J’ai été fort intéressé, après mon humeur intitulée “Des chinois et des hommes”, par le nombre de réactions reçues à propos de ce texte. Je savais bien, en l’écrivant, que je m’exposais à l’incompréhension de certains, voire la moquerie, et que d’autres se retrouveraient dans mes propos..
Ma provocation, puisque certains l’ont ressentie comme telle, ne se voulait pourtant pas être un “troll” (si j’ai bien compris la signification de ce terme), mais faisait état d’un désarroi certain: moi, mais aussi beaucoup d’entre nous, sommes souvent largués dans ce monde de plus en plus technique (technologique?)
Je ne peux partager l’idée qu’il suffit de faire l’effort de se pencher une nuit ou deux sur le mode d’emploi d’un Mac pour en comprendre le fonctionnement.
GerFaut dit “...quand on maîtrise un tant soi peu l’outil, que sa logique a été bien intégrée, et qu’on manipule facilement son vocabulaire...”
C’est bien là le problème: cela implique: "il n'y a qu’à s’y mettre, tout s’ouvre ensuite"...
Et bien non, ça ne marche pas toujours comme vous dites, cher ami, en tous les cas pas pour moi.
Pourquoi? suis-je bête? peut-être... Mais aussi la logique dont vous parlez n'est pas la mienne, n’entre pas dans ma forme d'esprit, échappe à mon raisonnement. Je n'en suis pas fier et me sens même parfois blessé de mes manques, étonné de la profondeur de ce qui s'apparente aux yeux de tous, par conséquent aux miens aussi, de la bêtise:
- Je prends un mode d’emploi? Neuf fois sur dix, au bout de la première page je suis totalement perdu et ce n’est pas faute d’essayer de recommencer.
- Je consulte un plan pour me retrouver dans une ville? Me voilà systématiquement de l’autre côté de là où je voulais me rendre.
(Je m'y retrouve bien mieux en me repérant à un clocher, au courant d'un cours d'eau, au "ressenti") - Manipuler facilement le vocabulaire informatique? Je n’arrive pas d’un jour à l’autre à retenir les expressions spécifiques de cette langue (vous avez vu, je ne dis plus “charabia”).
Voilà maintenant dix ans que grâce à la patience de François je tapote su un Mac, et malgré la gentillesse de ma sœur Anne, qui dit que j’ai tout compris, j'utilise cet outil au minimum de ses possibilités, dépourvu de moyens pour en employer davantage. Ce n’est pas pourtant faute de le vouloir (pourquoi je me priverais de ce que je reconnais être un atout), c’est “viscéral”, “physique”.
Pour éviter de passer pour un simple d’esprit, je dirai que j’ai par ailleurs parfaitement en mémoire (la mienne cette fois, pas celle de mon Mac) environ quatre heures de textes poétiques (un spectacle Boby Lapointe d’environ une heure et un quart, un spectacle Prévert d’une même durée et le dernier né, spectacle La Fontaine d’une heure et vingt minutes. Sans compter je ne sais combien d'heures de chansons que je chante par cœur avec mon orgue de Barbarie, souvent pendant des heures. Régulièrement je présente tour à tour, indifféremment l'un ou l'autre de ces spectacles parfois devant dix personnes, parfois des centaines.
Modestement j'affirme que pour moi ça ne représente rien d'exceptionnel, en tous les cas pas un exploit, mais je rencontre à chaque fois quelqu’un qui me dit “quelle mémoire, moi je n’y arriverai jamais”.
Pourquoi lui ne retient pas les textes des poètes?
Pourquoi moi j'y arrive sans problème, mais ne parviens pas à apprendre un minimum de langage informatique, à saisir la forme de logique qui y est rattachée, (ce qui pourrait m'être pourtant fort utile, même pour mes activités artistiques)?
Ce serait intéressant d’approfondir la chose en envisageant les différences qui nous régissent: pourquoi certains sont doués pour les langues, d’autres pour les mathématiques, d’autres passent leur temps à rêver?
La place que prend l’outil informatique me fait peur, quand il sous-entend, pour ceux qui le maîtrisent, que cette logique est “la” logique (autrement dit: il n’y en a pas d’autre).
L'autre jour, je lisais dans la Tribune de Genève, que “plus de 90 % de la planète reste privée d’accès à Internet, exclue des connaissances qui circulent sur les autoroutes de l’information. En Afrique on compte un ordinateur pour 5000 habitants...” (Tribune de Genève du 15 mars, page 3)
Alors, si moi je suis “bêta” en ne maîtrisant pas l’outil (mais en bricolant tout de même un peu à ma manière), que sont-ils ces exclus?
Ça me fait penser au patron des patrons français, “Baron Sellière quelconque" (ce n’est peut-être pas l’orthographe exacte, c’est la même prétention), qui s’insurge contre le fait d’augmenter le smig. À juste titre un syndicaliste à la radio disait: “Facile, il n’a pas idée, lui, de ce que ça représente de vivre avec le seul smig”.
N’en est-il pas de même pour ceux qui aujourd’hui ont la chance d’avoir “la pêche informatique”? Attention au regard qu’ils portent sur les autres, qui pourrait parfois s'apparenter à un jugement péremptoire...
Pour tous ceux qui sont largués en route (j’en suis hélas!), je revendique un statut “d’autre intelligence”.
Permettez-moi de revenir sur la citation de François à propos de mon humeur d'il y a quelques jours, car elle est intéressante pour éclairer mon propos. Il disait:
"Il y a véritablement ici un problème de langage entre deux groupes bien distincts:
- les milliers de lecteurs de Cuk.ch qui ne comprennent pas ce que dit Roger Cuneo
- Roger Cuneo qui ne comprend pas ce que disent les milliers de lecteurs de Cuk.ch"
C'est vrai que formulé ainsi ledit sieur Roger Cuneo semble bien isolé, puisque seul ignare face aux foules compétentes. Je retourne donc la formule à la lumière de l'information relatée plus haut:
"Il y a véritablement ici un problème de langage entre deux groupes bien distincts:
- les milliers de lecteurs de Cuk.ch qui ne comprennent pas ce que dit Roger Cuneo.
- Roger Cuneo et le 90 % de la population mondiale qui ne comprennent pas ce que disent les milliers de lecteurs de Cuk.ch" et l'autre 10 % de leurs semblables."
Vous saisissez bien la différence: ce n'est plus mon seul problème, ça devient celui d'une société entière.
Et encore un point qui n’a été soulevé par personne: le coût de ces outils. Ils supposent qu’il faut avoir les moyens, des moyens certains, parfois importants (d'où on comprend bien pourquoi le 90 % de la planète est encore exclue de cette nouvelle “intelligence”).
Je termine là dessus, content de pouvoir échanger autour de ces préoccupations: la question est de taille, inquiétante pour moi, “minus en la matière”, mais elle devrait aussi interroger les "as", nombreux sur ce site.
D’où cette contribution.
, le 22.03.2005 à 00:36
J’aimerais que le fossé « technologique » ne soit pas si profond.
C’est vrai que pour profiter « pleinement » d’Internet, il faut un matériel conséquent et onéreux pour des gens qui gagnent en moyenne 10 euros par mois (Cuba par exemple). Les sites en Flash ou je ne sais quelle technologie n’arrange pas le problème.
Perso, je pense que ces fossés sont inévitables et je dis ça avec d’autant plus de facilité que moi-même, je ne me sens pas toujours en phase avec certaines « nouveautés » technologiques.
Un exemple bête, j’aime avoir des disques… avoir de la musique que sous format « mp3 » ou je ne sais, soit sous une forme assez virtuelle, ne m’excite pas vraiment.
Dans le texte de Roger, ce qui me gêne si j’ose dire, c’est qu’il y ait un fossé. Je trouverais particulièrement dommage que certaines personnes soient larguées et se retrouvent en marge de la société, des amis, des arts ou je ne sais quoi parce qu’ils ne maitrisent pas ces outils modernes.
Et l’inverse est applicable également. Je trouverais particulièrement dommage que quelqu’un envoie un SMS pour dire: « chsuis djeun è chveu 1 taf »… parce qu’à force d’avoir passé sa vie devant l’ordi ou le mobile, il ne sache plus s’exprimer.
Mais les ordinateurs et Internet restent un outil de communication et d’information extraordinaire. On peut vivre sans (pour le moment!), mais c’est comme vivre sans journal, radio ou TV… on s’isole un peu.
Courage Roger, Apple va sortir une souris 2 boutons!
T
, le 22.03.2005 à 01:22
Ce n’est pas une question d’intelligence. Vous faites seulement un blocage. Mon ex, prof d’allemand fraîchement diplômée, a eu toutes les peines du monde à comprendre les possibilités les plus basiques du traitement de texte. Et quand je dis basique, c’est du copier-coller que je parle! Et pourtant elle n’était pas bête du tout. Si, en plus, vos proches vous mettent la pression (« Alors, t’y arrives? »), au lieu de s’arranger, on fait un rejet et ça empire!
L’autre facteur, c’est l’âge: ça ne vaut pas pour tout le monde, mais plus on apprend jeune, mieux on intègre la logique d’une chose, les subtilités d’un langage. Je connais un homme très brillant qui s’était mis en tête d’apprendre le chinois mandarin à soixante ans. Il maîtrisait encore très bien le latin, sans l’avoir entretenu depuis le lycée, mais il a étudié le chinois pendant des annees en pure perte. C’est une question d’oreille, mais aussi une affaire de concepts. En arabe le futur n’existe pas, en japonais il n’y a pas de pluriel, et en informatique, il y a aussi un certain nombre de concepts de base à maîtriser. Pour ma part, j’ai mis beaucoup de temps à comprendre la notion de calques dans Photoshop.
Enfin, pour apprendre, arrêtez de vouloir faire plaisir aux autres, faites-vous plaisir à vous-même et tout deviendra plus facile, vous verrez!
MadMac
, le 22.03.2005 à 06:08
Mais moi j’aime bien les articles de Roger. J’en redemande.
Il met des faits dans une certeine perspective qui est pertinente même si l’on peut éprouver parfois des rétiscences.
C’est une voix venue d’ailleurs qui me fait du bien. C’est pour ça que je n’ai pas envie de le critiquer ni d’expliquer.
, le 22.03.2005 à 07:18
C’est très bien, Roger, de remettre les pendules à l’heure.
Oui, l’usage des ordinateurs ne concerne qu’une petite partie de la population mondiale.
Oui, acheter un ordinateur n’est pas à la portée du quart des êtres humains vivant sur la planète.
Oui, lorsque l’on dit qu’un foyer sur deux en France possède un ordinateur cela ne signifie aucunement que tous les membres de ce foyer savent ou seulement désirent l’utiliser.
Oui, il y a encore moins de branchés à l’Internet que de possesseurs d’ordinateurs.
Oui, ceux qui savent utiliser un ordinateur ne savent pas toujours comment ils ont appris ni comment transmettre leur savoir.
Oui l’interface, aussi bien conçue soit-elle, est bien l’écueil premier dans l’approche d’un ordinateur. Tant que l’on ne pourra s’adresser à sa machine à la voix, avec des propos humains.
Non, l’âge ne fait rien à l’affaire. Un jeune copain n’a jamais été fichu d’utiliser une souris alors que mon beau-père s’est mis à apprendre le grec ancien à 82 ans pour lire enfin Platon dans le texte, qu’il a lu les Grecs jusqu’à sa mort et qu’il s’était lancé avec son fils dans le maniement d’un ordinateur à 77 ans (lecteur de Tintin, sans doute) dont il a assimilé les principes en un temps record. Sur un PC, de surcroît.
Il faut chercher ailleurs.
Es-tu joueur, Roger ? As-tu toujours à l’esprit tes jeunes années riches de découverte ?
Si tu n’es pas joueur, il te reste les manuels. Tant pis.
Si tu es joueur, pars à la découverte avec décontraction et bonne humeur, comme si tu jouais à découvrir la clef d’un casse-tête chinois ou la résolution d’un puzzle. Tu sauras vite quand tu gagnes et comment tu as gagné.
En fait, tu ne nous aides pas beaucoup puisque tu n’explicites pas tes difficultés. De quel ordre sont-elles ? À quel niveau cela coince-t-il ?
Ce qui est sûr, c’est qu’avant de chercher à utiliser un logiciel du genre Mail ou Safari il est nécessaire de bien piloter son ordinateur par l’interface. Une bonne connaissance de l’interface et des fichiers et la moitié de la partie est jouée. C’est la pièce maîtresse. Ne pas passer à autre chose avant.
Ne pas chercher, non plus, à utiliser un nouveau logiciel si on ne maîtrise pas le précédent.
Mais tu as raison, l’informatique, si elle est si peu abordable, c’est tout simplement qu’elle vit encore son moyen-âge.
Enfin, sois heureux de n’être pas comme François, ton fils, qui s’embarrasse (et il y prend plaisir, le bougre !) de dizaines de petits machins logiciels qu’il juge géniaux et pratiques alors que moi, par exemple, je les trouve la plupart du temps superfétatoires et encombrants. Mais ne le lui dis pas, il croit que nous sommes tous comme lui !
, le 22.03.2005 à 08:05
Enfin une bouffée d’oxygène.
Et, de plus pendant la Journée de l’Eau!
Bouffée d’oxygène car autre perspective, autre angle et point de vues.
La diversité n’est pas un avantage uniquement en biologie.
Un de nos clients ne possède PAS de téléphone portable et j’aimerais bien faire son chiffre d’affaires et sa marge ! return
return
SHIFT
, le 22.03.2005 à 08:21
Eh bien cette fois, il n’y a pas de lézard Roger, on te comprend parfaitement …
Concernant le « 90 % de la population mondiale qui ne comprennent pas… » cela s’adresse surtout au pays en voie de développement /ou/ non-industrialisés… Eux pour l’instant peuvent au moins continuer à vivre comme ils l’entendent (ou comme au moyen-âge, c’est selon) et c’est tant mieux. Il n’ont encore aucune obligatation d’employer cette technicité pour la vie de tous les jours (ou si peu).
Mais nous pays occidentaux zé industrialisé ?… on va, c’est sûr à fond vers cette techno-numérique-ordi-automatisation… et, même ceux qui n’auront pas le « feeling » (l’aisance) avec cette technologie n’auront pas ou plus le choix de faire sans (à la vitesse ou ça va …dans 5 à 10 ans max ?)
Merci de compléter ce commentaire en lisant ici, mes commentaires no 13 et 17 qui reflètent ma vision, avec entre-autres l’exemple du coup de la cuisinière.
Qu’on se le dise bien, la compréhension (ou l’adoption) de toute cette technicité numérique n’est pas forcément une question d’âge (jeunes ou vieux)…
Je repose donc la question : à quand des guettos pour les « inadaptés » ?
BLUES: qui panique un peu, en imaginant devoir vivre dans une société qui va se dé-s’humaniser tout bientôt — et qui se demande si la solution n’est pas d’aller vivre dans un « trou perdu ».
, le 22.03.2005 à 08:24
Cher Roger,
Entre les pattes d’un Lion
Une souris sortit de terre assez à l’étourdie.
Le Roi des raconteurs, en cette occasion,
Montra ce qu’il était, et lui donna la vie.
…
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.
JL
, le 22.03.2005 à 09:04
Et comme disait maître François (l’autre) : « Hommes, ici n’a point de moquerie ; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! ».
En grande majorité, nous sommes des utilisateurs et non des techniciens et fourte pour la plupart de ces modes d’emploi imbuvables parce que dénaturés par des traductions successives où composés par des rédacteurs n’ayant aucune notion de la plus élémentaire des pédagogies où qui ne savent pas tout simplement rédiger.
Que nous soyons en acculturation d’avec les plus jeunes est une évidence. Il serait sot, d’en prendre ombrage, ce qui ne nous dispense pas d’essayer de mettre à jour modestement nos connaissances. Concernant l’informatique, elle devient un « mal » nécessaire pour une majorité d’entre nous, mais comme dit plus haut on ne nous demande pas d’être mécanicien pour conduire un véhicule. Sur Mac spécialement, la plupart des logiciels courants, dans leur utilisation basique, la plus courante aussi, reste encore accessibles à notre génération en dépit de modes d’emploi mal torchés.
, le 22.03.2005 à 09:13
Cher M.Cueno
(je n’ai pas encore le courage de vous tutoyer juste comme ça…)
Il est arrivé plusieurs fois dans ma courte vie (j’ai encore du chemin devant moi) à devoir expliquer, réexpliquer et expliquer encore l’informatique. Et au fond, j’ai vécu une expérience particulièrement intéressante. (Pas que mes autres ne le soient pas, mais celle-ci est particulièrement dans le sujet)
Ma dernière expérience en date j’ai du expliquer son nouvel ordinateur à ma copine. Quoique elle sache taper du texte dans Word et utiliser quelques commandes basiques dans Excel, elle ne sait (savait) pas ce que c’est qu’on ordinateur. Alors je me suis dit « Tentons une nouvelle expérience et ne commencent pas par le pas à pas du manuel… »
Et j’ai laissé l’ordinateur de côté.
J’ai pris des feuilles, quelques crayons et de la patience. Et j’ai fait des plans. Faut dire que ma copine aime bien les plans ! Ben oui, faut aborder les gens avec ce qu’ils connaissent; elle aime bien les livres aussi. J’ai fait des plans donc d’un ordinateur pour commencer par la base. Comme si j’en démontais un, j’ai dessiné les diverses pièces (Disque dur, CPU, RAM, ROM, Bus de données, etc etc pour ceux du jargon). Et j’ai expliqué avec des analogies allant de la ville, passant par le recette de cuisine dans les bibliothèques ce que je dessinait.
Et que dire ? Ça fonctionne ? A elle de juger, je dirai que oui. Elle à une compréhension de ce que sont les différentes choses maintenant, « Comment-ça-Marche ». Le tout traduit dans une logique qu’elle comprend.
Je n’ai jamais été adepte de la méthode « Voilà une souris. Si vous la bouger, voyez que la petite flèche sur l’écran bouge. Cliquez ici pour faire ça. etc » Au fond, dès que quelque chose sort de la route toute tracé, même juste un petit dialogue de l’ordinateur qui demande quelque chose d’inhabituel (« Ce nom de fichier est déjà attribué, choisissez un autre ! ») avec cette methode on est perdu. Alors que si on a une certaine compréhension de ce qu’est un fichier et de ce que fait l’ordinateur, on peut facilement comprendre ce qu’il nous demande.
Au fond, je dirais qu’il y a trois catégories de personnes
1: Ceux qui ne connaissent pas.
2: Ceux qui savent utiliser mais ne comprennent pas
3: Ceux qui comprennent comment ça marche
J’ai de la chance d’être tombé dedans quand j’étais petit (Commodore 64 à 9 ans…) D’autres n’ont pas cette chance. Je parle de chance parce que l’informatique devenant de plus en plus indispensable…
Peut-être devriez-vous vraiment commencer par tout en bas ci cela vous tente…
Meilleures Salutations,
Barock
, le 22.03.2005 à 09:23
Cher (Monsieur) Roger,
J’espère que vous ne vous sentez pas exclu. Il n’y a pas que l’informatique dans la vie, et nul n’est omniscient. j’ai beau être (avoit été) bon en science-math et français (sans aller jusqu’au diatribes présentes sur un autre fil de discussion), j’ai beau comprendre l’informatique mieux que la moyenne (ne jamais dire à son entourage qu’on travaille dans l’informatique) je n’en ai pas moins énormément de lacunes. Je ne parlerai jamais aussi bien une langue étrangère que le travailleur immigré ne parle le français… et ce n’est qu’un exemple.
Continuez à nous enchanter par vos textes qui font que Cuk n’est pas qu’un site d’informatique comme tant d’autre (Pourquoi l’ai-je découvert si tard en habitant Yverdon).
Alors merci à vous et à tous ceux qui résistent contre la mécanisation ou plutôt la désincarnation d’une partie de la vie des gens.
P.
, le 22.03.2005 à 09:30
J’aime pas tellement le « Roger Cuneo et le 90% de la population mondiale… », ça fait un peu: moi je suis du côté des pauvres, des exclus, du Tiers-Monde, parce que je ne comprends rien à l’informatique.
Ça n’a rien à voir.
Qu’on ait de la peine à comprendre l’informatique, c’est une chose, une question d’intérêt, de facilité, de génération aussi sans doute. Mais mettre les 90% des habitants de la planète dans le même sac sous prétexte que eux non plus ne connaissent pas l’informatique…
La différence, c’est que les pays « pauvres », eux, ne demandent qu’à être pourvus d’ordinateurs, de connexions internet, etc.! S’ils ne surfent pas, c’est pas parce qu’ils ne savent pas le faire (voyagez, voyagez : tous ces pays pauvres où l’on vous vend des CD-Rom piratés à prix cassés…), c’est qu’ils ne le peuvent pas matériellement. (Fracture économique et non pas informatique, je me comprends).
Donnez-leur des ordinateurs et ils nous donneront des cours d’informatique dans 6 mois.
Mais bon, c’est un trait humain, quand quelque chose vous dépasse (je dis ça sans méchanceté bien sûr), de se rassurer en disant qu’on n’est pas tout seul, que la plupart des gens sont dans le même cas.
, le 22.03.2005 à 09:42
J’ajoute qu’on peut A LA FOIS être bon en informatique, adorer la littérature, aimer rêver, écrire, jouer de la musique ou réciter un poème.
Il n’y a pas d’un côté les gens scientifiques et de l’autre les littéraires, les gens concrets et les rêveurs, ce qui semble être suggéré par l’article, fossé virtuel qui m’a toujours un peu révolté.
Je dirais même que toute création artistique s’appuie sur une connaissance très concrète et réelle de la vie, même sous ses aspects les plus techniques. J’ai toujours été frappé du fait que beaucoup de grands écrivains ont suivi une formation scientifique ou technique. Plus rarement des études de lettres. Ce que j’explique à ma manière: un artiste s’intéresse d’abord à la vie, au monde qui l’entoure, avant de s’intéresser à la culture.
Mais je dévie, je dévie…
, le 22.03.2005 à 10:36
90% de la population mondiale n’a pas accès à internet.
Et alors ?
Ils n’ont déjà pas accès à l’éducation, à la santé, à l’eau courante et à une nourriture correcte, certes à des degrés divers, alors Internet !!! Franchement !
Autant faire croire que les OGM vont sauver les miséreux de la famine ! Même mascarade !
L’ordinateur et internet sont des jouets de riches pour les riches.
Alexis… tous les défauts et d’autres encore !
, le 22.03.2005 à 10:43
Je suis un féru de Mac, et comédien de mon état, je peux donc déclamer du Musset sur un plateau en soirée et me coucher en visitant les dernières nouvelles sur http://www.macrumors.com. Effectivement, on peut à la fois être poète et informaticien.
Ca me rappelle au passage une anecdote. Dans mon adolescence, je m’opposais (comme tout ado qui se respecte) aux idées « scientifiques » de mon papa, docteur en physique à l’epfl, lui reprochant un esprit soi-disant « cartésien », à des années lumière de mes ambitions artistiques… Un jour, je lui demande « Mais qu’est-ce qui a bien pu te passer par la tête le jour où tu as décidé de devenir physicien ? ».
Il m’a répondu du tac au tac : « Tu vois la montée de Lorette à Fribourg ? (C’est un magnifique endroit sur la falaise, juste en face de la cathédrale, et qui surplombe toute la vieille ville… Pour une idée, panorama ici ) Un soir d’automne, alors que le ciel était rouge flamboyant, j’étais assis sur un banc en face de la vielle ville. A côté du banc, il y avait un arbre qui perdait doucement ses feuilles. J’étais au milieu d’une image d’une paix absolue, et je me suis demandé « Mais qu’est-ce qui permet tant de beauté ? » Et depuis j’essaie de répondre à cette question. »
Voilà pour ma pomme, plus déconfite encore alors que celle, célèbre, d’Isaac. Autant dire que depuis mon père est mon héros.
Mais pour en revenir au texte de Roger, ça me fait penser à une amie comédienne qui est venue chez moi samedi « ajouter une ligne à son cv et envoyer le document sur internet ». Elle a mon âge, 30 ans, vient d’une famille cultivée, elle a reçu son premier Mac il y a 6-7 ans, et malgré tout, il lui a fallu 45 minutes pour arriver à ses fins. Je l’observais, et écoutais ses commentaires « L’informatique est la pire invention de l’homme, quelle m%&%*ç !! Pourquoi je peux pas envoyer ma photo ? » (La photo pesait 5 Mo, pour info).
Et je ne vous parle pas de l’air ahuri qu’elle a adopté en regardant mon nouvel iPod photo (ça y est, je l’ai placé…).
Le fossé entre elle et moi me semble si grand que le post de Roger me permet effectivement de penser que NON, l’informatique telle que nous l’apprécions n’est définitivement pas accessible à tous les esprits. Et cela n’a rien à voir avec une prétendue supériorité d’un esprit sur l’autre, non… C’est une différence.
Je me demande alors : que peut-on faire avec ça ? Les constructeurs ne pourraient-ils pas demander à ces gens qui n’y comprennent que pouic de leur expliquer « ce qu’ils attendent de l’informatique » ? Quelle serait « leur machine idéale » ?
, le 22.03.2005 à 11:19
alec6: je ne suis absolument pas d’accord avec ton affirmation. Internet est de fait pour les « riches »… mais même ceux qui bouffent mal, n’ont pas 3 médecins pour 1’000 habitants, ont de l’eau pourrie, etc. aimeraient avoir accès à la connaissance.
Et avoir accès à la connaissance, c’est pas rien, ça permettrait même de changer tout ce qui est dit au-dessus.
J’ai vu et lu pas mal de reportages là-dessus et dans certains patelins perdus d’Afrique, Internet a changé pas mal de choses (ok, ils ne peuvent pas commander un tournedos…).
Et puis j’aimerais revenir sur une humeur que j’avais écrit sur les interfaces. Bien que nous ayons fait beaucoup de progrès entre la carte à trous et les lignes de commandes, nous ne sommes pas encore au bout de nos efforts pour que des gens comme Roger et beaucoup d’autres de tout âge se sentent à l’aise devant un ordi.
Franchement, entre Word 5.0 et Word 2004, un 601 et le G5 (2’400MHz d’écart!), 8MB de RAM et 256MB (32 fois plus!), 1MB de VRAM et 64MB (64 fois plus!), il y a plus de 10 ans et franchement, pour celui qui avait déjà de la peine à l’époque, il ne fera pas mieux aujourd’hui.
Vu comme ça, je ne peux pas parler de progrès, mais plutôt de grosse stagnation!
T
, le 22.03.2005 à 11:44
Décidément, j’aime beaucoup ce site.
Coups de gueule, félicitations, engueulades, encouragements: diversité de réactions qui fait, à chaque fois qu’on y traite d’un fait de société, une richesse de débat.
En lisant les commentaires d’aujourd’hui je m’aperçois pourtant que je parviens mal à faire comprendre une chose qui me semble importante: j’ai l’impression qu’une part d’entre nous veulent aujourd’hui élever l’informatique au rang de dogme: (définition de mon dictionnaire: « point fandamental d’une doctrine qu’il n’est pas permis de mettre en doute »), attitude qu’il s’agit de discuter, qu’il me semble intéressant d’approfondir.
Et si je me mets dans le 90% des non familiarisés à cette technique, ce n’est pas par démagogie, mais bien pour relativiser les tenants du dit « dogme ».
Il ne s’agit aucunement pour moi d’opposer les gens les uns contre les autres.
Pour reprendre la citation d’Emile, je ne doute pas qu’on peut à la fois être bon en informatique et adorer la littérature, beaucoup de mes amis ont la chance de posséder cette richesse. J’ajoute que beaucoup d’entre eux ont encore des sommes de connaissances en d’autres domaines, qu’ils n’en sont que davantage passionnants, ouverts au monde.
J’en connais d’autres aussi dont le seul point de référence est le foot et qui peinent à comprendre qu’on puisse être éloigné de leur passion.
Pour ceux qui ne pratiquent pas cette « religion », l’impression est peut-être la même que quand moi j’évoque la difficulté aujourd’hui de vivre dans ce monde *informatique », pour ceux qui sont en difficulté avec la technologie et sa logique.
Si aujourd’hui on peut très bien vivre, (gagner même très bien sa vie) sans avoir la moindre notion des écrivains, poètes, peintres, ou musiciens, il extrèmement difficile d’avancer en société pour les « largués technologiques ». Plein de choses leur échappent, au niveau de raisonnements, du lagage, de la pratique.
On part de l’idée que tout le monde doit se plier à cette exigence: combien de « services » ne sont plus accessibles que par l’intermédiaire de l’ordinateur, alors qu’une monorité de gens seulement de par le monde peuvent bénéficier de cet outil, (atout, je le sais bien).
Je voulais apporter cette précision, mais je vois que j’ai peine à faire entendre la voix des « peu doués (par ignorance, paressse, désintérêt, autre forme d’esprit, bêtise, ou toute autre raison), en informatique »: C’est souvent pour moi un casse tête, proche du désespoir (pour l’italien que je suis, imaginez l’emphase et les gestes en disant cette phrase, faute de parvenir à quitter le terre à terre en l’écrivant).
, le 22.03.2005 à 12:02
TTE, j’aurais peut-être dû limiter ma liste à l’éducation car sans connaissances de base (lire, écrire, compter) Internet ne sert pas à grand chose… Je voulais dire aussi par là qu’il est plus grave de ne pas avoir accès à l’eau qu’à internet.
En revanche, si cet accés permet un jour à des miséreux de sortir de leur bourbier, alors je serai heureux d’avoir eu tort, sincèrement.
Malheureusement, se focaliser sur internet permet de faire oublier le reste…
Alexis… tous les défauts et d’autres encore !
, le 22.03.2005 à 12:19
Roger,
Comme pour le reste de nos discussions, sur les sujets qui prettent le plus à polémique (le grand Kapital et les katkat…), il faut apporter les nuances de rigueur et ne pas voir chez tous les utilisateurs de ces extraordinaires machines de fervents pelerins ou de dangeureux afficionados !
Pour beaucoup d’entre nous c’est un outil incontournable (je suis graphiste pour faire court), mais ce n’est pas pour autant une secte.
C’est bien ce qui caractérise ce site par ailleurs à la différence de MacBidouille par exemple dont les « Performances de DOOM 3 sur un G5 Dual 2,5 » sujet de ce jour me laissent de glace.
Alexis… tous les défauts et d’autres encore !
, le 22.03.2005 à 16:05
En fin de compte, je me perds dans toute la smala des Cuneo ou alors c’est le même qui utilise selon les sujets un des prénoms de sa carte d’identité.
, le 22.03.2005 à 17:32
.
, le 22.03.2005 à 17:36
Ben là, François tu es bien parti pour devoir nous faire un petit cours de généalogie avec la Cuneo’s smala pour exemple…! A quand une humeur la dessus? ;-)
, le 22.03.2005 à 18:47
Bon, j’essaie :
– Roger et Anne Cuneo, frère et sœur,
– François, fils de Roger, et Théo et Mathieu Besson, ses demi-frère et quart-de-frère (tous deux fils de la mère de François),
– Mme Cuk (prénom : j’ai oublié !), femme de François, et leur fils Basile (5 ans ?)
– Noé Cuneo, fils de François.
Je crois que j’ai cité la partie de la famille Cuneo qui intervient sur ce site. J’ai pas trop fait d’erreurs ?
, le 22.03.2005 à 19:09
L’ancêtre confirme l’exactitude de la réponse de Franck.
, le 22.03.2005 à 19:43
NICKEL Franck!!!
Pas mal du tout! Maintenant reste à trouver le prénom de Madame Cuk… Corinne, si mes souvenirs sont bons…
J’ai juste?…
Pis j’ai une question qui me titille depuis un moment sans oser la poser… Est ce que Anne Cunéo de cuk est la même Anne Cuneo de l’ouvrage « Le Maître de Garamond »?
Peut-être que je suis trop curieux… Si c’est le cas, je prie de m’en excuser, François.
, le 22.03.2005 à 20:36
j’ai bien l’impression, si j’en réfère à cet article:
http://www.cuk.ch/articles.php?unique=481
où l’on peut citer François:
J’en déduis donc que si Anne Cuneo qui écrit en ces murs est également l’écrivain(e) (je ne saurai jamais lesquels doivent se féminiser, faut pas m’en vouloir) du Maître de Garamond, il y a de fortes chances pour qu’il ne s’agisse pas d’une homophonie… juste?
, le 22.03.2005 à 20:59
L’ancêtre confirme encore les deux derniers messages et corrige une coquille qui lui a échappé: Basile a six ans.
, le 22.03.2005 à 22:50
Le véritable fossé entre l’homme et la technologie, c’est quand un webmestre vous promet un article avec des filles nues et qu’il publie le test d’un logiciel.
, le 22.03.2005 à 23:30
:-)
Ben quoi? Il était pô bien mon test de logiciel???
, le 23.03.2005 à 01:46
Moi je peux vous dire qu’une Anne Cunéo peut en cacher une autre (fort jolie d’ailleurs).
Mais disant cela, je ne dis rien…
;-)))))
, le 23.03.2005 à 09:05
Bon, j’ai pas pu assister à cette humeur/commentaires hier.
Cher Roger (moi c’est Gérard), on ne peut pas dire que vos interventions ne déchaînent pas l’intérêt. ;-)
Je constate aussi que vous n’hésitez pas (plus ?) à ‘humorer’ sur le site. Pour peu, on pourrait croire que ça ne vous pose pas de problème, que vous le faites avec facilité. Etonnant, non ? ;-)) Bientôt, vous ferez partie des 10% de privilégiés qui utilisent l’informatique en toute simplicité. Mais quelle horreur ! Vous abandonnez lâchement vos petits camarades qui composent 90% de la population mondiale. Ah, j’en ai des haut-le-cœur ! Vous, faire ça ? Où va le monde !
Plus sérieusement, je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait d’avoir un esprit plutôt tourné vers telle activité et non vers telle autre, et, quoiqu’on en dise, je n’ai jamais entendu parler d’un génie en programmation informatique écrire des livres de philosophie ou des symphonies qui marquent leur époque. Chacun à sa place selon ses capacités et ses désirs et les vaches seront bien gardées, comme disait mon regretté grand-père. Bach n’a jamais écrit de roman ni Sartre d’opéra. Nietzsche s’est bien essayé à la musique, mais c’est de l’ordre de l’anecdotique et ça n’est pas très bon. On peut exceller dans une matière et s’aventurer dans d’autres sans problème. Le génie absolu, même si c’est ce vers quoi on aimerait tendre, n’est pas de ce monde.
Par contre, si l’on peut déplorer à juste titre l’incapacité d’une grande partie de la population mondiale à accéder aux moyens minimaux de subsistance, de survie même, on ne peut pas refuser d’accéder à d’autres ressources sous prétexte de solidarité.
(à suivre, on sonne à la porte…)
^. .^ GerFaut
=U= Equinoxiale
GerFaut c’est frais, mais c’est pas grave.
, le 23.03.2005 à 09:39
Et Léonard de Vinci ?! Parbleu.
Mais on ne parlait pas forcément de « génie », on parlait déjà d’intérêt pour différentes matières. C’est déjà pas mal. C’est bien joli d’être un génie, mais tout le monde n’a pas le temps. ;-)
J’ai bien aimé l’anecdote de coacoa sur son père. Moi qu ai fait des études scientifiques, je me rappelle avec consternation le mépris que nous témoignaient parfois certains étudiants en lettres, nous qui nous abreuvions de littérature ( moi en tout cas), eux qui dédaignaient toutes branches scientifiques.
J’ai remarqué, sans vouloir énoncer de trop grands clichés, que les scientifiques sont en général plus « ouverts » que les littéraires (il faut dire qu’il est plus facile pour un matheux de lire un roman que pour un lettreux de lire de la physique, c’est vrai.)
Mais je ne veux pas allumer une guerre lettres-sciences… il y a des gens curieux partout, heureusement.
, le 23.03.2005 à 10:56
Pour ma part j’avoue être du genre « touche à tout ». Résultat ce n’est pas très bon…
Moralité, il vaut mieux être mauvais en tout que bon à rien !!
;-))))
Alexis… tous les défauts et d’autres encore !
, le 23.03.2005 à 11:39
« Moralité, il vaut mieux être mauvais en tout que bon à rien !! »
Je vais utiliser cette maxime pour l’éducation de mes enfants.
Merci Alexis
JL, quelques qualités, dont celle de siphoner dans les réservoirs d’idées.
, le 23.03.2005 à 11:58
J’en ai une autre :
Un mauvais vélo vaut mieux qu’un bon katkat !
non Saluki ! pas la tête ! pas la tête !
je sors !
Alexis… tous les défauts et d’autres encore !
, le 23.03.2005 à 15:59
Un tout grand merci pour cet arbre qui éclaire ma lanterne. Enfin, je sais quel « Cuneo » féliciter.
, le 23.03.2005 à 17:28
Roger, tout ce que tu dis est très vrai, mais la « fracture technologique » est aussi de l’ordre du bloquage mental (comme une espèce de crampe du cerveau;-). J’ai toujours aimé les machins avec plein de boutons partout et j’adore lire les manuels d’utilisation, qui sont, contrairement à ce qui a été dit plus haut, de moins en moins abscons (mais pas toujours, c’est vrai;o) et n’ai, en général même pas besoin de les ouvrir pour faire ce que je veux avec l’objet (bon, j’exagère un peu là, hein…), mais parfois, ça coince. Toujours un truc simple que je n’arrive pas à faire: parce que ça me fait chier! La fonction de l’outil ne me plait pas,
« – je n’ai pas envie de l’utiliser et donc je n’y arriverais jamais »
Parfois ça passe et l’on finit par utiliser le machin sans même y penser!
Ce qui compte avec tous les outils, c’est d’avoir envie ((plus que besoin) de faire quelque chose avec, quand on a un projet à mener à bien, les outils trouvent naturellement leur fonction (après, la pratique et le savoir faire vont donner une meilleure finition et permettre de gagner du temps).
Je crois avoir été un peu confus, me comprenne qui pourra.
Pour ma part, depuis un an, je vis
mais avec ma dose de cuk plurihebdomadaire, j’en apprends bien « plus » (et surtout mieux) qu’avec tous ces autres modes de communications susmentionés.
C’est tellement vrai, l’autre jour, j’assistait à une vente des domaines (matériel appartenant à l’état et réformé pour cause d’obsolescence ou autre;…( et tous les lots « informatique » sont partis pour l’Afrique: 90 « vieux » PC pour 850€, 230 écrans et 300 UC sans disque dur (plutôt fatigués) pour 500€! etc… C’est sûr que les personnes qui ont acheté ces lots ne sont pas de philanthropes et l’ont fait pour le bizenaisse, mais en France, à 9€ le PC, des machines de 6 ou 7 ans n’intéressent plus personne!
Au niveau budget, un trèèèèès bon vélo vaut moins qu’un parre-buffle(s).
ok, je….
, le 23.03.2005 à 20:35
zitouna: je ne veux pas ouvrir un débat dans le débat… mais vivre sans télé ou radio, c’est tout de même s’isoler un peu non? Je veux dire, j’ai parfois l’impression que les gens « jettent » leur TV c’est parce qu’ils en ont assez de voir des bêtises ou de la m……
Mais on ne parle pas ici d’une fatalité. C’est pas comme quelqu’un qui vit en ville et qui ne peut pas respirer de l’air pure. La TV, c’est encore toi qui choisi quand tu veux l’allumer et qui sélectionne ce que tu veux y regarder.
T
, le 23.03.2005 à 22:47
Juste pour dire: mon papa ne vous répondra pas pendant deux semaines depuis ce matin. Il est en vacances loin d’Internet.
Mais il lira tout ça en rentrant.
Merci pour vos commentaires.