Il y a peu, je vous ai parlé de mes déboires avec la protection anti-copie du jeu Myst IV: Révélation. Ces problèmes étaient d'autant plus frustrants pour moi que j'attendais la sortie de ce jeu avec impatience.
Il faut dire que Myst c'est plus qu'un simple jeu, c'est un univers fabuleux.
Laissez-moi partager avec vous mon intérêt pour ce monde merveilleux.
Myst
En 1993, les frères Rand et Robyn Miller, alors auteurs de quelques jeux éducatifs pour les enfants (pour Mac uniquement !) décident de concevoir un jeu d'aventure.
Comme toutes les belles histoires, celle-ci commence dans la maison familiale de Rand Miller. Le but des deux frères est de faire un jeu dans lequel le joueur se sent complètement immergé. Ce qui s'affichera à l'écran sera donc vraiment ce que le joueur voit. Ça vous semble probablement banal, mais n'oubliez pas que nous sommes en 1993, Doom, premier des "jeux à la première personne" vient de voir le jour.
Pour que cela soit possible, il faut un visuel aussi réaliste que possible. Tout d'abord, ce sont des esquisses, l'histoire se déroulera sur une île. Celle-ci sera modélisée en 3D sur le logiciel Strata. Le choix d'une île est forcément dicté par les moyens limités qu'offrait l'informatique à l'époque, surtout au niveau de la mémoire et du temps de calcul.
Puis il s'agit de trouver une intrigue. C'est là qu'intervient le coup de génie des frères Miller.
Ils imaginent des livres très particuliers. Ces livres décrivent d'autres mondes et sont une fenêtre vers ces mondes éloignés.
Mais ces livres de liaison, comme on les appelle, font encore plus que cela. En appliquant sa main sur l'image du monde qui y est décrit, on s'y retrouve transporté.
Voilà un moyen de déplacement unique et qui offre au jeu des possibilités inimaginables.
Une fois l'intrigue trouvée (je ne vous la dévoilerai pas ici, au cas où vous n'auriez pas encore joué à ce premier opus de Myst) les frères passent à la réalisation.
Ayant peu de moyens, ils font comme ils peuvent. Les deux frères jouent eux-mêmes les trois personnages que l'on rencontre dans le jeu, Robyn Miller compose la musique. Ils font appel à un ami pour les bruitages (il y a en particulier un bruit d'eau qui a été fait en tirant la chasse). Bref, ils se débrouillent.
Les quatre mondes (quatre îles en fait) du jeu sont modélisés avec Strata 3D et le tout est finalement programmé en Hypercard.
Et pour l'époque, le résultat est impressionnant:
Les frères Miller fondent alors la société Cyan et finalement, le jeu sort en 1994 édité par Br¿derbund Software. Rand et Robyn Miller font à nouveau office de pionniers puisque la quantité d'images générées les pousse à choisir comme support le CD-Rom. Je vous rappelle qu'on est en 1994 et que le CD-Rom n'est absolument pas répandu; nous sommes encore sous le règne de la disquette.
Le succès fut au rendez-vous. Myst (premier opus) est à ce jour l'un des jeux les plus vendus au monde.
Pourquoi ce succès ?
Parce que Myst est unique. Ce qui frappe tout d'abord c'est l'ambiance. Vous vous retrouvez au début du jeu sur cette île mystérieuse de Myst sans avoir la moindre idée de ce que vous y faites et de ce que vous devez y faire. Il n'y a pas âme qui vive et la musique vous pousse encore plus dans ce sentiment de solitude. La solitude est un élément clef de ce jeu. Vous n'y croiserez que trois personnes et encore, très brièvement.
Puis soudain, vous trouvez un indice, un bout de papier qui vous lance dans l'aventure.
Cette aventure sera alors constituée d'énigmes, de problèmes. Vous ne pouvez pas mourir dans Myst, vous ne pouvez pas non plus être bloqué. Par contre, vous pourrez passer pas mal de temps à vous creuser les méninges devant une énigme.
C'est le seul jeu qui m'a fait me relever une nuit à 3 heures du matin parce que j'avais trouvé la solution à une énigme au cours de la nuit.
Vous l'aurez compris, ce jeu est parfait. En plus, il a plutôt bien vieilli. Certes, les images ne sont plus au top de ce qui se fait maintenant, mais l'ambiance reste bel et bien présente.
Une version toute en 3D est sortie il y a trois ans et tourne sous OS X. Il s'agit de RealMyst.
Riven
Le succès de Myst amène forcément les frères Miller à considérer une suite. D'autant plus, que pendant la conception de Myst, quelques idées avaient germé dans la tête des deux auteurs. Myst ne se termine d'ailleurs pas vraiment. A la fin du jeu, on vous dit juste que "l'on aura peut-être encore besoin de vous".
En 1995, Rand et Robyn Miller, accompagnés de David Wingrove publient un livre: "The Book of Atrus":
Ce livre raconte l'enfance d'Atrus, personnage clé du jeu Myst. Il présente également la civilisation D'ni, peuple terrien ayant maîtrisé l'art de créer les livres de liaison.
Cet écrit offre à la société Cyan la possibilité de construire leurs futurs jeux sur des bases solides.
Myst est devenu plus qu'un jeu, c'est un véritable univers avec son histoire, sa mythologie, ses écritures, ses particularités, ses héros et ses vils personnages. A Cyan, une personne est chargée d'être le "D'ni Historian". Richard Watson joue ce rôle de vieux sage. Il est le gardien du savoir de cet univers et a la lourde tâche de veiller à ce qu'aucune incohérence ne survienne dans le jeu.
Vous l'aurez compris, il n'est pas question de bâcler ce deuxième opus. Il faudra donc attendre 3 ans pour qu'en 1997 sorte Riven.
L'équipe de Cyan s'est étoffée, plusieurs graphistes, programmeurs et musiciens ont rejoint les frères Miller. Le résultat sera beau ou ne sera pas.
Le jeu commence exactement au même endroit que se terminait Myst. Vous vous voyez confier une mission et devez vous rendre dans le monde de Riven.
A peine arrivé, on est subjugué par la beauté des images:
Les graphistes de Cyan ont fait un boulot époustouflant. Aujourd'hui encore, 7 ans après, les rendus de Riven n'ont rien à envier à ce que l'on fait de mieux en ce moment.
Mais le génie de Cyan ce n'est pas tant la qualité du rendu que son réalisme. Le monde dans lequel on se retrouve paraît véritablement réel. On y trouve des objets, des constructions qui n'ont aucun rôle à jouer dans le jeu, mais qui rendent ce monde crédible.
Autant le dire tout de suite, Riven est difficile. Si Myst pouvait être terminé en un ou deux jours, il faudra compter beaucoup plus que ça pour Riven tant le monde est vaste.
Mais quel plaisir et quelle sensation lorsque vous parvenez à résoudre une énigme !
Si Riven est tout à fait jouable sans avoir terminé Myst ou sans avoir lu le livre, il prend une dimension nouvelle à la lecture de ce dernier. On a véritablement la sensation de mettre les pieds dans un monde à part.
La même année, en 1997, puis une année plus tard, sortent deux nouveaux livres: "The Book of Ti'Ana" et "The Book of D'ni":
Ces deux ouvrages approfondissent l'histoire de la lignée d'Atrus et de la civilisation D'ni qui maîtrise l'art de créer les livres de liaison.
Les trois ouvrage ont été traduit en français.
Au fur et à mesure de la lecture de ces livres, on a qu'une envie: retourner sur Riven. Et là, on commence à comprendre encore d'autres choses, des petits détails qui nous avaient échappés et qui s'expliquent.
Bref, ce jeu est interminable.
Il l'est d'autant plus que Cyan à truffé le jeu de ce que l'on appelle les "Easter Eggs", littéralement les oeufs de Pâques. La tradition veut qu'à Pâques on cache des oeufs dans le jardin et que les enfants ont la tâche de les retrouver. Et bien là, c'est pareil, il y a des bonus cachés et pour les atteindre il faut faire certaines combinaisons.
Une fan de Riven à d'ailleurs créé un site qui en dit long: After Riven: Stay and Play, soit "Après Riven, restez et jouez".
Riven fut une entreprise colossale. Il fallut cinq CDs pour stocker toutes les images, films, sons et musiques du jeu. Ce fut si éprouvant que Robyn Miller quitta le bateau après la sortie du jeu, complètement exténué.
Mais Riven fut également un succès planétaire. Les sites internet de fans fleurirent. Certains se mirent à apprendre le langage D'ni et son écriture.
En un sens, on peut comparer le monde créé par Cyan à celui créé par J.R.R. Tolkien dans son "Seigneur des Anneaux". On y retrouve ce souci du détail, la création de langages et d'écritures.
Fort de ce succès, Cyan entreprit la création de leur nouveau jeu. Voulant à nouveau être visionnaires, ils décidèrent que leur nouveau bébé se jouerait uniquement en ligne (n'oublions pas que nous sommes fin 1997 !). Le projet fut temporairement baptisé "Myst Online".
Myst III: Exile
L'équipe de Cyan étant occupée à travailler sur leur "Myst Online" mais ayant un besoin urgent de liquidités, un mandat fut confié à Presto Studio pour la conception de Myst III, sous-titré Exile. Presto est un acteur connu du monde Mac et des jeux d'aventures puisqu'ils sont les créateurs de la série "Journeyman Project" dont les trois opus sont sortis sur notre plateforme.
Bien entendu, le scénario fut travaillé en collaboration avec Cyan pour s'assurer que le jeu irait dans la lignée de Myst et de Riven et qu'il respecterait le monde D'ni tel qu'il existe dans les jeux et les livres.
C'est en 2001 que Myst: Exile vit le jour.
La principale nouveauté technique de Exile est l'apparition d'une forme de 3D. Dans Myst et Riven, le joueur se déplace d'écran en écran, il n'y a pas de mouvement de caméra. Dans Exile, le joueur peut à chaque position tourner de 360 degrés autour de lui-même.
Ceci mis à part, Exile reprends les ingrédients qui ont fait le succès de Myst et de Riven: mondes fantastiques, belles images et foisonnement d'énigmes.
Et pourtant, le jeu déçoit. En tout cas, moi il m'a déçu.
Les rendus, même s'ils sont superbes, ont parfois une allure un peu "plastique", on ne se sent pas aussi impliqué que dans Riven.
Mais ce sont surtout les énigmes qui m'ont déçu. J'ai terminé le jeu en quelques jours, sans aucune aide. Ce jeu est définitivement trop facile, surtout après Riven.
Mais bon, je peux comprendre qu'on le but d'un jeu est d'être vendu et qui si personne n'arrive à le finir, ça ne fera pas de la bonne pub.
De plus, il faut quand même admettre que la musique est excellente et que certaines images sont magnifiques:
Bref, Exile est un bon jeu, mais il n'est pas aussi captivant et impressionnant que Riven.
Je me suis donc dit que c'était juste un en-cas en attendant ce fameux "Myst-Online".
C'est finalement en novembre 2003 que ce jeu tant attendu fut publié sous le nom de "Uru: Ages beyond Myst"
Première déception: pas de version Mac.
Puis la sanction fut terrible. La version online du jeu ne durera que quelques mois avant d'être abandonnée par manque de participants. Il faut dire qu'il fallait souscrire à un abonnement mensuel pour pouvoir jouer en ligne. Le jeu ne peut donc maintenant se jouer que tout seul.
Je n'ai personnellement jamais pu y jouer, mais il semblerait qu'il ne soit pas passionnant du tout.
C'est donc un échec cuisant pour Cyan qui avait mis tant d'espoir et tant d'énergie dans ce jeu.
Mais ils avaient encore une carte dans leur manche.
Myst IV: Revelation
Nous y voilà. Cyan a repris en main la série Myst (Uru n'est pas considéré comme faisant partie de cette série puisqu'il ne concerne pas la famille d'Atrus).
C'est tout d'abord le retour aux graphismes réalistes et magnifiques. Le résultat est vraiment bon et on se sent à nouveau impliqué dans le jeu.
Au niveau de l'interface, on conserve cette vision à 360¡ introduite dans Exile. Il y a en plus la nécessité d'effectuer certains mouvements. Par exemple, auparavant, pour ouvrir un tiroir, il fallait simplement cliquer dessus. Dans Revelation, il faut maintenir le clic puis effectuer le mouvement nécessaire pour tirer le tiroir (ou pour le refermer).
Puis on retrouve la famille d'Atrus avec laquelle on se sent véritablement lié, pour avoir beaucoup de souvenirs en commun.
Je n'ai pas encore terminé le jeu (je manque un peu de temps) mais une chose est certaine, les énigmes sont au rendez-vous. Pas des énigmes simples comme dans Exile, mais de véritables casse-têtes.
Il y a même des énigmes qui ne servent à rien (en tout cas, pour l'instant j'ai l'impression qu'elles ne servent à rien). J'ai passé plusieurs heures à résoudre une énigme pour ouvrir quelque chose (je n'en dis pas plus pour ne pas vous donner trop d'indications) et finalement me retrouver dans un endroit sans intérêt.
Et ça, j'adore. C'est vrai, pourquoi est-ce que toutes les serrures devraient mener à des endroits interessants ?
Bref, pour l'instant Myst IV: Revelation me plaît beaucoup malgré les problèmes d'installation que je vous ai relatés.
Je vous donnerai mes conclusions finales lorsque j'aurai terminé le jeu.
Mais une chose est sûre, si vous avez aimé Myst et Riven, vous allez aimer Revelation.
Bon, moi j'y retourne, il faut que je sorte de Spire.
, le 09.11.2004 à 00:13
mmh, on peut dire qu’elle tombe a pic, cette petite présentation… j’ai adoré myst et riven, même si j’avais pas réussi a les resoudre seul… (gt petit a l’epoque… ;-))
c’est vrai que le 3 ne m’avait pas vraiment marqué…
et si celui la est excellent, je crois que mon compte va se retrouver encore un peu plus vide…
merci!
, le 09.11.2004 à 02:52
J’adore les jeux vidéos, mais Myst… Non, vraiment pas.
Rien ne vaut un bon vieux Zelda :-)
—
Ze GG of Ze Gete.net
, le 09.11.2004 à 06:55
Fabien,pour moi qui ne suis pas un amateur de jeu sur mon Mac (j’ai tellement de choses plus sérieuses à faire), ton article, si bien rédigé, me donne envie d’essayer.
, le 09.11.2004 à 07:20
Grrrr, j’ai acheté Myst IV mais il ne tourne pas sur mon tout nouveau G5 bi 2.5 Ghz avec une NVidia 6800… C’est n’importe quoi !!!!
Grrrrrrrrr
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Olof
, le 09.11.2004 à 07:42
idem qu’Olof sur un emac 1 ghz ati 7500 (config conforme aux specifications ubisoft): de grands aplats de couleur masquent la moitié des images.
la mise à jour http://ftp.ubi.com/us/games/mystiv/patches/M4RPatchMAC_1.00_To_1.01.jar
arrange un peu les choses mais il reste des atefacts graphiques qui rendent le jeu trop désagréable à jouer.
GRRRR aussi
, le 09.11.2004 à 08:14
Superbe article pour un superbe jeu.
Je comprends enfin pourquoi Exile me semblait plus terne.
Je ne saisis cependant pas pourquoi Revelation tourne
sur certains Macs et pas sur d’autres.
Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne…
Ce qui est amusant, c’est que beaucoup d’amateurs de jeux n’aiment pas Myst, mais que bien des personnes qui ne jouent pas ou peu sur Mac (c’est mon cas) achètent cette série !
, le 09.11.2004 à 08:20
J’ai conservé une expérience négative de Riven : l’absence de sous-titrages. Terrible déception pour moi, après à peine 5 minutes dans ce jeu-là lorsqu’un personnage veut dire quelque chose …
J’ai bazardé illico ce jeu-là. Dommage, j’avais tellement entendu parler de bien de cette serie-là.
, le 09.11.2004 à 08:37
J’ai fait la même constatation que le sieur Baudet. Myst doit être vraiment unique tant les amateurs de ce jeu peinent à trouver la même satisfaction dans d’autres titres.
Personnellement ce jeu m’ennuie profondément et m’oblige à citer (librement, ma mémoire n’est plus ce qu’elle était) le regretté Coluche :
– « c’est beau, hein? »
– « ouais… bon, on s’casse? »
Bien du plaisir à tous les fans.
, le 09.11.2004 à 08:58
Excellent article Fabien.
J’ai presque envie d’acheter ce Myst, mais je sais que je ne vais pas dépasser les premiers blocages. Je me décourage très vite avec ces énigmes, et finalement, je suis très énervé.
Alors je laisse à d’autres le soin de trouver les solutions. Et lorsque je vois des gens jouer, je regarde, et je trouve cela vraiment très beau.
Par contre Mme Cuk, c’est le style à adorer ça. On verra ce qu’elle propose.
Bref, merci pour cet historique passionnant.
, le 09.11.2004 à 09:03
J’ignore pourquoi le jeu ne fonctionne pas sur certaines machines. Chez moi il fonctionne aussi bien sur mon G4 MDD que sur mon iBook (hormis les problèmes d’installation que je vous avais relatés).
Gilles: effectivement, Myst, comme Riven et Revelation portent une grande importance au son. Tu es malheureusement nettement défavorisé et je comprend ta déception.
A ceux qui n’aiment pas, je comprend tout à fait. Ces jeux peuvent être lents, très lents. La satisfaction n’est pas dans l’action mais dans le fait de devoir utiliser ses neurones. On ne se bat pas contre un ennemi, mais contre sa propres capacité de réflexion. Dimanche j’ai passé plusieurs heures sur une énigme, mais quel bonheur lorsque j’en ai trouvé la solution !
, le 09.11.2004 à 09:24
Comme je te l’ai écrit, on vient de se le faire offrir … Sur eMac 1,25 ghz, tout est parfait … Juste le DVD 1 qui a eu de la peine à sortir lors de l’install …
Par contre c’est mon fils qui s’y est mis (c’était son cadeau) je n’ai pas encore eu le temps de découvrir ou d’y jouer … à part les superbes décors, vu de loin !!!
, le 09.11.2004 à 09:41
Oui alors calmons le jeu… j’ai acheté Myst IV et franchement ça casse pas des briques du tout.
Je dirais que de voir ce pseudo-splendide univers sur un écran supérieur à 17 pouces TFT… c’est catastrophique : oui le jeu est limité à un « petit » 1024×768 et l’image se retrouve donc toute étirée… c’est du joli boulot, sur un 17 pouces plat cela devient flou et pixelleux ! La ballade devient calamiteuse.
Que dire aussi des personnages filmés intégrés dans des décors 3D ? technique vieillote qui nécéssite des moyens cinématographiques pour être convaincante. Ce n’est pas le cas du tout ici, on se croirerait retourné en… 1990.
Aussi, je ne parle même pas des transitions longues et agaçantes d’endroits à un autre… je veux dire de pas à pas. Car, comme cité dans l’article, le jeu n’est pas en 3D en temps réel. Oui, c’est comme dans 7th Guest, vous vous souvenez du premier jeu d’aventure sur CD-ROM dans le manoir ? Eh bien, dans 7th Guest les dialogues étaient moins niais et l’incrustation filmée des personnages mieux réussie.
Pour l’interactivité, c’est aussi la même chose que dans 7th Guest.
Si les remarques ci-desssus peuvent avoir un caractère subjectif, il faut mettre en garde les utilisateurs de la nullité totale du support concernant ce titre : sur divers forums connus, les problèmes techniques pleuvent ! Par exemple, sur mon G4 MDD pourvu d’un Formac Gallery, sous certaines conditions, le jeu est injouable à moins d’utiliser SwitchRes X pour bloquer le changement de résolution… que dire de l’update au format .jar dont il faut un système tout propre pour qu’elle s’exécute ? que dire de l’impossibilité d’installer ce jeu où l’on veut sans bidouiller ? au risque de ne pas pouvoir lancer le jeu ? au risque de ne pas pouvoir le mettre à jour ? que dire encore de la protection DVD qui rend le média illisible ? que dire des réglages graphiques incompatibles avec la plupart des cartes graphiques Macintosh ? (PS : sur une ATI 9000, je ne peux pas régler le contraste !)
Non, non, non et re-non ! Myst 4 c’est une catastrophe, la qualité du programme ainsi que son support, doit être pris en compte. Ici, on est tout en bas.
La série Myst maintenant, c’est comme les Sim’s, c’est une machine à faire du fric (comme tous les jeux), qui vous ressert tout le temps la même recette avec la technologie d’avant. Voilà la révelation. Et encore, je n’ai pas tout dit !
, le 09.11.2004 à 09:45
Merci Fabien, tu as dit exactement ce qu’il fallait. Myst est vraiment un univers à part : il faut faire fonctionner ses méninges, prendre son temps, explorer et observer… C’est un jeu tranquille dans lequel les décors ont leur importance, d’autant plus qu’il faut les fouiller pixel par pixel pour résoudre les énigmes et où l’on a pas la crainte de mourir au moindre faux-pas.
J’ai pu faire fonctionner Myst IV sur le eMac de mon Papa sans problème. Par contre, j’ai eu les mêmes que unna sur mon Ti 667. Pour ce que j’en ai vu, effectivement on revient dans un grand cru de Myst, qu’avait préfiguré Exile. Je suis impatient que le PB G5 sorte pour me lancer complètement dans l’aventure…
GG : ah, il y a longtemps qu’on avait pas entendu parler de Zelda ! ;-)
^. .^ GerFaut
=U= http://gerfaut.com
, http://equinoxiale.com
GerFaut c’est frais, mais c’est pas grave.
, le 09.11.2004 à 10:38
Ouh là! Il y a hif qui chauffe!!!
Je suis assez d’accord avec lui sur le côté antique du procédé.
Et pour ceux qui se targuent de faire travailler leurs neurones, essayez la chouette d’or , c’est tout aussi récent et ça vous fera prendre l’air… ;-)
, le 09.11.2004 à 11:03
Je sais pas comment le jeux a été programmé, mais à priori, il est fortement (trop !) lié à la carte graphique. Et avec ma carte trop récente (6800 DDL), soit j’espère qu’un correctif arrivera, soit je revends mon jeu…
En plus, dimanche, impossible d’arriver sur la page de support de leur site en français. Histoire de dénicher une adresse email pour leur faire part de mon problème. Je vais réessayer….
—
Olof (de Neuchâtel)
, le 09.11.2004 à 17:34
Alors moi aussi, j’ai Myst III: Exile, et ça m’a gonflé, je ne suis pas allé au bout, loin s’en faut : Trop compliqué pour moi !!! Si en plus c’est le plus simple de la série, on oublie les autres ! (pourtant RealMyst a l’air pas mal). J’adore les jeux à immersion, mais les énigmes me gonflent, je suis pas assez patient. Ce que j’aime c’est me promener, flâner, découvrir. ça et les jeux d’adresse. Dès qu’il faut se creuser les méninges je préfère retourner bosser !
GG, j’ai aussi essayé Zelda, et je coince dans le poiscaille, donc dans les oubliettes lui aussi ! C’est fou le nombre de jeux que j’achète sans aller au bout ! Je devrai me faire rembourser !!!! ;o)
Dans le genre (et qui date un peu) il y a l’Amerzone, de Benoit Sokal (vous savez, l’auteur de la BD Canardo) que j’ai vraiment bien aimé. Lui je suis allé au bout pour voir s’envoler les oiseaux blancs, mais j’ai triché, j’avais les soluces, sinon je n’aurai même pas décollé du phare !
Ces trucs là c’est comme les gros bouquins, tu t’installe pour lire jusqu’au bout, pas 1/2 heure de temps en temps, sinon tu recommences la lecture à chaque fois !
Actuellement, mes jeux préférés sont iConquer, Tiger Woods 2003 et surtout Foobillard !
Top nerveux ! Sélection spéciale Fatigués du bulbe ! Je recommande !
, le 10.11.2004 à 03:03
Je me suis procuré Myst lll : Exile à sa sortie et je dois avouer avoir été surpris et déçu par la dynamique du jeu. Je m’y voyais évoluer un peu comme dans un FPS, en avançant pas à pas en vision subjective. Pour la vision subjective, ça va, mais pour le pas à pas, oups ! suprise, lorsqu’au premier click je me retrouve quelques mêtres plus loin. Comme l’impression de me promener dans une galerie d’images. Malgré la très grande beauté de ces images, je ne suis pas allé très loin. Après quelques heures, le jeu était rangé définitivement. Je m’y remettrai peut-être un jour.
Bien hâte à la sortie du nouvel opus de Zelda. Ce que tous les fans de la série espèraient à la venue du GameCube vient de se concrétiser : une version « réaliste » des aventures du petit elfe.
, le 10.07.2005 à 21:39
Que pensez-vous du futur et dernier opus qui sortira en automne 2005??!?
Myst: End of Ages
Je me réjouis de savoir la fin de l’histoire ;-)