue Fran­çaise. Ah, tu vois ! Quand nos za­mi­cou­sins font des choses bien, je le dis aussi :-)))

30)
Franck_­Pas­tor
, le 17.04.2005 à 23:12

Franck,
Soyons sé­rieux. Penses-tu qu’Apple donne ses tra­duc­tions à faire en fran­çais à des non fran­co­phones ?

Ces tra­duc­tions ha­sar­deuses m’avaient jus­te­ment fait pen­ser à ça… Bon, ce se­rait un peu gros ! « Un peu » re­le­vant de l’eu­phé­misme.

31)
Oka­zou
, le 17.04.2005 à 23:28

Comme Ar­nold, je sens que ces fe­nêtres sur­gissent d’un cer­veau ca­na­dien. « No doubt » !
D’ailleurs, une tra­duc­tion in­verse de « fe­nêtre jaillis­sante » don­ne­rait « spring win­dow », non pas « pop-up ».
« Fe­nêtre contex­tuelle » et « Menu dé­rou­lant » sont évi­dem­ment les bonnes tra­duc­tions. Il se­rait grand temps que les Qué­bé­cois cessent de com­plexer vis-à-vis de la langue do­mi­nante dans leur contrée, même si la pres­sion est grande et jus­te­ment parce que la pres­sion est grande.
Cette pres­sion les pousse à se sin­gu­la­ri­ser à la va-vite en tra­dui­sant au mot à mot sans cher­cher la jus­tesse. « Tom­ber en amour » (« to fall in love ») au lieu de « tom­ber amou­reux », tel­le­ment plus élé­gant et tel­le­ment plus fran­çais, en est un exemple des plus cho­quants. Il en existe quan­tité d’autres et une ré­vi­sion gé­né­rale des idiomes qué­be­cois s’im­po­se­rait. Il se­rait éga­le­ment bon que nos cou­sins cessent de se prendre pour des mo­dèles dans le res­pect de la langue fran­çaise en même temps qu’ils sont per­sua­dés que nous sommes dé­sin­voltes et né­gli­gents en la ma­tière. Je ne se­rais pas loin de pen­ser le contraire. Cela dit, ils sont res­pon­sables d’un cer­tain nombre d’ex­cel­lentes pro­po­si­tions et je pense à un terme dé­crié par cer­tains comme « cour­riel », que je trouve, pour ma part, tout à fait pré­cis et juste et que j’em­ploie ré­gu­liè­re­ment. J’ai­me­rais connaître l’ori­gine de la tra­duc­tion de « brain stor­ming » en l’éblouiss­sant « re­mue-mé­ninges ». Qué­be­cois ou Fran­çais, le cer­veau qui a trouvé ça ?

Pro­po­si­tion per­son­nelle pour tra­duire « pop-up », pour­quoi ne pas conser­ver « pop » puis­qu’il s’agit d’une ono­ma­to­pée (« to pop » = écla­ter, péter…) dont tout le monde sai­sit l’idée de mou­ve­ment ra­pide et sur­pre­nant, même si le bruit est ab­sent de nos écrans quand ces fe­nêtres jaillissent. La langue fran­çaise pour­rait s’ap­puyer plus sou­vent sur les ono­ma­to­pées au lieu de les ran­ger au rayon du vul­gaire.


Au nom de l’Eu­rope, je vote NON !

32)
In­vite
, le 17.04.2005 à 23:37

Quoi qu’il en soit, « ri­di­pide » est une concen­tra­tion des mots « ri­di­cule » et « stu­pide ». Cette tech­nique de concen­tra­tion porte un nom

Conca­té­na­tion.
Ou mot-va­lise, comme l’ad­mi­rable « cour­riel » qu’en toutes cir­cons­tances il faut pré­fé­rer à l’im­bé­cile « Mél ».

33)
Spyro
, le 18.04.2005 à 01:12

Grmbl j’ai des pro­blèmes d’af­fi­chage avec Sa­fari aussi, comme Yves, et j’ai éga­le­ment re­mar­qué l’ar­ticle de menu « Lo­ca­tion » du menu pomme qui n’est plus tra­duit (en fran­çais c’était « Confi­gu­ra­tion ré­seau » je crois).

34)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 01:12

Ef­fec­ti­ve­ment, « cour­riel » est une des grandes vic­toires de la tra­duc­tion in­tel­li­gente. Comme vient de le dire l’ho­no­rable in­vité, il s’agit ici d’un mot-va­lise (c’est le mot que je cher­chais, merci) com­posé de « cour­rier » et « élec­tro­nique », au même titre que « email », qui est la conca­té­na­tion de « elec­tro­nic mail ». On ne pou­vait pas faire ni plus simple, ni mieux :-)

35)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 02:01

« Tom­ber en amour » (« to fall in love ») au lieu de « tom­ber amou­reux »

Il y a aussi par­fois des aber­ra­tions cu­rieuses dans le Joual (fran­çais po­pu­laire qué­be­cois) du style :

« Bal­loune » (de bal­loon évi­dem­ment) = bal­lon à gon­fler
« J’ai kické sur elle » = j’ai le be­guin pour elle
« Il est crack­pot » = il est fêlé, dé­rangé
« J’ai buzzé chez vous » = j’ai sonné chez vous
« Brake à bras » = frein à main !!! et les dé­ri­vés :
« Mettre les brakes » = frei­ner
« Brea­ker (pro­non­cer ‘brè­ké’) d’une roue » = ra­len­tir

Eh bé, eux qui se veulent tel­le­ment pu­ristes… ‘Faut pas dire, y zu­ti­lisent quand même en­core beu­coup de mots an­glais, mais ils ne sont pas là où on les at­tend ;-) A ce ni­veau-là, on se de­mande pour­quoi ils ont rem­placé « shop­ping » par ma­ga­si­nage…

Et alors, si vous êtes en par­tance pour la belle pro­vince, mé­fiez-vous des faux amis :
Leur su­cette est notre suçon, alors notre su­cette (frian­dise) est leur suçon. Vu ?

36)
sir­cow­ley
, le 18.04.2005 à 02:31

[quote=franck]Ci­ta­tion[/Ha­bi­tant moi-même Bruxelles de­puis bien­tôt cinq ans (ve­nant de Gre­noble), je suis bien placé pour confir­mer ce que tu dis, et je dé­plore in petto cette ten­dance, d’ailleurs. Ne va-t-on pas jus­qu’à dire « cenntt » pour « cen­time » ? Beuh…]

Si je peux me per­mettre, étant al­le­mand vi­vant en France de­puis dix ans, il me semble bien que « cent » n’est pas une an­gli­cisme dé­pla­cée mais la no­mi­na­tion of­fi­cielle de la dé­ci­male de l’Euro. C’est « par ha­sard » que c’est proche du cen­time fran­çais dé­funt, c’est comme on di­sait au Pays-bas au­tre­ment et ça n’a rien avoir avec le Pfen­nig en al­le­mand, ça a changé comme d’autre choses, c’est tout et pas « Beuhh »

Ce que j’aime sur Cuk, ça com­mence avec une mis à jour que per­sonne n’a vrai­ment be­soin et ça finit en cours sur la langue fran­çaise.

(Ou­vert à tout cor­rec­tion de mon or­tho­gra­phie)

ps : Et en plus, pour l’Eu­rope, je vote OUIIIIIIIIIIII

37)
sir­cow­ley
, le 18.04.2005 à 02:32

Oups, la ci­ta­tion, je ne maî­trise pas en­core, dé­solé

38)
Oka­zou
, le 18.04.2005 à 06:17

« (Ou­vert à tout cor­rec­tion de mon or­tho­gra­phie) »

Ça n’est pas un gros pro­blème.

« Et en plus, pour l’Eu­rope, je vote OUIIIIIIIIIIII »

Ça, en re­vanche, c’est un gros pro­blème.
Enfin, ça dé­pend si tu es du côté du manche ou du côté de la co­gnée…
Et, bien sûr, cela dé­pend aussi de quelle Eu­rope tes rêves sont peu­plés.


Au nom de l’Eu­rope, je vote NON !

39)
Emix
, le 18.04.2005 à 07:07

« Fe­nêtre contex­tuelle » ?
Elles ne le sont pra­ti­que­ment ja­mais ! C’est de la « ré­clame ».

40)
Franck_­Pas­tor
, le 18.04.2005 à 08:11

Si je peux me per­mettre, étant al­le­mand vi­vant en France de­puis dix ans, il me semble bien que « cent » n’est pas un an­gli­cisme dé­placé mais la dé­no­mi­na­tion of­fi­cielle de la dé­ci­male de l’Euro. C’est « par ha­sard » que c’est proche du cen­time fran­çais dé­funt, c’est comme on di­sait au Pays-bas au­tre­ment et ça n’a rien avoir avec le Pfen­nig en al­le­mand, ça a changé comme d’autre choses, c’est tout et pas « Beuhh »

Petit lien qui confirme et in­firme à la fois tes dires.

Je cite la par­tie qui nous in­té­resse :

Dans les États membres, «cent» n’em­pêche pas le re­cours à des va­riantes pour dé­si­gner la sub­di­vi­sion de l’euro [en vertu du consi­dé­rant 2 du rè­gle­ment (CE) n° 974/98 du 3 mai 1998].

En langue fran­çaise, s’il y a des risques de confu­sion, les termes «cen­time(s)» ou «eu­ro­cen­time(s)» peuvent être uti­li­sés.

Dans les textes com­mu­nau­taires, on pré­fé­rera la forme «cent» (obli­ga­toire dans les actes lé­gis­la­tifs).

En plus, of­fi­ciel­le­ment en fran­çais, la sub­di­vi­sion de l’euro se pro­nonce comme le nombre (comme « blanc ») ! ;-) Bon­jour la confu­sion quand on parle de 100 cents ;-) Non, fran­che­ment, vive « cen­time », et puisque c’est obli­ga­toire j’em­ploie­rai « cent » (et pro­non­ce­rai « cenntt » toute honte bue à l’oral) quand il fau­dra faire of­fi­ciel, mais pas le reste du temps…

Note : puisque tu le sou­hai­tais, j’ai cor­rigé la par­tie citée de ton texte. Juste deux pe­tites fautes : c’est « un » an­gli­cisme » et une no­mi­na­tion. Voi­là­voi­là­voilà…

41)
Anne Cuneo
, le 18.04.2005 à 08:24

Un jour, les gens de Nisus, vous savez, mon trai­te­ment de texte pré­féré, avec les­quels je cor­res­ponds de­puis long­temps, m’ont de­mandé de jeter un coup d’oeil à la tra­duc­tion fran­çaise de leur pro­gramme. C’était à se rou­ler par terre, de rire ou de rage, selon la tem­pé­ra­ture du sens de l’hu­mour. J’ai tout cor­rigé, et ils ont com­mencé par igno­rer ce que je leur di­sais. Quand j’ai in­sisté, ils m’ont dit que c’était fait par des Fran­çais, que c’était des gens qui tra­vaillaient éga­le­ment pour Apple, pour X, pour Y, et qui étais-je pour ne pas être d’ac­cord.
J’ai en­core in­sisté, et je leur ai pro­posé un autre cor­rec­teur, qui heu­reu­se­ment leur a dit la même chose que moi. Ils ont adopté presque toutes mes sug­ges­tions. Presque. Parce que si je com­prends bien, il y a dans leur ré­gion quelques tra­duc­teurs qui ont quitté la France de­puis trop long­temps, et qui sont peut-être moins chers que si on de­man­dait à des gens en contact avec la langue de faire leurs tra­duc­tions.
Les bi­zar­re­ries de 10.3.9, que je n’ins­tal­le­rai pas, sont ty­piques: un de ces tra­duc­teurs (ou tra­duc­trices) a frappé.

Anne

42)
In­vite
, le 18.04.2005 à 08:41

Pas­sion­nant le lien sur cent/cen­time, avec une belle er­reur tout de même. Je cite :
« En trai­te­ment de texte, le sym­bole gra­phique peut être ob­tenu en pres­sant si­mul­ta­né­ment les touches AltGr et E. »
Chez moi il faut faire alt-$.
Peut-être faut-il pro­non­cer ce rac­courci-cla­vier « Halte au dol­lar », et dans ce cas cela mon­tre­rait qu’Apple est bien au fait des par­ti­cu­la­rismes lo­caux;
Shop­ping, à la ma­nière de « re­mue-mé­ninges », a été tra­duit par « lèche-vi­trines ».
Ma­ga­si­nage ne convient pas. Le suf­fixe « age » est gé­né­ra­le­ment connoté « tra­vail » : la­bou­rage, pâ­tu­rage, usi­nage, gar­dien­nage…
Cette conno­ta­tion des suf­fixes ex­plique mon af­fec­tion pour « cour­riel ». On trouve à ses côtés, outre lo­gi­ciel, vir­tuel, ar­ti­fi­ciel, su­per­fi­ciel,

43)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 09:56

Fi­na­le­ment, en re­li­sant mon com­men­taire N° 35, je me de­mande si l’ar­deur des Qué­be­cois à fran­ci­ser à ou­trance ne vient pas plus d’un désir de lut­ter contre le Joual, plu­tôt que contre le soi-di­sant ir­res­pect des Fran­çais pour leur langue. Mais ça, c’est peut-être dif­fi­cile à re­con­naître en pu­blic…

44)
Achile
, le 18.04.2005 à 10:23

Mise à jour faite sur iBook G4 1.33 GHz, 768 MO DDR SDRAM , tout est par­fait et Sa­fari beau­coup plus ra­pide.

Voter NON pour l’Eu­rope étais pour moi une évi­dence, mais de­vant un tel dé­fer­le­ment d’avis de tous bord, je me suis im­po­ser la lec­ture de la nou­velle consti­tu­tion, pas fa­cile, donc je me la suis fais ex­pli­quer en dé­tail par des pros (Avo­cats, ju­ristes) par­fai­te­ments im­par­tials,
je suis bien obli­ger de re­con­naître que j’avais tord,et du coup je vais voter OUI.

45)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 10:32

Shop­ping, à la ma­nière de « re­mue-mé­ninges », a été tra­duit par « lèche-vi­trines ». Ma­ga­si­nage ne convient pas. Le suf­fixe « age » est gé­né­ra­le­ment connoté « tra­vail » : la­bou­rage, pâ­tu­rage, usi­nage, gar­dien­nage…

Dé­solé de te contre­dire, la tra­duc­tion qué­be­coise de shop­ping est bien ma­ga­si­nage (voir leur propre dic­tion­naire, le Grand Dic­tion­naire de Ter­mi­no­lo­gie) . Lèche-vi­trines est la tra­duc­tion de « win­dow-shop­ping » (même source). D’ailleurs, je ne sais pas si tu te rends compte du bou­lot que c’est de faire du ma­ga­si­nage. Il faut mar­cher beau­coup, af­fron­ter la foule, faire de nom­breux es­sais… Il n’y a pas à dire : c’est du tra­vail !

Cette conno­ta­tion des suf­fixes ex­plique mon af­fec­tion pour « cour­riel ». On trouve à ses côtés, outre lo­gi­ciel, vir­tuel, ar­ti­fi­ciel, su­per­fi­ciel

Pas d’ac­cord non plus. Cour­riel est, comme on l’a dit, la conca­té­na­tion de deux mots, alors que, hor­mis « lo­gi­ciel », ce n’est pas le cas des autres.

Je dis à part « lo­gi­ciel », car ce mot a été construit en pre­nant le mot « lo­gique » et en y ajou­tant « -iel » pour ex­pri­mer le sens de « pro­gramme (une cer­taine lo­gique adap­tée) uti­lisé sur un ma­té­riel élec­tro­nique ». Tous les autres mots que tu cites viennent du latin, dont la forme pri­mi­tive en -alis ou -ia­lis a été trans­for­mée en -el ou -iel. Vir­tua­lis, ar­ti­fi­cia­lis, su­per­fi­cia­lis.

46)
Ni­co­las Mir­ko­vic
, le 18.04.2005 à 10:48

Achile nous fait le coup des « ex­perts » (on ne voit que ça dans les média) qui bien évi­dem­ment sont « im­par­tiaux » – sinon ils ne se­raient pas ex­perts, ils se­raient bê­te­ment par­ti­sans, comme vous et moi. Le texte de la consti­tu­tion est bien évi­dem­ment un texte se prê­tant à une ex­per­tise qui dé­bouche scien­ti­fi­que­ment sur le oui. Ab­di­quez, ci­toyens ! Les ex­perts ont parlé.

47)
Emi­lou
, le 18.04.2005 à 10:57

Un peu de poé­sie, de fan­tai­sie, dans un vo­ca­bu­laire qui en manque sin­gu­liè­re­ment, et foin de l’ef­fi­ca­cité à tous prix même pour un pro. Ces fe­nêtres sur­gis­santes m’amusent.

48)
In­vite
, le 18.04.2005 à 11:30

à Ar­nold Baren,
tu ne me contre­dis pas vrai­ment. J’avais lu ap­proxi­ma­ti­ve­ment ta contri­bu­tion sur « ma­ga­si­nage » sans voir ta ré­fé­rence à la tra­duc­tion of­fi­cielle D’où ma tra­duc­tion ap­proxi­ma­tive par lèche-vi­trines.
À pro­pos de la fi­nale en -iel, je fai­sais ré­fé­rence à la conno­ta­tion, au pou­voir d’évo­ca­tion, et non à la dé­no­ta­tion ou à l’éty­mo­lo­gie.
Fran­çois Mi­ter­rand, à qui on de­man­dait pour­quoi on par­lait de mi­ter­ran­distes et non de mi­ter­ran­diens avait ré­pondu que le -ien ne pro­dui­sait, n’avait pro­duit, rien de bien en po­li­tique. En re­vanche le -iste… (gaul­liste/mi­ter­ran­diste vs. chi­ra­quien/ro­car­dien).
Pour ma part je me sens beau­coup plus em­ma­nuel­liste que hol­lan­dien.
Et on en re­vient à la poé­sie, les suf­fixes (en­core une fois en de­hors de toute éty­mo­lo­gie) ont une au­to­no­mie sé­man­tique.

à Achille
Il ne s’agit pas de « Voter NON pour l’Eu­rope », il s’agit de voter contre cette consti­tu­tion, qui n’est pas une Consti­tu­tion qui in­di­que­rait vers quoi les Eu­ro­péens veulent aller, mais un traité de libre-échange ou seuls les ca­pi­taux et les mar­chan­dises sont pro­té­gés.
En­suite, les élec­teurs, les élus, n’ont plus aucun pou­voir, on règle tous de­vant les tri­bu­naux.
Voilà pour­quoi tes avo­cats, ju­ristes, par­fai­te­ment im­par­tiaux (tu me­sures cela com­ment l’im­par­tia­lité ? On te de­mandes de prendre parti et toi tu consultes des gens qui n’ont pas de parti (pris)) sont fa­vo­rables à cette « consti­tu­tion » : du bou­lot pour eux, et un ren­for­ce­ment de leur « pou­voir d’ex­per­tise ».
Tu votes comme tu veux, y com­pris pour des gens qui en­tendent li­mi­ter la concré­ti­sa­tion du vote des élec­teurs, mais comme le dit Ni­co­las Mir­ko­vic, ne nous fais pas le coup de M. Trou­ha­dec saisi par les ex­perts.

49)
alec6
, le 18.04.2005 à 13:14

Ar­nold,
tu as ré­sumé ma pensé sur cette consul­ta­tion du 29 mai !
Il ne s’agit pas de voter contre l’Eu­rope, mais contre une consti­tu­tion qui n’en est pas une !

– C’est un traité éco­no­mique .
– Cette consti­tu­tion grave dans le marbre « la libre concu­rence non faus­sée » dès l’aritcle 1-3
– Elle n’est donc pas neutre comme de­vrait l’être une consti­tu­tion mais par­ti­sane. Un choix est fait, celui du li­bé­ra­lisme… pour ma part ce n’est pas le plus grave (pour un traité…), je veux bien croire que la loi du mar­ché puisse tout ré­gler, mais j’ai des doutes quant à la li­bé­ra­lis­tion to­tale et ré­gle­men­taires de tous les ser­vices (le rail en GB ? l’éner­gie aux US et en Es­pagne ? l’eau ailleurs et presque par­tout sur la pla­nète ? la santé aux US ou pire dans les pays sous dé­ve­lop­pés…).
La banque cen­trale est in­dé­pen­dant, donc aux mains des fi­nan­ciers et non des po­li­tiques (au sens large et po­si­tif du terme) qui selon les cir­cons­tances peuvent orien­ter la po­li­tique éco­no­mique glo­bale. C’est le cas aux US.
– Cette » consti­tu­tion » n’est ré­vi­sable qu’à la double una­ni­mité : celle de ses membres via son par­le­ment + celle des par­le­ments na­tio­naux, au­tant dire qu’à 25 ou +, il fau­dra un ca­ta­clisme pla­né­taire pour en chan­ger une vir­gule. Cet ar­gu­ment est pour moi RED­HI­BI­TOIRE.
– Elle a été écrite par des per­sonnes co­op­tées et non élues dé­mo­cra­ti­que­ment pour ce tra­vail (As­sem­blée Consti­tuante).
– Der­nier point, cette consti­tu­tion n’in­tro­duit ni la sé­pa­ra­tion des pou­voirs entre le lé­gis­la­tif et l’exé­cu­tif, ni le contrôle par l’élec­tion de DEUX chambres (haute et basse, sénat et as­sem­blé de dé­pu­tés ou autre ap­pel­la­tion…). Pen­sez au sénat Us qui freine les ar­deurs de pré­si­dents un peut trop agité…
– Ces deux der­niers ar­gu­ments n’en font pas une consti­tu­tion dé­mo­cra­tique, loin de là. Ce se­cond ar­gu­ment est tout aussi RED­HI­BI­TOIRE !

C’est beu­coup !

En conclu­sion…

Alexis… tous les dé­fauts !

50)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 15:24

Ar­nold, tu as ré­sumé ma pensé sur cette consul­ta­tion du 29 mai !

Alec, je n’ai rien ré­sumé, moi… Tu dois confondre avec un autre contri­bu­teur ;-) Peut-être l’in­vité en com­men­taire N° 49 ? Pour ce qui me concerne, je ne risque pas d’en­trer dans cette po­lé­mique ici !

51)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 15:28

Pour ma part je me sens beau­coup plus em­ma­nuel­liste que hol­lan­dien.

Pas Hol­lan­dais en tous cas, si je com­prends bien ! :-)

52)
Serge
, le 18.04.2005 à 15:32

Ar­nold Bar­ren : « Fi­na­le­ment, en re­li­sant mon com­men­taire N° 35, je me de­mande si l’ar­deur des Qué­be­cois à fran­ci­ser à ou­trance ne vient pas plus d’un désir de lut­ter contre le Joual, plu­tôt que contre le soi-di­sant ir­res­pect des Fran­çais pour leur langue. Mais ça, c’est peut-être dif­fi­cile à re­con­naître en pu­blic.. »

Là, c’est la goutte qui fait dé­bor­der le vase ! Ouvre un bou­quin sur l’his­toire du Qué­bec et prends le temps de le lire avant de dire n’im­porte quoi ! Mieux, une vi­site chez tes za­mis­kou­sins­ket’ai­me­bien afin de peau­fi­ner un peu plus tes connais­sances en ma­tière de culture qué­bé­coise.

Cette vo­lonté de fran­ci­ser à tout prix les mots an­glais issus du monde de l’in­for­ma­tique n’a rien à voir avec « le soi-di­sant ir­res­pect des Fran­çais pour leur langue ». Pas plus qu’elle n’est l’ex­pres­sion du désir de lut­ter contre le Joual. Sais-tu ce qu’est la loi 101 ? Sais-tu pour­quoi elle a été ré­di­gée, lue et votée ? Connaître la ré­ponse à ces ques­tions te per­met­trait de mieux com­prendre la si­tua­tion.

Au fait, je n’ai pas ren­con­tré beau­coup de Qué­bé­cois qui s’en­or­gueillissent de par­ler le Joual ou qui re­fusent d’ad­mettre que cette langue a par­fois bien peu à voir avec le fran­çais clas­sique.

Ces ex­pres­sions qué­bé­coises qui em­pruntent à l’an­glais et que tu cites dans une de tes in­ter­ven­tions font par­tie du pay­sage lin­guis­tique qué­bé­cois de­puis plus d’une cen­taine d’an­nées et sont le pro­duit d’une co­ha­bi­ta­tion (for­cée) entre deux peuples de langue dif­fé­rente. Elles ne sont pas nées d’un désir subit d’ap­por­ter une touche d’Amé­rique à la langue fran­çaise, tels ces ré­cents « spon­sor », « chal­lenge » et « shop­ping » qui font main­te­nant par­tie du vo­ca­bu­laire en France.
Sache éga­le­ment que les « ma­ga­si­nage » « banc de neige » et autres ne sont pas des créa­tions toutes fraîches de l’Of­fice qué­bé­cois de la langue fran­çaise; ils sont eux aussi en usage de­puis plu­sieurs gé­né­ra­tions au Qué­bec. Per­sonne n’a dé­cidé un jour que « faire son shop­ping ou ses em­plettes » de­vait être rem­placé par « ma­ga­si­ner ».

Il fau­drait aussi évi­ter d’as­si­mi­ler l’en­semble des Qué­bé­cois à la poi­gnée de fonc­tion­naires qui com­posent l’Of­fice qué­bé­cois de la langue fran­çaise. Bien que je com­prenne leur désir de tra­duire tout ce qui sur­git du vo­ca­bu­laire de l’in­for­ma­tique (une fois de plus, je te ren­voie à la lec­ture de l’his­toire du Qué­bec), je n’ap­prouve pas né­ces­sai­re­ment tout ce qui en sort. « Cour­riel », comme dit Oka­zou — qui de­vrait lui aussi évi­ter cer­taines gé­né­ra­li­tés et sa­voir en plus que « tom­ber en amour » n’est pas un choix dé­li­béré, si je puis dire ;-) — est, à la li­mite, un terme ac­cep­table. « Pour­riel », « par­ta­gi­ciel » et autres « gra­ti­ciel » ne passent pas la rampe pour moi. Et je ne suis pas le seul à pen­ser ainsi.

Alors Ar­nold, un peu de lec­ture et un voyage outre-mer peut-être ? ;-)

53)
alec6
, le 18.04.2005 à 16:38

Ar­nold

iz­vi­ni­tie ! buil « In­vite » !
ça c’est du russe de cui­sine !
Kak diela ? Ka­ra­cho ?

Alexis… tous les dé­fauts !

54)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 17:12

Alec,
Ex­cuse-moi, je me suis trompé. Je vou­lais par­ler de l’in­vité en N° 48…

Je vais bien et toi ? Je suis ré­gu­liè­re­ment toutes tes in­ter­ven­tions :-)

55)
Serge
, le 18.04.2005 à 19:36

Ar­nold Bar­ren : « Je suis ré­gu­liè­re­ment toutes tes in­ter­ven­tions :-) »

Je vois que la seule ré­ponse que tu as à me don­ner, c’est de te foutre de ma gueule. Bof ! À te lire, ça ne me sur­prend guère !
Dom­mage !

56)
Ar­nold Baren
, le 18.04.2005 à 20:04

SERGE !

Et tu ne crois pas que ta gros­siè­reté ne me dé­sole pas ? Ai-je le droit de m’ab­sen­ter dans l’après-midi pour tra­vailler sans de­voir te de­man­der la per­mis­sion à ge­noux ??????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Si je ne t’ai pas en­core ré­pondu, c’est parce que ça me prend du temps de faire une ré­ponse conve­nable à ton mes­sage… C’est pas comme les deux lignes à Alec. Tu peux le com­prendre, ça ??? Est-ce que mon fran­çais est suf­fi­sam­ment com­pré­hen­sible à tes pe­tites oreilles ???

Alors, je ne sais pas en­core à quelle heure je te ré­pon­drai : ex­cuses-moi de te trai­ter comme un moins que rien… Tu te rends compte… Je ne suis même pas ca­pable de te dire à quelle heure tu peux venir consul­ter les posts ici !!! Aucun égard pour toi… Dé­solé… Si ça tombe, je ré­pon­drai vers 1 ou 2 h du matin… Fran­çois peut te confir­mer que je suis en­core sou­vent de­vant mon or­di­na­teur à ces heures-là.

Bon, alors main­te­nant, ex­cuse-moi une fois de plus, je vais aller dîner, c’est l’heure, si tu n’y vois pas d’in­con­vé­nient !

57)
Serge
, le 18.04.2005 à 20:54

Il n’y a pas de gros­siè­re­tés de ma part. J’ai tout sim­ple­ment mal in­ter­prété ta ré­ponse à alec6, croyant que tu te mo­quais de moi !
Sache que je n’exi­ge­rais ja­mais de quel­qu’un qu’il ré­ponde sur-le-champ à mes ques­tions. Tu peux prendre tout le temps que tu veux. Ça ne me dé­range au­cu­ne­ment. Je le ré­pète, j’ai mal in­ter­prété tes com­men­taires et j’ai réagi promp­te­ment. Pour cela, je m’en ex­cuse sin­cè­re­ment !

58)
Yves
, le 18.04.2005 à 22:11

Très vi­vants ces échanges, Paul et Mike, euh par­don, Ar­nold et Serge :-)

59)
Ar­nold Baren
, le 19.04.2005 à 00:40

Serge,
Bon. Allez, on ou­blie tout et on re­prend à zéro :-)
J’ai ré­pon­drai de­main, Serge. Je suis trop crevé main­te­nant… ¡Hasta mañana!

60)
Serge
, le 19.04.2005 à 01:31

Pas de pro­blème Ar­nold ! En fait, y’a pas d’obli­ga­tion. Je me suis em­porté un peu et j’ai écrit mon truc, mais c’était seule­ment pour don­ner des ex­pli­ca­tions. Je n’at­ten­dais pas réel­le­ment de ré­ponse.
Le pro­blème, c’est qu’aprés je me suis em­porté là vrai­ment un peu trop et j’ai pu te don­ner l’idée que je vou­lais que tu me ré­pondes ab­so­lu­ment. Fais-le si t’en a envie seule­ment ! Tu peux être as­suré que je ne me vexe­rai pas si tu dé­cides de ne pas pour­suivre la dis­cus­sion !

61)
Oka­zou
, le 19.04.2005 à 06:57

Cher Serge, on bous­cule un peu les Qué­be­cois, par les temps qui courent (tiens ! quand tu fais du ma­ga­si­nage, moi, je fais tout bê­te­ment mes courses). Heu­reu­se­ment, il existe des armes ab­so­lues de ré­con­ci­lia­tion.

No­tam­ment celle-ci. Une longue page TRÈS in­té­res­sante sur le sujet qui nous pré­oc­cupe :

http://​embruns.​net/​quebec/​000029.​html

Comme vous pour­rez le voir, la langue, par­ti­cu­liè­re­ment la-nôtre, doit tou­jours être abor­dée avec la sub­ti­lité et la dé­li­ca­tesse du di­plo­mate, non pas avec les gros sa­bots et l’ab­surde bru­ta­lité du na­tio­na­lisme.

On ne sort pas in­demne de la lec­ture de cet ar­ticle ; on se sent bo­ni­fié.


Au nom de l’Eu­rope, je vote NON !

63)
Ar­nold Baren
, le 19.04.2005 à 23:44

Là, c’est la goutte qui fait dé­bor­der le vase ! Ouvre un bou­quin sur l’his­toire du Qué­bec et prends le temps de le lire avant de dire n’im­porte quoi ! Mieux, une vi­site chez tes za­mis­kou­sins­ket’ai­me­bien afin de peau­fi­ner un peu plus tes connais­sances en ma­tière de culture qué­bé­coise.

Serge,

Voici la ré­ponse qui je t’avais pro­mise. Ex­cuse-moi si je ne la fais ni très longue, ni très étayée, mais je n’ai plus envie de m’étendre sur ce genre de sujet. Peut-être qu’à la lec­ture de ce com­men­taire, tu com­pren­dras pour­quoi.

Pour me si­tuer un peu, je suis Belge, d’ori­gine russe. J’ai tou­jours adoré les langues. Je tra­vaille comme consul­tant-for­ma­teur et tra­duc­teur an­glais/russe/fran­çais. Bon, le russe ça coule de source, et l’an­glais a été très fa­cile pour moi. En effet, mon père était par­fait bi­lingue : il a fait ses études uni­ver­si­taires à Phi­la­del­phie, pen­dant la guerre. Je me dé­brouille très bien aussi en néer­lan­dais et en es­pa­gnol. Puis, j’ai de bonnes no­tions d’al­le­mand et d’ita­lien.

J’ai tou­jours énor­mé­ment voyagé, que ce soit pour le plai­sir ou pour le bou­lot. Pen­dant une di­zaine d’an­nées, j’ai été co­or­di­na­teur de pro­jets in­ter­na­tio­naux dans la culture (prin­ci­pa­le­ment fes­ti­vals, or­chestres sym­pho­niques).

Bon, main­te­nant, ve­nons-en au fait.
Tu peux me re­pro­cher mes opi­nions sur les Qué­be­cois. Nor­mal. En re­vanche, je te si­gnale que je connais bien le Ca­nada et le Qué­bec. Mon pre­mier voyage re­monte à 1976 ! Il y en a eu d’autres par la suite. Une par­tie de ma fa­mille vit aux USA, à Phi­la­del­phie, et à Buf­falo. Sou­vent, en al­lant à Buf­falo, j’en pro­fi­tais pour faire une virée au Ca­nada avec une voi­ture prê­tée par ma tante. J’uti­lise l’im­par­fait, car il y a une di­zaine d’an­nées que je n’y suis pas re­tourné.

Ima­gine-toi aussi que j’ai même failli émi­grer au Ca­nada. Tu penses si j’ai lu tout ce que je pou­vais sur le Ca­nada ! Jeune et frin­guant, j’avais trouvé un « job » chez Gulf Oil Corp. à To­ronto. J’aime beau­coup le Ca­nada an­glo­phone et ses « gen­ti­lés » (Dieu, que je n’aime pas ce mot-là !). J’avais déjà reçu mon visa d’im­mi­gra­tion et, fi­na­le­ment, je me suis ra­visé… J’avais une bonne rai­son pour cela : j’étais tombé amou­reux d’une fille. Un jour, elle m’a dit : « Ne pars pas, ma­rions-nous plu­tôt ». J’ac­cep­tai et, pour de mul­tiples rai­sons, nous avons dé­cidé de faire notre vie en Eu­rope.
Je sais que les Ca­na­diens ne t’ac­cordent (à l’époque, du moins) un visa d’im­mi­gra­tion qu’une seule fois dans ta vie. Au­jour­d’hui, ce n’est plus un pro­blème ;-)

Oui je connais la loi 101. J’étais contre. J’ai vécu 20 ans dans un pays (la Bel­gique – j’y suis né) où, comme au Ca­nada, co­existent deux com­mu­nau­tés lin­guis­tiques.
Un jour, on les a sé­pa­rées. De ce mi­nus­cule pays de co­cagne, où, on ai­mait dire : « Fla­mand et Wal­lon sont nos pré­noms, Belge est notre nom de fa­mille », on a fa­bri­qué un état fé­dé­ral de trois ré­gions. Les Fla­mands d’un côté, les Wal­lons de l’autre, et Bruxelles-ca­pi­tale au mi­lieu.

Quand je dis « au mi­lieu », ce n’est pas aussi simple que cela. Bruxelles est une ville avec une écra­sante ma­jo­rité de fran­co­phones (plus de 90%), mais si­tuée sur le ter­ri­toire des Flandres. Un peu comme la po­si­tion de l’ex Ber­lin-ouest dans l’Al­le­magne de l’Est, tu vois.

Les Fla­mands qui, his­to­ri­que­ment, se sont tou­jours consi­dé­rés comme les grands lésés lin­guis­ti­que­ment dans ce pays, se sont em­pres­sés de voter et d’im­po­ser leurs propres lois lin­guis­tiques, sur leur ter­ri­toire. J’ai vu (et vécu) les ra­vages, les dé­ra­pages et les abus mons­trueux qui en ont dé­cou­lés. Dé­solé, mais je n’ai pas envie de ren­trer dans les dé­tails, pas au­jour­d’hui, et pas ici.

Ce que je veux dire, c’est ceci : dans mon es­prit, ce qui s’est passé en Bel­gique, il ne fal­lait pas que cela puisse se re­pro­duire ailleurs. Ja­mais. Par consé­quent, même si la loi 101 avait du bon, et ses rai­sons d’être, c’était vis­cé­ral chez moi : après ce que j’avais vu et vécu, il ne fal­lait pas, plus ja­mais ça…

Pour tout le reste de ton mes­sage, je trouve que l’ar­ticle et les com­men­taires qui ap­pa­raissent au bout du lien qu’Oka­zou a donné est une belle ré­ponse. Il ex­plique beau­coup de choses. Il est plein de bon sens. J’adhère com­plè­te­ment :-)

Ah si, quand même une ou deux re­marques par rap­port à ton texte :

1. Le Joual
Tu dis « …Qué­be­cois pas fiers de par­ler Joual… »
Ben ap­pa­rem­ment, si, quand même, hein… (dixit l’ar­ticle)

2. « Tom­ber en amour » = pas choix dé­li­béré…
Ben, non. C’est une de ces nom­breuses tra­duc­tions li­té­rales de l’an­glais (To fall in love), dont fait état cet ar­ticle aussi.

Je vou­drais ajou­ter ceci :

1.
En tant que tra­duc­teur, je me bats quo­ti­dien­ne­ment avec des tra­duc­teurs ca­na­diens. Je suis membre d’un site mon­dial de tra­duc­teurs sur le­quel il y a bien sûr beau­coup de ca­na­diens. Lorsque nous tra­vaillons à plu­sieurs sur le même texte, ils es­saient tou­jours d’im­po­ser leurs mots.

Qu’ils uti­lisent chez eux tous les mots qu’ils veulent, soit. Mais de là à im­po­ser leur point de vue à la pla­nète en­tière : NON ! Ça me fait pen­ser à leur égé­rie, leur pas­sio­nata un peu hys­té­rique, j’ai cité De­nise Bom­bar­dier. Elle porte bien son nom :-) Quand je l’en­tends dé­fendre son point de vue à la télé ou à la radio, elle m’éverve, mais elle m’énerve… D’ailleurs, c’est cu­rieux qu’ils ne s’y rè­fèrent pas dans l’ar­ticle, ni dans les com­men­taires. Ils ne parlent que de Dor…

2.
Il y a un mot qui n’a pas été utillisé dans d’ar­ticle. Moi j’ai pensé à ce mot. Se­rait-il cri­mi­nel de le citer ? Allez, je me lance : ne peut-on par­ler quelque part aussi de « com­plexe » ? Oh, je t’en prie, Serge, ne com­mence pas à po­lé­mi­quer de nou­veau ;-) Je n’au­rai plus le cou­rage de re­dis­cu­ter là-des­sus…

Voilà, mon bon Serge. Je m’ar­rête ici. Allez, on se fâche plus, hein ! Ni toi, ni moi. Pa­raît qu’on est des adultes… ;-)))

64)
Ar­nold Baren
, le 19.04.2005 à 23:48

On ne sort pas in­demne de la lec­ture de cet ar­ticle ; on se sent bo­ni­fié.

Merci Oka­zou pour cette ma­gni­fique lec­ture. Je me sens tout se­rein main­te­nant…tout se­rein…tout se­rein… :-)))

65)
Oka­zou
, le 20.04.2005 à 00:27

L’es­sen­tiel étant de ne pas trop se sen­tir serin. ;-)


Au nom de l’Eu­rope, je vote NON !

66)
Ar­nold Baren
, le 20.04.2005 à 01:01

L’es­sen­tiel étant de ne pas trop se sen­tir serin. ;-)

Et bien, à cette oc­ca­sion, je vais t’en ra­con­ter une.
En Bel­gique, il y a une ville, toute proche de Liège, qui s’ap­pelle Se­raing. A une cer­taine époque, la météo belge uti­li­sait une phrase-type pour dé­fi­nir le beau temps. Elle di­sait « ciel beau à se­rein ». L’his­toire, c’est qu’on di­sait que les gens de Se­raing avaient quand même beau­coup de chance de vivre à Se­raing. Ah bon, pour­quoi ? de­man­dait l’in­ter­lo­cu­teur. Alors, on ré­pon­dait : « Ben, pass­qu’à la radio, y disent tou­jours « ciel beau à se­rein »…

Bonne nuit, bon brave :-)

67)
louis
, le 20.04.2005 à 08:24

10.3.9 pas de pro­blèmes sur mon G3 Desk­top par contre pour l’ins­tall vaut mieux prendre la combo…

J’at­tend de voir si je vais réus­sir à y faire tour­ner 10.4 (je sais il est pas fait pour, mais il était pas fait pour 10.3 non plus ;-)…)

:-)

68)
In­vite
, le 23.04.2005 à 21:36

On ne sort pas in­demne de la lec­ture de cet ar­ticle ; on se sent bo­ni­fié.

Sur la par­tie « an­gli­cismes syn­taxiques plus per­ni­cieux qu’an­gli­cismes lexi­caux », Serge Daney, dès 1988 dans « Le sa­laire du Zap­peur » (Ram­say poche ci­néma, mais en fait en 1986-1987 dans Li­bé­ra­tion) avait mon­tré, que le dan­ger pour la langue fran­çaise ne vient pas de l’uti­li­sa­tion de termes an­glais (car dans ce cas l’en­nemi est iden­ti­fié) mais plu­tôt d’un « fran­çais « bis » », le dou­blage en V.O., qui dé­na­ture la langue par une tra­duc­tion mot à mot, et qui en fait un fran­çais co­lo­nisé.
À pro­pos de La Cinq Ber­lus­coni/Her­sant re­cy­clée en re­cy­cleuse de série TV amé­ri­caines et bon mar­ché, ex­trait :
« Pre­nons des exemples. Pre­nons-les dans le « Hotel » d’hier. Que ré­pond la belle au héros qui vient de lui dire : « Je vais de­voir me dé­com­man­der pour le dîner de ce soir. J’en suis dé­solé » ?
Elle ne lui dit pas « Ça ne fait rien » ou « Cela n’a pas d’im­por­tance » ou « J’en ai rien à cirer », elle lui dit « Ne vous faites pas de sou­cis ». (Don’t worry) Et lorsque la même belle (qui se trouve être la gen­tille de l’his­toire) af­fronte enfin la cruelle mil­liar­daire lif­tée qui veut ré­cu­pé­rer la garde de l’en­fant (une pe­tite fille qui ar­ti­cule phrases syl­labe par syl­labe), que lui crache-t-elle au vi­sage ? Rien de très abrupt, rien d’un bre­douillis étran­glé d’émo­tion. Elle lui dit : Est-ce que toute la ques­tion se trouve là – dans le fait que je ne vous obéis pas ? » In­utile de dire qu’on ai­me­rait, dans les grands mo­ments de stress et de haine, dis­po­ser d’une telle maî­trise gram­ma­ti­cale.
Et quand bien même se­rait-on avo­cat amé­ri­cain, on ai­me­rait pou­voir sor­tir tout uni­ment : « Je sou­haite vous faire sa­voir que ma cliente est prête à co­opé­rer avec vous – com­plè­te­ment ». On voit ici quel débat pointe. « Je sou­haite », c’est évi­dem­ment « I wish », sauf que les deux mots n’ont pas la même conno­ta­tion en fran­çais et en an­glais. »