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Fi­le­Ma­ker: Ta­bleaux de sé­lec­tions, la puis­sance du Re­turn
Ta­bleaux de fiches
ou
la ter­rible ven­geance du come-back du re­turn (et il n'est pas content du tout)

La beauté des liens many-to-many, la sou­plesse des iden­ti­fiants.

Nous al­lons au­jour­d'hui rendre jus­tice à la res­source la plus in­soup­çon­née de Fi­le­Ma­ker, qui est aussi la plus una­ni­me­ment mé­pri­sée et més­es­ti­mée: la touche re­turn.


Fi­gure 1: le re­tour cha­riot dans toute sa splen­deur dis­crète.

Que ceux qui pensent que je n'ai plus toute ma tête se gaussent. Main­te­nant. Qu'ils pro­fitent. Parce que dans quelques mi­nutes, ils fe­ront moins les fiers. Leurs pe­tits ca­ma­rades qui au­ront suivi, eux, au­ront une toute nou­velle per­cep­tion de la struc­ture re­la­tion­nelle de Fi­le­Ma­ker. Oui, même Fran­çois.

Mais re­tour­nons-nous d'abord quelques ins­tants sur le che­min par­couru.


Ge­nèse

Au début était le Fi­chier. Il était Grand, mais il était vide. Dieu créa alors la ru­brique, et donna le mot de passe ad­mi­nis­tra­teur à l'homme. L'homme prit le fi­chier, et y mit des choses. Plein de choses. Toutes ses choses, dans au­tant de ru­briques qu'il pou­vait en rêver. Tel­le­ment de choses, qu'au bout d'un mo­ment, il ne se re­trouva plus lui-même dans son Fi­chier. Dieu, qui était bon, vit l'homme souf­frir, et lui of­frit l'iden­ti­fiant, ou Clé Pri­maire (abrégé pk pour Pri­mary Key, car Dieu ne par­lait qu'an­glais à cette époque). L'homme res­pira mieux. Il trouva à nou­veau toutes ses choses, car il put les coder, les ré­fé­ren­cer. Il put com­men­cer à en ou­blier cer­taines, car il était sûr de pou­voir mettre la main des­sus au mo­ment voulu. Dieu, pour le ré­com­pen­ser de son ex­cellent tra­vail, per­mit alors à l'homme d'uti­li­ser les mul­ti­va­luées. L'homme y mit en­core plus de choses, il put les re­grou­per dans chaque fiche du Grand Fi­chier, au lieu de les mettre sur plu­sieurs fiches comme avant. C'était mieux.

Mais Dieu trouva que le Fi­chier était triste, car il était unique. Il prit une fiche (l'avant-der­nière) du Grand Fi­chier, et en fit un clone. Il trouva cela bon, et but un peu d'eau. Pour que les deux Fi­chiers ne soient ja­mais plus seuls, Dieu créa le lien. Les fi­chiers de­vinrent re­la­tion­nels. Ils furent heu­reux, car l'homme les liait tant et plus.

Puis les fi­chiers de­vinrent com­plexes. Les re­la­tions se mul­ti­plièrent, s'en­tre­mê­lèrent. Les choses n'étaient plus aussi simples qu'au début. Les mul­ti­va­luées étaient in­dis­pen­sables, mais elles ne per­met­taient de lier les Grands Fi­chiers que dans un sens. L'homme n'ar­ri­vait plus à mettre toutes ces choses en ordre dans l'Or­di­na­teur. Dieu était triste de ce pi­toyable spec­tacle. Il de­manda à l'homme, qui souf­frait plus en­core qu'avant les mul­ti­va­luées, ce qu'il pour­rait faire pour at­té­nuer ses souf­frances.

L'homme dit: "Donne-moi les liens many-to-many."

Et Dieu créa le Re­turn.


Re­ve­nons à nos mou­tons

Nous avons vu dans le pre­mier volet de ce trip­tyque que l'in­dex était la ma­nière la plus puis­sante de per­mettre à un in­dice d'ex­pri­mer sa quin­tes­sence, et per­mettre de ré­vé­ler à tous les coups la fiche re­cher­chée. Dans le se­cond volet, nous avons bu­tiné de fiche en fiche, dans tous les sens.

Mais quel est exac­te­ment le se­cret que nous avons ex­ploité? C'est déjà le re­turn, ni plus ni moins, mais nous ne l'avons uti­lisé qu'à la moi­tié de sa puis­sance, du côté de l'in­dex.


À ma droite: la des­ti­na­tion du lien, dans le fi­chier lié, le fi­chier de ré­fé­rence

En effet, l'in­dice (source de notre lien) poin­tait vers un index, qui, comme son nom l'in­dique, contient toutes les dé­cli­nai­sons per­ti­nentes de plu­sieurs mots de quelques champs soi­gneu­se­ment choi­sis. Et entre cha­cune de ces dé­cli­nai­sons, il y a un re­turn. Ça n'a l'air de rien, mais c'est le fin fond du mé­ca­nisme. Voilà pour le bout du lien. C'est le côté droit d'une re­la­tion 1-N ou one-to-many.

Cer­tains fe­ront ju­di­cieu­se­ment ob­ser­ver (comme nous le di­sions dans notre pre­mier volet) que les ru­briques com­pre­nant plu­sieurs va­leurs sé­pa­rées par des re­turns ne sont pas la seule façon de tirer des liens one-to-many: une mul­ti­va­luée aussi fonc­tionne très bien à droite du lien. C'est vrai, mais...

  1. il est beau­coup plus dif­fi­cile de contrô­ler sé­pa­ré­ment les cal­culs ef­fec­tués dans cha­cune des cases d'une mul­ti­va­luée
  2. et sur­tout, il est obli­ga­toire de pré­voir à l'avance la di­men­sion des mul­ti­va­luées, leur pro­fon­deur.

Notre index est donc basé sur une ru­brique conte­nant au­tant de re­turns que né­ces­saire, la li­berté de cal­cul étant dans ce cas to­tale.


À ma gauche: la source du lien, son at­tache

Lors­qu'on fait ses armes avec les mul­ti­va­luées, ar­rive un jour où l'on dé­couvre avec ver­tige que le lien tiré est en réa­lité mul­ti­fibre (un peu comme les cor­dages tres­sés de pe­tites fibres sont plus so­lides que les fi­lins mas­sifs de même dia­mètre). Toutes les va­leurs de la mul­ti­va­luée, quelle que soit leur pro­fon­deur, per­mettent au lien de jouer son rôle.

Tout à son en­thou­siasme, on se dit alors, par ana­lo­gie, que cela doit fonc­tion­ner aussi à gauche du lien. Et de tirer un lien entre deux ru­briques mul­ti­va­luées. La stu­pé­fac­tion est en­core plus grande: ça ne marche pas! Le lien, ré­so­lu­ment, ne part que de la pre­mière va­leur d'une mul­ti­va­luée. C'est assez dé­rou­tant (il fau­dra d'ailleurs que le grand Fai­seurs­De­Fi­chiers en per­sonne s'en ex­plique un jour...), la dé­cep­tion est to­tale, la ré­si­gna­tion vous gagne.


Une fraute de fappe di­vine

De­puis lors, vous vivez pai­si­ble­ment, met­tant des va­leurs dans vos champs, ti­rant des liens 1-N, ap­pri­voi­sant les mul­ti­va­luées, dé­cou­vrant le re­la­tion­nel à pe­tites si­ru­pées.

Vous pes­tez, de temps en temps, comme tout le monde, contre le fait que dans Fi­le­Ma­ker la touche re­turn est dé­na­tu­rée:

  • Elle n'est pas in­ter­cep­table par un script: on ai­me­rait tel­le­ment, tel­le­ment qu'un bou­ton vi­sible dans un mo­dèle puisse être cli­quable rien qu'en ap­puyant sur re­turn.
  • On est presque étonné que le re­turn soit uti­li­sable lors­qu'on est en mode Re­cherche.
  • Com­bien de fois êtes-vous tombé sur un champ qui contient un re­turn non voulu, fi­chant en l'air un cal­cul? Vous n'avez na­tu­rel­le­ment pas songé à contrô­ler sys­té­ma­ti­que­ment l'exis­tence de re­tours cha­riot in­dé­si­rables pour les ban­nir de tous les champs où vous ne vou­lez stric­te­ment qu'une ligne de don­nées.

Bref, im­per­cep­ti­ble­ment, vous in­té­grez le fait que Fi­le­Ma­ker gère bi­zar­re­ment la touche re­turn, qui si sou­vent si­gni­fie "Va­li­da­tion", "OK" ou "Ligne sui­vante" dans tous les autres pro­grammes ha­bi­tuels de notre monde in­for­ma­tique. Hé­rité de la ma­chine à écrire, cette touche est sou­vent sy­no­nyme d'ac­tion. La touche re­turn a à peu près au­tant de force que le bou­ton de la sou­ris, Sa Ma­jesté le Clic.

Mais Fi­le­Ma­ker est une ap­pli­ca­tion dif­fé­rente (c'est ce qui dé­route Fran­çois): elle traite le re­turn dé­li­ca­te­ment, lais­sant le Clic seul res­pon­sable des ac­tions. Toutes les touches du cla­vier ont leur uti­lité, le re­turn comme toutes les autres, l'in­ter­face étant gui­dée ex­clu­si­ve­ment par la sou­ris.

Voyons com­ment nous pou­vons tirer un énorme pro­fit du re­turn, qui per­met de ren­trer un ca­rac­tère qua­si­ment comme n'im­porte quel autre, mais avec une nuance de taille: le re­turn est un sé­pa­ra­teur. Bon sang, ce dé­tail au­rait pour­tant dû nous mettre le pro­ces­seur à l'oreille...


Fi­gure 2: on rentre un in­dice. On trouve les "bes".

Vous croyez peut-être que nous vous avons pré­senté la Re­cherche ra­pide et la Na­vi­ga­tion dans le seul but de pas­ser ai­sé­ment d'une fiche à une autre, par le tru­che­ment d'un in­dice, comme le montre la fi­gure 2? Tou­chante naï­veté!

Nous avons fait tout cela (nous l'avons pré­cisé dès le début) car nous avons hor­reur du mode Re­cherche ó tout comme la Na­ture a hor­reur du vide ó car il est vil et dan­ge­reux (et Fran­çois sera le pre­mier d'ac­cord). Nous exi­geons de dès lors trou­ver des fiches tout en res­tant en per­ma­nence en mode Uti­li­sa­tion. En effet, en mode Re­cherche, cette pauvre touche re­turn est en­chaî­née à la seule ac­tion "exé­cu­ter la re­quête", un peu comme si la main ne ser­vait qu'à lan­cer des bâ­tons à son chien en lui di­sant "Va cher­cher!" La main sert de plus nobles des­seins. La touche Re­turn aussi.

En fai­sant l'ef­fort de l'in­dex, nous at­tei­gnons ce but. Sans le re­mar­quer, nous ve­nons de li­bé­rer le re­turn.


Fi­gure 3: lais­sez-vous illu­mi­ner, ap­puyez sur la touche pros­crite.

Comme le montre la fi­gure 3, nous de­vons donc nous lais­ser illu­mi­ner, et com­mettre l'ir­ré­vo­cable: mettre un sé­pa­ra­teur en plein dans le champ d'in­dice.


Le pre­mier pas


Fi­gure 4: voilà, c'est fait, le re­turn est en place
(iro­ni­que­ment, c'est main­te­nant le point de non-re­tour)

Fé­li­ci­ta­tions: vous venez de faire un petit pas pour vous, mais un pas de géant dans votre base de don­nées. Ce sé­pa­ra­teur va vous per­mettre de ren­trer plus d'une don­née dans un seul champ. Est-ce que vous réa­li­sez seule­ment ce que vous venez de faire?


Fi­gure 5a: conti­nuez à taper, sur votre lan­cée, plu­sieurs in­dices:
on trouve les "bes" ou les "mat", en même temps.

Fi­gure 5b:
rap­pe­lons que pour trou­ver les "bes" et les "mat"
en même temps, vous pou­vez acol­ler des tri­plets de lettres.

Sou­dain, comme le montre la fi­gure 5a, tout s'éclaire: l'in­dice est ma­gna­nime, et comme l'in­dex l'est aussi, on ob­tient une ma­gni­fique liai­son many-to-many. L'in­dice vous au­to­rise à y dé­ver­ser tout ce que vous vou­drez, pourvu qu'il y ait des re­turns entre les va­leurs. Jouez un peu avec cela. Cela vous per­met de trou­ver plu­sieurs fiches ré­pon­dant à plu­sieurs cri­tères, et ceci si­mul­ta­né­ment. Nous rem­pla­çons donc, ni plus ni moins, les fas­ti­dieuses et peu vi­suelles com­mandes "Nou­velle re­quête" (dans le menu "Re­quêtes" alors que l'uti­li­sa­teur se croit en mode "Re­cherche", et se re­trouve un peu dé­routé), par de simples... re­turns!


Sa­vez-vous mar­cher?

Nous avons dit, à la fin de notre pre­mier ar­ticle, que les fiches n'étaient vrai­ment at­tei­gnables di­rec­te­ment que par leur iden­ti­fiant, leur nu­méro, si vous vou­lez. Un peu comme les voi­tures, les té­lé­phones, les pro­duits de consom­ma­tion, les lo­ca­li­tés, les boîtes aux lettres, les or­di­na­teurs sont at­tei­gnables par leurs nu­mé­ros res­pec­tifs (mi­né­ra­lo­gique, d'ap­pel, codes-barres, NPA, nu­méro de la rue, adresse TCP/IP), les fiches d'une base de don­nées le sont par leur pk. Les nu­mé­ros ont ceci d'op­por­tun qu'ils n'ont pas de bornes. On peut en créer au­tant qu'il nous en faut. Et comme de sur­croît ils sont to­ta­le­ment gra­tuits...

Or notre index est prêt, vous le savez si vous nous avez sui­vis, à re­ce­voir de telles don­nées nu­mé­riques. Voyez plu­tôt:


Fi­gure 5: beau­coup d'in­dices: on trouve ex­clu­si­ve­ment les fiches vou­lues,
car chaque nu­méro est un iden­ti­fiant unique

N'est-ce pas mer­veilleux?


Êtes-vous ca­pable de gam­ba­der?

Vous aurez re­mar­qué la pré­sence dans nos deux fi­chiers Re­cherche ra­pide et Na­vi­ga­tion d'une série de bou­tons (si le vôtre ne les pos­sède pas, té­lé­char­gez-le à nou­veau):


Fi­gure 6: les trois bou­tons de nos fi­chiers d'exemple.

Si vous avez voulu tes­ter nos rou­tines, vous aurez cer­tai­ne­ment déjà uti­lisé les deux pre­miers. Le se­cond, Im­por­ter, crée des fiches avec les va­leurs de nom et pré­nom que vous vou­drez, les iden­ti­fiants étant créés lors de l'im­port même. Ex­por­ter fait exac­te­ment l'in­verse: il ne crache que des iden­ti­fiants, tout nus, sans autre champ.

Jouons à ex­por­ter des fiches, donc. Com­men­çons par ex­por­ter quelques ré­sul­tats de re­cherches, à titre d'illus­tra­tion:

  • les per­sonnes ayant moins de 22 ans. Nous en trou­vons 49. Ex­por­tons. Un fi­chier ta­bulé est créé.
  • les per­sonnes de 22 à 25 ans. Nous en trou­vons 83. Ex­por­tons. Un fi­chier ta­bulé est créé.
  • les per­sonnes de 26 à 30 ans. Nous en trou­vons 73. Ex­por­tons. Un fi­chier ta­bulé est créé.

Nous pou­vons dès lors ou­vrir ces fi­chiers texte, en co­pier le contenu, puis le col­ler... dans l'in­dice, mais oui! Vous voyez que vous com­men­cez à com­prendre!


Fi­gure 7: 49 iden­ti­fiants,
on les copie...

Fi­gure 8: ... on colle et on ta­bule,
cou­cou, les voilà!

On a dès lors un moyen simple et pré­cis de sor­tir tout groupe de fiches, pour les sto­cker quelque part et les réuti­li­ser plus tard (c'est exac­te­ment comme une Sé­lec­tion, si on veut bien, sauf qu'on sort de Fi­le­Ma­ker même).

Pré­ci­sons quelques-uns des im­menses avan­tages des ex­ports d'iden­ti­fiants:

  • Les iden­ti­fiants n'ont, par dé­fi­ni­tion, aucun sens par­ti­cu­lier (est-ce que votre nu­méro de plaque mi­né­ra­lo­gique in­dique aussi que vous avez une Opel bleue? Non, et tant mieux si vous vou­lez chan­ger de voi­ture!) On dit en an­glais "A pri­mary key has to be mea­nin­gless". Dès lors, ils sont d'une sé­cu­rité in­trin­sèque très forte: il est né­ces­saire de pos­sé­der aussi le fi­chier d'où pro­vient l'ex­port pour qu'il prenne tout son sens en per­met­tant d'at­teindre les don­nées elles-mêmes. On peut donc les trans­mettre sans prendre d'énormes risques.
  • Les ex­ports sont très com­pacts.
  • Ils sont figés. Si une fiche ve­nait à dis­pa­raître de votre fi­chier, vous pour­riez fa­ci­le­ment re­trou­ver la­quelle. De même qu'une pho­to­gra­phie conserve l'image de vos an­cêtres, un ex­port garde une trace in­dé­lé­bile d'une fiche. Et, lorsque la fiche même dis­pa­raît, le nu­méro reste dans l'ex­port. Les pho­tos de vos aïeux ne se sont pas ef­fa­cées toutes seules à la fin de leur exis­tence, et c'est bien ainsi. Dans le cas contraire, il ne sub­sis­te­rait plus rien de fiable ni de concret de leur pas­sage en ce monde.

Que di­riez-vous de cou­rir?

De mieux en mieux, on sent bien, avec ces fi­chiers de texte ta­bulé, que le mode re­cherche est dé­fi­ni­ti­ve­ment re­lé­gué aux re­cherches fines et com­plexe (il reste in­dis­pen­sable, mais plus pour les re­cherches simples, ré­pé­ti­tives et pré­vi­sibles). Mais... à force de tout ex­por­ter, est-ce qu'on ne va pas finir par ne plus s'y re­trou­ver une fois de plus? Au­tre­ment dit, com­ment gérer des di­zaines, voire des cen­taines de groupes de fiches?

Un moyen élé­gant et vi­suel est d'en faire un ta­bleau... Excel!


Fi­gure 9: un self-ser­vice de re­cherches pré­mâ­chées.

Avec cette as­tuce, vous pour­rez très fa­ci­le­ment mettre dans un ta­bleau très par­lant toutes les listes fré­quem­ment uti­li­sées, cha­cune dans une co­lonne, un peu comme une pa­lette de re­cherches à votre dis­po­si­tion. De plus, vous pour­rez clai­re­ment les in­ti­tu­ler, de ma­nière que cha­cun sache exac­te­ment sur quelles fiches il va dé­bou­cher en co­piant-col­lant ces co­lonnes dans l'in­dice du fi­chier (exemple: dans telle co­lonne, les Four­nis­seurs, dans telle autre, les Etu­diants, selon les ca­té­go­ries de fiches de votre propre base de don­nées).


Un petit saut pé­rilleux pour les acro­bates!

Vous aurez sans doute une der­nière ques­tion: s'il est très fa­cile de re­trou­ver des fiches de­puis une des co­lonnes de la feuille Excel par simple co­pier-col­ler, com­ment faire si nous dé­si­rions, par exemple, trou­ver les fiches des gens entre 0 et 30 ans (donc ceux qui fi­gurent dans les trois pre­mières co­lonnes du ta­bleau dans notre exemple)?

Eh bien, notre sys­tème d'in­dice, une fois en­core, est prêt pour en­cais­ser ce genre de de­mande!


Fi­gure 10: on copie les
trois pre­mières co­lonnes...

Fi­gure 11: on colle le tout en vrac, et hop!
voilà les 205 fiches (49+83+73) qui rap­pliquent!

Ainsi, nous ti­rons pro­fit de la li­si­bi­lité d'une table Excel, en lais­sant les uti­li­sa­teurs choi­sir quels groupes ils sou­haitent re­trou­ver, avec la pos­si­bi­lité d'ad­di­tion­ner les groupes en sé­lec­tion­nant plu­sieurs co­lonnes à la fois.

Ajou­tons ce der­nier chiffre: un ta­bleau Excel en po­lice de corps 9, sur un écran de 17 pouces, peut ai­sé­ment af­fi­cher 60 lignes et 30 co­lonnes de pk, soit 1800 don­nées. Ce n'est pas si mal, si l'on y songe. La den­sité de l'in­for­ma­tion lui per­met d'être clai­re­ment vi­sua­li­sée, et bas­cu­lée dans Fi­le­Ma­ker (voir chez Amazon.​com les ex­cel­lents ou­vrages d'Ed­ward R. Tufte sur la vi­sua­li­sa­tion de l'in­for­ma­tion).


Un der­nier triple sal­chow...

En guise de ce­rise sur le gâ­teau, nous pou­vons vous don­ner les moyens d'al­ler en­core plus loin. Ré­ca­pi­tu­lons:

  1. Tout a com­mencé par la re­cherche fa­ci­li­tée d'une fiche (in­dice, à la main).
  2. Puis de quelques-unes (tou­jours ma­nuel­le­ment), avec des re­turns entre cha­cune.
  3. Puis de beau­coup de fiches, dans des fi­chiers re­la­ti­ve­ment simples (par co­pier-col­ler d'ex­ports ta­bu­lés).
  4. Puis, avec l'aide d'Ex­cel, de beau­coup de groupes de beau­coup de fiches, avec en plus la pos­si­bi­lité de les com­bi­ner entre eux.
  5. Pour les cas ex­trê­me­ment com­plexes, de­vant per­mettre la re­pré­sen­ta­tion de beau­coup de groupes de beau­coup de fiches pour beau­coup d'uti­li­sa­teurs si­mul­ta­né­ment, nous ne pou­vons que vous conseiller notre rou­tine de Sé­lec­tions, qui fera mer­veille. Tout uti­li­sa­teur pourra mé­mo­ri­ser tout ce qu'il lui faut (se créant par là même, si l'on veut bien, ses propres "sous-fi­chiers"), le par­ta­ger ou non avec d'autres uti­li­sa­teurs, jus­qu'à plus de 10000 fiches par sé­lec­tion (la li­mite tech­nique ac­tuelle étant les 64000 ca­rac­tères au maxi­mum dans les champs Texte de Fi­le­Ma­ker, ne choi­sis­sez donc pas d'iden­ti­fiants exa­gé­ré­ment longs).

Vous en convien­drez, il y a de quoi voir venir!

Pour ré­su­mer, nous dis­po­sons dé­sor­mais, en com­bi­nant les in­dices, les index, les ex­ports d'iden­ti­fiants, les ta­bleaux Excel, les Sé­lec­tions, de tout un ar­se­nal po­ly­va­lent et adapté pour mé­mo­ri­ser des in­for­ma­tions sur n'im­porte quelle com­bi­nai­son de fiches d'une base de don­nées, et les re­trou­ver en deux clics, pas un de plus, par la suite.


Un qua­druple axel carpé avec demi-vrille pour la route...

L'in­dice peut ser­vir à une der­nière chose: le fil­trage de dou­blons.

Sup­po­sons que vous dis­po­siez d'un autre fi­chier, lié à celui qui sert à notre dé­mons­tra­tion (par exemple un fi­chier d'in­ter­ven­tions si vous êtes den­tiste, lié au fi­chier de clients). Sup­po­sons en­core que dans ce fi­chier lié, vous ayiez une cer­taine quan­tité de fiches trou­vées, dont vous de­viez trou­ver les clients cor­res­pon­dants. Or cer­tains clients ont subi deux in­ter­ven­tions, d'autres trois, quelques-uns quatre... De­puis le fi­chier d'in­ter­ven­tions, il suf­fit d'ex­por­ter les codes des clients en vrac dans un fi­chier ta­bulé (les fk dans ce cas, ou Fo­reign Key, ou clé étran­gère dans notre jar­gon, puisque ce sont des clés liées aux clés pk, qui ne s'ap­pellent ainsi que dans le fi­chier où elles sont dé­fi­nies), puis de les co­pier-col­ler toutes, en vrac, dans le champ d'in­dice. L'in­dex vous trou­vera une et une seule oc­cur­rence par clé unique fi­gu­rant dans l'in­dice, vous per­met­tant ins­tan­ta­né­ment de re­cons­ti­tuer le groupe des clients concer­nés par les sus­dites in­ter­ven­tions.

Ce pei­gnage au­to­ma­tisé de va­leurs se ré­vèle pré­cieux, très ef­fi­cace à l'uti­li­sa­tion. Fi­le­Ma­ker ne per­met­tant pas l'ex­port d'un index (ce qui est d'au­tant plus fâ­cheux que l'in­dex est sys­té­ma­ti­que­ment af­fi­ché pour l'en­semble des fiches du fi­chiers, pas seule­ment celles de la sé­lec­tion cou­rante), notre rou­tine d'in­dexa­tion in­tro­duit un avan­tage sup­plé­men­taire: un index sur me­sure.


Adop­tez-les!

Si vous dé­si­rez tirer pro­fit de ce qui est pré­senté ici, il suf­fit de m'écrire à MathieuBesson@​mac.​com pour me de­man­der de vous en­voyer le mot de passe ad­mi­nis­tra­teur de Re­cherche ra­pide ou Na­vi­ga­tion, afin de pou­voir in­clure ces rou­tines à vos dé­ve­lop­pe­ments per­son­nels. Elles ne sont pas oné­reuses (15 ou 20 Euros cha­cune, Na­vi­ga­tion com­pre­nant d'ailleurs Re­cherche Ra­pide), mais elle pour­raient vous faire ga­gner beau­coup, beau­coup de temps de tra­vail.

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