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4D 2004, un ges­tion­naire de base de don­nées fan­tas­tique

4D, ou 4e Di­men­sion, j'en ai déjà beau­coup parlé sur Cuk.​ch.

Vous avez pu lire le test com­plet à pro­pos de la ver­sion 4D 6.8 (la pre­mière qui a été com­pa­tible OSX) ici, qui pré­sen­tait de ma­nière très com­plète ce qu'est 4e Di­men­sion. Et puis, j'ai testé 4D 2003, ver­sion bien plus ma­ture de ce pro­gramme pour le nou­veau sys­tème ici.

Bon, pour vous évi­ter de re­lire ces ar­ticles un peu longs, et de sur­croît lé­gè­re­ment dé­passé au vu de la sor­tie de la nou­velle ver­sion 2004 qui fait l'ob­jet de cet ar­ticle, je vais re­prendre la pré­sen­ta­tion de ce qu'est 4D, et pour cette in­tro­duc­tion, je vais faire une chose toute simple, un co­pier col­ler un peu tra­vaillé et mixé des pré­sen­ta­tions que j'ai faites dans les tests pré­ci­tés.

Voici donc ce qu'est 4D.

4D, c'est quoi, ça sert à quoi?

Dès que vous avez à faire avec des don­nées quel­conques, vous devez les clas­ser, les ran­ger, et sur­tout pou­voir les re­trou­ver.

Pour ce faire, il existe ce que l'on ap­pelle les bases de don­nées.

Il existe des bases de don­nées mono fi­chiers, toutes simples, qui re­censent des contacts par exemple: l'Ad­dress­Book de Mac OS X est une base de don­nées, tout comme le sont Now Contacts ou Qui­cken, dans ce der­nier cas pour vos fi­nances.

Vous pou­vez éga­le­ment clas­ser votre col­lec­tion de films vi­déos, mais là déjà, d'autres be­soins se font sen­tir, comme par exemple le fait de ne pas vou­loir re­ta­per à chaque fois cer­taines spé­ci­fi­ca­tions sur les ac­teurs et les au­teurs des films.

C'est dans ce cas qu'entrent en jeu les bases de don­nées re­la­tion­nelles. On va créer une re­la­tion entre le fi­chier des films, le fi­chier des ac­teurs et le fi­chier des réa­li­sa­teurs. En ce cas, nous tra­vaillons avec trois fi­chiers. Le fi­chier ac­teurs contien­dra toutes les don­nées concer­nant les... ac­teurs, et une seule fois. Le fi­chier des réa­li­sa­teurs sera iden­tique, à la dif­fé­rence près qu'il re­grou­pera les réa­li­sa­teurs, comme il se doit.

Le fi­chier films lui ira cher­cher les don­nées dans le fi­chier des ac­teurs et des au­teurs, lorsque vous en­tre­rez par exemple le nom ou le code de ces der­niers.

Avan­tage de cette so­lu­tion? La non-re­don­dance des don­nées, qui finit tou­jours par prendre trop de place, le gain de temps à la sai­sie, et l'au­to­ma­ti­sa­tion de la cor­rec­tion des don­nées. On cor­rige une faute d'or­tho­graphe dans le pré­nom d'un ac­teur et tous les films qu'il a joués sont au­to­ma­ti­que­ment cor­ri­gés.

Re­mar­quez que les liens peuvent aller dans les deux sens! Rien de plus simple en fait après avoir entré quelques films de prendre un au­teur dans le fi­chier ad hoc, et de lis­ter les films qu'il a joués qui font par­tie de votre fi­chier "Films".

Évi­dem­ment, on tombe très vite dans des com­pli­ca­tions assez im­por­tantes, et c'est là qu'in­ter­vient la puis­sance d'une ap­pli­ca­tion comme 4D pour créer votre base. Les liens se tirent gra­phi­que­ment (ce qui n'em­pêche sur­tout pas d'avoir ré­flé­chi sa base AVANT de com­men­cer le tra­vail sur la ma­chine) et l'en­vi­ron­ne­ment de tra­vail est une simple pe­tite mer­veille.

La concur­rence? C'est Fi­le­Ma­ker.

Vous re­mar­que­rez (ceux qui me connaissent de­puis Pommea.​com) que je reste très zen dans cet ar­ticle. En effet, j'ai cessé de com­pa­rer les deux pro­duits.

Fi­le­Ma­ker, c'est pour le en­du­ser, l'uti­li­sa­teur qui veut lui-même se faire une pe­tite base, même re­la­tion­nelle, avec quelques bou­tons. Notez que cer­tains ont dé­ve­loppé de très grandes bases avec Fi­le­Ma­ker, et cer­taines so­lu­tions im­por­tantes tirent parti de ce pro­gramme. Comme quoi rien n'est figé.

4D, c'est pour le dé­ve­lop­peur, qui veut créer une ap­pli­ca­tion pour un ou plu­sieurs uti­li­sa­teurs. Je suis sûr que vous avez tra­vaillé un jour ou l'autre sans le sa­voir avec un pro­gramme dé­ve­loppé sur 4D.

Bien en­tendu, il existe tou­jours des dé­ve­lop­peurs qui vont uti­li­ser Fi­le­Ma­ker comme pla­te­forme de dé­ve­lop­pe­ment, tout comme il existe des uti­li­sa­teurs exi­geants qui vont tra­vailler avec 4D pour leur propre usage.

Les avan­tages de 4D par rap­port à Fi­le­Ma­ker ré­sident prin­ci­pa­le­ment dans l'en­vi­ron­ne­ment de dé­ve­lop­pe­ment, dans le vrai lan­gage de pro­gram­ma­tion et sa fa­ci­lité de mise en úuvre, en­core plus cer­tai­ne­ment de­puis la sor­tie de la ver­sion 2004 comme nous al­lons le voir plus bas.

Une ap­pli­ca­tion écrite sous 4D se re­con­naît à sa barre d'ou­tils dé­diés, ses bulles d'aides, ce qu'est bien in­ca­pable de réa­li­ser Fi­le­Ma­ker (bien que Quick­Pay, testé ici, prouve le contraire au ni­veau de la barre d'ou­tils, grâce à un plug-in très ef­fi­cace, peut-être ce­lui-ci mais je n'en suis pas cer­tain.).

Fi­le­Ma­ker a pour lui la fa­ci­lité et le côté "bri­cole" qu'adorent cer­tains. Ma­thieu ne de­vrait pas me contre­dire.

Bref, à cha­cun son ap­pli­ca­tion! Per­son­nel­le­ment, j'ai choisi.

Les trois modes de 4D

Pour que les choses soient bien claires, il faut sa­voir que 4D est une gamme de pro­duits. Mais l'ap­pli­ca­tion de base, c'est 4e Di­men­sion. Au­tour de ce pro­gramme tournent des plug-in (comme un trai­te­ment de texte com­plet, 4D­Write). Un cer­tain nombre de plug-ins des ver­sions pré­cé­dentes ont été in­té­grées à 4D 2003, puis à 4D 2004. Le com­pi­la­teur est de­puis la ver­sion 2003 in­té­gré par exemple à 4D De­ve­lo­per Edi­tion.

Lors­qu'on lance 4D, on peut tra­vailler dans trois modes.

  • Le mode Struc­ture, qui est là pour créer la base (tables, champs), des­si­ner les for­mu­laires, pro­gram­mer les ac­tions, des bou­tons, des barres de menus.
  • Le mode Uti­li­sa­tion, qui est à mon avis le moins... utile, même si les choses de­viennent me semble-t-il de plus en plus simples. On passe en mode uti­li­sa­tion si l'on n'a pas envie de pro­gram­mer sa barre de menus. Le mode Uti­li­sa­tion est fait pour l'uti­li­sa­teur (eh oui), mais n'est pas trop pra­tique. Per­son­nel­le­ment, je ne l'uti­lise ja­mais.
  • Le mode Menu créé que vous allez em­ployer dès qu'il s'agit de tra­vailler avec votre base en pro­duc­tion, avec, comme son nom l'in­dique, une barre de menus, et une uti­li­sa­tion par consé­quent fa­cile et en­tiè­re­ment pro­gram­mée de votre base.

Com­pre­nez-moi bien: quand on pro­nonce le mot "pro­gram­mer" tout une ca­té­go­rie de gens partent en cou­rant. Mais la pro­gram­ma­tion 4D d'une part est re­la­ti­ve­ment fa­cile à mettre en œuvre, même pour un dé­bu­tant (déjà, elle est en fran­çais si vous le dé­si­rez, et de très nom­breux exemples et mo­dèles sont li­vrés en stan­dard), et d'autre part, vous allez l'uti­li­ser pour faire des choses qu'il se­rait sou­vent bien plus com­pli­qué d'ef­fec­tuer avec un pro­gramme comme Fi­le­Ma­ker, qui n'est pas vrai­ment prévu pour cela.

Donc l'ap­pren­tis­sage du lan­gage est un mo­ment peut-être re­la­ti­ve­ment pé­nible, mais qui n'est pas du tout in­sur­mon­table. Comme pour tout pro­gramme, un mi­ni­mum d'ef­forts vous est tou­jours de­mandé.

Je vais donc pas­ser en revue les mo­di­fi­ca­tions im­por­tantes de la ver­sion 2004 en mode Struc­ture et en mode Menus Créés .

Les nou­veau­tés du mode Struc­ture

Bon, alors soyons clairs: si vous at­ten­dez de sa­voir s'il est pos­sible de sup­pri­mer une table ou une ru­brique dans la struc­ture de 4D, la ré­ponse est non. Je ne com­prends tou­jours pas pour­quoi, mais c'est ainsi, et je pense que jus­qu'à la ré­vo­lu­tion à venir dans quelques an­nées, il ne faut pas es­pé­rer un chan­ge­ment de phi­lo­so­phie de la part de l'édi­teur. Dom­mage tout de même. Mais pas grave après tout. Une table peut être mise à la cor­beille "in­té­grée" du pro­gramme, mais elle ne dis­pa­raî­tra ja­mais vrai­ment.

Le mode Struc­ture est revu pour le plus grand plai­sir du dé­ve­lop­peur. Et c'est pour ce der­nier un réel bon­heur de dé­cou­vrir les nou­veau­tés qui lui ont été tout spé­cia­le­ment ré­ser­vées.

L'ex­plo­ra­teur, le centre ner­veux qui nous per­met de trou­ver d'un coup d'un seul n'im­porte quel élé­ment de notre pro­jet, qui per­met de gérer notre pro­gram­ma­tion, est revu pour de­ve­nir en­core plus pra­tique.

Tout est sous la main, dans une seule fe­nêtre. Les prin­ci­paux mo­dules sont si­tués dans une barre ver­ti­cale, et c'est très bien ainsi. Vous avez ainsi accès aux mé­thodes (les scripts), aux for­mu­laires (mo­dèles), aux tables, aux constantes, et à bien d'autres élé­ments en­core, dans au­tant de pages dé­diées:

Plus er­go­no­mique, je crois que c'est dif­fi­ci­le­ment pos­sible. Notez la page "Cor­beille" qui per­met de sup­pri­mer des ob­jets mais de pou­voir les ré­cu­pé­rer en cas d'er­reur. Cette cor­beille peut être vidée, comme celle du bu­reau, et peut ré­sis­ter à un ou des "Quit­ter". Une table peut être mise à la cor­beille, mais en ce cas, elle sera uni­que­ment ca­chée comme je l'ai déjà dit, et elle res­tera en réa­lité dans la base. Grâce à cette barre et à la page "com­po­sants" vous pou­vez voir aussi im­mé­dia­te­ment les plug-ins ins­tal­lés dans la base.

Et puis, tou­jours dans cet ex­plo­ra­teur, nous trou­vons la page "Dé­mar­rage", qui vous per­met de grou­per vos ob­jets comme bon vous semble dans des dos­siers vir­tuels.

Par dé­faut, trois dos­siers sont créés: Mé­thodes, For­mu­laires et Tables. Mais vous pou­vez créer au­tant de dos­siers que vous le dé­si­rez, pour grou­per en­semble les ob­jets qui sont en re­la­tion par exemple avec un même mo­dule de votre pro­gramme. Bien en­tendu, une mé­thode res­tera dis­po­nible via la page de l'ex­plo­ra­teur "Mé­thodes", un for­mu­laire par la page "For­mu­laires", mais la page Dé­mar­rage vous per­met de vous or­ga­ni­ser selon votre propre lo­gique. Une sou­plesse re­mar­quable ne trou­vez-vous pas?

Lorsque vous créez un nou­vel objet ou un nou­veau for­mu­laire, paf, 4D vous de­mande dans le­quel de vos dos­siers vous dé­si­rez le pla­cer.

J'ai déjà parlé dans une hu­meur de sep­tembre 2004, de la créa­tion et l'édi­tion des for­mu­laires, qui sont une pe­tite mer­veille d'er­go­no­mie.

Tout d'abord, des guides in­tel­li­gents et ma­gné­tiques, alors ça, il faut le voir pour le croire tel­le­ment c'est gé­nial.

Ali­gner un objet par rap­port au centre, au bas ou au som­met d'un autre, en te­nant compte de l'ob­jet du des­sus au ni­veau de la ver­ti­ca­lité. Enfin bref, tout, tout est pos­sible, et avec une fa­ci­lité tout sim­ple­ment dé­con­cer­tante. C'est d'au­tant plus simple avec les nou­veaux taux de zoom de la barre d'ou­tils, dé­sor­mais par­tie in­té­grante de la fe­nêtre, ce qui est bien pra­tique et évite les pa­lettes mul­tiples.

Et puisque l'on parle des ob­jets, il est main­te­nant pos­sible d'en sé­lec­tion­ner un et de l'édi­ter alors qu'il fait par­tie d'un groupe, sans avoir be­soin de dé­grou­per au préa­lable à l'aide d'un Com­mande-clic. De même un objet situé der­rière un autre sera sé­lec­tion­nable avec le même rac­courci cla­vier.

Autre fa­ci­lité pour le dé­ve­lop­peur ap­por­tée par cette ver­sion 2004: la pos­si­bi­lité de dé­pla­cer un objet (le ra­pe­tis­ser) dans une liste par exemple, sans avoir be­soin de pas­ser des heures en­suite à tout ré­ali­gner. Voyez plu­tôt:

J'ai une bête liste toute prête, mais je veux rac­cour­cir le champ [Table 1]Test 1 à gauche.

Je sé­lec­tionne donc tous les ob­jets qui de­vraient nor­ma­le­ment être dé­pla­cés après l'ac­tion

Je rac­cour­cis le champ dé­siré

Tout le reste a par­fai­te­ment suivi, c'est par­fait. Quel temps gagné!

Tou­jours en vue d'amé­lio­rer le confort d'uti­li­sa­tion, la fe­nêtre des pro­prié­tés a été revue de fond en comble. En par­ti­cu­lier, elle peut main­te­nant n'af­fi­cher que cer­taines d'entre elles, puis­qu'elles sont main­te­nant di­vi­sées en on­glets pour au­tant de ca­té­go­ries.

Vu le nombre de pro­prié­tés pour un objet, cette nou­veauté se trouve être pour le moins bien­ve­nue.

Sec­tion tech­nique de la ru­brique

Sec­tion "af­fi­chage" de la même ru­brique.

Autre grande nou­veauté, la pos­si­bi­lité de sen­tir notre for­mu­laire grâce aux badges.

Cela n'a l'air de rien, mais c'est tout sim­ple­ment gé­nial. On sait par exemple d'un coup d'un seul quels sont les ob­jets qui contiennent une mé­thode:

Je veux voir main­te­nant quel est l'ordre de sai­sie? Je vais vite dans le menu des badges et le tour est joué! C'est gé­nial!

De même, je vois très vite quelles sont les ru­briques ou les ob­jets qui sont dotés d'un info-bulle (eh oui, on peut avec 4D, comme dans Re­vo­lu­tion et Real­Ba­sic, mais pas comme Fil... non, j'ai dit que je ne cri­ti­quais plus) ou qui sont dotés d'une ac­tion stan­dard.

Grande nou­veauté: la ver­sion 2004 in­tro­duit la no­tion de bi­blio­thèque d'ob­jets. Tout objet peut être copié et collé dans une bi­blio­thèque d'ob­jets, sous forme d'un fi­chier ex­terne, avec ses scripts, ces élé­ments liés. Cette même bi­blio­thèque pourra être rap­pe­lée dans une autre base. C'est super et per­met de pas­ser toutes sortes d'ob­jets d'une base à l'autre, ce qui était bien plus com­pli­qué avant. Il est éga­le­ment pos­sible de pré­pa­rer des bi­blio­thèques d'ob­jets (des images par exemple) pour que nos uti­li­sa­teurs puissent per­son­na­li­ser des fonds de for­mu­laire, ou illus­trer des don­nées. Comme le dit très bien la do­cu­men­ta­tion, il s'agit d'une sorte de presse-pa­pier per­ma­nent.

4D 2004 nous pro­pose, tou­jours pour fa­ci­li­ter notre créa­tion des for­mu­laires, un nou­veau concept: les vues. Qu'est-ce qu'une vue me di­rez-vous? Je vous ré­pon­drai que nous au­rions pu par­ler de calque, si nous étions dans Pho­to­shop. En effet, nous sa­vons très bien que lors­qu'un for­mu­laire est très fourni en ob­jets, on a très vite fait de dé­pla­cer ce que l'on vou­lait gar­der bien en place.

Oh bien sûr, il y a le ver­rouillage d'ob­jets, mais le sys­tème de calques est vrai­ment tel­le­ment pra­tique, que dès qu'on l'a uti­lisé un tant soi peu, il de­vient dif­fi­cile de s'en pas­ser.

Ici, la vue deux est mas­quée. C'est sur elle que j'avais placé mes bou­tons.

Bien en­tendu, il est pos­sible de pas­ser des ob­jets d'une vue à l'autre très sim­ple­ment, en les sé­lec­tion­nant, en sé­lec­tion­nant en­suite une autre vue dans la fe­nêtre, et en cli­quant sur "Dé­pla­cer vers vue".

Un nou­vel objet vient s'ajou­ter à la liste déjà longue de ce que pro­pose 4D: la List­Box.

Cette der­nière per­met de re­pré­sen­ter ex­trê­me­ment ra­pi­de­ment, puisque tout est en mé­moire et non pas sur le disque, un ta­bleau de va­riables. En quelque sorte, cette List­Box res­semble à ce que l'on ap­pelle un for­mu­laire in­clus (une liste des livres em­prun­tés par un client, à l'in­té­rieur de la fiche dudit client par exemple), et ne tra­vaille pas avec des champs di­rec­te­ment, mais via des va­riables.

Très fran­che­ment, je sais que cet ap­port était très de­mandé par bien des dé­ve­lop­peurs, mais, alors que je vais assez loin dans 4D, je n'uti­lise pas de ta­bleaux de va­riables. Ja­mais eu be­soin. J'ai un peu honte et je ne sais pas mettre cela en pra­tique. C'est comme ça, dé­solé!

La ges­tion des listes, la ré­vo­lu­tion

Le plus gros dé­faut de 4D jus­qu'à cette nou­velle ver­sion, c'est l'im­pos­si­bi­lité que l'ap­pli­ca­tion avait de pou­voir in­ter­cep­ter les ap­puis sur des touches du cla­vier en mode "Liste". Rap­pe­lons qu'en gros, deux modes sont dis­po­nibles pour l'uti­li­sa­teur: les modes En­trée (sai­sie) et Liste (sor­tie). Il était par exemple très dif­fi­cile, jus­qu'à il y a peu, de pro­gram­mer une liste pour que, lors­qu'on tape les touches D U P, on ar­rive im­mé­dia­te­ment sur Du­pont.

Main­te­nant, non seule­ment c'est pos­sible, sans n'avoir rien à pro­gram­mer (il suf­fit d'avoir un champ in­dexé dans la liste, le pre­mier à gauche sera celui sur le­quel le pro­gramme se ba­sera pour scrol­ler dans la liste), mais il est pos­sible, en un rien de temps, de créer dans l'en-tête de cette liste par exemple, une zone de re­cherche à la ma­nière du Car­net d'adresses, qui ira re­gar­der si votre sé­quence de lettres se trouve quelque part dans une ou plu­sieurs ru­briques (c'est vous qui dé­ci­dez dans les­quelles), et qui af­fi­chera de moins en moins d'en­re­gis­tre­ments, au fur et à me­sure de votre frappe.

Tout cela en temps réel!

Ici, le pro­gramme a trouvé "gare" dans les Ci­gares du Pha­raon (titre) mais aussi dans Mar­ga­ret Ryan (au­teur)
(fi­gure tirée de Cuk Mé­dia­thèque).

C'est vrai­ment un plus fon­da­men­tal par rap­port à la ver­sion 2003 et pré­cé­dentes, que j'at­ten­dais de­puis des an­nées.

Notez aussi que les as­cen­seurs fonc­tionnent de ma­nière tout à fait cor­recte: si l'on des­cend ce der­nier tout en bas de la fe­nêtre, on ar­rive bien au der­nier en­re­gis­tre­ment de la liste, pas dans du vide. Il était temps dites!

Autre nou­veauté im­por­tante: il est main­te­nant pos­sible de sai­sir des don­nées en mode liste! Et cela aussi bien dans les for­mu­laires de ce type que dans les for­mu­laires in­clus. Beau­coup at­ten­daient cette fonc­tion.

Per­son­nel­le­ment, je trou­vais cela dan­ge­reux (qu'est-ce que je n'ai pas bou­sillé des choses comme ça dans Fi­le­Ma­ker), mais ici, il est tout à fait pos­sible de l'in­ter­dire très sim­ple­ment.

En mode menu créé, pour per­mettre la sai­sie en mode liste, il suf­fit d'écrire la com­mande "MO­DI­FIER SE­LEC­TION([Clients];1;vrai;*)" ou "VI­SUA­LI­SER SE­LEC­TION([Clients];1;vrai;*)" pour voir la liste être édi­table di­rec­te­ment sans pas­ser par un for­mu­laire de sai­sie (c'est le pa­ra­mètre "vrai" qui le per­met), de même, le pa­ra­mètre "1" n'au­to­rise que la sé­lec­tion d'un élé­ment à la fois, alors que si j'avais entré "2", plu­sieurs fiches, consé­cu­tives ou non, au­raient pu être sé­lec­tion­nées (touche Maj ou Com­mande).

Les in­ter­dic­tions et au­to­ri­sa­tions tant au ni­veau des sé­lec­tions qu'au ni­veau des édi­tions en mode liste sont donc bien en­tendu to­ta­le­ment gé­rables par pro­gram­ma­tion.

Des for­mu­laires mo­di­fiables par l'uti­li­sa­teur

Très sou­vent, l'uti­li­sa­teur de votre base ai­me­rait juste chan­ger l'ap­pa­rence d'un objet, d'un champ, mo­di­fier un logo. Avec 4D 2004, tout cela de­vient pos­sible puisque vous pou­vez per­mettre à votre client de chan­ger ce que vous vou­lez bien lui lais­ser tou­cher. Eh oui, du mo­ment que vous lais­sez la pos­si­bi­lité à l'uti­li­sa­teur de mo­di­fier un for­mu­laire, ce n'est pas tout ou rien, comme chez cer­tains. Vous pou­vez dé­ci­der quels droits vous don­nez sur le plus petit objet.

On clique dans la liste des pro­prié­tés du for­mu­laire cette pe­tite case à co­cher ...

...​et l'on voit ap­pa­raître des pe­tits ca­de­nas pour chaque objet que l'on peut dé­ver­rouiller, don­nant ainsi un accès à l'édi­tion de l'uti­li­sa­teur pour cha­cun d'entre eux dans des do­maines bien pré­cis.

Petit exemple en mode Uti­li­sa­tion.

L'uti­li­sa­teur est de­vant son mo­dèle:

Il clique sur le gros bou­ton que j'ai créé en mode Struc­ture bien en­tendu in­ti­tulé "Mo­di­fier for­mu­laire" Il voit l'édi­teur de for­mu­laire ré­duit à ce que j'ai bien voulu lui don­ner:

L'uti­li­sa­teur dé­cide de chan­ger le fond de l'in­ti­tulé pour le noir­cir et écrire le texte en rouge (je lui en ai donné l'au­to­ri­sa­tion lors de la créa­tion du for­mu­laire), il ferme la fe­nêtre de l'édi­teur, et rouvre ou crée un en­re­gis­tre­ment. Son for­mu­laire est bien comme il l'a dé­siré.

Et bien voilà, c'est gé­nial, c'est tout. Si vous as­so­ciez une bi­blio­thèque d'ob­jets jo­li­ment consti­tuée d'images, votre uti­li­sa­teur pourra même chan­ger par exemple le fond d'un for­mu­laire, ou in­té­grer des fio­ri­tures, les vôtres mais pour­quoi pas les siennes (chan­ge­ment de logo par exemple).

Et puisque j'en suis au confort de l'uti­li­sa­teur, il faut sa­voir qu'une cor­rec­tion or­tho­gra­phique (Sy­napse) est in­té­grée aux champs de type texte, si le pro­gram­meur l'a au­to­risé en mode struc­ture.


En mode Struc­ture, j'at­tri­bue une cor­rec­tion or­tho­gra­phique au champ "Do­maine(s)" et...

en mode Uti­li­sa­tion ou Menu créé, la cor­rec­tion est lan­cée dès que le champ perd le focus.

Notez que les ser­vices de Mac OSX ne sont pas dis­po­nibles (le cor­rec­teur est in­opé­rant) et que la cor­rec­tion gram­ma­ti­cale n'est pas de la par­tie. Pour pal­lier ce pro­blème, il est tout à fait pos­sible d'uti­li­ser les mo­dules gé­né­riques (via le co­pier-col­ler) des pro­grammes An­ti­dote et Pro­Lexis, qui eux cor­rigent l'or­tho­graphe d'usage et la gram­maire.

Une ou­ver­ture tous azi­muts

4D 2004 existe bien en­tendu en ver­sion ré­seau, et là, son ef­fi­ca­cité est no­toire. Mais le pro­gramme est très ou­vert sur les autres stan­dards de ser­veur de base de don­nées, et à l'aide de plug-ins, il est pos­sible de le connec­ter comme Front-end en mode natif sur à peu près n'im­porte quoi (MS SQL, MySQL, Oracle, Sy­base, Post­greSQL, ADO, etc.). Au­quel cas les per­for­mances d'échange sont très bonnes.

4D 2004 in­tègre dé­sor­mais ODBC (API 3.0), qui per­met de faire l'in­ter­mé­diaire avec des bases SQL, Ac­cess, Fi­le­Ma­ker par exemple, sans avoir à connaître les fon­de­ments de leur pro­gram­ma­tion, au prix mal­heu­reu­se­ment d'une cer­taine len­teur, lié à l'ar­chi­tec­ture ODBC.

Les Web Ser­vices dont j'ai abon­dam­ment parlé dans le test de la ver­sion 2003 ont été éga­le­ment amé­lio­rés (le stan­dard Doc, une spé­cia­lité de Mi­cro­soft) a été in­té­gré. Le sup­port de XML évo­lue éga­le­ment avec l'in­tro­duc­tion de SAX Par­ser, qui gère les arbres XML de ma­nière beau­coup moins gour­mande en res­sources mé­moire.

D'après les spé­cia­listes, il semble vrai­ment que les pro­grès soient consé­quents, mais de vous à nous, il s'agit d'un do­maine que je n'uti­lise pas. Et je n'aime pas trop par­ler de choses que je n'ai pas tes­tées per­son­nel­le­ment.

Alors vous m'ex­cu­se­rez, mais je m'ar­rête là dans mes ex­pli­ca­tions sur ces spé­ci­fi­ci­tés au ni­veau com­mu­ni­ca­tion. Sa­chez sim­ple­ment que tout semble pos­sible, avec un peu de tra­vail et le plug-in ap­pro­prié.

Et pour l'uti­li­sa­teur, elle ap­porte quoi cette ver­sion 2004?

J'ai écrit en in­tro­duc­tion de ce cha­pitre que j'al­lais faire le tour des dif­fé­rents modes de 4D. J'ai com­mencé par le mode Struc­ture, que je viens de dé­crire, il me faut pas­ser main­te­nant aux modes Menus Créés puisque je laisse de côté le mode Uti­li­sa­tion. Re­mar­quez que les avan­tages dont je vais par­ler main­te­nant sont va­lables de toute ma­nière pour les deux modes en fait.

Et puis, je me rends compte que la plu­part des avan­cées dont j'ai parlé en mode Struc­ture, si elles sont un vrai bon­heur pour le dé­ve­lop­peur, se re­portent au­to­ma­ti­que­ment sur l'uti­li­sa­teur: le for­mu­laire mo­di­fiable, c'est pour lui, la cor­rec­tion or­tho­gra­phique, pour lui, la sai­sie en mode liste, pour lui en­core. Il me faut donc par­ler de deux ou trois spé­ci­fi­ci­tés à ces modes, ap­por­tées par la nou­velle ver­sion.

La vi­tesse

Tout d'abord, il faut avouer que 4D 2003 était beau­coup moins ra­pide sur Mac que sur PC. Eh oui, ça fait mal, mais c'est comme ça.

La ver­sion 2004 cor­rige ce pro­blème en très grande par­tie: sur cer­taines opé­ra­tions, le pro­gramme va cent fois plus vite (les cal­culs donnent des amé­lio­ra­tions de vi­tesse dans un rap­port de 6 à 100). J'ai vu de mes yeux une bat­te­rie de tests, mon­trant des opé­ra­tions di­verses, qui pre­naient en moyennes 16711 mil­li­se­condes, avec un temps de rem­plis­sage du cache de 60 se­condes en ver­sion 2003. La même bat­te­rie de tests ne prend plus que 2594 mil­li­se­condes en moyenne, avec 11 se­condes de rem­plis­sage de cache. Le PC qui tra­vaillait en pa­ral­lèle fai­sait mieux en­core, mais il est vrai qu'il ne s'agis­sait pas vrai­ment de ma­chines com­pa­rables.

Les sau­ve­gardes au­to­ma­tiques

4D Ba­ckup a été en grande par­tie in­té­gré à 4D, ce qui fait que le pro­gramme peut plan­ter s'il en a envie (je vous ferai re­mar­quer que je l'uti­lise assez in­ten­sé­ment de­puis un mois, et que cela ne m'est ja­mais ar­rivé), il n'est plus ques­tion de pas­ser des heures à re­trou­ver ses don­nées. Le pro­gramme va cher­cher im­mé­dia­te­ment le der­nier ba­ckup, qui peut être fait pra­ti­que­ment en temps réel. Sur un exemple mon­tré par les dé­mons­tra­teurs de 4D, le ré­sul­tat était assez im­pres­sion­nant. Lors d'une créa­tion de plu­sieurs mil­liers de fiches par boucle, une ins­truc­tion se­crète fait plan­ter la base, et dé­truit en par­tie le fi­chier.

On re­lance l'ap­pli­ca­tion et tous les en­re­gis­tre­ments moins deux fiches sont conser­vées re­trou­vés grâce à l'his­to­rique et au der­nier fi­chier de ba­ckup. C'est bien ras­su­rant tout ça.

At­ten­tion néan­moins, cer­taines fonc­tions de 4D Ba­ckup (qui n'est plus com­pa­tible avec la ver­sion 2004) sont ab­sentes de ce pre­mier mo­dule de sau­ve­garde in­té­gré. Par exemple, il fau­dra que l'uti­li­sa­teur contrôle lui-même si l'es­pace disque est suf­fi­sant, alors que 4D Ba­ckup sa­vait seg­men­ter les fi­chiers au­to­ma­ti­que­ment.

Cela dit, la puis­sance de ces ba­ckups au­to­ma­tiques, four­nis en stan­dard, est assez im­pres­sio­nante, voyez plu­tôt.

La sau­ve­garde, et ses pré­fé­rences...

 

Et ce n'est pas tout!

Com­ment vou­lez-vous être ex­haus­tif lors­qu'une ver­sion ap­porte plus de cent nou­veau­tés mar­quantes à la pré­cé­dente? Je n'ai pas parlé de la pos­si­bi­lité de mettre à jour la ver­sion 4D Client de­puis un ser­veur (le pro­gramme se quitte tout seul et se re­lance au­to­ma­ti­que­ment), de l'in­té­gra­tion de 4D Cus­tu­mi­zer dans les pré­fé­rences (le tout de­ve­nant pro­gram­mable), des listes hié­rar­chiques qui de­viennent bien plus simples à mettre en œuvre, de la ges­tion mes mots de passe beau­coup plus puis­sante et pra­tique, du fait que la mo­lette de la sou­ris de­vient enfin uti­li­sable par­tout, des "bou­tons radio" qu'il n'est même plus be­soin de pro­gram­mer pour leur fonc­tion­ne­ment de base, puis­qu'il suf­fit de les grou­per, et bien d'autres choses en­core.

J'ajoute à cela que le lan­gage est dé­sor­mais com­posé de plus de 900 com­mandes (en fran­çais, je pré­cise qu'il n'a aucun risque à pro­gram­mer dans cette langue, puisque le code est relu sans pro­blème par la ver­sion an­glaise, et que tout de même, 4D est une en­tre­prise fran­çaise), est très clai­re­ment ex­pli­qué par une aide élec­tro­nique mais aussi par des fi­chiers PDF d'en­ver­gure, bien plus struc­tu­rés que ce que la concur­rence (et en par­ti­cu­lier Fi­le­Ma­ker à ce ni­veau) nous pro­pose, et que le ser­vice Ajar (dis­tri­bu­teur ex­clu­sif en Suisse de toute la gamme 4D et de la plu­part des pro­grammes qui tournent au­tour) est tou­jours prêt à vous sou­te­nir en cas de be­soin.

Lors de la pré­sen­ta­tion du pro­duit, trois grandes en­tre­prises suisses sont ve­nues mon­trer leurs bases, sou­vent énormes et fort com­plexes, réa­li­sées sous 4D. Toutes étaient en­chan­tées de tra­vailler avec cette gamme de pro­duits, et at­ten­daient de pas­ser sur la ver­sion 2004 avec en­thou­siasme.

Le prix à payer

Le prix à payer pour toutes ces amé­lio­ra­tions, c'est l'aban­don de notre an­cien OS. Adieu MacOS 9. Apple l'a aban­donné, 4D a bien le droit de le faire deux ans après. Il nous faut ab­so­lu­ment un MacOS 10.2 ou su­pé­rieur pour faire tour­ner cette base de don­nées. Sous Win­dows, seuls XP et la mou­ture 2000 sont sup­por­tés.

Au ni­veau prix à pro­pre­ment par­ler, la liste de prix pour la Suisse est ici. 4D est tel­le­ment com­plexe et se trouve être une gamme tel­le­ment riche que je ne peux tout don­ner ici. Sa­chez sim­ple­ment que la ver­sion stan­dard re­vient à 625 francs suisses, et que l'en­vi­ron­ne­ment de dé­ve­lop­pe­ment com­plet (4D De­ve­lo­per Edi­tion, tel­le­ment riche), qui est doté de nom­breux plug-ins comme 4D­Write (trai­te­ment de texte in­té­gré pour l'uti­li­sa­teur), 4D Draw et 4D View re­vient à 1700 francs. La des­crip­tion de la gamme est à consul­ter ici, et le com­pa­ra­tif entre la ver­sion Stan­dard et Dev­lo­per est dis­po­nible .

Pour la France, la liste de prix est ici.

Les ver­sions Édu­ca­tion sont bien moins chères, et peuvent même être... gra­tuites pour un éta­blis­se­ment sco­laire.

En conclu­sion

J'écri­vais dans l'hu­meur de pré­sen­ta­tion du pro­duit (j'adoooore me citer!): "...​Et je peux vous dire qu'elle est belle, la chose! Ja­mais, et cela de­puis très long­temps, je n'ai été au­tant ex­cité par l'ar­ri­vée d'une mise à jour. 4D était grand, jus­qu'à ce jour: il est tout sim­ple­ment de­venu gran­diose."

C'était quelques jours après avoir reçu ma mou­ture. Là, j'ai tra­vaillé avec le lo­gi­ciel, j'ai suivi une jour­née de pré­sen­ta­tion, et vous vou­lez que je vous dise? je ne re­tire pas un mot à cette ci­ta­tion certes en­thou­siaste, mais que 4D 2004 mé­rite sur tous les points.

Oui, je suis convaincu, et com­ment.

Pour ceux qui ne me croient pas (et pour les autres), je si­gnale que des ver­sions d'éva­lua­tion sont dis­po­nibles soit sur le site de 4D, soit sur le site d'Ajar.

Qu'on se le dise!

 

 

 

 

17 com­men­taires
1)
pilote.​ka
, le 11.11.2004 à 05:29

Bravo pour ton en­thou­siasme Fran­çois. Ce pro­gramme a l’air super.
Même si je n’ai pas be­soin d’une base de don­née.
Mais si un jour ça ar­rive j’aim­rais que les 900 mots de pro­gram­ma­tion soient bien ex­pliué dans un ma­nuel, Parce que Bon­jour les prises de têtes!!!
Bravo en­core.

2)
Fran­çois Cuneo
, le 11.11.2004 à 07:10

Merci Pilote.​ka.

Et oui, les PDF qui to­ta­lisent des mil­liers de pages (une prise en mains très bien faite est de la par­tie) et sont ma­gni­fi­que­ment struc­tu­rés.

En plus, il y a une aide en ligne.

Non, ni­veau do­cu­men­ta­tion, il n’y a pas mieux. Des bou­quins peut-être, mais la der­nière ver­sion où ils étaient li­vrés, pe­sait plus de deux kilos.

Donc là, avec les PDF, tu as tout, mais à l’écran. Libre à toi d’im­pri­mer si tu veux.

3)
In­connu
, le 11.11.2004 à 14:49

(Hop, une pe­tite louche d’huile sur le feu…)
Pour ceux qui ont des be­soins moins com­pli­qués, sa­chez que vous pou­vez aussi uti­li­ser Fi­le­ma­ker, ce qui vous évite l’achat de tubes d’as­pi­rine…

(Une se­conde…)
Je suis sur­pris de voir Fran­çois s’en­thou­sias­mer pour des op­tions que FM pro­pose de­puis des lustres… (le coup de l’ordre de sai­sie par exemple).

Main­te­nant, at­tendre quelques mi­nutes pour les ré­ac­tions ho­ri­fiées de Fran­çois…
Ma­thieu, re­viens !!!!!!!!!

4)
To­TheEnd
, le 11.11.2004 à 15:58

jean-chris­tophe courte: avant de com­men­cer, je vais es­sayer d’ap­pa­raitre comme quel­qu’un de neutre en te di­sant que j’ai 2 bons co­pains qui sont pro­gram­meurs à plein temps; l’un sous FM et l’autre sous 4D.

A chaque fois que j’en­tends des com­prai­sons entre FM et 4D, j’ai les che­veux qui tombent (ça doit être pour ça qu’il n’en reste plus des masses)… J’ai tou­jours l’im­pres­sion qu’on es­saie de com­pa­rer, par exemple, SAP à Ciel… mis à part qu’il y a 1 mil­lion de CHF d’écart entre les deux, ils per­mettent de faire la même chose: gérer une boîte de A à Z. Main­te­nant, c’est dans les fonc­tio­na­li­tés et les op­tions que l’on voit la né­ces­sité ou non de choi­sir l’un ou l’autre.

Je suis sûr que tu peux, avec de l’achar­ne­ment et beau­coup de temps, uti­li­ser du Basic pour faire le même pro­gramme qui a été fait en C++… Seule­ment en fonc­tion de la dif­fi­culté du pro­jet… Tu auras plus ou moins de suc­cès avec l’un ou l’autre…

T (qui a voulu mettre ses 2 cen­times dans l’his­toire)

5)
Fran­çois Cuneo
, le 11.11.2004 à 16:08

Jean-Chris­tophe, je ré­sis­te­rai à cette pro­vo­ca­tion là…:-)

Re­garde…. je reste zen…. pf­fuuuuuuuuu. On ex­pire à fond…. lennn­te­ment…….

Bon cela dit, 4D le fait aussi de­puis des lustres, le coup de l’ordre de sai­sie, c’est les badges qui sont une nou­velle ma­nière de mon­trer ces choses dont je par­lais.

6)
In­connu
, le 11.11.2004 à 21:15

To­TheEnd, c’est juste un jeu entre Fran­çois et moi… Je m’en fous com­plè­te­ment, on prend l’ou­til adapté (4D, File ou un bou­lier) au pro­jet, un point c’est tout…!

Mais Fran­çois aime des trucs pas pos­sibles et com­pli­qués… Note, ce qui me ras­sure, c’est qu’il re­vient à des ou­tils plus ba­sics ces der­niers temps… iCal par exemple.
Bon, Fran­çois, tu an­nonces au monde en­tier que tu bas­cules sur Fi­le­Ma­ker dès de­main…?!

ha­ha­ha­haha ! Je vous laisse, il y a Mr Bean à la TV

7)
flup
, le 11.11.2004 à 22:57

Si j’ai bien lu (quelque part sur le net), la ver­sion stan­dard est li­mi­tée à 200 mé­thodes. Si c’est bien le cas, ça oblige pas mal de monde à payer beau­coup + en pas­sant en ver­sion dé­ve­lop­peur, ou res­ter en ver­sion 2003.

8)
Fran­çois Cuneo
, le 12.11.2004 à 06:34

Si j’ai bien lu (quelque part sur le net), la ver­sion stan­dard est li­mi­tée à 200 mé­thodes. Si c’est bien le cas, ça oblige pas mal de monde à payer beau­coup + en pas­sant en ver­sion dé­ve­lop­peur, ou res­ter en ver­sion 2003.

Flup, non non non et non:-)

La pre­mière se­maine de sa pa­ru­tion, 4D a en effet eu l’idée de faire cela avec une ver­sion de 4D stan­dard qui au­rait coûté moins de cent Euros. Mais les uti­li­sa­teurs ont hurlé, et ils ont eu rai­son.

Im­mé­dia­te­ment, 4D est re­venu en ar­rière.

4D Stan­dard Edi­tion n’est pas li­mité à 200 mé­thodes!!!

Je l’avais déjà écrit d’ailleurs lors de la pré­sen­ta­tion du pro­gramme, en com­men­taires. Qu’on se le dise!

Mais ton in­ter­ven­tion me per­met de cla­ri­fier à nou­veau la chose, ce qui et très bien, merci donc.

9)
FT'e
, le 12.11.2004 à 12:35

Eh bé, ça c’est de l’en­tou­siasme !

Dans mon job, j’ai sur­tout af­faire à des plus ou moins grosses bases de don­nées at­ta­quées par une ap­pli­ca­tion web. En gé­né­ral en Java, par­fois avec We­bOb­jects. J’adore ça. Mais évi­dem­ment, ça n’a pas grand chose à voir avec les bases de don­nées type 4D, Fi­le­Ma­ker Pro ou Ac­cess.

Hors ces grosses bases, je me suis bouffé de l’Ac­cess. Au­tant dire que j’ai eu des maux d’es­to­mac, de la diar­rée et de la dé­pres­sion. Pas seule­ment à cause d’Ac­cess il est vrai, Win­dows obli­ga­toire n’a pas aidé. Et bien sûr (?) Fi­le­Ma­ker Pro. Que j’ap­pré­cie beau­coup. Jus­qu’à ce que je me cogne dans ses li­mi­ta­tions, et là, les maux de tête ar­rivent.

Bon, tout ça pour dire que tu m’as convaincu d’es­sayer une bonne fois ce foutu 4D. De­puis le temps qu’on me bas­sine avec cette chose, comme quoi tel­lem­ment elle est si trop bonne grave velu patin couf­fin…

Bon, je té­lé­charge… :)

10)
paul­gas­ser
, le 12.11.2004 à 14:16

Je suis d’ac­cord sur le fait que 4D est un soft bien pour dé­ve­lop­per une so­lu­tion clien-ser­veur ra­pide.
Mais 4D, dans les ver­sions que je connais à sa­voir 4D 6.5, 4D 6.7, 4D 6.8, souffre quand même de pro­blème graves.

1. len­teur de l’ex­por­ta­tion. Un dump de da­ta­base prend des heures avec 4D, des se­condes avec mysql.

2. Une in­ter­face de back-up dé­plo­rable

3. des plug-ins très chers

En fait il fau­drait com­pa­rer 4D avec des so­lu­tions mysql ou postgres, avec apache, php, xml, et xslt…
ou avec java (JBoss ok sur mac)
Ce se­rait bien plus drôle

11)
mau­rice
, le 13.11.2004 à 11:56

Com­pa­rer 4D et MySQL n’a pas plus de sens que de com­pa­rer Fi­le­Ma­ker et 4D
Exemples : les tran­sac­tions dans My SQL ?
Ou est l’in­ter­face gra­phique Win­dow + Mac OS de My SQL ?
Pour en faire un ser­veur web il fau­dra lui ad­joindre Apache, etc …
Donc com­pa­rai­son très in­ap­pro­priée.

Quant-a dire que 4D plante; je l’uti­lise de­puis 15 ans avec 50 clients connec­tés au ser­veur, des cen­taines de mil­lier d’en­re­gis­tre­ments, pour gérer le com­merce et la pro­duc­tion de plu­sieurs en­tre­prises.

Il est certe plus fa­cile de re­mettre en cause le pro­duit que sa propre pro­gra­ma­tion ou sa propre ana­lyse …

Je re­con­nais que l’ap­proche de 4D est assez dif­fé­rente d’autres pro­duits et de ce fait né­ces­site un in­ves­tis­semnt, mais qui de mon point de vue est payant.

ami­ca­le­ment

mau­rice

12)
kher­tan
, le 13.11.2004 à 19:22

4D 2004 et com­ple­te­ment bug­gés …

exemple en com­pilé aucun test de com­pa­rai­son sur en­tier ne fonc­tionne sur mac, et en­or­me­ment d’autre bugs …

peut etre qu’en ver­sion 2004.6 celle ci sera un peu plus stable, dom­mage, cette ver­sion ap­porte pas mal de nou­veau­tés in­té­rés­sante pour une fois.

Un de­ve­lop­peur 4D, qui re­grette d’etre passé en 2003 et qui a tenté la 2004 pen­dant 15 jours …

13)
Eric Schuep­bach
, le 13.11.2004 à 19:36

J’ai éga­le­ment par­ti­cipé à la jour­née d’in­for­ma­tion au WTC à Lau­sanne.

Ils ont failli me convaincre d’in­ves­tir beau­coup de temps dans l’ap­pren­tis­sage et pas mal d’ar­gent pour l’ac­qui­si­tion de 4D.

Jus­qu’à ce que le maître de confé­rence évoque la pro­chaine évo­lu­tion ma­jeure de 4D la fa­meuse ver­sion ‘sans li­mi­tes’. Et là, on nous an­nonce que cette pro­chaine mou­ture in­té­grera un nou­veau lan­gage de pro­gram­ma­tion orienté objet! Tout en pré­ci­sant que la nou­velle ver­sion res­tera com­pa­tible vers le bas avec l’ac­tuel lan­gage de pro­gram­ma­tion.

On se re­trou­vera dans le même cas de fi­gure qu’avec le pas­sage de OMNIS 7 à OMNIS STU­DIO. On nous dira que l’on peut conti­nuer à uti­li­ser la pro­gram­ma­tion ‘tra­di­tion­nel­le’, mais que si on veut tirer plei­ne­ment pro­fit de la nou­velle ver­sion, il faut tout ré­écrire en pro­gram­ma­tion orienté objet.

Bref, je suis dé­sta­bi­lisé. Maî­tri­ser un outil de dé­ve­lop­pe­ment comme 4D c’est un in­ves­tis­se­ment très im­por­tant en temps. Alors sa­voir que dans deux ans, une par­tie im­por­tante du sa­voir ac­quis sera ob­so­lète, ça donne à ré­flé­chir.

Je dois im­pé­ra­ti­ve­ment rem­pla­cer à moyen terme mon ap­pli­ca­tion sous Omnis 3 Plus qui va bien­tôt fêter ses vingt ans de bons et loyaux ser­vices. Je suis ar­rivé à la conclu­sion que 4D est l’ou­til adé­quat, reste plus qu’à dé­ter­mi­ner quelle ver­sion de 4D…

14)
fre­de­ricb
, le 13.11.2004 à 19:56

Aprés l’ex­cellent pa­pier du 4D, je suis allé faire un tour sur leur site pour té­lé­char­ger la ver­sion démo.

Bref, ils se foutent un peu de la gueule du monde. Toutes les ex­ten­sions ne sont ac­tives que 30 mi­nutes. Juste le temps de lan­cer 4D, menu Nou­veau et créer un ou deux tables… no com­ments.

Puis je suis re­tour­ner sur leur site afin de vi­sua­li­ser la liste de prix. Bref, je ne m’at­tarde pas trop sur leur po­li­tique ou tout est payant en op­tion. J’ai­me­rai es­sayer 4d avec mySQL, aller, y faut d’abord pas­ser à la caisse, es­sayer une autre ex­ten­sion, à la caisse et en­suite ou peut re­gar­der.

C’est peut-être un super pro­duit mais EX­TREM­ME­MENT mal vendu.

Sur ce, je res­te­rai en PHP/MySQL pour mon ap­pli­ca­tion ! Au moins, je ne vais pas dé­pen­ser pleins de ronds.

15)
Fran­çois Cuneo
, le 14.11.2004 à 13:51

exemple en com­pilé aucun test de com­pa­rai­son sur en­tier ne fonc­tionne sur mac, et en­or­me­ment d’autre bugs …

Je crois sa­voir que ce bug est cor­rigé de­puis très long­temps. Qua­si­ment dès le dé­part.

En­core une fois, j’uti­lise ce pro­duit tous les jours, et si ça c’est un pro­duit bogué, que sont les autres? Je ne dis pas qu’il n’en a pas, aucun pro­gramme, en­core plus dans ce do­maine et avec cette puis­sance n’est exempt de bugs. Mais dire qu’il s’agit d’une ver­sion beta comme l’a écrit je ne sais plus qui, c’est un peu énorme je trouve.

16)
jibu
, le 17.11.2004 à 21:15

Pour ma part, j’ai des dif­fi­culté à pas­ser ma base 4d 2003 en 2004.
Cer­tains for­mu­laires ap­pa­raissent bugué sans rai­son ap­pa­rente.
Des fonc­tions de base que j’uti­li­sait ne fonc­tionne plus du tout dans 2004. J’ai pas en­core tout com­pris pour­quoi tout foire comme ça, sur­tout que je n’ai pas trouvé dans les aides un guide pour up­da­ter une base 2003.

Je suis assez déçu de mon up­date, du coup je reste en 2003… pour l’ins­tant.

17)
Mau­rice In­zi­rillo
, le 18.11.2004 à 15:20

Bref, ils se foutent un peu de la gueule du monde. Toutes les ex­ten­sions ne sont ac­tives que 30 mi­nutes. Juste le temps de lan­cer 4D, menu Nou­veau et créer un ou deux tables… no com­ments.

Ef­fec­ti­ve­ment tous les plu­gins sont li­mi­tés à 30 mi­nutes, mais en contre par­tie sont to­ta­le­ment fonc­tion­nels.

Cette contrainte de temps est va­lide par ses­sion. Ce qui veut dire qu’il vous suf­fit de quit­ter 4D et de le re­lan­cer pour dis­po­ser d’un nou­veau cré­dit de temps de 30 mi­nutes, etc…

4D Stan­dard Edi­tion, lui, en mode démo n’est pas li­mité en temps mais est li­mité à la créa­tion de 50 en­re­gis­tre­ments. Néan­moins, il est pos­sible d’ou­vrir une base exis­tante conte­nant un nombre illi­mité d’en­re­gis­tre­ments. Dans ce der­nier cas, vous ne pour­rez pas ajou­ter de nou­veaux en­re­gis­tre­ments.

Mau­rice In­zi­rillo

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