Dans la vie, vous êtes photo ou vidéo?
Partir avec un appareil photo ou une caméra, est-ce vraiment similaire? C’est la question que je me suis posée et à laquelle je tente de donner réponse suite à un concours de circonstances.
Il y a quelque temps, je suis parti en reportage photo dont le récit vous est conté dans «Le voyage de Mayuk» sur ce même site. Le hasard du calendrier m’a fait remonter sur un bateau un mois plus tard, cette fois pour le tournage d’un documentaire de télévision.
Un voilier en pleine action dont l’équipage à 16 ans en moyenne.
J’ai tout de suite constaté qu’il s’agissait d’une aventure d’un genre très différent, non seulement au niveau du voyage, mais également en ce qui concerne la technique utilisée.
Bien sûr, en vidéo comme en photo, on parle mise au point, optiques, diaphragme, balance des blancs, mais la ressemblance s’arrête là.
En reportage photo, il y a le sujet, la lumière, l’œil, et c’est tout. Vous êtes un «chasseur d’images» dont le but est d’arrêter le temps là où les autres n’y auraient pas pensé. Même si vous avez des ambitions dans ce domaine, votre boîtier, quel que soit le modèle, entrera dans un sac de voyage. En reportage photo, on peut avoir une grande sensation de liberté et de légèreté.
Gérer un bateau est plus difficile que de conduire un scooter!
En image qui bouge, rien de tout cela.
Quand les gens vont voir un film, ils vont d’abord écouter une histoire. Dans mon cas, celle de jeunes capables de maîtriser des bateaux de plusieurs tonnes dans des mers déchaînées. Or l’histoire, c’est le scénario et le scénario, c'est un truc sacrément compliqué à écrire. Le nôtre, on l’a rédigé, raturé, laissé reposer, repris, corrigé, effacé, recomposé... Il a eu cette chance de ne pas mourir dans un tiroir, comme beaucoup de ses confrères de par le monde!
S’éloigner du scénario, c’est s’écarter de l’histoire. Le cameraman n’a donc pas de liberté de manœuvre. Même s’il capte une image conforme à l’écrit, le plan parfait digne d’être applaudi par Fellini lui-même, vous pouvez être sûr qu’il y aura un truc qui ne collera pas, style une prise de son impossible à cause de la perforatrice d’à-côté qui s’acharne sur un bitume qui ne lui a rien fait, ou tout autre événement plus ou moins similaire.
le bruit du moteur sera remplacé par le son du vent dans les voiles!
Par contre, il y a un aspect moins contraignant en vidéo qu’en photo. Votre histoire, en image fixe, doit tenir en un seul cliché. Dans un film, on peut découper une scène en «petites touches d’images», ce qui est souvent plus facile.
Si vous tenez la caméra, vous constaterez qu’il y a une autre différence fondamentale avec un appareil photo, c’est le poids! Si en photo, on peut voyager léger, ce n’est pas possible en vidéo. Vous êtes en droit de me rétorquer qu’il existe, même chez les pros, des petits modèles guère plus gros que le monstre du responsable de ce site (là, je parle de son appareil numérique). Possible, mais si vous regardez bien, ces petites caméras ne sont utilisées qu’avec des harnais ou des «steadycam» spéciaux dont le prix vous décourage d’entrée de faire carrière dans le cinéma. De plus, la plupart des journalistes rechignent à travailler avec ce type de matériel, ceci pour des raisons sociologiques. Je m’explique: pour le large public, quand vous arrivez avec une «grosse» caméra, c’est pour la télé. Si vous vous pointez avec une «petite» caméra, ça n’est pas pour la télé. C’est un fait mainte fois prouvé et contre lequel personne ne peut lutter. Conclusion, votre machine pèsera son poids, mais elle aura des vraies fonctions manuelles (souvent introuvables sur des petits modèles), sera bien calée sur l’épaule ce qui vous permettra une image stable et, le plus important, on vous prendra au sérieux!
L’aspect des fonctions manuelles d’une caméra est crucial. Si vous travaillez en «tout automatique», cela se traduit, lors d’un long effet panoramique, par des changements de netteté avec flous transitoires, des changements de couleur, des changements de luminosité, tout cela sur un seul plan!
Maintenant, admettons que vous êtes avec un groupe humain que vous désirez prendre en photo ou filmer. Vous aurez immédiatement droit à deux types d’attitudes de la part de ceux-ci: soit une grimace stupide, soit une expression figée. Mais avec un peu d’habileté, vous réussirez en photo à appuyer à la fraction de seconde où le sujet se détend, par exemple lorsqu’il passe de la grimace stupide à l’expression figée. Votre cliché sera donc réussi. En vidéo, impossible. Il faut gagner la confiance du sujet. Avec les jeunes que je filmais, ça n’a pas été trop difficile. Devant s’occuper de leur bateau. Ils nous ont vite oubliés.
Un truc fondamental que je vous donne: Travaillez toujours dans le respect du sujet. Si la personne sent que vous allez la respecter, voir embellir son image, elle se détendra et acceptera de se soumettre à vos caprices.
Les jeunes on vite fait de nous oublier, on n’a même pas été giclés!
Quand le photographe rentre de reportage, il peut donner sa pellicule (ou sa carte numérique) au laboratoire, prendre une douche et sortir sa petite copine. En vidéo, impossible, car c’est au retour que le travail commence: il faut monter le film. À titre d’exemple, si pour mon reportage de 13 à 15 minutes il m’a fallu une semaine de tournage et je compte un mois de montage et de postproduction sonore. Même un petit film de vacances doit être monté sinon votre entourage risque de regarder sa montre plutôt que vos images.
Bien que possédant du matériel léger au regard du monde pro, mon équipement n’est de loin pas celui du vacancier moyen. J’ai tourné avec une XL1S et une XM2 de chez Canon.
La première caméra a été passablement modifiée. Elle comporte un objectif «tout manuel» 16x, une crosse d’épaule faite maison et un boîtier audio bricolé avec alimentation et entrées symétriques. L’objectif est complété à demeure par une bonnette grand-angle Century-Optics. La XM2 comprend également le même type de bonnette. Le micro est un Shure stéréo et MS (Mono+Stereo), parfait pour ce type de tournage. Le montage est réalisé sur FinalCut Pro que l’on ne présente plus ici. Le son est traité sur un autre Mac équipé de Protool et synchronisé au premier. La musique est créée sur Cubase SX et pas mal d’équipements annexes. Mais attention, j’ai réalisé des films de vacances avec une petite caméra basique, montés sur iMovie et gravés sur iDvd. J’ai eu un plaisir énorme. Mais je le dis et le répète, il y a une grande différence entre le monde vidéo amateur et le pro. Cette différence est, au niveau technique, bien moins perceptible dans le monde de la photo (pour moi, dans une foule, le photographe pro c’est celui qui a des vieux appareils cabossés!)
Ça, c’est ce qui reste de visibilité en pleine tempête!
Quelle conclusion en tirer?
L’image en mouvement reste un domaine qui, même au niveau amateur, demande beaucoup d’énergie et de temps. Mais réaliser un petit reportage vidéo apporte des sensations uniques où se mélangent les plaisirs de l’écriture, de l’image, du son, du mouvement. La chaîne iLife d’Apple est une excellente mise en condition et son prix est dérisoire. Une petite caméra vidéo avec pied coûte dans les 1’500 euros. Malheureusement, en tournage pro, on n’est plus dans ces prix!
Pour ceux qui aiment les bateaux et les ados, le film dont je parle sera normalement diffusé en fin d’année sur TV5 et la TSR.
Nota: Les images jointes sont directement tirées du film.
Bonne fin de vacances!
, le 19.08.2004 à 00:56
Merci Roger pour ce bel article!
J’ai filmé pendant des années avec une caméra Super 8. Je me suis récemment procuré une caméra mini DV Canon MV 590. On est largement au-dessous des prix que tu indiques pour une caméra d’amateur (d’accord, les réglages sont automatiques). Mais même avec une telle caméra, je trouve le résultat épatant.
En plus, avec iMovie et iDVD, c’est vraiment le top. Je n’ai fait que des petits trucs, mais j’entrevois des possibilités inouïes il y a peu de temps encore pour un amateur.
Tu as raison: pour faire quelque chose de bien en cinéma, il faut y consacrer du temps et du coeur. Tout le secret est là…
, le 19.08.2004 à 07:48
Bravo pour cet article !
Je me réjouis de voir ce reportage. Un petit rappel en temps voulu sera nécessaire !
, le 19.08.2004 à 08:53
Ben dis-donc, qu’est ce qu’elle a du prendre comme flotte la caméra :-)
Plus sérieusement, elles ont survécu comment ?
, le 19.08.2004 à 09:27
Excellent article, merci!
Et je me réjouis aussi de regarder ce film :-)
Pour les durées, je peux confirmer que le montage est effectivement très très long!
L’été dernier, j’ai participé à l’enterrement de vie de garçon d’un ami, et toute la journée a été filmée. Je me suis ensuite proposé pour monter tout ça, avec générique, bande son et tout le reste…
Eh bien il m’a fallu un sacré nombre de mois (à raison de quelques heures par semaine, hein, j’y ait pas passé mes journées), pour obtenir un film d’un peu plus d’une heure qui soit « montrable ».
Le matos utilisé était une caméra Sony « grand public », et j’ai fait le montage avec Final Cut Express, excellent logiciel au passage.
, le 19.08.2004 à 11:07
Bel article sur une question que bcp se posent, mais sans trouver vraiment de réponse : la preuve : la cérémonie d’ouverture des J.O., où pour chaque délégation, il y avait au moins 3 ou 4 types avec caméscope et APN. Hilarant
Sinon, à propos de l’histoire du scenario, sans vouloir trop faire de pub (un peu qd même, ça fait pas de mal), j’ai bossé sur un logiciel absolument fantastique, développé par un réalisateur et producteur français, fan de mac : ScenarioPro de chez CreativeValley.
Ils ont aussi une version grand public, qui s’appelle Histoires de Filmer, qui est le pendant film de Histoires d’écrire que vous connaissez peut-être. Ca a fait un carton !
Pour l’adresse, c’est http://www.thecreativevalley.com Il doit y avoir une version démo
Le principe est simple, à l’aide de questionnaire sur les points essentiels du scénar, basé sur le style Truffaut, le soft vous aide à mettre en place vos idées. Et le pire, c’est que ça marche. Enfin, je dis ça, je dis rien. En tout cas, ça vaut le coup d’oeil.
, le 19.08.2004 à 11:09
Michael : « Plus sérieusement, elles ont survécu comment ? »
La caméra était recouverte d’une bâche en plastique sur laquelle
était scotchée une vitre 18/24 de cadre de photo.
Le système est très efficace, mais la caméra a quand même pris de l’eau lorsque je n’utilisais pas la bâche. J’avais donc toujours près de moi un linge pour l’essuyer. Elle est rentrée intact.
Une cassette DV est également passée à l’eau (de mer !) avec
une journée de tournage dessus. Après l’avoir rincée à l’eau douce et laisser sécher trois jours, j’ai pu récupérer toutes les données.
C’est solide, le DV !
, le 19.08.2004 à 11:18
Pgmac,
Merci pour le renseignement. Il existe quelques logiciels d’aide à l’écriture, mais j’avoue ne pas être expert en la matière.
Il y aurait un bon comparatif à faire sur CUK !
, le 19.08.2004 à 11:27
A ma connaissance, c’est le seul à aller aussi loin, dans le concept. Les autres logiciels (notamment Finaldraft), ne sont que des logiciels de traitement de texte évolués et adaptés aux règles de mise en page du cinéma, ce que font aussi ScenarioPro et Histoires de filmer.
Je n’en connais pas d’autres qui soient un véritable guide du scénariste pro ou en herbe.
Paul
, le 19.08.2004 à 11:32
A propos des conditions extrêmes, le pire en bateau pour l’équipement électronique et à plus forte raison informatique, c’est pas seulement les paquets de mer qu’on peut se prendre dans le museau quand ça rince bien, mais c’est l’humidité salée, qui corrode absolument tout. Donc, le mieux c’est d’avoir toujours dans sa housse d’ordinateur des petits sachets qui absorbent l’humidité. Mais c’est un vrai fléau. Les marins pro, qui ont leurs softs de météo, de cartographie, etc, prennent en général 2 ordi ensemble (le mac est d’ailleurs bien présent, car justement plus résistant) et ils ne durent pas plus d’une saison. C pour dire.
Paul-Antoine
, le 19.08.2004 à 12:10
Merci Roger pour cet excellent article ….
Perso, j’étais « photo-image fixe », les amis super8 et autres vidéastes « argentiques » avec leur matos cher et compliqué, ne m’ont jamais donné l’envie de me mettre au « Movie’s ».
En 1999, date ou est sorti iMovie 1, après avoir vu une courte démo chez un pote, cela m’a donné l’envie de faire de « l’image-mouvante »… j’ai courru acheter une caméra (Canon MV200i)
Génial…. 5 ans après et pleins de DVD en stock (des heures de montages), je dis: « vive la simplicité du numérique ».
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Séb: « je peux confirmer que le montage est effectivement très très long! »
– Après plein de montages, j’ai fait des estimatifs « moyenne-horaires »= une heure de travail = une minute de montage bien léché ! (il me semble que je ne suis pas trop « à côté).
, le 19.08.2004 à 12:23
Ouai c etait quand meme bien la Bretagne on s est bien marre et on a beaucoup appris (Merci Jean-Paul) et vous pourrez l observer dans le film. C etait une experience tres sympa.
Vivement l année prochaine
Chris t es trop chou avec Bloch
MDR
;-)
, le 19.08.2004 à 13:07
Blues,
Effectivement, c’est sans doute la moyenne que j’ai du atteindre aussi… C’est assez effrayant tout de même! Mais du coup, je suis rassuré… y’a pas que chez moi que ça prend du temps…
, le 19.08.2004 à 14:41
En effet, le montage c’est très long !
Personnellement, j’écris très vite des petits scénarios, et avec quelques amis on fait des courts films comme ça, avec une mini DV de Sony tout à fait correcte — même si le tournage est long (loin que nous sommes d’être des professionnels !), le montage l’est bien plus… sans compter que nous devons composer la musique (en général des choses assez light à la guitare, et pour des moments plus « lourds » j’ai l’honneur de tripoter ma basse…)
Mais le plus drôle là dedans, c’est que je me suis mis à vouloir faire ce genre de films après avoir acheté une webcam et testé iMovie 2 à l’époque avec les images de celle-ci converties en DV, sur un iBook G3 466 et 160 Mo de RAM… la patience est une vertu, et l’indulgence envers la qualité des images l’a tout autant été !
, le 19.08.2004 à 16:07
Oh Blues, je dirais même que deux à trois heures au minimum sont nécessaires à un montage d’une minute sur FinalCut. Et encore! Quand tout va bien!
, le 19.08.2004 à 16:21
« je dirais même que deux à trois heures au minimum sont nécessaires à un montage d’une minute » …
Yo Francois … t’exagères pas un peu là ??? un peu « pougnet » ok, faut l’être… mais pas trop quand même… Car à notre stade, on est pas des pro, faut pas pousser ….
Imagines un peu si les pros des TV (TSR, etc.) mettaient ce temps là, je pense qu’on aurait plus d’images à regarder (= soirée écran blanc), les montages ne seraient jamais prêts à temps … ou alors y’en a qui risqueraient de se faire foutre dehors à ce rythme là !
, le 19.08.2004 à 16:22
Merci Roger pour cet article ! Quelqu’un pourra enregistrer l’émission lors de la diffusion pour les non-suisses et non câblés/satellisés ?
pagmac : toujours utilisé de nos jours le mac en courses océaniques ? On les voyait souvent (encastrés ou portables) dans les présentations de bâteaux fin 80’s/début 90’s… Aujourd’hui on voit plutôt des pécés… Pfff, et dire que Tabarly traversait les océans en silence radio avec des appareils en rade…
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drazam strikes again
, le 19.08.2004 à 17:09
François est marseillais, François est marseillais !
Fô dire aussi qu’avec un pôv’ Alubook 17’…
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drazam strikes again
, le 19.08.2004 à 19:23
Roger, je partage totalement ton avis. Je fais du film de vacances depuis déja 4 ans (iMovie a été ma raison de switcher au mac). Et depuis que je fais du montage, j’ai « appris » à filmer (pas de zoom à longueur de temps, alterner les angles de vue, etc.). Mais quel pied de pouvoir montrer des films de vacances pas trop chiants, avec un peu de musique et une trame (à défaut de scénario).
Je fais également des films de mariage d’amis. A la rigueur, je trouve cela plus simple que mes films de vacances, car le scénario est linéraire (l’entrée dans la mairie ou l’église, la cérémonie, la sortie, etc..). Ca va vite. Pour mes films de vacances, c’est trés long, pas loin d’1h par minute de film. Avec le temps (j’en suis à plus de 200 films), ca va plus vite. En général, je fais un dérushage rapide, le soir même (avec le PowerBook quand je voyage), je vire tout ce qui est techniquement loupé (bouge trop, trop sombre, etc..). Ensuite, j’y reviens pour enlever ce qui n’est pas intéressant ou qui ne colle pas dans le film, en bougeant les clips pour chercher une trame, une idée, un enchainement logique ou cohérent. A la fin, quelques transitions, des titres et hop sur iDVD. Avec des diaporamas, car je suis fan de photo fixe aussi :)
Vivement le visionnage de ton documentaire.
Renaud
, le 19.08.2004 à 22:16
Wouaaaavouw!
Que ce lui qui prétend que iMovie n’a pas créé de vocations lise d’urgence ces commentaires. Je suis heureusement surpris qu’il y ait autant de « vidéastes » sur CUK.
Le Mac a beaucoup apporté au monde de la vidéo amateur, mais
également au monde pro. Le nouveau FinalCut est censé monter
de la vidéo haute définition en temps réel sur G5. Je vais certainement tester ce système très prochainement. Si c’est vrai,
on pourra bientôt tous se prendre pour Spielberg !
, le 19.08.2004 à 23:12
A propos de temps de montage: j’ai calculé que pour monter un film TV ou cinéma, si je calcule tout, visionnement, choix, sono etc. pour le film fini, il a fallu environ 3-4 heures par minute diffusée.
J’ai des collègues auxquels il faut deux jours, pour une minute finie…
Je parle bien sûr des choses où on peut prendre un peu de temps. Dans l’urgence de l’actualité, il m’est déjà arrivé de monter un sujet entier en une demi-heure… Du coup, il y a l’info, mais pas nécessairement la qualité.
Anne
, le 20.08.2004 à 00:28
Ben… Le problème, derrière tout ces beaux jouets, c’est quand même un peu la fibre artistique.
Et là, Mac, iMovie, FC et autres camescopes, on a beau avoir tout ça, si on n’est pas un minimum doué, ça va prendre encore plus de temps et les résultats risquent de toute manière d’être… surprenants.
Sauf, bien sûr, si on joue au beauf’ de service qui, lorsqu’il présente son film des vacances, va faire vomir tout le monde après 5 mn de coups de zoom, de transitions incessantes et de plans de 4,5 secondes de moyenne :-)
Ce gars là sera de toute façon satisfait :-)
Bref, j’ai tout le matos qui va bien mais je fais de plus en plus de photos et de moins en moins de vidéo.
Ce qui ne veut pas dire que, quelque part, ça ne me dérange pas mais les efforts que je suis obligé de déployer pour obtenir un résultat correct ne sont plus en rapport avec le temps dont je dispose.
PS1 : Roger, tu dis « quand le photographe rentre de reportage, il peut […] sortir sa petite copine ».
Je vais essayer. Tu pourras expliquer ça à ma femme ?… ;-)).
PS2 : pis de plus, un imbécile m’a prêté son Nikon D70 pendant mes dernières vacances dans les Alpes.
C’est malin, maintenant je regarde mon camescope/APN Sony avec des envies de meurtre… :-)
Didier
, le 20.08.2004 à 07:56
Didier, c’est clair que la photo est la solution de facilité ;)
Je viens de faire le calcul aprés presque 3 semaines de vacances (qui finissent dimanche soir):
– 2947 photos (le 300D n’a pas eu droit à ses vacances, lui), dont 580 retenues pour diaporamas et impression papier (peut-être pas les 580, ca va faire trop d’albums photos)
– 77 minutes de vidéo (aprés avoir enlevé ce qui n’était pas techniquement satisfaisant ou intéressant).
Je supposer qu’avec Motion, Apple va provoquer des nuits blanches chez beaucoup de vidéastes :))
, le 30.09.2005 à 22:26
Bonjour Monsieur Baudet !
Merci de penser aux lecteurs de CUK vivant en France et d’indiquer la date d’émission sur TV5.
Bon vent à vous !
Jojo