Hier après-midi, j'ai eu le grand bon­heur d'as­sis­ter à la confé­rence de presse d'Apple Suisse qui pré­sen­tait les nou­veaux pro­duits Apple.

Pas de bol, j'en ai raté la moi­tié. C'est trop in­juste, j'avais une séance im­por­tante pour mon école à 15 h 30, j'ai dû par­tir trop vite à cause de cela. Heu... je pré­cise pour ceux qui pensent que l'État de Vaud me paie pour as­sis­ter à des trucs qui n'in­té­ressent que moi ou Cuk.​ch que je rat­trape mes heures à d'autres mo­ments de la jour­née. Non, l'État de Vaud n'est pas le plus gros spon­sor de Cuk.​ch.

Voilà c'est dit.

Cette confé­rence de presse, avait lieu à l'hô­tel Alpha Pal­mier à Lau­sanne (pas mal cet hôtel, pas mal!). Pas de bol (bis), je me suis trouvé d'abord au World Trade Cen­ter, à l'autre bout de la ville. Faut mieux lire tes mails Fran­çois.

Je suis mal­gré tout ar­rivé en avance. J'ai eu bien rai­son! Les gen­tils or­ga­ni­sa­teurs avaient 5 ma­gni­fiques pa­ckages de iLife 05 à dis­tri­buer, pour une di­zaine de jour­na­listes. Héhé, ben j'en ai un! La dame m'a de­mandé si c'était vrai­ment im­por­tant pour moi de pou­voir dis­po­ser d'une de ces suites.

Qu'est-ce que vous croyez que je lui ai ré­pondu?

Des iWork par contre, ils n'en avaient pas.

Alors (at­ten­tion, rou­lez tam­bours) deuxième jus­ti­fi­ca­tion de cette hu­meur: à ceux qui se sont fait du souci pour mon in­té­grité re­nom­mée au ni­veau du pi­ra­tage, cela suite au test de Pages qui a été ef­fec­tué sur une ver­sion non of­fi­cielle, je dis, "ne vous in­quié­tez plus, tout est en ordre, dans la plus stricte lé­ga­lité". Apple Suisse m'en­voie une ver­sion d'iWork la se­maine pro­chaine, et ils sont tout contents que j'aie écrit ce test, même si je l'ai fait un peu avant l'heure en uti­li­sant une mé­thode pas trop or­tho­doxe.

Voilà, c'est dit aussi.

Ce n’est pas que je sois tei­gneux mais des fois, ça fait du bien de mettre les choses au clair.

En ce qui concerne cette confé­rence de presse, ou plu­tôt son contenu, je dois dire que j'ai été une fois de plus rem­pli d'une grande fierté. Il n'y a peut-être pas de quoi. Apple, ce n'est pas nous. Apple, c'est Apple. Mais ça fait tout de même sa­cré­ment plai­sir de se dé­me­ner au­tour de cette marque et de ses pro­duits.

Déjà tout a com­mencé par l'iPod Shuffle. Je l'avais vu en photo, mais là, sous les yeux, c'est tout de même autre chose! Pour vous dire, j'ai déjà un iPod Photo, je n'ai stric­te­ment au­cune rai­son de m'ache­ter un iPod Shuffle, et pour­tant! Ils ont réussi, rien qu'en me le mon­trant, à me faire envie de m'en of­frir un juste, comme ça (ne t'in­quiète pas ma ché­rie, je n'en ferai rien... jus­qu'à la se­maine pro­chaine, date de sor­tie de la ma­chine en Suisse).

Le coup du "je te rem­plis l'iPod au bol avec quand même ce que tu pré­fères", rien que ça, je trouve gé­nial. Que ce soit bien clair, vous pou­vez tout de même en­trer ce que vous vou­lez dans votre ba­la­deur, mais cette fonc­tion est ri­go­lote, et se trouve en sym­biose to­tale avec les 512 Mb ou 1 Gb de ca­pa­cité de la ma­chine. Vous allez sans arrêt de­voir chan­ger le contenu de la bête, alors s'il faut se prendre la tête en plus!

Et puis, chan­ge­ment de cou­leur (c'est le Mon­sieur qui le dit), on passe à la suite iLife 05.

On com­mence par iPhoto. Je suis de­puis tou­jours (enfin, de­puis trois ou quatre ans di­sons) un fervent dé­fen­seur d'iView Media Pro, et d'ailleurs je le reste. Mais ce nou­vel iPhoto, c'est tout de même quelque chose. Mais Mes­dames Mes­sieurs, nous sa­vons tous que ce que fait Apple est beau, mais là, c'est vrai­ment... beau.

Je ne sais pas com­ment dire. C'est peut-être de­puis que je suis obligé de bos­ser avec ce Win­dows XP que je suis en­core plus conscient de l'es­thé­tique et de l'er­go­no­mie d'Apple. Mais les nou­velles fonc­tions de re­touches d'images in­té­grées à iPhoto, c'est ma­gni­fique! Les nou­veaux dia­po­ra­mas où chaque image est pa­ra­mé­trable dans sa durée et dans sa tran­si­tion, c'est splen­dide! Et tout se tient en plus: iPhoto tra­vaille avec iTunes, les deux se mé­langent à iMo­vie, qui lui-même tra­vaille main dans la main avec iDVD. C'est ainsi de­puis pas mal de temps d'ac­cord, mais là, c'est en­core plus fla­grant!

iMo­vie quant à lui me fait envie de re­pas­ser sur lui et d'aban­don­ner mon Fi­nal­Cut Pro que je n'ai de toute façon pas le temps d'uti­li­ser comme il le mé­rite. En plus comme je le laisse en plan pen­dant six mois, je dois tout ré­ap­prendre à chaque fois. Avec iMo­vie, c'est lim­pide. Je ne de­mande même pas d'uti­li­ser la fonc­tion "Magic Movie" qui est pour­tant sa­cré­ment ma­rante: vous bran­chez votre ca­méra à votre Mac, vous de­man­dez à iMo­vie de faire un film tout seul. Il vous de­mande quelle mu­sique vous vou­lez en ar­rière-fond (choi­sie dans iTunes of course), vous lui don­nez un titre, deux ou trois pe­tits ren­sei­gne­ments, et en voi­ture Si­mone! Le pro­gramme fait tout tout seul.

Il va de soi que vous de­vrez re­tour­ner der­rière sur la chose, pour re­tou­cher ce qui est né­ces­saire, et sur­tout pour cou­per, cou­per, et en­core cou­per, mais il faut avouer que c'est assez sen­sa­tion­nel de voir le ré­sul­tat sorti des pe­tits doigts du lo­gi­ciel. Oui je sais, n'im­porte quel vi­déaste ou ci­néaste risque de crier au scan­dale, il n'em­pêche, pour Mon­sieur et Ma­dame les dé­bu­tants, c'est un sacré pre­mier pas de fait, qui risque avec un peu de chance de les dé­cris­per.

Et rien ne vous em­pêche bien sûr de tra­vailler avec iMo­vie comme vous le fai­siez au­pa­ra­vant, et de tout faire vous-même. Mais même si c'est ce que vous allez faire au bout du compte, es­sayez juste pour ri­go­ler cette fonc­tion avec quelques pe­tites sé­quences.

Et puis... et puis... j'ai dû par­tir. Bon. Mais au fond de la salle, il y avait un drap blanc, qui re­cou­vrait la ve­dette de cette séance.

La chose al­lait être dé­cou­verte en fin de confé­rence. Mais je vous ai dit que j'étais ar­rivé en avance dans la salle. L'air de rien, je me suis ap­pro­ché de ce drap, et bien en­tendu, je l'ai sou­levé. Et bien en­tendu, je l'ai vu.

Oooooooooh! Too much bô!

Le Mac Mini, je l'avais vu en photo, comme vous, et même à la té­lé­vi­sion. Mais en vrai comme ça! Noooon!!! Il est trop chou! Sou­vent, j'ai eu pour­tant le sen­ti­ment in­verse: une ma­gni­fique ma­chine sur In­ter­net, et bôf en réel (l'iMac G4 tour­ne­sol par exemple). Mais là! Il est trois fois plus joli que sur les pho­tos, je vous jure. Dès qu'il sort dans votre pays, ruez-vous dans votre ma­ga­sin pour aller le re­gar­der, vous ver­rez si j'exa­gère!

Mais alors ne pre­nez ni votre porte-mon­naie avec vous, ni votre carte de cré­dit, ni votre ché­quier. Vous ris­que­riez de cra­quer.

Oui, pour moi, le Mac Mini est l'une des plus jolie ma­chine sor­tie des usines Apple.

Bref, voilà! Je suis sorti de l'hô­tel, il fai­sait -5°, le vent ba­layait le Pe­tit-Chêne, la neige cin­glait mon vi­sage, et j'avais chaud au cœur. J'avais un peu l'im­pres­sion de voler. C'était peut-être le vent d'ailleurs.

En fait je crois que j'étais content. Et je peux vous dire que je le suis en­core à l'heure où j'écris ces lignes.

Apple, c'est vrai­ment quelque chose d'ex­tra­or­di­naire. C'est amu­sant, il me semble que je l'ai beau­coup écrit ces der­niers temps, de­puis début jan­vier.

Pour­vou que ça doure...