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Sal­ling Cli­cker, pour contrô­ler votre ma­chine via té­lé­phone ou Palm !

Pour ceux qui pré­sentent ré­gu­liè­re­ment des confé­rences avec sup­port Po­wer­Point ou Key­note, pour ceux qui re­gardent des DVDs in­sé­rés dans leur or­di­na­teur mais en­voyées vers un écran TV, pour ceux qui uti­lisent leur Mac comme une chaîne Hi-Fi… Fi­na­le­ment pour tous ceux qui sou­haitent contrô­ler leur ma­chine à dis­tance, il existe Sal­ling Cli­cker.

Ce lo­gi­ciel va trans­for­mer votre té­lé­phone por­table en vé­ri­table té­lé­com­mande, via la tech­no­lo­gie Blue­tooth. Pour au­tant que vous pos­sé­diez un or­di­na­teur et un té­lé­phone com­pa­tible avec lui, Sal­ling Cli­cker per­met ef­fec­ti­ve­ment un nombre de contrôles im­pres­sion­nants. Le lo­gi­ciel est com­posé de mo­dules, au for­mat Ap­pleS­cript. De nom­breux mo­dules sont ins­tal­lés d'of­fice, et d'autres sont dis­po­nibles sur le net. Évi­dem­ment, il est pos­sible de pro­gram­mer soi-même ses propres mo­dules, grâce à l'édi­teur de script de Mac OS X.

Et, ce­rise sur le gâ­teau, il per­met les mêmes prouesses de­puis un PDA !


L'icône de Sal­ling­Cli­cker

Com­pa­ti­bi­lité

Tout d'abord, il est né­ces­saire d'énu­mé­rer les pé­ri­phé­riques com­pa­tibles avec le lo­gi­ciel. Pos­sé­dant un T610, de chez Sony Erics­son, je n'ai pas testé le lo­gi­ciel avec des pé­ri­phé­riques non gérés.

Parmi les mo­dèles de Sony Erics­son, sont gérés : T39m, T39mc, R520m, T68m, T68i, T610, T616, T618, Z600, Z608, T630, et T628. Ces mo­dèles fonc­tionnent tous grâce au sys­tème d'ex­ploi­ta­tion propre de la marque.

Les té­lé­phones sui­vants, tour­nant sous Sym­bian OS, sont éga­le­ment com­pa­tibles : Sony Erics­son P800, P900, Nokia 3650, Sie­mens SX1.

Comme je vous l'ai an­noncé plus haut, Sal­ling Cli­cker est éga­le­ment uti­li­sable avec cer­tains PDAs. Pour ma part, c'est un Palm Tungs­ten T2 qui m'ac­com­pagne chaque jour. Les autres mo­dèles de la gamme Tungs­ten (T et T3) sont éga­le­ment com­pa­tibles. Du côté de chez Sony, le Clié UX-50 est géré. L'au­teur ne donne pas d'autre PDA dans sa liste, mais sup­pose que, de ma­nière gé­né­rale, tous les PDA sous Pal­mOS 5 avec Blue­tooth de­vraient être com­pa­tibles.

Ins­tal­la­tion

Le pro­gramme d'ins­tal­la­tion ajoute un élé­ment aux Pré­fé­rences Sys­tèmes. C'est de­puis ce pan­neau que se­ront ef­fec­tuées toutes les opé­ra­tions de confi­gu­ra­tion du lo­gi­ciel.

Au­cune ins­tal­la­tion n'est né­ces­saire pour les té­lé­phones, par contre un prc est ajouté à la liste des lo­gi­ciels à ins­tal­ler sur le Palm. Au­to­ma­ti­que­ment, lors de la syn­chro sui­vante, le lo­gi­ciel pour Pal­mOS est trans­féré.

Élé­ment in­dis­pen­sable au fonc­tion­ne­ment de Sal­ling Cli­cker avec un té­lé­phone, le ju­me­lage des ap­pa­reils doit être actif. Pas bien com­pli­qué, en fait, puisque les lo­gi­ciels in­té­grés à Mac OS X per­mettent en quelques clics de pré­sen­ter la ma­chine et les pé­ri­phé­riques.

Une fois cette opé­ra­tion faite, il est pos­sible de connec­ter le té­lé­phone au lo­gi­ciel sur le Mac par un élé­ment nou­vel­le­ment in­séré dans la barre des menus.


Pra­tique, ce menu. Un simple clic et votre té­lé­phone fait of­fice de té­lé­com­mande. Pour les cu­rieux, l'icône à côté de celle de Sal­ling Cli­cker ap­par­tient à Kon­fa­bu­la­tor, et la sui­vante à Lo­ca­tion X, testé ici sur cuk.​ch.

 

Construc­tion du menu

L'on­glet prin­ci­pal de Sal­ling Cli­cker per­met de mo­de­ler le menu qui sera vi­sua­lisé sur le té­lé­phone ou le PDA.


L'élé­ment des Pré­fé­rences Sys­tèmes de Sal­ling Cli­cker

 

La construc­tion du menu dé­montre bien la sim­pli­cité gé­né­rale du lo­gi­ciel. Il suf­fit de faire glis­ser les élé­ments de la co­lonne de droite (com­po­sée de tous les mo­dules dis­po­nibles) vers la co­lonne de gauche, qui sera af­fi­chée sur le pé­ri­phé­rique. Les mo­dules sont clas­sés sui­vant l'ap­pli­ca­tion qu'ils concernent. Cer­tains per­mettent de contrô­ler l'ap­pli­ca­tion en en­tier, alors que d'autres ne pro­posent qu'une fonc­tion pré­cise, comme pas­ser à la chan­son sui­vante dans iTunes.

Lorsque l'on pré­pare son menu, il est pos­sible de confec­tion­ner soi-même sa dis­po­si­tion de com­mandes. Il suf­fit pour cela de sé­lec­tion­ner l'op­tion "In­sert Key­pad" pour af­fi­cher la fe­nêtre sui­vante.

Il faut alors choi­sir le type de pé­ri­phé­rique que l'on veut ajou­ter, puis de glis­ser les com­mandes sur les touches sou­hai­tées.

 

Rien de plus fa­cile que de créer son propre set de touches.

 

Sur cette image, vous voyez le mo­dèle de com­mandes pour mon Sony Erics­son T610, et une liste de com­mandes dis­po­nibles pour iTunes. Le mo­dèle de bou­ton sur la gauche s'adapte sui­vant l'ap­pa­reil que l'on sou­haite uti­li­ser. On trouve ainsi des mo­dèles pour les Palms Tungs­ten, et pour les autres té­lé­phones mo­biles com­pa­tibles avec Sal­ling Cli­cker.

Pour ob­te­nir plus de scripts, il n'est pas for­cé­ment be­soin d'al­ler cher­cher loin sur le Web. Une com­mande in­terne à Sal­ling Cli­cker per­met d'ob­te­nir une liste de scripts ré­cem­ment vé­ri­fiés par Jonas Sal­ling, l'au­teur du lo­gi­ciel.

Créa­tion de ses propres scripts

Puisque tous les mo­dules de Sal­ling Cli­cker fonc­tionnent grâce à Ap­pleS­cript, il est fa­cile, pour les ha­bi­tués de ce lan­gage, de créer ses propres scripts.

 


L'édi­teur de script de Mac OS X

 

Il est éga­le­ment pos­sible d'édi­ter les scripts pré­dé­fi­nis, comme ci-des­sus pour l'une des ac­tions pour Po­wer­Point, pour y ajou­ter des fonc­tions.

Les évé­ne­ments des té­lé­phones

Autres pos­si­bi­li­tés de Sal­ling Cli­cker, les phone events sont des scripts qui vont s'exé­cu­ter lors de cer­tains évé­ne­ments "vécus" par le té­lé­phone.

Il est par exemple pos­sible de cou­per le son d'iTunes lorsque l'on re­çoit un appel, ou d'af­fi­cher la carte de vi­site de la per­sonne qui nous contacte, pour au­tant que le té­lé­phone et le Car­net d'Adresses d'OS X soient syn­chro­ni­sés.

Parmi les évé­ne­ments pos­sibles, on a :

• Lors de la connexion ou dé­con­nexion du té­lé­phone
• Lorsque l'on s'éloigne ou s'ap­proche de la ma­chine (en gros, lorsque l'on quitte le rayon d'ac­tion Blue­tooth, ou quand on y re­vient)
• Lorsque l'on ef­fec­tue un appel, lorsque l'on en re­çoit un ou en­core lorsque l'on rac­croche.

Comme vous l'ima­gi­nez, en com­bi­nant ces évé­ne­ments avec les nom­breux scripts in­clus à Sal­ling Cli­cker, il y a de quoi faire !

Pour cou­ron­ner le tout, lier les ac­tions et les évé­ne­ments ne pour­rait pas être plus simple.

 


Il suf­fit de glis­ser les ac­tions à droite vers le cadre de gauche pour lier une ac­tion à un évé­ne­ment. Rien de plus simple !

 

PDA ? Voyons cela de plus près.

Comme je l'ai men­tionné plu­sieurs fois, Sal­ling Cli­cker est of­fi­ciel­le­ment com­pa­tible avec les PDA de la gamme Palm Tungs­ten, ainsi qu'avec le Sony Clié UX-50.

Il va alors s'ins­tal­ler une ap­pli­ca­tion nom­mée Cli­cker sur le PDA. Lors­qu'on la lance et qu'on se connecte au Mac, c'est le même menu, qui était dis­po­nible sur le té­lé­phone, qui ap­pa­raît sur l'écran du Palm.

 

Toutes les ac­tions de iTunes sont dis­po­nibles éga­le­ment sur le PDA. Avec en bonus la fourre de l'al­bum qui ap­pa­raît lorsque l'on écoute une chan­son !

 

Uti­li­ser un PDA alors que l'on pos­sède un té­lé­phone com­pa­tible n'est pas in­dis­pen­sable. Les ac­tions sont les mêmes, mais il faut bien dire que le PDA est tout de même plus pra­tique lorsque l'on veut réel­le­ment té­lé­com­man­der la ma­chine. Par exemple, le contrôle de la sou­ris est par­ti­cu­liè­re­ment pra­tique de­puis le Palm. De­puis le té­lé­phone, on est obligé d'uti­li­ser les bou­tons (évi­dem­ment) alors que de­puis le PDA il est pos­sible d'uti­li­ser l'écran comme un touch­pad d'or­di­na­teur por­table ou, pour ceux qui re­chignent à poser leurs doigts sur l'écran, le sty­let per­met de gui­der la sou­ris.

 

Conclu­sion

Au­tant le dire tout de suite, Sal­ling Cli­cker est ex­cellent.

Il est simple d'uti­li­sa­tion, ne m'a posé au­cuns pro­blèmes lors de sa confi­gu­ra­tion et s'est avéré d'une sta­bi­lité et d'une pré­ci­sion quasi par­faite.

Sa li­cence coûte 19.95 USD. Ce prix est tout à fait jus­ti­fié, compte tenu des nom­breuses pos­si­bi­li­tés du lo­gi­ciel et, sur­tout, du fait que ses ac­tions et mo­dules n'ont de li­mites que celles des ca­pa­ci­tés de pro­gram­meurs de l'uti­li­sa­teur. Puisque toutes les ac­tions sont ba­sées sur les Ap­pleS­cripts, il suf­fit de se lan­cer dans ce lan­gage (que je ne maî­trise pas, mais que je crois être assez fa­cile d'ac­cès) pour aug­men­ter d'au­tant les pos­si­bi­li­tés de Sal­ling Cli­cker.

Pour moi, Sal­ling Cli­cker est une vraie réus­site, et mé­rite lar­ge­ment votre at­ten­tion, au moins le temps d'un essai !À ce sujet, il est pos­sible d'uti­li­ser ce lo­gi­ciel gra­tui­te­ment et ef­fec­tuer 30 clicks avant l'ac­ti­va­tion.

Der­nier dé­tail no­table, la li­cence per­met à l'uti­li­sa­teur d'ins­tal­ler et d'uti­li­ser Sal­ling Cli­cker sur jus­qu'à trois ma­chines dif­fé­rentes, du mo­ment qu'il en est le seul uti­li­sa­teur. Ce genre de po­li­tique est assez rare pour être por­tées à la connais­sance de tous.

Aucun com­men­taire pour l'ins­tant…