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World Of War­craft, LE jeu de rôle mul­ti­joueurs!

La série des War­craft est l'une des plus cé­lèbres sé­ries du monde des jeux vi­déos.

Ce der­nier titre, tou­jours dé­ve­loppé par Bliz­zard, re­prend l'his­toire, et l'uni­vers des titres pré­cé­dants, mais pro­pose un style de jeu to­ta­le­ment dif­fé­rent.

Cette fois, il ne s'agit plus de contrô­ler des di­zaines de sol­dats et autres ma­gi­ciens et de les em­me­ner à la guerre, mais plu­tôt de suivre l'évo­lu­tion d'un seul per­son­nage, à la ma­nière d'un jeu de rôle.

C'est pour cette rai­son que World Of War­craft, le sujet de cet ar­ticle, est classé parmi les MMORPG.

MMORPG ?

World Of War­craft est un jeu de rôle, en ligne, mas­si­ve­ment mul­ti­joueurs. L'acro­nyme MMORPG vous est peut-être fa­mi­lier. Il s'agit d'un jeu uni­que­ment jouable en ligne, ne pos­sé­dant donc pas de mode "un joueur" ou de mode de jeu en local.

Dans World Of War­craft, la par­tie "jeu de rôle" du MMORPG est ex­trê­me­ment bien ren­due. On com­mence par créer un per­son­nage, en choi­sis­sant une race et une classe. C'est un mo­ment im­por­tant du jeu puisque l'on dé­ter­mine ici une grande par­tie de la vie du per­son­nage. En effet, chaque race pos­sède une ré­gion qui lui est propre, dans la­quelle le per­son­nage dé­bute. Et l'his­toire du royaume d'Aze­roth, où se passe l'ac­tion, est tel­le­ment dense et com­plexe que le choix de la race en­traîne aussi un tissu de liens d'ami­tié ou de haine avec d'autres races. La classe dé­ter­mine éga­le­ment de nom­breux pa­ra­mètres qui vont don­ner à l'évo­lu­tion du per­son­nage un goût par­ti­cu­lier.

Pour vous don­ner une idée des dif­fé­rentes races et classes, voici quelques cap­tures d'écran, mon­trant le pan­neau de créa­tion d'un per­son­nage.

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Un guer­rier Hu­main
Un prêtre Nain
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Un dé­mo­niste Orc

Parmi les 8 races dis­po­nibles, il y a de quoi faire son choix, en ob­ser­vant chaque race et ses ca­pa­ci­tés spé­ci­fiques.

Lorsque vient le choix de la classe, c'est plus dif­fi­cile. On en dé­nombre neuf :

Le Guer­rier
Le Mage
Le Prêtre
Le Vo­leur
Le Chas­seur
Le Druide
Le Pa­la­din
Le Cha­man
Le Dé­mo­niste

Cha­cune de ses classes, comme les noms l'in­diquent, vont don­ner au per­son­nage des ca­pa­ci­tés, com­pé­tences, points forts et points faibles spé­ci­fiques.

Une fois le per­son­nage crée, c'est l'en­trée dans le monde d'Aze­roth.

Tout sim­ple­ment ma­gni­fique de di­ver­sité et de dé­tails, les ré­gions à ex­plo­rer sont im­menses et pro­posent toute leurs lots de quêtes, ba­tailles et mar­chands.

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La ré­gion de Gold­shire
Le conti­nent conte­nant cette ré­gion
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Le monde d'Aze­roth

Comme vous le voyez sur les images ci-des­sus, le monde d'Aze­roth est tout sim­ple­ment gi­gan­tesque. Chaque ré­gion dé­li­mi­tée dans l'image au centre est grande comme celle des­si­née sur l'image de gauche, ima­gi­nez…

C'est lorsque l'on com­mence à vi­si­ter la ré­gion d'ori­gine du per­son­nage que l'on peut ap­prendre deux mé­tiers. Évi­dem­ment liés aux classes, bien que l'on puisse ap­prendre un mé­tier com­plè­te­ment in­utile pour sa classe, les mé­tiers per­mettent au joueur de créer ou de mo­di­fier cer­tains des ob­jets qui lui sont utiles. Par exemple, un prêtre ayant choisi en­chan­teur comme mé­tier pourra don­ner des pou­voirs ma­giques à ses ha­bits, et aux ha­bits qu'il en­chan­tera, pour qu'ils pro­tègent mieux leurs pro­prié­taires. Un guer­rier, ayant ap­pris les mé­tiers de mi­neur et for­ge­ron, pourra fa­bri­quer ses armes et ar­mures.

Les quêtes pro­po­sées sont éga­le­ment nom­breuses et va­riées. Les per­son­nages doivent tuer des monstres ou en­ne­mis, re­trou­ver des ob­jets per­dus, faire of­fice de mes­sa­ger, de pro­tec­teur, etc.… Une quête ef­fec­tuée avec suc­cès rap­porte des points d'ex­pé­rience, et c'est là le point cen­tral du jeu.

L'évo­lu­tion

Les per­son­nages évo­luent, passent du ni­veau 1 au ni­veau 60. À chaque ni­veau gagné, de nou­velles pos­si­bi­li­tés s'offrent à eux. Les Pa­la­dins, par exemple, peuvent ap­prendre des sorts de pro­tec­tion plus puis­sants, mais aussi le ma­nie­ment d'armes plus lourdes et plus des­truc­trices. Chaque mé­tier pos­sède éga­le­ment un ni­veau d'ex­pé­rience. Un for­ge­ron com­mence par fa­bri­quer des pièces simples et, au fil de l'aug­men­ta­tion de son ex­pé­rience, fa­brique des épées, ar­mures, haches et autres ob­jets tou­jours plus pré­cieux.

Pour moi, l'évo­lu­tion du per­son­nage, quel que soit le jeu, est un fac­teur im­por­tant dans l'in­té­rêt du titre. Le plai­sir de voir son per­son­nage évo­luer, gran­dir, ap­prendre d'autres per­son­nages est im­mense et mo­tive le joueur à ef­fec­tuer en­core plus de quêtes.

L'am­biance

Un autre point im­por­tant dans World Of War­craft, c'est l'am­biance gé­né­rale.

Si vous avez aimé le Sei­gneur des An­neaux, il y a de fortes chances pour que vous ado­riez ce jeu. Évi­dem­ment, il est dif­fi­cile de com­pa­rer point par point le chef-d'œuvre de Peter Jack­son avec un jeu pour or­di­na­teur. Les pu­ristes ar­gue­ront avec rai­son que les dé­tails du film sont net­te­ment plus pré­cis et com­plexes que ceux pré­sents dans World Of War­craft. Pour­tant, on s'y croi­rait. Si le jeu n'est pas ins­piré du film, ni même ap­pa­renté d'une quel­conque ma­nière, on re­trouve une am­biance proche des films.

Les pe­tits vil­lages de pay­sans, aux grandes villes, les vi­suels de World Of War­craft sont im­pres­sion­nants.

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Le petit vil­lage de Gold­shire
La ca­pi­tale des hu­mains : Storm­wind

La mu­sique, quant à elle, colle par­fai­te­ment à chaque ac­tion du joueur, et au lieu dans le­quel il se trouve. La ca­pi­tale hu­maine, Storm­wind, se vi­site en écou­tant des cœurs d'hommes, alors que la cité d'Iron­forge, ca­pi­tale des gnomes, en­tiè­re­ment sou­ter­raine, s'ex­plo­rer sous une mu­sique plus pe­sante.

La com­mu­nauté

Dans un MMORPG réussi, l'as­pect de com­mu­nauté doit se sen­tir. Avec World Of War­craft, on dis­cute avec des di­zaines de joueurs (hu­mains, non gérés par le jeu !), on s'en­traide, on se vend ou se donne du ma­té­riel, on forme des équipes pour les quêtes les plus ar­dues, La com­mu­nauté est bien pré­sente, et on ex­pé­ri­mente le sen­ti­ment d'ap­par­te­nance ra­pi­de­ment.

En bas à droit de l'écran se trouve, en trans­pa­rence, une fe­nêtre af­fi­chant les mes­sages pro­ve­nant d'autres joueurs. Cer­tains sont proches, et ne parlent qu'aux joueurs aux alen­tours, d'autres sont plus loin et uti­lisent, pour contac­ter un joueur pré­cis, le sys­tème de mes­sa­ge­rie ins­tan­ta­née in­té­gré au jeu.

Les ser­veurs re­grou­pant les uti­li­sa­teurs sui­vant leur langue per­mettent de s'ex­pri­mer constam­ment en fran­çais, ce qui est un plus non né­gli­geable.

Conclu­sion

World Of War­craft est vrai­ment un titre ex­cep­tion­nel.

La confi­gu­ra­tion re­quise est re­la­ti­ve­ment basse, puis­qu'un G4 933 et une carte vidéo de 32 Mo sont suf­fi­sants. Tou­te­fois, pour que la flui­dité soit au ren­dez-vous, il est cer­tain que cette confi­gu­ra­tion est un strict mi­ni­mum. Les cap­tures d'écran pré­sen­tées dans cet ar­ticle sont prises avec les dé­tails au mi­ni­mum, pour que le jeu tourne en haute ré­so­lu­tion de ma­nière fluide sur mon Po­wer­book 15" 1.25Ghz, dis­po­sant de 64Mo de VRAM.

La connexion est éga­le­ment un point non né­gli­geable pour une bonne ex­pé­rience de jeu. Un modem 56K est an­noncé comme étant le mi­ni­mum mais, test ef­fec­tué, les en­ne­mis bougent trop vite et l'af­fi­chage n'est pas remis à jour assez ra­pi­de­ment, lors des com­bats, pour que l'uti­li­sa­teur ne soit pas frus­tré de ne pas vrai­ment par­ti­ci­per à la ba­taille. Une ligne haut débit de base, dès 600 kbits, sera suf­fi­sante.

Un point noir tout de même : l'ins­tal­la­tion. Il m'a fallu la re­com­men­cer quatre fois avant que l'ins­tal­leur n'aille jus­qu'au bout. Une "er­reur de sys­tème", sans plus de dé­tails, était la source du pro­blème. Évi­dem­ment, il se peut que ma ma­chine soit ef­fec­ti­ve­ment la cause du souci, et dans ce cas tout se pas­sera bien chez les autres uti­li­sa­teurs.

World Of War­craft est vendu en­vi­rons 45 euros, avec un mois de connexion gra­tuite aux ser­veurs. Les mois sui­vants sont fac­tu­rés 12.99 euros cha­cuns, avec un tarif dé­gres­sif si vous ache­tez à l'avance plu­sieurs mois de connexion. Ce tarif me semble tout à fait ho­no­rable, à la vue des pos­si­bi­li­tés of­fertes, et par la durée de vie exem­plaire de ce jeu.

Enfin, avant que vous ne ter­mi­niez la lec­ture, je sou­haite pré­ci­ser que cet ar­ticle se veut plus un texte d'opi­nion qu'un test ex­haus­tif des pos­si­bi­li­tés du jeu, puis­qu'il fau­drait des mois de pra­tique avant de pu­blier ce type de pa­pier. Les com­bi­nai­sons de mé­tiers/races/classes sont très nom­breuses, et les fonc­tions se­con­daires du jeu le sont éga­le­ment. On ci­tera sim­ple­ment les ser­vices pos­taux, per­met­tant d'en­voyer des ob­jets, de l'ar­gent ou de simples mes­sages à d'autres joueurs. Il en existe en­core plein d'autres.

Sans ima­gi­ner avoir cou­vert l'en­tier de World Of War­craft dans cet ar­ticle, il me semble que vous avez dé­cou­vert ici les prin­ci­pales fonc­tions et ob­jec­tifs du jeu, c'est main­te­nant à vous d'ex­plo­rer et de dé­cou­vrir ses pos­si­bi­li­tés !

12 com­men­taires
1)
Franck_­Pas­tor
, le 18.02.2005 à 00:09

S’il n’est pas ins­piré du film « Le Sei­gneur des An­neaux, ce jeu semble en tout cas for­te­ment lié au livre de Tol­kien : mages, nain, « Orc », « Gold­SHIRE »…

2)
coa­coa
, le 18.02.2005 à 00:31

Moi je me dis que c’est chouette, fi­na­le­ment, une se­maine de va­cances de Mr Cunéo… Ca per­met des ar­ticles va­riés sur des tons dif­fé­rents…

Tout ça pour vous en­cou­ra­ger toutes et tous à conti­nuer de contri­buer ainsi à Cuk, ça me plaît bien (pa­role de lec­teur).

J’ai bien envie de me plon­ger dans ce jeu. Le pré­cé­dent m’a vite gavé, dès que j’ar­ri­vais sur le net, les autres joueurs jouaient tel­le­ment bien (en tout cas bien mieux que moi) qu’ils m’en­gueu­laient sans cesse « Font ch*** ces in­ex­pé­ri­men­tés !! ». Ca m’a dé­goutté…

J’ima­gine que là aussi, il fau­drait s’y mettre tout de suite, faute de quoi on ri­que­rait de ne plus trou­ver que des sur­doués…

Je me tâte…

3)
Fa­bien
, le 18.02.2005 à 08:24

Seb, avant d’être le chef-d’oeuvre de Peter Jack­son, le Sei­gneur des An­neaux était le chef-d’oeuvre de J.R.R. Tol­kien.

Ceci étant dit, ce jeu me tente car il semble être un mé­lange de Dia­blo II et de War­craft. Par contre, le fait qu’il ne soit jouable qu’en ligne me fait un peu peur… d’au­tant plus que les ser­veurs semblent déjà sur­char­gés.

Si je paye le jeu plus un abon­ne­ment, je veux être en me­sure de jouer quand je le veux, pas uni­que­ment quand les ser­veurs fonc­tionnent. Je re­doute donc d’être à la merci des tech­ni­ciens de Bliz­zard.

4)
Leo_11
, le 18.02.2005 à 08:51

Ok avec coa­coa pour le va­riété mais là les jeux en ligne très peu pour moi… il existe des sites dé­diés à ce genre de trucs, pour moi je pré­fère quand-même que l’on reste dans le monde un peu plus MAC ;)

En va­cances mais reste en plaine :-(

5)
In­connu
, le 18.02.2005 à 09:49

Fa­bien:
J’avais la même crainte que toi… Mais l’at­trait du jeu à été plus fort que moi, et j’ai donc cra­qué. Je peux te dire que l’ac­cès aux ser­veurs ne pose aucun pro­blème, au­tant chez les al­le­mands, les an­glais ou les fran­çais il y a mi­ni­mum deux ser­veurs en charge « faible ». C’est très ra­pide et sans sou­cis.

Le seul pro­blème, c’est qu’une fois ton per­son­nage créer sur un ser­veur, il n’est pas pos­sible de com­mu­ni­quer avec des joueurs se trou­vant sur un autre ser­veur. Et je trouve cela fran­che­ment un peu « con ».

Petit conseil, avant d’ache­ter le jeu de­mande le consen­te­ment éclairé de ta co­pine, parce qu’elle ne va plus te voir pour un bon mo­ment…

6)
Le Cor­beau
, le 18.02.2005 à 09:54

J’ai déjà par­ti­cipé à des jeux en ligne mais dans des groupes pri­vés.
Il est tou­jours désa­gréable de s’aper­ce­voir qu’on est bien moins ha­bile que les nom­breux ha­bi­tués du jeu et qu’on se fait ra­ta­ti­ner au dé­tour de chaque buis­son.
Joueur oc­ca­sion­nel, je n’aime donc pas ce mode de jeu. Par contre, pour les dits ha­bi­tués, ce doit être vrai­ment gé­nial.
Par contre, je trouve un peu gros de payer le prix d’un jeu com­plet (33 euros)…. juste pour avoir le droit de payer un abon­ne­ment !

7)
Sé­bas­tien Pen­nec
, le 18.02.2005 à 10:22

Merci à tous de vos com­men­taires!

Coa­coa,
Tu sais, pour l’ins­tant je n’ai pas vu de joueurs qui font des re­marques de ce style sur les dé­bu­tants… Au contraire, j’ai sou­vent été aidé par des joueurs ayant des ni­veaux plus élevé que le mien, dans des quêtes qui ne leur ap­por­taient rien. A ta place, je ne crai­gne­rais pas ce genre de pro­blèmes.

Fa­bien,
Ef­fec­ti­ve­ment, j’au­rais du citer Tol­kien plu­tôt que Jack­son… mais je dois dire que c’est ce der­nier qui m’a fait dé­cou­vrir Le Sei­gneur des An­neaux… je n’avais pas lu les livres (tou­jours pas d’ailleurs, fau­drait que je m’y mette), mais j’ai adoré les films…

Concer­nant la dis­po­ni­bi­lité des ser­veurs, je n’ai eu qu’une fois un ser­veur down pour main­te­nance, ça a duré 30 mi­nutes en­vi­rons, et tout était re­parti… Et lorsque l’on lance le jeu, on voit des mes­sages de Bliz­zard concer­nant les ser­veurs à forte ou faible po­pu­la­tion, pour évi­ter ces pro­blèmes. Je ne peux évi­dem­ment pas pro­mettre qu’il n’y aura ja­mais de sou­cis de ce type, mais ils ont l’air de gérer ça très bien.

Renan,
C’est vrai que c’est dom­mage de ne pas pou­voir se par­ler entre ser­veurs, mais il faut dire que la po­pu­la­tion max d’un ser­veur est vrai­ment haute, et que tu as énor­mé­ment de gens à dis­po­si­tion pour faire des équipes et par­tir en quêtes… Plus de gens n’ap­por­te­rais fi­na­le­ment pas grand chose…

Le Cor­beau,
En fait tu as un mois gra­tuit avec l’achat du jeu…. Et un jeu « nor­mal », si tu joues beau­coup, en un mois tu l’as fini… alors que là, après un mois, tu n’es qu’au début de l’avan­ture… :-)

8)
Ca­plan
, le 18.02.2005 à 23:53

Trouvé cet in­ter­view de Paul Sams à la suite de cet ar­ticle.

Paul Sams est vice-pré­sident de Bliz­zard, en charge de la di­vi­sion War­craft.

01net.​com : World of War­craft est votre pre­mier jeu mas­si­ve­ment mul­ti­joueur, com­ment vous est venue cette idée ?

Paul Sams : De nos dé­ve­lop­peurs. C’est le type de jeu qu’ils pra­tiquent ac­tuel­le­ment avec le plus de plai­sir et c’est ce qu’ils vou­laient dé­ve­lop­per. Tous sont joueurs, ils veulent créer des jeux aux­quels ils ai­me­raient jouer.

Hor­mis vos propres em­ployés, qui es­pé­rez vous sé­duire avec ce jeu ?

Idéa­le­ment, nous ai­me­rions que tout le monde joue à notre jeu. Mais nos pre­mières cibles sont d’un côté les joueurs de MMORPG et de l’autre la com­mu­nauté de joueurs de Battle.​net [site de jeu en ré­seau dédié aux jeux de l’édi­teur, NDLR].
Pour eux, nous avons es­sayé de rendre le jeu plus ac­ces­sible. En consa­crant cer­tains de nos ser­veurs au jeu de rôle plu­tôt qu’au com­bat joueurs contre joueurs et en di­ver­si­fiant les races et les modes de jeu, nous es­pé­rons éga­le­ment avoir une forte com­mu­nauté de joueuses. En tout cas, en in­terne, l’ex­pé­rience marche. Les femmes de nos dé­ve­lop­peurs ont déjà consti­tué leur propre guilde au sein du jeu.

Avec les jeux en ligne, une éco­no­mie pa­ral­lèle se dé­ve­loppe sou­vent. Com­ment comp­tez-vous lut­ter contre ce phé­no­mène dans World of War­craft ?

Tech­ni­que­ment, la plu­part des ob­jets trou­vés ou créés par un per­son­nage sont liés à cet ava­tar. Ils de­viennent in­uti­li­sables s’ils sont échan­gés entre joueurs en de­hors des places dé­diées à cet effet au sein du jeu, les salles d’en­chères. Et, au pire, même si nous n’ai­mons pas em­prun­ter la voie ju­di­ciaire, nous n’hé­si­te­rons pas à en­ga­ger des pour­suites contre les tri­cheurs.

Pour la pre­mière fois, vous avez choisi la tech­no­lo­gie de peer-to-peer Bit­Tor­rent pour dif­fu­ser votre jeu. Pour­quoi ?

Lors du lan­ce­ment de la ver­sion de test, nous sa­vions qu’il y au­rait de nom­breux patchs et mises à jour de contenu à dif­fu­ser aux joueurs. Or, chaque four­nis­seur d’ac­cès li­mite la bande pas­sante dis­po­nible pour les té­lé­char­ge­ments di­rects.
Bit­Tor­rent nous a sem­blé une bonne al­ter­na­tive pour faire ga­gner du temps à nos uti­li­sa­teurs. D’ailleurs, nous conti­nue­rons à l’uti­li­ser pour toutes les mises à jour de World of War­craft. Mais nous ne sa­vons pas en­core si nous l’éten­drons à nos autres jeux.

9)
Fa­bien
, le 19.02.2005 à 08:44

Après ré­fléxion, j’ai enfin com­pris pour­quoi je ne joue­rai pro­ba­ble­ment pas à WoW.

Je fonc­tionne par pé­riodes. Par­fois j’ai le temps de jouer un peu… puis la se­maine sui­vante, je n’y tou­che­rai pas… puis je re­vien­drai la se­maine sui­vante… puis je ne joue­rai plus pen­dant 1 ou 2 mois, etc.

De cette ma­nière j’ai perdu 3 per­son­nages en lignes de Dia­blo II, mais bon…

Bref, tout ça pour dire que le fait de payer un abon­ne­ment « m’oblige » en quelque sorte à jouer, sinon ce se­rait de l’ar­gent jeté par les fe­nêtres. Et ça, je ne le veux pas. Je veux pou­voir dé­ci­der quand je joue et ne pas me sen­tir obligé de le faire.

Si Bliz­zard fai­sait un abon­ne­ment au temps de connexion ça me convien­drait, mais pas à la ma­jo­rité des ados bou­ton­neux qui passent leur vie de­vant leur écran, je com­prend donc leur choix.

Moi je ne peux pas. Ren­trer à la mai­son le soir et me dire: « Il faut que je joue à Wow, sinon je ne vais pas ren­ta­bi­li­ser mon abon­ne­ment », je trouve ça in­to­lé­rable et je n’en ti­re­rais aucun plai­sir.

Mais pour­quoi, pour­quoi, n’ont-ils pas fait une ver­sion jouable en local ?

Bref, vous m’au­rez com­pris, je pense que Bliz­zard force la dé­pen­dance à ce jeu et je trouve ça moyen. Après avoir acheté un pro­duit j’es­time en être le pro­prié­taire, là c’est l’in­verse, non seule­ment je ne pos­sé­de­rai rien mais c’est plu­tôt Bliz­zard qui me pos­sé­dera et qui m’im­po­sera ses choix.

Donc, pas de WoW pour moi… dom­mage car ce jeu me ten­tais vrai­ment beau­coup.

10)
Sé­bas­tien Pen­nec
, le 19.02.2005 à 15:54

Ca­plan, merci pour l’in­ter­view! :-)

Fa­bien,

Un abon­ne­ment, c’est évident, doit se ren­ta­bi­li­ser. Pour moi, je pense jouier à WoW du­rant quelques mois, puis peut-être ar­rê­ter. Je ne suis pas un gros joueur. Mais je ne pense pas pour au­tant que le joueur est pri­son­nier… Il sait dès le dé­part, et c’est lo­gique, que WoW est un jeu mul­ti­joueur on­line uni­que­ment. L’acro­nyme MMORPG est clair…

L’at­trait prin­ci­pal du jeu est d’ailleurs les in­ter­ac­tions avec les autres joueurs… une ver­sion lo­cale au­rait perdu tout son in­té­rêt. Pas pos­sible de faire équipe avec d’autres pour ar­ri­ver à faire cer­tains quêtes… et il en existe qui sont tel­le­ment ar­dues que d’y aller à plu­sieurs est in­dis­pen­sable…

Là où je suis d’ac­cord avec toi, c’est pour l’abon­ne­ment « au temps passé on­line ». ça per­met­trait aux joueurs oc­ca­sion­nels de ne pas perdre leur abon­ne­ment.

Je re­prend juste une chose en­core dans ton post: lorsque tu achètes un jeu, tu n’en est ja­mais pro­prié­taire, tu as juste le droit de l’uti­li­ser.
Et lorsque tu achètes un jeu on­line, tu payes le jeu et tu peux y jouer (dans le cas de WoW) un mois gra­tui­te­ment. Un jeu « nor­mal » est ter­miné bien avant un mois si tu t’y ac­croches et y joues sou­vent. Et là, avec WoW, tu va pou­voir y jouer beau­coup plus qu’un mois avant d’ar­ri­ver au bout, je peux te l’as­su­rer! :-)

Enfin, je ne crois pas que Bliz­zard « force » la dé­pen­dance… tout le monde doit avoir un peu de recul sur ses ac­ti­vi­tés et ne pas y pas­ser sa vie… Un jeu pas­sion­nant mé­rite tout sim­ple­ment que l’on y passe beau­coup de temps, et WoW est pas­sion­nant.

11)
G4­Beige
, le 20.02.2005 à 22:46

C’est vrai que le coup du ser­veur payant est plu­tôt frus­trant, et je dois dire que je trouve le prix re­la­ti­ve­ment élevé. Sur­tout si c’est pour avoir un ser­vice aussi pi­toyable que Battle.​net, l’ac­tuel ser­vice en ligne de Bliz­zard qui jette sou­vent les joueurs.

En jouant à dia­blo II, je me suis fait jeter pen­dant que je don­nais à un ami l’un des ob­jets les plus rares du jeu. Im­pos­sible de se re­con­nec­ter pen­dant quelques mi­nutes, plu­tôt stres­sant. Sans comp­ter les quêtes à re­com­men­cer parce que le ser­veur n’a pas compté les der­nières 20 mi­nutes de jeu….

Quant à la soi-di­sant im­pos­si­bi­lité de triche, il n’y a qu’à voir l’in­com­pé­tence de Bliz­zard à stop­per la pub pour les sites d’ob­jets pi­rates. Il de­vient qua­si­ment im­pos­sible de jouer sans de­voir mettre des res­tric­tions aux par­ties. A mon avis, la triche sera pré­sente comme dans tout jeu.

Le jeu a l’air ma­gni­fique, mais c’est vrai que c’est sur­tout ré­servé aux ac­cros, car jouer 30 mi­nutes ne semble pas in­té­res­sant. L’avan­tage est que le monde évo­lue tout le temps, et ça, c’est un plus, car tant war­craft que dia­blo ont des li­mites sé­vères dans l’évo­lu­tion. Le risque de se re­trou­ver avec uni­que­ment des su­per-cracks est li­mité, car le nombre de joueurs n’est pas aussi li­mité qu’avec les pré­cé­dents jeux en ligne de bliz­zard. Par contre il y aura cer­tai­ne­ment des clans et des guildes et joindre l’une d’elle sera qua­si­ment obli­ga­toire pour sur­vivre, la co­opé­ra­tion de­vien­dra qua­si­ment la seule voie.

C’est bien d’avoir équipé tous les hu­mains d’un cer­veau, mais bon il au­rait fallu li­vrer le mode d’em­ploi.

12)
Jo­na­than2
, le 27.02.2005 à 14:36

Qu’il est bien ce jeu.

Un pré­ci­sion : les per­son­nages sont an­non­cés res­ter sur le ser­veur au moins six mois après « l’ar­rêt » d’un compte. Ils ont prévu le côté « je joue pé­rio­di­que­ment ».

Je trouve WoW sai­sis­sant gé­nial et sur­tout… non as­so­cia­li­sant.

En fait, le fait qu’on ait 200% d’ex­pé­rience au lieu de 100% en fonc­tion de la pé­riode d’in­ac­ti­vité « in game » fait qu’on le lache sans pro­blême.

An­cien joueur de MMORPG je connais le syn­drôme « ché­rie! on va au ci­néma » « Heuuuu… (Damn mon per­son­nage ne va pas XP une nuit :P) » Et j’avoue que là, grâce à ça, au fait que le jeu soit « per­du­rant » et à tous l’uni­vers dans son en­semble, et bien ça va par­fai­te­ment :-)

Je compte prendre la carte pré­payé, je joue en­core jus­qu’a mi-mars, après deux se­maines de va­cance et je re­com­men­ce­rai à jouer, à re­trou­ver mes potes etc.

C’est tout le plai­sir !

Les aven­tures d’un ap­prenti thé­sard…