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Le Petit Pro­Lexis 2: un très bon cor­rec­teur de­vient aussi lu­dique

"La ver­sion 2 du Petit Pro­Lexis est un pro­duit to­ta­le­ment re­pensé qui ne vise plus seule­ment le mar­ché de la cor­rec­tion per­son­nelle, mais qui veut sé­duire toute la fa­mille par de mul­tiples fa­cettes axées au­tour de la langue fran­çaise.

Dans la ver­sion 1, l’ac­ti­vité prin­ci­pale du lo­gi­ciel était la cor­rec­tion de texte.

Dans la ver­sion 2, bien que ce volet n’ait pas été né­gligé par ses créa­teurs, il n’en est plus qu’une des ac­ti­vi­tés per­mises.

Ce nou­veau pro­duit se veut un pro­duit lu­dique et d’éveil au­tour de la langue fran­çaise. "

C'est ainsi que com­mence le do­cu­ment que Dia­go­nal, l'édi­teur des pro­duits Pro­Lexis et My­riade, a remis à la presse ces jours der­niers, pour pré­sen­ter son petit der­nier: Le Petit Pro­Lexis 2.

Vous le savez si vous nous lisez de­puis le début, je suis un adepte des cor­rec­teurs or­tho­gra­phiques qui s'in­té­ressent non seule­ment à l'or­tho­graphe d'usage, comme le fait par exemple le dic­tion­naire in­té­gré aux ser­vices de Ma­cOSX, mais aussi et sur­tout à la gram­maire.

J'uti­lise per­son­nel­le­ment tous les jours Le Grand Pro­Lexis (testé ici en ver­sion 4.1, mais nous en sommes à la 4.6) avec Dream­Wea­ver, pour cor­ri­ger mes ar­ticles (le cor­rec­teur de Dia­go­nal est le seul à ce jour à pou­voir cor­ri­ger un pro­gramme d'édi­tion HTML), et lorsque j'écris une lettre je me fais se­con­der la plu­part du temps par le même pro­gramme, et par An­ti­dote Prisme (testé ici), qui lui est par­fai­te­ment com­plé­men­taire.

Je connais bien ces pro­grammes, leurs qua­li­tés mais aussi leurs li­mites. Pour l'ins­tant, même s'ils pro­gressent ré­gu­liè­re­ment, même s'ils re­pré­sentent une aide ef­fi­cace à la ré­dac­tion, ils ne peuvent tou­jours pas as­su­rer une or­tho­graphe cor­recte, au­to­ma­ti­que­ment. L'hu­main doit pour l'ins­tant être en­core ca­pable de ré­flé­chir pour sa­voir si la cor­rec­tion pro­po­sée est jus­ti­fiée ou non.

Qui a dit "c'est en­core heu­reux"?

Le Petit Pro­Lexis 2: une ap­proche dif­fé­rente de l'aide à la ré­dac­tion

J'ai eu l'autre jour l'oc­ca­sion de m'en­tre­te­nir lon­gue­ment avec Roger Rai­nero, le pro­gram­meur gé­nial qui est à la base de Pro­Lexis. Sa concep­tion du dic­tion­naire est en­ga­gée: Roger a envie non seule­ment de cor­ri­ger des textes de la ma­nière la plus pré­cise pos­sible, mais aussi d'at­ti­rer toute une ca­té­go­rie de gens vers un dic­tion­naire, et de jouer avec les mots et par là même trou­ver du plai­sir à les écrire cor­rec­te­ment.

Nous ver­rons plus loin que le dic­tion­naire du Petit Pro­Lexis 2 est moins dé­taillé, au ni­veau de ses dé­fi­ni­tions, que son grand frère My­riade ou qu'An­ti­dote. Pour­tant, il n'en est pas moins ef­fi­cace en réa­lité, dans la vie de tous les jours.

Parce que lorsque nous écri­vons, ou lorsque nous li­sons, nous cher­chons une dé­fi­ni­tion. Avons-nous vrai­ment be­soin de cin­quante lignes d'ex­pli­ca­tions? La plu­part du temps non. Le Petit Pro­Lexis 2 vous mène di­rec­te­ment à l'es­sen­tiel, et vous ex­plique le mot par une dé­fi­ni­tion courte et par quelques sy­no­nymes, sou­vent bien plus par­lants. Com­ment ex­pli­quez-vous un mot à un en­fant vous? En em­ployant un sy­no­nyme, la plu­part du temps. Je me trompe?

Je ne veux pas dire par là que des dic­tion­naires comme My­riade, (voir test) ou Le Petit Ro­bert élec­tro­nique (testé ici) ou en­core An­ti­dote (testé ) et même Le Grand Ro­bert, mal­gré le fait qu'il n'a pas été porté sur OSX, et dont Anne Cuneo a dit tout le bien qu'elle pen­sait ici, ne sont pas utiles, au contraire. Per­son­nel­le­ment, j'adore les avoir comme ou­tils de ré­fé­rence. Mais dans la pra­tique, plus vite je trouve ce que je cherche, mieux je me porte, moi qui suis plu­tôt lent à la dé­tente...

Le Petit Pro­Lexis 2: le cor­rec­teur

Vous me connais­sez, on ne me la fait pas. Bien joli de me par­ler de jeux, du côté lu­dique d'un pro­duit dans une pla­quette de pré­sen­ta­tion, mais il faut mal­gré tout que le cor­rec­teur or­tho­gra­phique que j'uti­lise soit à la hau­teur de mes er­reurs par­fois grosses comme une mai­son.

En ce qui concerne le Petit Pro­Lexis, pas trop de sou­cis à se faire: en effet, ce der­nier uti­lise le même mo­teur de cor­rec­tion que son grand frère tout juste sorti en ver­sion 4.6. Il est donc très bon, ra­pide, et er­go­no­mique.

Il s'in­tègre, sous OSX, par­fai­te­ment avec

  • Word (X et cette daube de 2004)
  • Mail
  • Ap­ple­Works
  • En­tou­rage

Que ce soit de­puis le dock ou la barre de menus

et même via un menu contex­tuel

Vous pour­rez ainsi lan­cer la cor­rec­tion à tout ins­tant.

Mais vous pou­vez éga­le­ment l'uti­li­ser dans la plu­part des ap­pli­ca­tions qui sup­portent les ser­vices, tou­jours via la barre des menus, le dock, ou les menus contex­tuels (Nisus Ex­press 2 pose un pro­blème au ni­veau de cette so­lu­tion, et plante Pro­Lexis, petit ou grand: pas­sage par le menu obli­ga­toire en ce cas). Il faut sim­ple­ment que le lo­gi­ciel hôte ac­cepte les for­mats .rtf du presse-pa­piers, et ainsi, même les styles se­ront par­fai­te­ment conser­vés. Une ap­pli­ca­tion qui ne fonc­tionne pas? Go­Live ou Dream­Wea­ver par exemple. En ce qui concerne cette der­nière, vous de­vrez vous ra­battre sur le Grand Pro­Lexis.

La façon de tra­vailler de Pro­Lexis dif­fère par­fois un peu d'un pro­gramme à l'autre, ce qui peut être dé­con­cer­tant. Ainsi, si vous sé­lec­tion­nez du texte dans une ap­pli­ca­tion qui n'est pas hôte "of­fi­cielle" de Pro­Lexis, via la barre ou le dock, vous de­vrez au préa­lable avoir copié le texte dans le presse-pa­piers. Si vous pas­sez par la com­mande de menu contex­tuel, vous pour­rez di­rec­te­ment cor­ri­ger la sé­lec­tion sans l'avoir co­piée dans le presse-pa­piers. Tout cela dé­pend de l'ou­ver­ture du lo­gi­ciel cible. Pro­Lexis peut plus ou moins en­trer en connexion avec eux.

Néan­moins, après avoir ter­miné son tra­vail, pour tous les lo­gi­ciels non of­fi­ciel­le­ment re­con­nus, Pro­Lexis vous pro­pose le choix sui­vant:

Il ne vous reste plus alors qu'à cli­quer sur "OK". Vous re­ve­nez au­to­ma­ti­que­ment à l'en­droit de votre sé­lec­tion dans le pro­gramme de dé­part (il se peut que vous de­viez cli­quer juste une fois sur la fe­nêtre du do­cu­ment pour la rendre ac­tive), et vous faites sim­ple­ment un "Com­mande-v" pour col­ler le texte. Le tour est joué, tous les at­tri­buts sont sau­vés.

Bref, au ni­veau er­go­no­mie d'ap­pel de la cor­rec­tion et de re­port de cette der­nière dans votre do­cu­ment, tout est pour le mieux. Il ne vous reste qu'à trou­ver votre mé­thode pré­fé­rée pour les ap­pli­ca­tions que vous uti­li­sez le plus sou­vent.

Mais que se passe-t-il entre l'ap­pel de Pro­Lexis et le re­port de sa cor­rec­tion dans votre do­cu­ment, hein? Je suis sûr que vous vous posez la ques­tion.

Et bien je vais vous le dire.  Sinon, je sers à quoi, moi?

Lorsque vous ap­pe­lez le Petit Pro­Lexis vous ob­te­nez cela si vous avez opté pour l'alu brossé et que vous venez de Word:

ou cela si vous êtes al­ler­gique à ce côté mé­tal­lique:

Comme vous le re­mar­quez, l'in­té­gra­tion est tout sim­ple­ment par­faite. Les scrol­lings dans la fe­nêtre de cor­rec­tion sont re­por­tés au­to­ma­ti­que­ment dans celle du do­cu­ment, c'est beau.

Si vous venez de Mail, d'Ap­ple­Works, d'En­tou­rage, ou en­core d'une autre ap­pli­ca­tion sup­por­tant les ser­vices mais pas "of­fi­ciel­le­ment" hôte, vous ob­te­nez une fe­nêtre sé­pa­rée, bien réa­li­sée éga­le­ment mais peut-être moins "proche du ter­rain".

Quelle que soit la dis­po­si­tion de la fe­nêtre pros­po­sée, vous vous trou­vez tou­jours face à une double in­ter­face qui vous per­met d'agir sur la cor­rec­tion. Pre­mière pos­si­bi­lité, on pi­lote l'avance dans le do­cu­ment à l'aide de bou­tons.

On clique sur le bon mot dans la liste des pro­po­si­tions, et on clique sur le bou­ton cor­ri­ger, ou cor­ri­ger ...x fois (le x est rem­placé par le nombre de fois où l'er­reur est re­pé­rée). Vous pou­vez de même igno­rer une er­reur qui n'en est pas une, ou ajou­ter le mot à votre dic­tion­naire per­son­nel en cli­quant sur "Ap­prendre".

Les bou­tons de type ma­gné­to­scope per­mettent de pas­ser d'une faute à l'autre. Si le do­cu­ment est très long, il est di­visé en plu­sieurs seg­ments. En ce cas, les bou­tons "avance" et "recul" ra­pides per­mettent de pas­ser d'un seg­ment à l'autre. On voit où l'on en est dans par rap­port au total des sec­tions à l'aide du ther­mo­mètre bleu. Le nombre de fautes (ici 1/24) in­dique tou­jours après la barre de frac­tion le nombre total d'er­reurs dé­tec­tées dans la sec­tion. Je ré­pète que tant la deuxième in­ter­face de cor­rec­tion (dans tous les pro­grammes) que le do­cu­ment lui-même (dans Word seule­ment) suivent vos clics sur les dif­fé­rents bou­tons.

Les pe­tits bou­tons de la ligne du bas per­mettent

  • d'at­teindre les pré­fé­rences
  • de ré­gler la ponc­tua­tion (si­gna­le­ment et (ou) cor­rec­tion au­to­ma­tique)
  • d'at­teindre les dic­tion­naires spé­ciaux:
    • per­son­nel
    • as­sis­tant (voir plus bas)
    • mots igno­rés
  • et fi­na­le­ment le dic­tion­naire prin­ci­pal que je vais pré­sen­ter plus bas.

Si cette pre­mière ma­nière de cor­ri­ger est ef­fi­cace, nom­breux se­ront ceux qui pré­fé­re­ront cor­ri­ger di­rec­te­ment "dans le texte". Voici com­ment se pré­sente cette deuxième mé­thode:

Les er­reurs sont mar­quées:

  • en vert pour mon­trer les pro­blèmes gram­ma­ti­caux
  • en rouge pour si­gna­ler les mots in­con­nus (sou­vent les fautes d'usage) ou les ré­pé­ti­tions
  • en bleu pour in­di­quer ano­ma­lies ty­po­gra­phiques

Cli­quons sur la pre­mière er­reur, au­to­ma­ti­que­ment ex­pli­quée dans une tool­tip. Nous voyons im­mé­dia­te­ment les choix sui­vants.

Dans le cas qui nous in­té­resse, c'est bien évi­dem­ment sur "nou­veaux" qu'il faut cli­quer. Mais on pour­rait éga­le­ment ima­gi­ner que c'est bien au sin­gu­lier qu'on dé­sire avoir le groupe no­mi­nal. Dans ce cas, on clique sur "Autre pos­si­bi­lité d'er­reur" et l'on ob­tient ceci:

Ac­cep­tons "ce" pour ri­go­ler. Nous ob­te­nons:

Ac­cep­tons "ha­bi­tant". Il de­vrait en­core y avoir un petit "nou­veau" à mo­di­fier en "nou­vel". Voyons si notre cor­rec­teur voit le pro­blème:

Et bien oui! Pas mal n'est-ce pas?

Bon, en ce qui concerne la ra­pi­dité, Pro­Lexis nous a ha­bi­tués à de l'ex­cel­lence, 50'000 mots à la se­conde sur un G3 à 500 MHz, alors qu'est-ce que ça doit être sur un G5! Pour le Petit Pro­Lexis, Dia­go­nal donne 10 pages cor­ri­gées en une se­conde! J'ai vé­ri­fié: la cor­rec­tion d'un do­cu­ment Word de 6 pages prend en effet à peine plus d'une se­conde, ou­ver­ture de la fe­nêtre com­prise. Im­pres­sion­nant, même si l'on ne voit de toute ma­nière pas im­mé­dia­te­ment toutes les sec­tions du do­cu­ment (il faut uti­li­ser les bou­tons de type ma­gné­to­scope pour pas­ser de l'une à l'autre) contrai­re­ment au grand Pro­Lexis qui af­fiche toutes les er­reurs d'un coup dans une liste.

Bref, au ni­veau ra­pi­dité, c'est gran­diose. Et au ni­veau qua­lité? Le Petit Pro­Lexis uti­lise le même mo­teur et les mêmes al­go­rithmes de cor­rec­tion que Le Grand Pro­Lexis dont tout le monde, y com­pris ma pe­tite per­sonne, vante les mé­rites.

Pas de rai­son que ça change. Et ça ne change pas.

Les per­for­mances du cor­rec­teur

Re­pre­nons le pre­mier test de type "démo qui en fiche plein la vue et qui montre les ca­pa­ci­tés tech­niques du lo­gi­ciel" que je fais pas­ser à chaque fois que j'écris un ar­ticle à pro­pos de mes cor­rec­teurs, au fil de leurs mises à jour. Les phrases com­portent au total 26 fautes en tout, à moins que j'en aie ou­blié:

Pour moi, une er­reur si­gna­lée est une er­reur cor­ri­gée au final. En effet, l'im­por­tant est sur­tout d'at­ti­rer l'at­ten­tion sur les pro­blèmes, même si leur ap­por­ter une so­lu­tion fiable est bien en­tendu en­core pré­fé­rable.

Les en­fants de ces nou­veau ha­bi­tants du quar­tier ra­mène tout les jours des amis.
Deux fautes cor­ri­gées, mais tout les jours des amis reste er­roné, ce qui est à mon avis assez in­com­pré­hen­sible. En fait, Pro­Lexis pense qu'il s'agit du COD (suite du verbe non pré­po­si­tion­nelle pour les jeunes suisses) "tout". Ce se­rait ad­mis­sible si cela avait un sens. Pour moi, c'est évident, faute il reste.

Je cher­che­rais de­main les feuille que j'ai ou­blié a la mai­son.
Le "cher­che­rais" n'est pas cor­rigé, le reste oui.

Après que tu sois venu, j'ai net­toyer la mai­son que tu avais vi­si­ter.
Phrase en­tiè­re­ment cor­ri­gée.

Si j'au­rais su, ne ne se­rais pas venu!
Une er­reur cor­ri­gée, une er­reur si­gna­lée (dou­ble­ment de ne), sans pro­po­si­tion. Au final, la phrase est cor­recte.

Ma mer m'at­tends de­main et j'irai la re­trouvé avec plai­sir.
Tout est cor­rigé sauf "mer". Le lo­gi­ciel ne peut pas de­vi­ner que je ne parle pas de la Mé­di­ter­ran­née, mais de­vrait tout au moins me si­gna­ler ce risque d'er­reur. Une faute donc n'est pas cor­ri­gée ici.

Ce mé­ca­ni­cien et cette hô­tesse chante dans ce groupe de chan­son an­ciennes.
Chante est bien cor­rigé en chantent, mais le pro­gramme me pro­pose d'ac­cor­der "an­ciennes" en "an­cienne", alors que je pré­fé­re­rais mettre un s à "chan­son". Faute si­gna­lée, donc consi­dé­rée comme cor­ri­gée.

Ces ma­chines ont été créer par Apple et elles leurs plaisent, à tout ces fa­na­tique.
Toutes les fautes sont par­fai­te­ment cor­ri­gées. (Il a fallu de­man­der un "Autre pos­si­bi­lité d'er­reur" lorsque le pro­gramme me pro­po­sait d'ac­cor­der "ces" en "ce". Tout le reste s'est dé­canté en­suite tout seul.

Tra­vailler c'est trop dur, et volé c'est pas beaux.
Ici, très étran­ge­ment, le pro­gramme me pro­pose "Tra­vailler c'est trop dur, et volé ce n'est pas beau ou bel."  Si l'on peut com­prendre le fait que "volé" puisse être cor­rect, même si ici c'est vrai­ment l'in­fi­ni­tif qu'on at­tend, le "beau ou bel" est tout de même un peu éton­nant. Notez que je peux consi­dé­rer la faute comme si­gna­lée.

Ce ca­mion et cette voi­ture sont belles.
No pro­blemo, c'est cor­rigé.

Un homme qui se dit tran­quille et une moto très ra­pide fait un couple qui ne sont pas trop dan­ge­reux.
Tout est cor­rigé.

Res­tent donc en­core 3 fautes. J'ai passé le même test dans le grand Pro­Lexis, et j'ai ob­tenu exac­te­ment les mêmes ré­sul­tats.

Et à re­mar­quer qu'An­ti­dote Prisme ne laisse lui qu'une seule faute dans le même test (le "cher­che­rais")!

Deuxième test: le texte long sans faute

Cor­ri­ger le genre de phrases mon­trées ci-des­sus est une chose, être ef­fi­cace sur de longs textes en est une autre. Sur ce point, le Grand Pro­Lexis, dé­passe d'une bonne tête la concur­rence. Qu'en est-t-il du petit?

J'ai choisi, comme d'ha­bi­tude, un texte sans au­cune er­reur de 15 329 signes tiré d'un ar­ticle de l'En­cy­clo­pae­dia Uni­ver­sa­lis, afin de tes­ter la ca­pa­ci­ter du lo­gi­ciel à ne pas faire de fausses dé­tec­tions, lar­ge­ment aussi en­nuyeuses et pé­na­li­santes que les er­reurs non si­gna­lées. Pen­dant des an­nées, la concur­rence de Pro­Lexis en fai­sait beau­coup trop.

Et bien, le Petit fait tout aussi bien que le Grand Pro­Lexis: il crée (comme il y a deux ans) 5 fausses dé­tec­tions, ce qui n'est vrai­ment pas grand chose, je peux vous l'as­su­rer. Ce sont des mots comme té­thy­sienne, pé­ri­pa­ci­fique, mé­dio-océa­nique et si­li­ca­tées qui ne sont pas connus du dic­tion­naire in­té­gré.

Ah j'ou­bliais: ici, le cor­rec­teur ef­fec­tue son tra­vail en moins de trois se­condes, et le ba­layage des sec­tions par nos soins est fait très ra­pi­de­ment.

À com­pa­rer aux presque deux mi­nutes né­ces­saires à An­ti­dote pour ar­ri­ver au même ré­sul­tat, avec des sou­li­gne­ments un peu par­tout. Certes, le temps qu'An­ti­dote prend pour cor­ri­ger n'est pas si pé­na­li­sant que cela puisque l'on peut très bien com­men­cer à vé­ri­fier la cor­rec­tion pen­dant qu'il la ter­mine. Mais An­ti­dote veut sou­vent trop en faire, et sou­ligne un peu par­tout des choses qui sont peut-être des gênes à l'ef­fi­ca­cité et à la concen­tra­tion. Néan­moins, je l'ai écrit lorsque je l'ai testé, An­ti­dote Prisme (v3) est un réel pro­grès par rap­port aux an­ciennes ver­sions.

Il n'em­pêche. Dans les textes longs, Pro­Lexis, petit ou grand, reste su­pé­rieur à An­ti­dote. Dans les textes courts (lettres, cir­cu­laires), les deux sont par­fai­te­ment com­plé­men­taires et aucun des deux ne sur­classe l'autre. J'at­tends d'ailleurs que le Petit Pro­Lexis, comme le Grand, sachent vé­ri­fier la co­hé­rence des dates. Si j'écris "sa­medi 17 sep­tembre 2004" An­ti­dote me si­gna­lera qu'il y a une er­reur. En effet, le 17 était un ven­dredi. Pro­Lexis ne le fait pas.

Troi­sième test: le texte long avec fautes

Pour ce troi­sième test, comme d'ha­bi­tude, j'ai re­pris le même texte que pour le test 2, mais je lui ai ra­jouté 15 fautes.

3 seule­ment ne sont pas trou­vées par le Petit Pro­Lexis, et en­core une fois, le texte n'est pas simple. Il y a de quoi se perdre.

Ces deux der­niers tests nous prouvent que Le Petit Pro­Lexis n'est pas qu'un gad­get, mais qu'il est ef­fi­cace et rend réel­le­ment ser­vice en si­tua­tion réelle.

Un as­sis­tant vous ob­serve

Pour être le plus com­plet pos­sible par rap­port au do­maine de la cor­rec­tion du Petit Pro­Lexis 2, je dois en­core vous dire deux mots sur l'as­sis­tant. Ce der­nier va vous ob­ser­ver, et vous pro­po­ser par exemple d'ap­prendre un mot, si vous l'uti­li­sez très sou­vent, qu'il n'est pas connu du dic­tion­naire, et que par consé­quent, vous ne l'avez pas en­core ap­pris à ce der­nier.

Bon, très mau­vais point pour Dia­go­nal: l'édi­teur n'a pas in­tro­duit "cuk" dans son dic­tion­naire. Im­par­don­nable!

Le Petit Pro­Lexis, le dic­tion­naire de ré­fé­rence et des sy­no­nymes

Lorsque j'ai testé le Petit Pro­Lexis pour la pre­mière fois, j'ai été un peu déçu par le contenu des dé­fi­ni­tions que je trou­vais un peu "léger", cela mal­gré le côté très com­plet qu'a son lexique de 80 000 mots (560 000 flexions).

Comme je l'ai écrit en in­tro­duc­tion de l'ar­ticle, cette conci­sion est en fait un choix ab­so­lu­ment dé­li­béré de l'édi­teur. Faire court pour aller vé­ri­ta­ble­ment à l'es­sen­tiel, à l'ef­fi­cace.

À l'usage, je dois dire que je ne suis pas loin de par­ta­ger la vi­sion de Dia­go­nal. En effet, j'ai sou­vent be­soin d'un dic­tion­naire pour vé­ri­fier l'or­tho­graphe, ou pour sa­voir très ra­pi­de­ment le sens d'un mot. Le reste, dans le cadre de mon tra­vail, m'est re­la­ti­ve­ment égal. Et puis, une in­ter­face où l'on voit d'un coup à la fois la liste des mots proches, les sy­no­nymes, l'ex­pli­ca­tion gram­ma­ti­cale, je trouve cela très pra­tique.

Pre­nons le mot "in­signe" comme ad­jec­tif dans le cadre de "la bê­tise de ce roi est in­signe". Que si­gni­fie ce mot? Pro­Lexis vous l'ex­plique en un clin d'œil, à l'aide d'une dé­fi­ni­tion hyper courte ("Re­mar­quable entre tous") et de trois sy­no­nymes ("émi­nent", "re­mar­quable", "écla­tant"). C'est court, c'est pré­cis, et l'on sait im­mé­dia­te­ment de quoi il en re­tourne.

Cela dit, mettre le mot dans son contexte par un petit exemple ne se­rait pas de trop (comme le pro­pose My­riade, le dic­tion­naire du Grand Pro­Lexis, ou An­ti­dote)

Notez que le mot, puis­qu'il s'agit d'un ad­jec­tif, est dé­cliné dans ses quatre formes, et que le lo­gi­ciel nous pro­pose le mot au mi­lieu d'une liste al­pha­bé­tique, comme le fait le Grand Ro­bert ou Ul­tra­lin­gua, contrai­re­ment à An­ti­dote qui lui ne nous laisse pas nous pro­me­ner dans les mots, comme nous pour­rions le faire sur un dic­tion­naire "pa­pier".

Pour en re­ve­nir à "in­signe" notez que j'au­rais pu cher­cher "in­cigne" ou même "in­cygne" et Pro­Lexis m'au­rait im­mé­dia­te­ment amené à la bonne or­tho­graphe. De même, "émer" m'amène au­to­ma­ti­que­ment à "aimer", "foto" à "photo", "chevo" à "che­vaux" grâce à la grande qua­lité du mo­teur d'ana­lyse mor­pho­lo­gique et pho­né­tique.

An­ti­dote en pos­sède éga­le­ment un et se com­porte de la même ma­nière avec "in­cygne" et "foto", mais ne re­trouve ni "aimer" ni "che­vaux" si l'on tape "émer" et "chevo".

Et puis, à ce ni­veau, l'in­ter­face est assez gé­niale, il faut tout de même le mon­trer. À la re­cherche de "chevo" par exemple, voici la fe­nêtre d'alerte que nous ob­te­nons:

Ob­ser­vez les trois co­lonnes: "Proxi­mité mor­pho­lo­gique", "Proxi­mité pho­né­tique", et "Mots com­men­çant par...". C'est er­go­no­mique, on a tout sous la main en un clin d'œil. Bravo.

Au ni­veau des sy­no­nymes, nous ne re­trou­vons pas l'in­tel­li­gence de My­riade, du même édi­teur. Pour ex­pli­quer ce que j'en­tends par in­tel­li­gence, pre­nons un exemple: si j'écris:

"Cet homme tape son Dell.", et que je cherche un sy­no­nyme, My­riade sé­lec­tionne au­to­ma­ti­que­ment le verbe taper et me pro­pose de rem­pla­cer "tape" par

Si j'écris "Je fais une pe­tite tape ami­cale à mon Po­wer­Book.", My­riade va di­rec­te­ment au nom fé­mi­nin.

De même, si le sy­no­nyme pro­posé est mas­cu­lin alors que ce que l'on avait écrit dans le texte était mas­cu­lin, My­riade va chan­ger au­to­ma­ti­que­ment le dé­ter­mi­nant et l'ad­jec­tif si né­ces­saire ("cette pe­tite évo­lu­tion" va de­ve­nir "ce petit pro­grès").

Et bien ça, Le Petit Pro Lexis ne sais pas le faire. Notez que vous pour­rez tou­jours ache­ter un ou des mo­dules de My­riade comme dic­tion­naires sup­plé­men­taires à Pro­Lexis.

Cela dit, le mo­dule des sy­no­nymes du Petit Pro Lexis 2 est tout à fait per­for­mant au ni­veau de ses pro­po­si­tions.

Comme tout pro­gramme qui se res­pecte à notre époque au ni­veau des ou­tils d'aide à la ré­dac­tion, Dia­go­nal nous pro­pose dans cette mou­ture un très bon conju­gueur de tous les verbes à tous les temps. Très sou­vent pra­tique, bien sûr.

Re­mar­quez la pe­tite icône co­lo­rée en haut à gauche:
elle per­met de faire pas­ser le ti­roir de conju­gai­son de gauche à droite et in­ver­se­ment.
On voit l'ombre du ti­roir glis­ser en des­sous de la fe­nêtre prin­ci­pale: un dé­tail mais j'adore!

Une re­cherche avan­cée qui nous amène au côté lu­dique du lo­gi­ciel

Une fois la fe­nêtre du dic­tion­naire af­fi­chée, on peut se lan­cer dans ce que le dic­tion­naire ap­pelle "la re­cherche avan­cée".

Tout cela peut être fort utile dans le cas de ré­fé­rence d'un jeu de lettres. Dom­mage qu'au vu des ca­pa­ci­tés pho­né­tiques du Petit Pro­Lexis 2, le pro­gramme n'in­tègre pas une re­cherche sur les sons, ce qui nous don­ne­rait en plus un dic­tion­naire de rimes.

Mais si cette re­cherche per­met de tout faire ou presque au ni­veau des lettres dans un jeu, il se trouve que Dia­go­nal nous offre en plus des aides toutes faites pour cer­tains grands musts, com­mer­ciaux ou non. Je m'en vais les par­cou­rir ci-des­sous:

mots croi­sés

Ana­gramme. La so­lu­tion?? Eh oui, il y en a une!

Un in­dice? Cli­quons sur le bou­ton qui nous le pro­pose:

Si vous ne trou­vez pas, elle est ici, la so­lu­tion!

 

Nous trou­vons éga­le­ment une as­sis­tance bien vue pour Com­po­sio®.

Notez que je n'ai stric­te­ment rien com­pris à ce jeu, avec le­quel on peut jouer
sur TFI.​com (tou­jours ce cer­veau un peu trop li­mité, comme dit Mme Cuk)
Je sais seule­ment que beau­coup adorent... et que Pro­Lexis peut bi­gre­ment nous aider.

Les ex­pli­ca­tions sont ici.

Les grilles ma­giques...

... où il s'agit de créer des mots de 4 à 6 lettres (ou plus si en­tente), en pas­sant d'une case à l'autre, dans tous les sens, en ayant le droit de re­pas­ser sur les cases. Dingue, j'ai com­pris! Une op­tion "Boggle®" pour nous aider à jouer au jeu édité par Par­ker est éga­le­ment dis­po­nible.

Vous pou­vez éga­le­ment jouer au "Jeu le plus long", soit en fai­sant choi­sir par Pro­Lexis les lettres voyelles ou consonnes, soit en en­trant les lettres qui sont jouées en di­rect dans le jeu té­lé­visé. Comme tou­jours, des in­dices vous sont don­nés si vous le dé­si­rez, et sur­tout, si vous pré­fé­rez ne pas avoir LA so­lu­tion tout de suite.

Et la so­lu­tion est? Mais oui, clou­tera, mais il m'a fallu 4 in­dices tout de même.

Enfin, une as­sis­tance au jeu de Scrable® est de la par­tie, mais avec un seul an­crage.

Vous avez trouvé? Moi pas. Allez, je clique sur "So­lu­tions"
Ah ben oui, "Im­pact". Je ne suis vrai­ment pas bon...

Voilà! Nous avons fait le tour des jeux. Notez que comme tout ce qui est pro­grammé par Dia­go­nal, ces as­sis­tances, ou même ces en­traî­ne­ments à cer­taines ac­ti­vi­tés lu­diques (hé hé, je ne trou­vais pas de sy­no­nyme à "jeu", j'ai cher­ché dans Pro­Lexis!) sont fort bien réa­li­sés, et de ma­nière in­tel­li­gente. J'adore l'ap­port des in­dices!

Un pré­cis de gram­maire en prime

Avant de conclure, il me faut en­core par­ler du pré­cis de gram­maire ajouté dans le pack, comme dans toute bonne aide à la ré­dac­tion qui se res­pecte. Tou­jours dis­po­nible lui aussi par la barre de menus ou par le dock, il nous sera utile dans des cas déses­pé­rés.

Là éga­le­ment, les choses sont bien faites. On trouve im­mé­dia­te­ment ce que l'on cherche:

Les ré­sul­tats ob­te­nus sont com­plets et par­fai­te­ment clairs:

 

Com­ment ça, vous n'ar­ri­vez pas à lire? Mais cli­quez donc sur la vi­gnette!

En conclu­sion

Le Petit Pro­Lexis 2 est une aide à la ré­dac­tion bien pen­sée, pour MacOX mais aussi pour OS 9 (c'est quoi ça déjà?), et cela pour moins de 90 €.

Clair et ef­fi­cace au ni­veau de la cor­rec­tion, le dic­tion­naire sait al­lier conci­sion et pré­ci­sion au ni­veau de la ré­fé­rence et de la sy­no­ny­mie, en ap­por­tant ce que les autres  n'offrent pas: le plai­sir du jeu.

Cette op­tique est très pri­sée de la nou­velle pé­da­go­gie, qui veut ap­prendre en jouant. Ici, le ré­sul­tat semble être très convain­cant.

Vous pou­vez vous en rendre compte par vous-même, en es­sayant gra­tui­te­ment pen­dant quinze jours le Petit Pro­Lexis 2, après l'avoir té­lé­chargé ici.

9 com­men­taires
1)
coa­coa
, le 22.09.2004 à 10:02

Quasi convaincu à la lec­ture de l’ar­ticle, je viens de le té­lé­char­ger en démo, et je me ré­jouis !

2)
lyo­nelk
, le 23.09.2004 à 18:20

A noter que dans la ver­sion 1.5, la cor­rec­tion d’un texte dans Nisus, Mel­lel ou Ma­ri­ner­Write fonc­tionne cor­rec­te­ment. Ce­pen­dant, si vous avez in­té­gré un ta­bleau ou des notes bas de pages, ceux-ci dis­pa­raissent au mo­ment du trans­fert après la cor­rec­tion.

Qu’en est-il avec la ver­sion 2.0

Au­tre­ment, c’est vrai­ment un super lo­gi­ciel. Très bien in­té­gré avec Word.

3)
JcH
, le 26.09.2004 à 10:50

Aus­si­tôt lu, aus­si­tôt im­porté, sû­re­ment payé avant 15 jours. MAIS ne s’in­tègre pas à Mo­zilla 1.2.1 (ul­time ver­sion à l’usage de Mac OS 9.2.2, bien que quasi clone amé­lioré de Nets­cape 7.0.2)
***(Ntscp n’a pas de fe­nêtre assez grande pour lire l’in­té­gra­lité de l’ar­ticle petit pro­lexis… quand à l’ex­ce­len­tis­sime pa­né­gi­rique de Anne Cuneo au sujet de 922 et du gRR­Rand RO­BERT; ntscp ne le montre même pas!!! en re­vanche; le pack fran­ci­sa­tion de ntscp est bien meilleur que celui de Mozz, et reste d’ailleurs at­ta­ché à mozz quand on a ou­vert ntscp au­pa­ra­vant sous la même iden­tité.)***
ALORS pour sug­gé­rer que Fan­çois Cuneo pro­fite de la pro­chaine am­biance de cha­leur com­mu­ni­ca­tive bai­gnant un ban­quet bien mé­rité en l’hon­neur de Roger Rai­nero pour lui de­man­der de faire quelque chose à l’in­ten­tion des fi­dèles «  »at­tar­dés » » en 9.2.2. (*at­tar­dés* et sa­tis­faits) qui re­chignent à « soft­mi­cro­ni­ser » avec I.E.

Ces **at­tar­dés sa­tis­faits** (en plus de tante Anne) voyent de moins en moins de choses venir….
et pour­tant il en reste, (voire ci-des­sous)
http://​jhourdin.​free.​fr/​

Merci d’avance à Roger Rai­nero, et à l’in­ter­ces­sion de Fan­çois Cuneo.

Ps. Les sco­ries qui sub­sis­te­raient dans mon texte se­raient im­pu­tables à Roger Rai­nero en rai­son de sa né­gli­geance à pré­voir un adap­ta­teur MO­ZILLA na!

C’est en sciant que Léo­nard de Vinci.

4)
Fran­çois Cuneo
, le 26.09.2004 à 20:44

JcH, il ne faut pas rêver. Dé­ve­lop­per un adap­ta­teur coûte cher, c’est du tra­vail. Beau­coup de tra­vail.
Or se mettre à une telle tâche pour un pro­gramme qui ne va plus être mis à jour, sur OS9, c’est tout bon­ne­ment im­pen­sable.
Je n’in­ter­cé­de­rai donc pas, dé­solé! Cela dit, je sais que Roger nous lit, donc il te lit.:-)

5)
JcH
, le 27.09.2004 à 08:53

OK à Fran­çois, je sais bien que je swit­che­rai en grand X, et de toutes fa­çons je dis­pose de nets­cape. Il y a aussi « RAG TIME » que je suis de­puis la ver­sion 3, et que je pré­fère à AW (à l’at­ten­tion de RR :-).
L’ob­jet prin­ci­pal du com­men­taire reste de vous rendre hom­mage à tous deux (même trois, avec Anne.)
Best re­gards

6)
jacques
, le 10.10.2004 à 20:14

Oh, une faute dans l’ar­ticle sur un cor­rec­teur. A qui la faute? Au cor­rec­teur ou à l’au­teur qui n’a pas uti­lisé le cor­rec­teur?

Voici la phrase in­cri­mi­née. J’ai bien vé­ri­fié qu’An­ti­dote était d’ac­cord avec moi.

« Et bien ça, Le Petit Pro Lexis ne sais pas le faire. »

jacques

7)
fckr
, le 13.10.2004 à 23:46

Suite à la lec­ture de l’ar­ticle, té­lé­char­ge­ment, es­sais et achat.
En plus, content !!!!!!!!

fckr

8)
M.G.
, le 20.10.2004 à 09:14

J’ai té­lé­chargé Petit Pro­lexis 2 et My­riade le 10 oc­tobre.

J’ai payé le 10 oc­tobre. Reçu le même jour un mes­sage confir­mant mon achat. J’ai reçu la fac­ture et les cartes de ga­ran­tie hier.

Une ques­tion : com­ment fait-on pour va­li­der l’en­re­gis­tre­ment ?

Merci de votre aide car je n’ai rien com­pris.

Marc, l’Afri­cain

9)
Jo­na­than2
, le 23.01.2005 à 03:09

Marc il suf­fi­sait de lire ton mail de ré­cep­tion com­plè­te­ment : tu dois ren­voyer le code de la carte et le n° de ta ma­chine par mail. Tu re­ce­vra en­suite ton code d’ac­ti­va­tion.

Sinon, pour ma part j’uti­lise ce lo­gi­ciel de­puis trois jours : for­mi­dable d’ef­fi­ca­cité et de per­ti­nence !

C’est mon pre­mier cor­rec­teur gram­ma­ti­cal et je suis com­plè­te­ment bluffé de­vant la qua­lité de ce pro­duit : toutes mes fautes « ha­bi­tuelles » sont cor­ri­gées, les re­marques sur la syn­taxe des pages sont tou­jours per­ti­nentes.

Mon meilleur achat de ces der­niers temps.

Les aven­tures d’un ap­prenti thé­sard…