Vous l'avez peut-être remarqué, grâce à quelques articles publiés ici ou là, j'aime beaucoup lire. Et je ne suis pas encore passé à la dématérialisation, ça me tente bien un peu, pour les classiques, éventuellement, mais j'aime bien le papier, et puis j'aime bien prêter ou offrir un livre que j'ai apprécié, auquel cas, l'objet livre est quand même bien plus pratique. Mais quand on lit beaucoup, on fini par avoir beaucoup de livres. La bibliothèque du couloir était pleine à craquer et de nombreux volumes s'entassaient un peu partout, en piles instables au sol, fourrés n'importe comment dans des placards, yennavais partout ! ce n'était plus tenable...
Et madame m'a montré un passage d'une émission de télévision nippone au cours de laquelle un architecte avec une grosse équipe refait entièrement une librairie (ou étais-ce une bibliothèque de prêt ? je ne sais plus) de mangas tenue par une ancêtre qui était obligée de monter sur les cartons pour aller chercher certains ouvrages; il y a le même genre d'émissions sous nos cieux, ce n'est pas le genre d'images qui bougent que je regarde normalement, mais au Japon, les architectes sont assez originaux dans leurs propositions, et s'il se trouve un pays où le manque d'espace est criant, c'est bien celui-là, et donc un soin tout particulier y est donné à l'optimisation de chaque centimètre carré.
Donc, pour ranger les livres, une bibliothèque s'impose. Mais j'ai vraiment de nombreux livres, et je disposais d'assez peu de mètres linéaires pour les ranger, un placard de 163 centimètres de large, un peu biscornu (le mur du fond n'est pas à angle droit, c'est normal, c'est moi qui ai fait les plans de chez moi ;o).
J'ai donc fait un truc comme ça : des planches, reliées entre elles, avec quelques vis et tourillons, dont de nombreuses horizontales de 73 cm par 29,5, sur lesquelles on peut poser des livres, ici, le rayonnage de la SF pas encore lue (y'a beaucoup de vide, et c'est pas plus mal).
La longueur a été entièrement pensée... par rapport aux dimensions des panneaux que j'ai acheté, initialement, j'avais prévu de faire 80 cm de long, mais un bon calcul (et le calepinage, tout un art, à refaire plusieurs fois pour être bien sûr ;o) m'a permis de gagner presque un panneau.
Les espaces entre chaque étagère ont soigneusement été prévus pour que presque toutes les tailles de livres y trouvent leur place, les plus hauts en bas, les plus petits tout en haut (hormis les grand livres avec des images, photo, cuisine, jardin, BD, qui ont un autre emplacement, de toutes façons, c'est réglable, et puis, c'est du bois...).
Bon, je commence à vous connaitre, yenna dans le fond qui ralent déjà en disant « mais c'est quoi cette arnaque, on nous promet de gagner des mètres cubes et voilà, juste une bête bibliothèque ! remboursez ! ».
Alors déjà, c'est gratuit, donc, si ça ne vous agrée pas, allez voir ailleurs si j'y suis. Mais avant, jetez donc quand même un coup d'œil à ça :
Héhé !
Voilà donc l'idée, six bibliothèques, sur roulettes (la sixième, complètement à gauche n'est pas encore faite, j'ai d'abord construit un prototype pour faire toutes les conneries possibles, ensuite j'en ai fabriqué quatre autres (j'ai aussi refait les mêmes bêtises et pire au moment de la production en série, mais je trouve le résultat convenable), laissant l'espace pour la dernière, ça me donnait un peu de marge au cas où il y aurait eu trop peu de place pour la caser, finalement, ça va, il fallait 205 mm pour un meuble de 200 –de large–, et c'est pile poil, je vais donc pouvoir finir, mais comme environ 40 % de celles qui sont réalisées est vide, je vais plutôt faire un petit poste de travail pour la soudure à l'étain avec une table dépliante, ça va être bath !), qui me proposent, c'est complètement fortuit, mais ça tombe bien, environ 42 mètres linéaires d'étagères, ce qui aurait nécessité plus de 5 mètres de mur pour une bibliothèque normale. Les deux extrêmes sont de 200 mm de large et les quatre du milieu font 295, ce qui permet, dans celles des extrémités de ranger les plus grands gabarits, et dans celles du mitant d'avoir des rayonnages des deux côtés (la très grande majorité des livres fait moins de 15 cm de large).
C'est bien pratique d'avoir le recto et le verso, au dos de la première photo, la bibliothèque avec les livres de SF non lus, et bien j'y ai mis ceux que j'avais déjà parcourus, elle est plus garnie. J'ai beaucoup plus de retard dans l'étagère dédiée aux romans noirs non lus, et encore plus avec les « autres livres » pas encore lus. En tout cas, c'est un des avantages principaux, outre le gain de place : je m'y retrouve dans mes bouquins !
Celle ci est presque vide, au sol, de simple roulettes, au moins 5 cm de diamètre,
en haut, des rails de guidage pour... guider.
Tout est dans le même matériau, du multipli bouleau, un contreplaqué finnois aux couches très fines, j'ai optimisé les chutes
comme les quatre bibliothèques centrales n'ont pas de fond, et que, pleines, elles pèsent un poids considérable, j'ai tenté de résoudre le problème de l'équerrage indispensable à un meuble aussi haut (et mobile, de surcroit), par un système de câbles tendus à chaque angle vers l'angle opposé,
et se croisant vers le milieu du meuble. C'est pas mal, il reste de la souplesse, mais je voulais tester le principe avant de tendre un peu plus les câbles
Dans la vidéo japonaise (que je vous aurais bien montrée, mais dont le lien ne fonctionne plus) ils avaient aussi mis un rail en bas, mais, je me suis dit qu'au Japon, c'était en prévention des risques sismiques, et puis finalement, maintenant qu'elles sont bien chargées, je me dit qu'un petit rail en bas ne serait pas du luxe, on va améliorer... en essayant de ne pas massacrer le plancher, là, je n'ai fait que quatre trous dans le plafond pour tenir les six rails).
ma douce a réussi a trouver ces photos de l'originale
Que j'ai étudiées à la loupe.
Je crois que je vais tester le système des couvertures en façade, c'est simple à mettre en œuvre (quoiqu'un peu long) et c'est vraiment plus chouette de voir les couvertures que les dos. Après, ça peut faire un aspect bigarré peut-être fatigant à la longue.
dépliée, c'est un système à un seul côté, plus rigide, avec un fond, et tous les livres ont la même taille, ce qui simplifie les mesures, elles sont aussi beaucoup moins profondes, c'est certes beaucoup plus léger que mon bricolage, mais c'est un gros budget roulettes !
sur les miennes, les poignées sont grandes , pour que les mouvements soient le plus équilibré possible entre le haut et le bas (c'est un effet de la construction « souple » avec haubans câblés), des chutes de parquet avec de la quincaillerie pour tringles à rideaux dénichée dans mes tiroirs (disparate, trois en aluminium, et trois en laiton, je n'avais pas douze pièces identiques en stock ;o).
J'espère que ça va vous donner des idées d'aménagement, ou de lecture. Il est évidemment envisageable d'acheter des bibliothèques en sciure nordique et de leur coller des roulettes. En tout cas, maintenant, vous savez pourquoi je me suis amusé avec une scie plongeante ces derniers temps.
, le 20.04.2016 à 03:55
Un seul mot : chapeau !
, le 20.04.2016 à 07:01
On peut t’en commander?
Bravo!!!
, le 20.04.2016 à 07:14
Super !
, le 20.04.2016 à 07:38
Chapeau bas, Monsieur!
, le 20.04.2016 à 07:49
Compliments pour cette très belle réalisation !
Est-il obligatoire que les rails posés au plafond soient aussi imposants ?
, le 20.04.2016 à 08:55
Je plussoie J-C, j’allais faire la même réflexion: on voit que les tiens sont plus imposants que l’original… Si je puis dire, why? :)
Par contre, le boulot… Ouah! Chapeau bas, vraiment…! Et l’idée, géniale, c’est possible de faire cela autre que pour une biblio aussi (je pense notamment à augmenter la capacité d’un dressing, par ex.).
Bravo zitouille!
, le 20.04.2016 à 09:09
Pour que cela coulisse mieux au-dessus mets de la parafine sur les glissières. Vu le poids des livres ce ne serait pas un luxe. Et pis moins cela frotte, mieux qcest.
JE répêê…. non cela n’est pas à moi (;D
, le 20.04.2016 à 12:19
Bravo Zit! On voit que tu en connais un rayon!
, le 20.04.2016 à 12:44
Belle réalisation! J’aime beaucoup ta rigidification par câble!
, le 20.04.2016 à 12:47
Ouaouh!
, le 20.04.2016 à 13:23
Comme tu le dis en préambule, moi j’ai résolu le problème avec le passage au livre numérique…
… et comme les livres que je prêtais ne m’étaient pas rendu, c’est un faux problème qui revient à offrir les livres qu’on aime au final ;)
Par contre, beau travail et belle astuce. Les japonais regorgent d’ingéniosité en ce domaine pour le gain de place (lavabo au dessus de la chasse d’eau, portes coulissantes, rangement sous le sol…)
, le 20.04.2016 à 15:58
Coucou, alors je me suis battu comme j’ai pu, mais je n’ai pas vingt culs, donc le magnifique .gif que je vous ai concocté ne fonctionne pas dans l’article (trop gros ? il fait dans les 7 Mo), donc j’essaye de le poster ici depuis Dropbox :
Merci à toutes et à tous pour ce concert de louanges (totalement méritées ;o).
Gr@g, il est possible de passer commande, mais l’atelier est débordé et l’attente risque d’être longue… trèèèès longue.
J-C, djtrance, les rails sont imposants car le plafond est sensiblement plus haut que ne le sont les meubles, limités en altitude par une poutre coffrée au fond (invisible sur les images), et puis je voulais un truc solide qui ne risque pas de s’arracher au premier courant d’air, mais le principe, c’est un guidage, il n’y a aucune force exercée dessus, donc ça pourrait être moins important. Pour ceux de l’originale, ils ne me semblent pas beaucoup plus petits que les miens, par contre. Et j’ai effectivement l’idée de voir si la technique ne pourrait pas s’appliquer à un dressing aussi… faut que l’idée plaise à madame.
fxc, mais bien sûr que j’en ai mis, de la paraffine, de toute façon, vous savez bien, tout ce que l’on peut faire avec les hydrocarbures si ce n’est pas les brûler, ça m’intéresse : non seulement cramer du pétrole pour faire avancer un tas de ferraille, ça pue et fait du bruit, mais il y a tellement de choses fantastiques à faire avec cette matière première (qui fût vivante) que c’est vraiment du gaspillage que de juste le brûler.
Hi-Phil, oui, on trouve ce genre de systèmes dans les centres d’archives et autres bibliothèques, en plus chic et lourd. Pour ma réalisation, ce n’est quand même que de la menuiserie de base, ça prend du temps, mais ce n’est ni difficile, ni compliqué; et comme je l’ai mentionné à la fin de l’article, on peut tout aussi bien ajouter quelques roulettes sous des billi de chez Ik… et ça le fait aussi.
Caplan, je suis incapable de dévoiler une roue… ou plutôt, rien qu’à me voir approcher avec la clef à rayons, elle se gondole encore plus avant même que je l’aie touchée ;o).
Modane, c’est un voisin qui m’a suggéré l’astuce. Et c’est moi qui ai eu l’idée de les faire passer dans des découpes au milieu de l’étagère… mais il faut que je les retende un poil maintenant que je suis satisfait.
Guillôme, d’une part, de très nombreux livres ne sont pas disponibles en numérique, et puis je ne sais pas, c’est pareil avec la musique, mais j’aime bien, quand j’achète quelque chose, avoir l’impression d’en être vraiment propriétaire, plus le temps passe, moins j’ai de confiance dans les « nouvelles technologies ». Je ne suis pas fétichiste ou collectionneur, mais j’ai quand même une très bonne capacité à amasser.
Hi-Phil, je me demande si le « mur » formé par mon dispositif n’aurait pas de très bonnes propriétés, surtout si chaque meuble est mal rangé, légèrement décalé par rapport à son voisin, comme les pièges à son dans les studios sérieux.
z (bon, alors il marche, ce .gif ? je répêêêêêêêêêêêêête : Yaisse !)
, le 20.04.2016 à 16:29
Toujours aussi poilant ces GIF animés!
T
, le 20.04.2016 à 18:15
C’est vraiment très chouette comme résultat.
Il est peut être envisageable de faire une finition avec les rails de guidage en les coffrant et en ne conservant que les fentes de guidage, le coffrage allant d’un bout à l’autre de la pièce, et étant délimité par l’extrémité des poutres verticales. Plus deux ou trois spots LED pour l’ambiance
On dissimule ainsi les rails, on éclaire pour la consultation, et surtout on crée une rupture visuelle du plafond.
C’est ce que j’ai fait faire dans un appartement, où une poutre séparait la cuisine du salon… Le coffrage de cette poutre désormais incluse dans un faux plafond délimite très bien la cuisine, alors qu’elle est en « espace ouvert » et l’ensemble salon/cuisine parait plus grand !
Amicalement
, le 20.04.2016 à 19:42
C’est vraiment smart!
, le 20.04.2016 à 22:24
Le plaisir à te lire implique de ne pas se limiter à l’instantané …
Entre 0h12 et maintenant, 2 photos ajoutées et un “gif animé”.
Déterminant, ce “.gif” fait sacrément réfléchir :
– soit tu nous joues des tours façon illusionniste,
– soit la pratique régulière d’un deux roues non motorisé, même exotique, donne une taille de guêpe facilitant l’accès à la culture, ce qui risque malheureusement d’être dur à faire passer à tous les maillons de la chaîne, parents inclus ;o)
Ton installation actuelle m’inspire car nettement plus zen que la japonaise et son côté tête de gondole de grande surface.
Mais bon, comme on dit : “Chacun voit midi à sa porte”.
Ou sa fenêtre, même temporairement cachée par nos besoins de références.
, le 21.04.2016 à 08:35
Superbe réalisation. Maintenant il te faudrait refaire la même chose avec des serveurs pour y stocker ton immense savoir.
Et comme à ton habitude, répète … duplique les données.
, le 23.04.2016 à 19:31
Très malin, ce truc. Et surtout très bien réalisé ;-)
Ce que j’en retiens : 42 mètres linéaires de rayonnage, l’équivalent de 5 mètres de mur ramenés à 163 cm de façade. Le rêve !
Le contreventement à l’aide de câbles est astucieux. Les câbles doivent être tendus au maximum et dotés d’un serre-câble à leur croisement pour rigidifier l’ensemble.
J’aurais juste deux inquiétudes compte tenu du poids considérable de l’ensemble (que tu as noté) :
1°) L’agression des roulettes sur le sol
La pression instantanée au sol doit être considérable sous chacune des roulettes. Avec le temps, le « traitement de sol » va-t-il y résister au roulage ?
2°) Le poids considérable de l’ensemble
En appartement, les planchers courants sont généralement calculés pour une surcharge de 150 kg/m2 et 250 kg/m2 dans la pièce à vivre.
As-tu fait le calcul de ce que représente l’ensemble du système plein de bouquins en termes de poids rapporté à la surface occupée ?
Si un renforcement en sous-face s’avère nécessaire à la reprise des surcharges, je suis prêt à intervenir ;-)
, le 23.04.2016 à 22:42
Très belle réussite, et surtout très ingénieuse.
Je rejoins MG sur le poinçonnement possible par les roulettes, mais moins pour l’effet de la surcharge due aux forces ponctuelles engendrées car la plupart du temps les éléments sont stockés au bord de la pièce. Je ne dirais pas pareil s’ils étaient stockés au milieu du plancher.
Autre chose : on n’a pas l’épaisseur des étagères, mais bon en multiplis, sur environ 80 cm de long, elles ne devraient pas trop fluer/fléchir à la longue : ce ne serait sans doute pas le cas en aggloméré de moins de 30 mm d’épaisseur comme les Ikea.
Dans le même ordre d’idées, les étagères semblent posées et non fixées aux montants latéraux, mises à part celles du milieu qui semblent vissées (pour prévenir le « ventre » prévisible du montant) sur le champ du multipli, ce qui n’est pas très recommandé. Il vaudrait mieux mettre dans l’angle un liteau vissé et sur l’étagère et sur le montant : les vis seraient alors dans la bonne direction d’autant plus que le multipli ne fend pas facilement par construction (le mieux étant des têtes poële traversantes avec écrou). Et mettre ce liteau une étagère sur deux règlerait définitivement le problème du contreventement et de la déformation du montant.
Mais je peux me tromper ! Et en tout cas, derechef, bravo pour l’ingéniosité du procédé, et ce d’autant plus que je suis moi aussi un fondu de lecture en tout genre depuis plus de soixante ans.
, le 25.04.2016 à 10:41
PhB, ça, c’est impossible, car pour être président, il faudrait que je postule pour le poste, et ça ne m’intéresse absolument pas, à plusieurs titres.
TTE, oui, ça m’amuse aussi beaucoup, mais c’est frustrant de ne pas arriver à ce que ça fonctionne dans le corps de l’article.
J-C, les rails encastrés dans le plafond, la classe, mais j’ai de plus en plus tendance à privilégier la fonction sur l’esthétique, le dizaïne doit se caler sur le besoin. Et puis je n’aime pas passer trop de temps sur les finitions, le bois est laissé brut, il va foncer, se tacher, vieillir beaucoup plus vite que si je l’avais lasuré ou verni…
Modane, ;o)
Jean-Yves, j’avoue, bien que les dates de nos articles soient magistralement mises dans un splendide planning par notre vénéré BigBossPatronD’Ici, des mois à l’avance, j’ai toujours tendance à commencer la rédaction de mes articles le jour j -1, à quelques heures de l’échéance… Et il peut arriver que l’article publié à minuit ne soit qu’une ébauche, la plus propre possible (en tout cas, intelligible), amélioré et mis à jour au fil du temps dans les minutes qui succèdent minuit. Là, j’ai perdu pas mal de temps à refaire le .gif (à enlever des images pour lui faire perdre du poids) pour essayer de le faire fonctionner dans l’article, sans succès, ce n’est que le lendemain que l’idée de l’insérer dans un commentaire m’est venu, j’essayerais de m’en souvenir à l’avenir. Quand à cette pôvre fenêtre, son ouvrant droit est définitivement réduit à une ouverture maximale d’environ 45 ° à cause du rail de la première étagère (celle qui n’est pas encore réalisée), ce n’est pas l’exploit dont je suis le plus fier !
Tom25, je stocke une partie de mon savoir sur les serveurs helvètes de cuk.ch ;o)
M.G. merci pour tes conseils, je vais m’occuper de ces câbles rapidement (je dispose de tout ce qu’il faut en matière de serre–câbles). Pour l’agression du sol par les roulettes, j’y ai pensé bien sûr, on verra à la longue, mais c’est de toute façon un parquet en chêne massif de 24 mm, donc même si ça marque, un coup de ponceuse permettra de refaire le niveau si nécessaire. Quand au sol et à sa solidité, je demeure dans un ancien bâtiment industriel édifié en 1867 avec des murs en pierre de 60 cm d’épaisseur et il me semble que les planchers ont une capacité de charge supérieure (d’autant qu’on est juste à côté d’un mur porteur), en tout cas, ça m’ennuierai beaucoup de tomber à l’étage du dessous avec mes bouquins, c’est là qu’habite le gérant de l’immeuble ! ;o) En tout cas, si tu veux faire une étude préliminaire, tu es le bienvenu (payement en liquides : jus de fruit, Perrier, moka… ). Et merci pour le contreventement, je ne savais pas que cette pratique portait ce joli nom.
jvi, c’est du multipli bouleau en 21 mm et la longueur des étagères fait 73 cm, je crois aussi ne pas avoir de risque de fluage/fléchissement, j’aurais pu faire bien plus léger en faisant des tablettes creuses un peu plus épaisses avec renforts internes, mais j’y ai pensé trop tard, et puis c’est beaucoup de travail. Et effectivement, une partie des étagères est juste posée, mais il y en a 4 qui sont vissées depuis l’extérieur, ça serait effectivement beaucoup plus propre et solide avec ta technique de liteau (encore un mot que je ne connaissait pas). Pour ce qui est de l’ingéniosité du procédé, je ne mérite par contre pas de louanges, ça vient d’un architecte japonais : ils se sont inspiré intelligemment de bien de nos inventions, je ne vois aucun problème à leur rendre la pareille.
, le 26.04.2016 à 22:29
Dans ces conditions, rien à craindre. Les planchers des bâtiments industriels sont plutôt calculés à 1 t/m2 (j’en connais à 3 t/m2).
Merci pour l’offre de paiement en liquide. Je hais les banques… Et surtout les banques Offshore qui ne sont décidément plus à la mode :-(
Encore bravo pour ta réalisation.