Quand on a, comme moi, la possibilité de naviguer le long de la Côte d'Azur pendant une semaine, et qui plus est, d'emmener dans son sac le nouveau Canon EOS 20D, la moindre des choses, c'est de faire partager son plaisir!
Je vous propose donc de me suivre dans ce petit périple en images, ou je vous livre mes sensations par rapport à cet appareil, tout en captant la lumière d'automne des bords de la Méditerranée française.
NDLR: comme toujours, pour une question de lisibilité, nous avons dû faire des compromis au niveau de la qualité des images. Les vignettes, qui vont être chargées par de nombreux lecteurs pendant cinq jours, sont petites, mais en cliquant dessus (c'est l'habitude ici), on obtient une image plus grande, qui permet bien mieux de se faire une idée de ce que veut nous montrer l'auteur de cet article. Néanmoins, même ces images ne reflètent pas vraiment l'excellente qualité des images de Roger puisque si nous avions dû vous permettre de voir les originaux, il vous aurait fallu des minutes entières pour ne charger ne serait-ce qu'une seule image.
L'histoire commence dans une boutique lausannoise où, pour la première fois, je tiens dans la main un objet qui fait déjà beaucoup parler de lui.
Le premier contact avec le Canon est agréable. Une bonne part de la décision d'achat d'un produit est subjective. Je sais déjà que ce jouet sera le mien.
L'objectif proposé dans le set (un 18-55 mm) m'inspire moins. On a une impression de “bon marché” quand on tourne la bague du zoom. Celle de la mise au point est tout à l'avant et est très étroite, ce qui fait qu'avec un parasoleil (livré seulement en option et de piètre facture) c'est ce dernier qu'on pince pour régler la netteté!
Mais la qualité de ce caillou est, je le sais, excellente (c'est le même que sur le 300D) et le prix sans concurrence.
Une sacoche pour enfourner le tout et nous voilà parti.
De retour à la maison, comme il pleut, j'en profite pour lire le mode d'emploi, très clair et en français. Beaucoup de fonction sur cet appareil, peut-être trop!
Les présélections genre “contre-jour” ou “lumière-spot” ne m'inspirent pas et je décide de me concentrer sur les quelques points qui me seront vraiment utiles.
Il ne pleut plus, mais la lumière n'est pas terrible. Je pointe l'objectif sur le persan de la maison et suis étonné par un tel “piqué” avec une lumière aussi faible. Me voilà rassuré.
Nous sommes maintenant en mer. L'avantage du voilier, c'est qu'on ne craint pas les embouteillages et même si c'est un peu lent, cela a peu d'importance puisqu'on ne sait jamais ou le vent voudra bien nous déposer!
J'en profite pour m'essayer sur un petit contre-jour...
Le ciel est couvert et je retrouve cette vérité: si un ciel breton (ou normand) n'empêche presque jamais de réussir un cliché, la Côte d'Azur, elle, ne se révèle qu'en plein soleil. Dès que vous y mettez un nuage, c'est fichu. Or là, c'est plutôt bouché!
Les dieux entendent mes prières, et ils me concèdent un petit rayon de lumière à l'approche de Saint-Tropez...
Saint-Tropez, c'est plein de préjugés. Il y a le côté Jet-Set (je vous laisse le découvrir dans votre journal “people” préféré), et le côté village de pêcheurs. Sachez simplement
qu'en fait de lieu théoriquement hors de prix, c'est là que nous avons payé la taxe de port la moins chère du voyage. De toute façon, moi, Saint-Tropez, j'adore.
Une petite photo avant l'apéritif (vous voyez déjà le bistrot). Je me décide pour le mode “manuel”. Le temps de pose, c'est la molette à côté du déclencheur. Le diaphragme, c'est la molette au dos de l'appareil, ce qui permet de se gratter le nez en même temps!
Quand les fabriquant comprendront-ils que la main droite, c'est pour tenir le boîtier et déclencher et que la main gauche, c'est libre pour régler? Là, tout doit se faire de la main droite sauf la mise au point (pour rappel, avec le 18-55, il faut tourner le... parasoleil!)
Ça bouge sur le bateau d'à côté. J'en profite pour tester le mode “rafale”. La photo jointe n'est pas le jeu des huit erreurs, mais deux images prises sous ce mode. Plutôt rapide, n'est-il pas?
L'atout premier de ce boîtier est la vitesse. Les deux clichés suivants (à regarder de droite à gauche) sont pris au déclencheur. Pas de temps de latence, on est vraiment dans l'instantané.
L'objectif a une ouverture qui me fait peur: 5.6 seulement en mode “télé”, c'est peu.
C'est sans compter sur la grande sensibilité du capteur. Il faudra tout de même qu'on m'explique pourquoi on ne peut régler le nombre guide que jusqu'a 1600 ISO et que pour aller plus loin, on doit bidouiller dans les menus pour obtenir un “H” à l'écran qui se traduit par une sensibilité de 3200 ISO. Bizarre, ces Japonais!
Je peux tout de même photographier des ombres dans la nuit de Cavalaire. C'est simplement... l'équipage allant manger!
Des rochers noirs à l'horizon. Nous sommes maintenant près de l'île de Porquerolles. Les cumulus annoncent le retour du beau temps. On se croirait presque en Atlantique Nord, si ce n'est la température qui autorise le T-shirt sur le pont.
Petite ballade sur l'île. La lumière est très douce, comme dans un paysage anglais.
Je constate que je n'utilise mon appareil qu'en position “P” (programme). Ce mode me plaît bien. On ne fait rien, la photo se prend en automatique. On tourne la molette arrière (celle qui permet de se gratter le nez): on sous-expose ou surexpose au choix. On tourne la molette avant: on diminue l'ouverture du diaphragme tout en augmentant le temps de pose ou réciproquement. Dans ce cas, la luminosité elle, reste fixe.
Sur la terrasse où nous prenons l'apéritif, un employé rajoute des chaises.
Je règle le Canon sur “Noir et Blanc”. Je ne suis pas sûr que cette nouvelle fonction accrochera les amoureux de cette technique, mais ça, seul l'avenir le dira.
Après une dernière balade sur Porquerolles, nous partons pour Port Cros où nous arrivons en fin de journée. Sur la terrasse du café (oui, je sais on boit beaucoup chez les marins) je profite pour photographier le palmier en face de moi.
J'ai pris mes petites habitudes quant aux réglages de la mise au point et de la luminosité. J'utilise par exemple un seul capteur parmi les 9 que compte l'appareil. Je deviens également un fan du bouton noté par un petit soleil et qui bloque le réglage de la luminosité lorsque celle-ci nous paraît correcte.
Après une nuit de navigation, nous jetons l'ancre entre Sainte Marguerite et Saint-Honorat. L'annexe est mise à l'eau et nous débarquons sur la seconde. Ici, on entend respirer le silence, l'île n'est habitée que par des moines. On se croirait dans un décor du jeu “Myst”, mais ce n'est pas ça, puisque je n'ai pas rencontré Atrus.
Par une brise tranquille, nous regagnons Port-Juan. Il est temps de rentrer.
L'accu (que je n'ai volontairement pas rechargé depuis le départ)) montre des signes de fatigue. Comme on ne peut pas le remplacer par des piles normales (sauf achat de la poignée en option), il faudra que je m'équipe d'un second. Heureusement, le chargeur est très rapide (moins d'une heure pour un accu vide).
De retour à la maison, les images sont entrées dans le Mac. Je trouve dommage que l'appareil ne s'affiche pas directement sur le bureau. Il faut passer par les logiciels fournis ou par iPhoto après un petit réglage dans les fonctions si on utilise ce dernier.
Gros étonnement. Pas de couleur dominante spécifique et contraste remarquable. Canon a fait très fort. J'apprécie tout de suite les 8 millions de pixels qui permettent de sérieux recadrages.
Ensuite, petit tour au magasin de photo (celui que François Cuneo aime tant) pour un échange d'objectifs. Je rends le 18-55 fourni avec le boîtier et prends un 17-85 de la même marque. Bien sûr, il est beaucoup plus cher, mais la mécanique n'a rien à voir et
l'amplitude focale est plus intéressante. Le parasoleil (pas encore disponible) est également beaucoup mieux dessiné. Le tout est cette fois bien équilibré et je retrouve le même confort que sur mes boîtiers précédents.
La conclusion? Un bon appareil ne sera jamais que celui qui répond parfaitement à son cahier des charges. Avec le Canon EOS 20D, j'ai trouvé mon compagnon pour quelque temps. Je me sens à l'aise.
Je n'ai pas encore tout essayé, par exemple le flash. J'avoue ne pratiquement jamais utiliser cet accessoire, préférant une source externe. Je n'ai pas parlé non plus de la balance des blancs, complète, mais très (trop?) compliquée à régler sur cet appareil. Il faut en effet prendre un cliché de “blanc” (?) pour ensuite demander dans les fonctions une analyse de cette image!
J'espère simplement que je vous aurai donné envie de photographier et de... voyager!
, le 01.11.2004 à 00:21
Sympa comme test! :D
Je possède un 10D, donc pour moi, je ne vais pas encore changer d’appareil! :)
Pour la balance des blancs manuel, c’est assez efficace. Il faut pour cela prendre une photo de l’endroit où tu te trouves, et ensuite la séléctionner comme « référence » dans le menu de référence. J’utilise depuis peu cette technique pour arriver à des résultats plutôt convaincants.
Pour mieux faire… il te faudrait te munir d’une feuille A4 blanche et la prendre en photo avec la lumière ambiante où tu te trouves. Le rendu des couleurs sera plus naturel…
Vouala!
Autrement, excellent choix pour le 20D… pour ma part, j’aimerais bien chatouiller le 1Ds MarkII de Canon… halalaaaa, je me fais du mal! :)
http://www.phootek.com
, le 01.11.2004 à 00:26
Mission accomplie Roger, très bel article et jolie joujou, les photos font envie… de partir naviguer ! J’ai beau essayer le coup de la baguette magique sur mon Ixus 400, je reste perplexe…
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drazam strikes again
, le 01.11.2004 à 06:32
Je dis peut-être des bêtises, mais selon moi, seule la deuxième solution fonctionne. Tu dois toujours prendre un blanc de référence pour faire la balance manuelle, pas une photo comme ça d’un endroit qui ne veut rien dire pour l’appareil.
Et si tu veux mieux faire, alors tu prends un carton Gris 18% que tu trouves facilement dans le commerce photo.
, le 01.11.2004 à 06:34
Roger, sur la photo de St-Tropez, celle de la terrasse, je retrouve cette saturation un peu forte des rouges (voir la tente du bistrot).
Comme sur le Mark II.
Merci pour cette promenade et cette découverte de ce boîtier.
, le 01.11.2004 à 08:22
J’ai déjà le 20D, il ne me manque plus que le voilier…
Sauf erreur pour la balance des blancs, il analyse uniquement ce qui se trouve dans le cercle de mesure sélective.
, le 01.11.2004 à 08:44
Bravo Roger! Merci pour la promenade!
Moi, j’ai déjà le voilier sur le Léman:
… mais pas encore le Canon EOS 20D…
(Rôôôh, on peut quand même pas tout avoir!…) ;-)
, le 01.11.2004 à 09:27
François, merci d’avoir ajouté une image du 20D, cela fait plus joli !
JP, le prix d’un voilier, c’est une bonne centaine de 20D, une paille !
Poupi, je suis allé me promener sur ton site. Je suis très jaloux de
la superbe qualité de tes photos, bravo !
Caplan, joli bateau, mais vu le vent sur cette image, j’espère que tu as un bon moteur !
Et pour les blancs …
Ce que je reproche au 20D, c’est sa trop grande complexité pour arriver au but. Sur bien des appareils, il n’y a pas besoin de faire une prise de vue de « blanc », le calcul se fait par une simple pression d’un bouton.
, le 01.11.2004 à 10:12
Oui certes, je suis d’accord avec toi. Mais le petit avantage du système Canon, c’est de pouvoir stocker ses balances ainsi, et de pouvoir les rappeler par la suite.
, le 01.11.2004 à 11:27
Je suis peut-être un peu simplet, mais je viens de comprendre qu’un appareil numérique fonctionne comme une caméra vidéo, du moins en ce qui concerne la balance des blancs. Donc question :
Comment un appareil peut-il prendre des bonnes photos avec une balance des blancs automatique ?
(Je n’ai ni caméra, ni appareil photo, ni voilier)
, le 01.11.2004 à 15:04
Merci Roger pour ce sympathique reportage photo (j’adore « celle » ambiance nocturne de Cavalaire) …
Tu dis
Cela veut dire que tu risque de ne pas être convaincu à long terme ?
Si ce n’est pas indiscret, que vaut environ le boitier -et- l’objectif 17-85 (celui acheté après-coup) … Quoique… moi j’aurais été intéressé par celui-ci
, le 01.11.2004 à 15:59
Je suis désolé de jouer les rabats-joie.
C’est sans doute du au jpeg mais ces photos sont trop lisses. Aucun rapport avec le piqué d’un appareil argentique. C’est particulièrement sensible lorsqu’une photo a des tedances monochromes
En fait je pense que les APN ont beaucoup de progrès à faire pour atteindre la qualité argentique, ça ne claque pas, c’est mou.
, le 01.11.2004 à 17:29
Blues, tu prends le prix de base du Set (entre 2’200 et 2’300 CHF) et tu rajoute environ 900 CHF. Tu as le prix total, soit un peu plus de 3’000 CHF. Pour le 10-22 qui t’intéresse il est beau mais je n’avais plus de place dans le sac !
Pilot.ka, tu n’es pas un rabat-joie ! La discussion numérique-argentique fait rage actuellement sur certains sites Internet.
J’ai toujours mon argentique, mais pour de nombreuses raisons pratiques, j’utilise surtout du numérique. Tu touches également un point lié à Internet et dont François Cuneo s’est clairement expliqué.
Les photos doivent être fortement compressées, d’où perte significative de qualité. On aurait le même problème avec une photo argentique diffusée sur le Web. Je pense que les deux formats vont longtemps coexister, car ils sont complémentaires.
, le 01.11.2004 à 19:19
Sympathique reportage. Dommage qu’il n’ait pas fait plus beau car cette côte d’Azur est un vrai paradis.
Pour répondre à pilote.ka, je dirais que le 20D doit être réglé avec le minimum d’intervention électronique. Ceci permettant un post traitement plus efficace et évitant de trop détruire l’image. Ayant moi-même un 10D, j’avais aussi l’impression au départ que les images manquaient sérieusement de punch, disons. D’autant qu’en comparant avec un 300D qui possède le même capteur, ce dernier avait des clichés plus flatteurs (en réalité Canon a privilégié le côté claquant pour ce reflex plus grand public). Il suffit de donner un coup d’accentuation (faut pas en abuser) sur le boîtier pour retrouver des images plus « montrables ». Jusqu’à une certaine taille d’image, le numérique tient totalement la comparaison avec l’argentique. Par contre, pour ce qui est de la projection, il n’y a pas photo (si je peux m’exprimer ainsi). Une bonne diapo est pour l’heure imbattable.
Pour en revenir à la mesure de la balance des blancs, il vaut mieux éviter d’utiliser la mesure automatique du boîtier. Une feuille blanche dans une poche ne prend pas beaucoup de place et permet de créer des images de référence.
Pour ceux qui ont un budget plus large, il existe une solution plus « pro ». Un filtre spécialement conçu par une firme américaine qui crée un gris neutre permettant d’avoir des clichés de référence encore plus précis. C’est par là .
, le 02.11.2004 à 06:41
Alors là, pas d’accord, mais pas d’accord du tout.
On se retrouve à l’époque du CD qui venait remplacer les vinyles. Certains préféraient les vieux disques noirs parce qu’ils vivaient, les CD étant trop propres et froids pour plaire aux « spécialistes ».
Que l’on ne retrouve pas le « grain » d’un bon film argentique, c’est vrai, et ce n’est pas forcément un défaut, mais qu’on ne me dise pas que le piqué du numérique est moins bon que celui de l’argentique. Au contraire, sur un très bon appareil (comme le 20D), on dépasse souvent le piqué de l’époque. C’est d’ailleurs ce qui gêne certains. Autre problème, la profondeur de champ qui est plus grande sur un argentique, ce qui rend les flous artistiques plus difficiles.
Mais pas la molesse! Non, le numérique n’est pas mou. Bien au contraire. Et comme il est dit dans d’autres commentaires, si désiré, un coup d’accentuation à partir d’un fichier Raw peut rendre service.
Et comme l’écrit Roger, compresser une image pour passer sur le Web, la réduire en taille, ça ne lui fait pas du bien. Ça aurait été bien pire si l’on avait passé une photo sur un scanner. Ou en tout ca pas mieux.
Le problème pilote.ka, c’est plutôt le support. A l’époque, tu aurais peut-être lu ce reportage sur une revue, et là, les images sur papier auraient été meilleures que sur le Web. Car pour l’instant, vu les bandes passantes, les images sur Cuk.ch seront toujours moins bonnes que les images sur Chasseur d’Images.
C’est là qu’il y a encore des progrès à faire.
, le 02.11.2004 à 10:28
D’accord François, mais je n’ai jamais été adepte des vynils parce que je les rayais tout le temps.
Mais pour avoir développé des photos numériqes RAW sur papier, j’étais insatisfat, tout me paraissait lisse, sans volume. Et retoucher une photo pour lui donner plus de définition augmente le bruit
Tu as peut être raison de dire que le piqué est meilleur sur les APN, mais moi j’ai la nostalgie des (bonnes) photos de mon appareil argentique.
C’est bête mais c’est comme ça. Désolé.
, le 02.11.2004 à 10:51
Je suis d’accord avec toi: quand je jouais avec mon M6, après avoir réglé la profondeur de champ souhaitée, cadré, appuyer sur le déclencheur était presque superflu, tout au moins en terme de plaisir.
C’est bien aussi pourquoi, j’ai dû acheter un bon appareil motorisé (EOS 1N) pour saisir la course de mon saluki et pas seulement son aspect nonchalant à l’arrêt: il n’attendait pas!
Comme j’avais aussi un stock de cailloux de la série -L, j’ai sauté sur le premier boîtier numérique de la marque, le D30. Bôf… Aujourd’hui le père Noël va sans doute se charger d’un 20 MkII.
Et ce sera sans regret, mais j’aime toujours mon M6…et le IIc de mon papa.
, le 02.11.2004 à 11:03
Si tu imprimes du Raw, je comprends que tu ne sois pas satisfait. Le Raw n’a subi aucun traitement. Tu peux sans aucun problème, avec des appareils de bonne qualité, donner un ordre de traitement poussant un peu l’accentuation sans aucunement augmenter le bruit dans l’image.
Tu peux me faire confiance! Test d’ailleurs d’un produit jeudi qui te montrera tout ça.
, le 02.11.2004 à 13:28
François, qu’est-ce qui te fait dire que la profondeur de champ
est moins bonne en numérique ?
Que je sache, cela dépend de l’objectif et sur les appareils
numériques que j’ai eu jusqu’à maintenant, je trouvais que justement, la profondeur de champs était plutôt bonne.
Mais tu a certainement un argument valable à faire valoir sur ce sujet !
, le 02.11.2004 à 13:42
Roger, c’est justement le contraire! Il y a plus de profondeur de champ en numérique, vu la taille du capteur entre autres choses, ce qui pose un problème lorsque justement on veut un flou pour détacher un sujet.
, le 03.11.2004 à 23:44
Merci Roger pour le site! :-)
si jamais, j’ai un peu plus de photos juste ici:
Photos avec Canon 10D
Oui François, tu as raison concernant la 2e solution… mais tout de même, j’ai quand-même pu réaliser quelques photos plutôt convaincante avec la 1re solution… coup de bolle? :D
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, le 04.11.2004 à 17:00
Bon Poupi, ça va pas du tout cette histoire. Je suis jaloux de la qualité de tes images. Je me demande ce que tu leur fais pour qu’elle claquent de la sorte.
Petite question : le vignetage assez visible sur certains clichés est-il fait volontairement ou est-ce dû à l’objectif utilisé ?
, le 04.11.2004 à 17:18
Coucou Tony! :-) Holalalaaa, désolé! Je n’y peux rien! :-)
Pour le vignettage, oui, c’est volontaire, mais il est vrai que j’en abuse un peu trop peut-être… hum… Autrement, mes objectifs sont parfaits! J’affectionne particulièrement mon 15-30 Sigma absolument bestiale!!! Je l’utilise à chaque fois que je fais mes photos de nuit. Autrement, je découvre enfin les joies d’un 50mm à ouverture 1.4… et là, la démarche photo devient très différente… bref, j’adore! :-)
Ha, et pour mes photos d’animaux, je pousse la saturation un chouilla plus élevée…
Pour les photos de nuit, je joue beaucoup sur les couches et le traitement des couleurs… mais je devrais un peu plus utiliser le format RAW pour les photos de nuit… vouala!
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, le 04.11.2004 à 17:59
Poupi, c’est vrai qu’elles sont superbes ces photos.
J’adore tes cadrages.
Mais c’est vrai que tu peux mettre un poil moins d’effet de vignettage aussi:-) Sinon, que c’est beau!!
, le 04.11.2004 à 19:07
Merci pour les infos. C’est clair qu’un 50 mm/1.4 est une belle bête et tout à fait abordable (le 50mm/1.0 étant 10x le prix). Pour ma part, je m’équipe très très (trop) doucement d’objectifs. Vu les prix des cailloux, il y a des jours où l’on est dans l’obligation de faire des choix financiers (il faut bien manger de temps à autre :-). Que c’est dur d’être fauché !
Je lorgne un peu du côté du 24-70 mm/2.8 et un autre qui m’intéresse énormément est le 14 mm/2.8. A eux deux, il y en a déjà pour prêt de 6’000.- CHF (prix catalogue Canon). Je vais sans doute finir par aller voir du côté de Sigma, bien plus abordable.
Heureusement et normalement, c’est l’investissement d’une vie, à moins que nos amis de Canon trouvent le moyen de changer de bague de montage dans le futur.
Enfin voilà, encore une fois belles images Poupi.
Pour ceux que cela peut intéresser, je suis tombé sur ce site ricain (oui je sais, mais qu’est-ce que vous voulez) où ils vendent plein de choses pour la photo et je trouve que leurs prix sont très intéressants en relation à ce que l’on peut trouver en Helvétie (en tenant compte du taux de change et des taxes douanières). A voir.
, le 05.11.2004 à 00:59
Merci François, merci Tony! :-)
Oui, pour le futur, je tacherai d’atténuer à fond le vignettage… ;-D
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