Bonjour à toutes et à tous!
Content de vous retrouver.
En plein déménagement toujours, mais ça avance. Vivement le 2 mai, qu’on puisse commencer à «reconstruire».
Depuis quelque temps, une nouvelle mode touche les éditeurs de logiciels, et par ricochet direct, leurs utilisateurs: les abonnements.
Jusqu’alors, vous achetiez un logiciel et vous pouviez l’utiliser jusqu’à ce qu’il ne soit plus compatible avec un nouveau système. Vous achetiez ensuite une mise à jour plus ou moins chère, voire peut-être gratuite. Certains, comme moi, attendaient moins longtemps et dès que la mise à jour était disponible, même si le logiciel fonctionnait toujours, l’achetaient pour profiter des avancées plus ou moins nombreuses amenées par la nouveauté.
Depuis quelques années, Adobe a lancé une nouvelle manière de vendre ses logiciels: vous n’achetez plus le logiciel, mais vous prenez un abonnement que vous payez soit mensuellement, soit annuellement.
D’un côté, pour une suite logicielle comme celle d’Adobe, ce n’est pas trop mal puisque cela vous assure d’avoir les nouveautés disponibles au fur et à mesure de leur disponibilité et cela vous évite de payer pour la suite tous les deux ans plus de 1500 €. Vous ne payez «que» 59 francs suisses (1 franc suisse = 0.911 € au cours du jour du 21 avril 2016) par mois (ou 37 si vous avez la chance d’être enseignant ou étudiant comme moi) pour télécharger absolument tous leurs logiciels, ou moins cher, 23 francs par mois pour un logiciel seulement, ou encore 11,90 par mois pour profiter de la formule «Photo» comprenant Photoshop et de Lightroom. Si j’ai bien compris, si vous voulez profiter de Photoshop seulement, mieux vaut donc prendre la formule Photo!
Seul Lightroom est encore disponible à l’achat, le logiciel étant fourni alors comme une licence «à l’ancienne».
Je vous ai dit l’avantage de cette formule d’abonnement (en général), mais il y a aussi un gros désavantage: tant que vous payez, vous pouvez travailler avec tous vos documents avec un programme au top de ses possibilités, mais dès que vous stoppez votre abonnement, c’est fini, vous ne pouvez plus les éditer, voire même les ouvrir dans certains cas (on peut dans d'autres éditer les fichiers, mais plus les retoucher, dans le cas de Lightroom par exemple).
Certes, avec une version licenciée, il arrive un jour où vous ne pouvez plus ouvrir vos documents parce que le logiciel n’est plus compatible, mais tout de même, cela prend souvent plus de temps et vous laisse voir venir.
D’autres gros éditeurs ont choisi la formule de l’abonnement. Microsoft par exemple propose Office 365, qui met à jour tous les logiciels de la suite en permanence, et ce de manière plutôt réactive, et comment! Les mises à jour sont fréquentes, le logiciel fonctionne à merveille, les synchronisations avec les versions mobiles sont simplement limpides, tout comme elles le sont via Dropbox.
Le prix? 115 francs par année, ou 9,60 par mois.
OK, très bien.
Evernote? Il s’agit d’un logiciel gratuit, mais dès qu’on veut l’utiliser un peu beaucoup, il va falloir payer. 45 francs par année pour que le logiciel puisse tout faire (entre autres, ajouter des PDF à une note, ce qui est le minimum vital pour moi).
Todoist? Tout pareil, environ 30 francs suisses par année pour gérer les tâches.
Tout comme Droplr que je paie 100 francs par année, soit environ 8 francs par mois.
Tout comme Dropbox, que je paie 99 $ par an, quasiment autant en francs suisses.
Tout comme Zattoo (pour regarder la télévision quand ça nous chante), 10 francs suisses (ça vient d’augmenter!)
Tout comme Hidemymass (VPN) pour 7 francs suisses.
Tout comme Picturelife à 12 francs par mois pour stocker toutes mes photos et les revoir quand je veux et où je veux
Tout comme Macupadte, 2 francs par mois
Tout comme video2brain (formations en ligne) 149 francs par année, environ 12 francs par mois
Tout comme Vimeo, 52 francs par année, soit un peu plus de 4 francs par mois
Tout comme Runkeeper (pour suivre la course à pied), 40 francs par année
Et puis iCloud bien sûr, 3 francs par mois.
OK, pas mal de ces logiciels sont également des services, il est normal de les payer à l’abonnement.
Je laisse exprès tomber les autres abonnements de type Relay (qui permet de lire des magazines plus ou moins à volonté), iZneo (idem pour la BD), et bien sûr Qobuz (ou si vous préférez Tidal, Spotify, Apple Music, à choix): ce sont des offres culturelles, j’aurais de toute façon payées sous forme de livres, de magazines ou de CD, et ça m’aurait coûté en tout cas aussi cher à l’époque.
Ce qui commence à venir un poilounet dérangeant, c’est quand des logiciels de type «utilitaires» en viennent également à ce type d’abonnements.
Je prends deux exemples:
- MailButler. Il s’agit d’un logiciel exceptionnel rajoutant de plus en plus de fonctionnalités à Mail. Je ne peux plus m’en passer, je vais d’ailleurs le tester sur Cuk. Auparavant, il existait sous forme de petits utilitaires séparés, coûtant peu de choses. Maintenant, tout est compris, de nouvelles fonctionnalités arrivent régulièrement (vous savez quand la personne a lu votre message, vous pouvez imposer des rappels si une personne ne vous a pas répondu, voilà les deux dernières qui s’ajoutent au mail retardé, aux attachements dans le cloud de votre préférence, du passage à Evernote d’un mail ou d’autres services et j’en passe) dans MailButler. Le problème? Le tarif est maintenant mensualisé, et voyez-vous, pour un utilitaire, il n’est pour le moins pas donné: 6,60 francs suisses par mois! C’est vraiment assez monstrueux je trouve, même si l’éditeur propose pas mal de choses et, je le répète, en rajoute régulièrement pour le même prix. OK, vous pouvez l’utiliser un tout petit peu gratuitement, mais vous savez bien que dès que vous devez en faire usage, il faut payer.
- TextExpander, le programme qui déploie des extraits lorsque l’on fait un raccourci clavier. Alors celui-là a fait fort! Il a commencé à louer il y a quelques jours son logiciel avec son service de synchronisation un peu plus de 7 $, et face au mécontentement général, il est revenu en arrière, un peu, et a divisé le prix par deux, faisant revenir tout le monde au même prix que l’utilisateur qui possédait déjà le logiciel devait payer pendant une année, pour passer ensuite à 7 $. Là, c’est 3,3 $ par mois si l’on paye annuellement, ou 4,20 si l’on paie mensuellement.
Le pire, c’est que la version 6 de TextExpander (qui est donc celle qui est «louée») est maintenant inutilisable chez moi, quand des extraits contiennent des dessins.
Le pire du pire, c’est que j’ai payé pour une année, que je vais passer sur Typinator qui lui fait le même travail, mais sans cette politique d’abonnement, et que je ne demande qu’une chose: pouvoir désactiver le renouvellement automatique de l’abonnement TextExpander quand l’année sera passée. Or il n’y a strictement aucun bouton pour le faire. Heureusement, suite à deux plaintes de ma part, je viens de recevoir un mail m'avertissant que mon compte est annulé et qu'ils m'ont remboursé ma souscription.
Oui, c'est très bien, merci. Mais je n'ai pas ma réponse: le client, il fait comment pour désactiver son compte tout seul lorsqu'il sera échu pour éviter ce fichu renouvellement automatique?
Bref… il y en a un tout petit peu marre tout de même, de cette nouvelle manière de garder les clients captifs.
Pas sûr que les éditeurs ne se tirent pas une balle dans le pied.
En tout cas, il faut voir les commentaires sur MacGeneration: tout le monde quitte TextExpander en courant, et beaucoup de monde renonce à MailButler parce que sa location est bien trop chère.
Au fait, puisque là j’ai les chiffres, si j’additionne les locations que j’ai énumérées ci-dessus, combien vais-je payer?
120 francs suisses par mois, auxquels allez, pour le plaisir, j’ajoute 22 francs pour les journaux Relay, 11 francs pour Izneo (BD), et 24 francs pour l’abonnement Qobuz Sublime.
Oui… 180 francs tout de même (164 €).
Et je suis sûr d’en oublier quelques-uns… Ah oui, Vigousse, c’est 10 francs par mois (à peu près), l’Hebdo (non, ça, c’est un cadeau), Le Matin semaine et dimanche (c’est la honte pour la semaine, je sais), pour 34 francs par mois tout de même, Vous et Votre Mac à 4.40 francs, Diapason (le magasine dédié à la musique classique qui n'est pas encore dans Relay) 3.5 francs par mois.
Eh oui, total, 232 francs.
Bon, je le répète, il faut relativiser, dans ce décompte qui comprend tout, je n’achète pratiquement plus rien en matière culturelle, plus de journaux dans les kiosques, plus de CD (ou alors des albums en 24 bits sur Qobuz, oui, j’avoue…), plus de BD, et je peux vous dire que rien qu’en journaux, de BD, de CD, j’avais de fortes dépenses à l’époque.
Plus de bistrot le matin très tôt pour lire le journal (et rien que ça, l'air de rien, ça économise quasiment les 231 francs!).
J'achète encore des livres tiens… sous forme électronique, mais je ne suis pas encore passé à l'abonnement pour ça, même si ça existe. Et c'est vrai, je n'ai pas compté l'abonnement cinéma à 40 francs par mois pour aller tout voir, mais ce n'est pas sur l'ordinateur, et je peux vous le dire, nous le rentabilisons plutôt trois fois qu'une, celui-là!
Ah, toujours pour relativiser, ne l’oublions pas: plus de mises à jour pour Word ou Adobe. Et lorsqu’il fallait payer pour la suite de ce dernier par exemple, c’était juste monstrueux comme prix, pas exagéré pour les professionnels, mais cher tout de même.
Alors au final, et après avoir fait le décompte pour vous aujourd’hui (je n’osais franchement pas le faire pour moi, j’imaginais que c’était pire, il y a des fois où l’on préfère faire l’autruche!), je ne sais pas si j’y perds.
En fait, je suis quasiment persuadé que ce n'est pas le cas.
Mais encore une fois, il faut qu’un abonnement ait un sens. Le fait de passer des utilitaires dans ce mode de paiement n’en a pas, selon moi.
Et vous, vous en pensez quoi de tout ça?
, le 22.04.2016 à 04:41
Salut François
Je suis triste pour le bistrotier. « Oh c’est la petite forme ce matin… Un petit-noir pour vous réchauffer ? avec vot’journal… » Et voilà une bonne journée qui commence non ? N’ayant l’air de rien, mon bistrotier, je l’aimais bien avant que sa boutique ne devienne un MacDonald… (Et là, pour avoir un petit mot gentil et une place agréable pour lire son journal…)
J’en suis resté à la version CS6 de la suite d’adobe. Je ne me sers que d’Illustrator et de Photoshop, immodérément. Et j’ai besoin d’Indesign version japonaise, puisqu’elle est différente (plus complète) que la version occidentale, de temps en temps. Au grand jamais je ne me sers de tout le reste : je n’y connais rien en vidéo, et je code mes sites Internet avec mes petits doigts musclés sur un éditeur de texte (donc pas de Dreamweaver et autres).
Une question me taraude depuis toujours. Un abonnement à toute la suite Adobe, c’est quand on est censé être spécialiste en Photo, Video, Audio, Print, Site Internet et autres illustrations, n’est-ce pas ? J’ai bien dit posséder une bonne maîtrise de ces logiciels Pro. Peut-on être spécialiste personnellement dans chacun de ces domaines ? Si je suis photographe pro, je touche peut-être un peu à la vidéo et au design. Mais est-ce au point de maîtriser tous les logiciels pro de la suite ? Ça m’étonnerait beaucoup ! Et même, en admettant par extraordinaire être un spécialiste en chacun de ces domaines, aurais-je assez de 24 heures par jour pour utiliser chacun de ces logiciels sur des projets aussi divers et variés et ce, sur l’unique (en tout cas personnel) poste de travail qui ne peut être alloué à la Suite CC, selon la licence ? Un abonnement complet donne donc droit d’utilisation pour « toute » la suite, mais personne ne peut l’utiliser complètement. J’ai faux ? On peut être spécialiste ou amateur éclairé dans un domaine (pour moi c’est l’image fixe et l’illustration et seulement quelques heures de temps en temps). J’ai donc besoin de Photoshop et d’Illustrator. Je sais parfaitement que je n’utiliserai jamais ni Première, ni After Effects ni DreamWeaver ni Muse etc, mais je suis quand même obligé de m’abonner à tout parce que j’ai aussi besoin parfois d’InDesign. Pour moi il y a une incohérence entre le fait de devoir payer le prix fort pour s’abonner à tout alors qu’il est de fait impossible de tout utiliser personnellement sur la (ou les) machine(s) à usage personnel. Cela justifie-t-il de craquer le logiciel ? Je m’interroge.
, le 22.04.2016 à 07:33
Origenius, l’achat à l’époque des trois logiciels que tu utilises coûtait certainement aussi cher que la location complète. Cela dit, je suis d’accord avec toi. Mais bon, encore une fois, on ne nous demande pas d’utiliser tout. Mais pouvoir le faire nous permet de rester en veille technologique, d’essayer des trucs plus ou moins dingues…
Bref, à réfléchir…
, le 22.04.2016 à 08:39
J’utilisais beaucoup Photoshop pour mes créations. Mais je n’aime pas cette idée de devenir un esclave à vie à ce système d’abonnement forcé quand pourra pas en sortir sans problème.J’ai aussi constaté que sois disant on aurait plus de nouveauté est finalement une plaisanterie. Au début s’était vrai, mais maintenant pas vraiment. J’ai cette sensation que lors de la sortie de la première version de Photoshop CC ils ont enlevée des nouveautés pour les ajouter plus tard pour justifier cette magnifique idée.
Donc voilà ma solution :
Photoshop : Je l’ai remplacé par Affinity Photo
Illustrator (que j’utilise rarement) : Je l’ai remplacé par Affinity Designer
Et je suis très content de ce changement pour ma part.
, le 22.04.2016 à 09:02
On peut comprendre les éditeurs de logiciels, qui souhaitent s’assurer un revenu continu. C’est assez proche de ce qui est proposé aux entreprises.
Je suis développeur. Dans mon travail quotidien, tous les logiciels que j’utilise sont opensource, sauf un, l’éditeur de texte que j’utilise pour coder. Il est possible de l’utiliser sans payer, mais je l’ai acheté. Je suis entrain de regarder pour switcher vers un outil qui soit (si possible opensource). Il est donc possible d’avoir une utilisation professionnelle en achetant rien ou presque, sans perte de productivité.
Dans ma vie de tous les jours, j’ai acheté lightroom et quelques logiciels (sûrtout des petits utilitaires) ainsi que quelques jeux.
Le jour ou un logiciel change sa politique de vente pour passer à un système d’abonnement, je garde ma dernière version et je regarde pour une alternative pour le jour ou le logiciel ne fonctionnera plus.
Ce que je trouve absurde dans le système d’abonnement, c’est qu’on fait un achat qui est totalement décorellé du besoin. Pourquoi changer de logiciel alors qu’il fonctionne bien. Es-ce que le supplément payé apporte une fonctionnalité ou des améliorations suffisantes?
Ce n’est pas qu’un question de prix. Je ne suis pas passé aux dernières version d’osx parce que les fonctionnalités qui m’intéressent sont bridées de manière artificielles par Apple. Pour le moment, tout va bien, sauf que Apple force la main aux développeurs et les logiciels commencent à ne plus être compatible avec Mavericks (1password) qui n’a que trois ans.
Tout ce que je consomme de manière régulière je l’achète (musique, logiciels). Je loue de temps en temps un film. Mais j’achète mes BDs, mes livres, quelques ebooks. Autant parce que j’aime l’objet que parce que ça permet d’avoir une idée précise des coûts. Cela permet de tout simplement rester indépendant par rapport au producteur.
, le 22.04.2016 à 09:03
J’ai un jour, par curiosité, fait ce genre de décompte des abonnements et j’ai été horrifié par la somme qui ne faisait que transiter par mon compte, allant directement du compte de mon patron au compte de mes fournisseurs. J’en ai fermé les trois quarts!
Dans ceux qui restent et qui me titillent : Canal+ et Adobe…
Pour Canal, en plus d’une programmation qui m’intéresse de moins en moins, je trouve scandaleux que les abonnements ne puissent pas, quelle que soit la raison, être interrompus du jour au lendemain, comme dans la plupart des cas dans ce domaine.
Pour Adobe, je suis bien embêté. En vidéo, on utilise systématiquement Photoshop et Illustrator, After Effects, et pourquoi pas, Premiere. Les deux Affinity peuvent remplacer les deux premiers. Pour After, c’est quand même une autre paire de manches; c’est une référence. Et avec cette collection, on doit payer plein pot. Avec l’abonnement Education, ça va encore. Je me demande comment je vais faire quand j’aurai quitté l’École!
, le 22.04.2016 à 09:04
>illianor : +1!
, le 22.04.2016 à 09:44
Bonjour,
Free : 30 €/mois, sinon les autres servent à rien !
Evernote : 45 €/an (renouvellement manuel, je crois)
Freedome VPN : 40 €/an (pour trois devices), renouvellement manuel.
Orange Mobile : 25 €/mois (j’attends avec impatience que Free ait des antennes dignes de ce nom dans les endroits où je vais et je passerai donc à 16 €/mois avec 5x le volume en 4G)
Et c’est tout ! Je refuse systématiquement de louer des logiciels sur mon poste pour la raison que tu évoquais. Et si je décide un jour d’abandonner Evernote, je récupère tout ailleurs. Et je fais le maximum pour utiliser des Freeware.
Le soucis, c’est le jour où tu dois tout annuler par soucis d’économie (lire restriction budgétaire – ça m’est arrivé, au final j’ai failli finir à la rue, une chance que j’avais déjà fait ce travail au préalable), c’est lourd et long et pas immédiat. Donc par sécurité, je refuse !
J’ai pas de télé (donc 140 € de redevance gagné par année) et je ne la regarde pas sur aucun device, jamais. Trop nul. Certes, je loupe certainnement des documentaires intéressant, mais j’ai le Podcast Vidéo TED sur mon iPad (tout gratuit !! et tout aussi intéressant).
++
Ritchie
, le 22.04.2016 à 09:55
Et bien moi, je trouve cela totalement débile… Bridage des possibilités si le logiciel peut pas vérifier ta licence (Office = t’es dans le train, tu veux bosser sur Word, t’as pas forcément de 3/4G ou de Wi-Fi et bien, dans le …).
Pour rapporter des ronds? Je ne crois pas. Pour contrer le piratage? Non plus…
Pour moi, ils se tirent une balle dans le pied!
, le 22.04.2016 à 09:55
De même que je me suis toujours interdit d’acheter un poste de télévision, je m’interdis les logiciels en abonnement.
Je m’interdis iCloud, mes données c’est chez moi en local. Evernote et Dropbox gratuit couvrent mes besoins d’information en déplacement. J’utilise moins de 10% de l’espace.
Et je reste sous Maverick.
PS : Pour Modame, tu as le démodulateur CRISTOR ATLAS HD100 algérien qui se vend France, qui t’offrira une solution gratuite avec enregistrement en clair.
, le 22.04.2016 à 10:14
Pour ma part je suis passé à linux sur mon mac.
, le 22.04.2016 à 11:16
Abonnements d’Adobe ?
Photoshop: poubelle. remplacé par une association Affinity Photos, Pixelmator et Graphic converter
InDesign ? Poubelle. Plus aucun besoin de PAO
Je ne fais aucune video
Si Lightroom passe en abonnement je le poubellise sans aucun état d’âme. CaptureOne fera l’affaire.
Mes abonnements sont constitués de
– Le Monde et aucun autre journal
– mon fournisseur de portable
– iCloud gratuit
– Canal + car je ne peux recevoir la TV autrement
Que tu crois !! En fait tu achètes une licence te conférant un droit d’utilisation.
Je crois que le système d’abonnement contribue au flicage généralisé induit par Internet.
1984, on y est
, le 22.04.2016 à 11:16
Aouw Hi-Phil, les prix sont « Why! » aussi :)
, le 22.04.2016 à 11:34
Je ne sais pas comment vous faites pour accumuler autant d’abonnements et, surtout, autant de logiciels souvent redondants.
En ce qui me concerne, j’ai deux abonnements :
– Office 365, que je partage avec toute ma famille
– CC pour photographes
Soit, à la louche, moins de 25 euros par mois.
, le 22.04.2016 à 11:43
Je me fais moi même certains de mes logiciels (que je mets à disposition en donationware) et je refuse d’avoir des logiciels en abonnement. Je suis resté avec la suite Office 2011 que j’ai installée sur 4 machines. Il ne braille pas mais nous (mes filles et moi) l’utilisons peu, à voir si je le lance sur toutes les machines en même temps ?!
La version Office 365 avec abonnement est utilisable sur plusieurs machines, celle qu’on achète sur une seule. J’attends de savoir si c’est assez souple ou non pour m’acheter la nouvelle version.
Un pote graphiste m’a conseillé les logiciels Affinity qui semblent excellents. Et on les achète « à l’ancienne », pas d’abonnement.
J’irai même jusqu’à dire que j’en veux aux personnes qui cèdent aux abonnements logiciels. Ils souscrivent à un système qui, s’il semble louable d’un coté financier pour les éditeurs, me semble malsain (comme le décrit H-Phil).
D’un autre coté, ça me fait chier de voir que mes logiciels, après mise à jour Retina, ont été téléchargés plus de 600 fois en 2 jours rien que sur MacUpdate (ils sont également sur d’autres sites) et de recevoir à peine 10 dons depuis cette màj.
Donc le comportement des utilisateurs ne vaut pas beaucoup mieux que celui des éditeurs. Et je suis un utilisateur comme les autres !
, le 22.04.2016 à 11:51
Je n’ai pas l’impression de céder à quoi que ce soit avec l’abonnement qui, de toute façon, n’est qu’une autre manière de financer les logiciels dont on a besoin.
Je trouve ça nullement contraignant, et il faut arrêter de propager les idées conspirationnistes à ce propos.
Si l’abonnement ne vous convient pas, tournez vous vers d’autres logiciels.
Et au contraire, je trouve que l’abonnement est une aubaine et, en formation Lr, par exemple, j’encourage mes stagiaires à prendre l’abonnement CC pour photographes et, vu la progression exponentielle de cette formule, c’est que ça doit être pas si mal que ça ;-)
, le 22.04.2016 à 11:54
Comme tu le sais, j’avais déjà compris ;•))
, le 22.04.2016 à 12:36
Tout-à-fait d’accord avec Gilles Théophile. Entretemps, je connais un peu le monde des photographes, et devoir payer à peine 12€ par moi quand on a pour des milliers d’€ de matériel, est-ce de l’arnaque? Non, d’autant que les deux logiciels concernés (Lightroom et Photoshop) sont au top dans leur domaine!
, le 22.04.2016 à 13:27
Oui oui en utilisation Pro le raisonnement est différent.
Mais pour un particulier et le cas de la suite Office, l’augmentation de prix est significative. J’ai acheté mon Office 135 € il y a 4 ans, ça fait 135 / 48 mois = 3 €/mois.
Et si, c’est une captation de client. Mais on retombe dans l’éternel débat de l’Apple d’aujourd’hui et d’il y a 10 ans. Certains aiment et d’autres moins.
Et j’affirme que si tous les développeurs de logiciels (du plus petit au plus gros) appliquaient cette politique, ça deviendrait un enfer pour beaucoup de gens.
Xojo, que j’utilise pour créer mes petits programmes, a une politique que je trouve plus coorecte. On paye $300 pour télécharger toutes les mises à jour pendant un an. Si on ne paye plus, on peut continuer d’utiliser la dernière version sortie dans la période payée. Si les mises à jours ne plaisent pas, ou qu’elles sont inutiles car on reste avec un vieux Mac, on peut sauter une année et reprendre ensuite.
Il n’y a pas toute cette spirale, ces engrenages dans lesquels on se sent pris dès qu’on y a mis un doigt.
Petit aparté, sachez que Xojo permet de faire tourner les programmes que l’on crée gratuitement. Il ne faut payer que pour faire les « build » (applications autonomes).
, le 22.04.2016 à 14:30
@Gilles Theophile: ce ne sont pas des idées conspirationnistes, mais une simple constatation que dans mon cas, vu la fréquence de renouvellement cela me coûte plus cher. Si le logiciel part dans une voie qui ne m’intéresse pas, j’arrête de l’utiliser, de payer et je suis obligé de trouver une autre solution. En payant mon logiciel, je fais ce que je veux. Si une version ne me plait pas, je ne l’achète pas et je continue d’utiliser la version qui correspond à mes attentes et besoins (sinon je ne l’aurait pas achetée). L’abonnement de ce point de vue, rends totalement dépendant.
Tom25: beaucoup de personnes ne payent pas quand c’est payant. Cela ne doit pas être facile de les faire payer dans un donationware. Perso, je fais une liste de ce type de logiciels et deux fois par an je regarde quelle est mon utilisation et je verse un petit quelque chose.
Lorsque j’étais étudiant j’ai piraté plusieurs logiciels. Que ce soit pour les tester de manière approfondie, ou les utiliser de manière intensive. Par contre, j’ai fait une liste de ce logiciels et je les ai presque tous achetés par la suite. C’est un comportement qui est moralement limite.
, le 22.04.2016 à 14:51
Tous ces petits utilitaires dont parle François et qui composent maintenant MailButler, je les ai achetés. Lorsque El Capitan va laisser la place à son successeur, ils ne seront plus mis à jour. S’ils ne sont pas compatibles, je devrai en faire mon deuil. Pourtant, j’aurais payé sans rechigner pour la mise à jour de chacun d’eux. Too bad, comme on dit par ici.
François, tu vas y gagner avec Typinator. Le logiciel est excellent et, à mon avis, supérieur à TextExpander. Il fait régulièrement l’objet de mises à jour. Les mises à jour majeures sont payantes, mais s’accompagnent toujours d’un rabais pour ceux qui possèdent la version antérieure. Une fois que c’est payé, plus de casse-têtes pour faire les paiements mensuels.
, le 22.04.2016 à 15:05
Oui, il est très bien Typinator, je l’avais avant de passer sur TexExpander parce que ce dernier synchronisait mes extraits avec l’iPad. Espérons que la v7 pour cette année le fasse!
Cela dit… c’est marrant! Ergotais (qui est l’éditeur de Typinator, de l’excellent PopChar et de KeyCue) a été longtemps à faire une sorte d’abonnement puisque les licences étaient valables 2 ans, et qu’après, il fallait renouveler.
En tout cas, l’éditeur a abandonné la chose, et se voit avec des centaines d’utilisateurs de TextExpander qui viennent chez eux.
, le 22.04.2016 à 15:08
Le problème, c’est que le boss a une liste d’utilitaires longue comme le bras, dont on pourrait bien se demander ce qu’il peut bien en faire, si on ne connaissait pas son côté geek.
Et donc, l’expérience du boss n’est certainement pas représentative de monsieur tout-le-monde.
Par contre, ce qui est curieux, c’est que personne ne se plaint des autres abonnements : téléphone, TV, gaz, électricité, eau, etc.
De toute façon, ça devient une nouvelle façon de consommer, j’en veux pour preuve les sites qui permettent de louer une machine à laver ou une tablette au lieu de les acheter.
, le 22.04.2016 à 15:42
Je l’ai fait également.
Quelques personnes me refont des dons. Mais si chaque utilisateur ne me donnait ne serait-ce qu’un euro une fois … :-D .
Là j’ai un peu les boules, j’ai payé pour 2 ans, donc $600, pour refaire mes applis en Rétina. J’aurais aimé me rembourser cette somme avec ces dons, mais j’en suis très très loin. Par contre je reçois des emails vraiment très sympas, ça ne remplit pas ma gamelle mais ça fait chaud au cœur.
, le 22.04.2016 à 15:44
Gilles Theophile j’ai hésité à citer les abonnements d’appartement (loyer), internet, natel. Je ne l’ai pas fait pour les raisons suivantes:
Je n’ai pas actuellement pas (et sûrement jamais) les moyens de devenir propriétaire. Donc je loue.
Mon abonnement de natel est sans engagement et sans smartphone inclus. Je peux donc me dégager quand je le souhaite.
Je ne suis pas contre toute forme d’abonnement. J’ai un abonnement internet/câble, j’ai été abonné à des journeaux. Actuellement, je ne prends plus temps de lire le journal comme avant. Alors une à deux fois par mois, soit je vais boire un café et lire le journal, soit j’achète un numéro et je le lis tranquillement à la maison. Ce qui se passe avec les logiciels, c’est qu’ils rendent impossible une chose qui existait auparavant: la possibilité d’acheter le logiciel « à la pièce ».
, le 22.04.2016 à 15:54
J’ai eu l’abonnement à Photoshop pendant 1 an puis je suis passé vers Affinity Photo et LR (que j’ai acheté plutot que prendre l’abonnement).
C’est bien pratique pour beaucoup de gens l’abonnement, cela fait moins d’argent à sortir dans l’immédiat (mais peut être plus cher sur le long terme).
Ce que je regrette, c’est le manque de choix. On devrait pouvoir acheter ou « louer ».
, le 22.04.2016 à 16:12
Si, moi !
C’est honteux de devoir payer pour un abo (redevance) pour avoir une télé à la maison, même (et surtout) si on ne regarde aucune chaîne auxquelles cet abo est dédié !
Donc, j’ai résolu le pb, j’ai pas de télé !
Pour ceux qui ont un doute, essayez, déranchez-là pendant un mois ! Vous allez vite vous rendre compte quelle est inutile !
Pas de gaz chez moi, j’ai cherché un appart sans dès le départ. En revanche, côté électricité, c’est un peu plus difficile de s’en passer, pour le mobile c’est possible, j’en ai pas eu de 2005 à 2012 !
Ritchie
, le 22.04.2016 à 19:02
J’ai aussi une TV, et en dehors des infos, je la regarde assez peu. Mes filles n’y passent pas la journée, et ma femme aime bien regarder ses séries, le soir, sans dépasser une certaine heure.
J’ai un mobile depuis 1998, je crois, je ne m’en sens aucunement esclave, et mon utilisation est très raisonnable… comme la TV.
Je suis toujours étonné des attitudes extrêmes, alors qu’on peut très bien opter pour une utilisation sans abus.
Mais là, on sort un peu du thème de la discussion, il est vrai…
, le 22.04.2016 à 20:56
Ah ce sujet! Je l’avais (un peu) abordé là, et dans des commentaires.
je fais partie de ces personnes qui, avec le temps, est en train de changer mes habitudes. Non pas fondamentalement, mais de faire un switch, un vrai, dans un environnement moins habité par l’économie de marché, mais plus par les notions de partage… Je parle évidemment de Linux.
Déjà que j’utilise de plus en plus quotidiennement des logiciels opensource pour les usages classiques (Firefox, thunderbird, LibreOffice) sur ma machin personnelle, j’utilise maintenant presque quotidiennement un Why! au travail. Pas sans soucis, je l’avoue, mais il faut bien s’y faire à ce nouvel environnement. Je n’y ai pas encore mes marques complètement. Mais j’en suis content, et comme le dis Hi-Phil, je souhaite de moins en moins avoir un fil à la patte, ou autour du cou.
Je préfère choisir une vraie alternative, quitte à sacrifier un certain confort et des habitudes de 30 ans d’usage, plutôt que de continuer à suivre ou subir ce que les fabricants m’obligent. Car l’abonnement, c’est la course perpétuelle de l’hardware et du software. L’un se met à jour et en exclut une part de l’autre, et vice-versa.
Je revendique d’avoir le choix de rester à une utilisation optimale.
je vous ai déjà parlé de mes permanences de « déblocage informatique » à mon travail, et les messages que je fais passer aux gens sont:
– de quoi avez-vous besoin, quel va être votre usage de la machine?
– soyez maître de ce que vous en faites, et pas l’inverse.
Et je vois régulièrement des gens qui viennent avec des ordinateurs de 3 ans, qui fonctionnent très bien, avoir des problèmes en raison des mise à jour, alors qu’ils n’utilisent que les fonctions bureautiques. Et ce ne sont pas que des personnes avec des PC tournant sous le système à 7, 8 ou 10 fenêtres, mais également des Macs.
Donc, à bas les abonnements, et utilisons les services opensource quant ils existent. Et Framasoft tente d’en faire exister plusieurs d’ailleurs!
, le 22.04.2016 à 21:55
@ Gilles Théophile
Je n’ai pas l’impression de céder à quoi que ce soit avec l’abonnement qui, de toute façon, n’est qu’une autre manière de financer les logiciels dont on a besoin
Pour info, si tu trouves ça normal alors sache qu’Adobe est passé à la phase suivante avec le DPS à sa sauce : maintenant il te faut payer pour produire avec les logiciels que tu loues !
, le 22.04.2016 à 22:02
@ Gr@g
Déjà que j’utilise de plus en plus quotidiennement des logiciels opensource pour les usages classiques (Firefox, thunderbird, LibreOffice)
Je voudrais quand même rappeler que pendant plusieurs années le monsieur Open source de Firefox se voyait attribué quelques centaines de millions de dollars par an par Google. Open source ? Le modèle économiquement le plus opaque, nourri en parti par les grandes sociétés qui peuvent mettre à disposition des ingénieurs (Orange, Edf, ibm, hp, etc. )
, le 23.04.2016 à 11:27
Je n’y connais pas grand-chose à l’Open Source. Mais cette affirmation me surprend. J’adorerais que quelqu’un ponde un article sur ce thème, histoire d’ouvrir un débat qui s’annonce passionnant !
, le 23.04.2016 à 11:58
@Dom’ Python
Je maintien le côté ‘opaque’, mais pas dans un sens mafieux. Simplement rien n’est clair et il existe aussi des financements que je considère tendancieux comme celui de Firefox. Quand une société comme Google aligne 100 patates par an (je ne sais pas pour 2016 !) c’est pas pour faire plaisir à l’équipe des développeurs. Dans la petite histoire, par exemple, de l’option apparue dans les réglages demandant à ne pas être suivi ‘par défaut’, lorsque Google a rué dans les brancards, Firefox s’est vite exécuté et l’option à été désactivée par défaut lors d’une « mise à jour » pratiquement dédiée à ça.
Ça fait presque 20 ans que je tourne autour de solutions Open Source. Je n’ai jamais pu comprendre comment ils fonctionnaient économiquement.
L’année dernière, j’ai été en contact avec une société ¿vendant? une solution pour animer une sorte de système collaboratif permettant la mise en place et le suivi temps réel de gros cahiers des charges (genres avec 200 ingénieurs derrière). Le modèle retenu pour la vente était … La formation. Impossible de leur faire comprendre qu’on n’allait pas payer une formation avant de savoir si le produit correspondait à notre demande. Et un de leur commentaire m’a laissé pantois, pour eu, la formation ne coutait rien car c’était « pris en charge » !! Grossière erreur.
Voilà entre pourquoi je dis que leur modèle économique n’est pas clair… donc opaque !
Mais je suis aussi très intéressé par un article sur ce thème.
, le 23.04.2016 à 15:01
Il me semble que Guillôme avait écrit un article sur l’Opensource, le gratuit, shareware, etc.
, le 23.04.2016 à 15:23
Effectivement :
Le Libre, c’est mieux? en 2011, que je vais relire de ce pas.
Mais en 5 ans, il a dû de passer des trucs! Guillôme, une p’tite màj?
, le 23.04.2016 à 16:17
Firefox ne représente pas la situation d’une entreprise vivant de l’opensource, mais c’est plutôt des choses qui se passent dans les grosses entreprises/fondations.
Je travaille comme développeur pour une PME suisse qui propose des solutions Open Source. Notre financement est simple, nous mettons en place ces solutions pour les clients à un prix déterminé. Dans un schéma classique, le client ne va payer une licence et l’installation du logiciel pour son entreprise.
Chez nous, il ne va pas payer de licence. Il va payer une adaptation aux besoins de l’entreprise et sa mise en place (comprise dans le prix). Il en résulte donc un logiciel qui colle aux besoins spécifiques et à la marche de l’entreprise pour un coût un peu plus faible que nos concurrents qui vendent des solutions propriétaires.
Tout ce qui est générique est mis à disposition pour la communeauté. Le spécifique n’est pas publié pour éviter de polluer les repos. Par la suite, si le clients à de nouveaux besoins, il peut s’adresser à nous ou à n’importe lequel de nos concurrents.
Nous avons un deuxième moyen de financement, pour porter un module vers une nouvelle version du logiciel, nous faisons des campagne indigogo. Nous avertissons nos clients qui peuvent être intéressés ainsi que les développeurs de la communeauté. Dans la pratique ça prends du temps, pour faire comprendre la démarche, mais il est possible de lever des fonds ainsi. C’est très intéressant, parce que au final, cela permet de diminuer les coûts.
Le dernier moyen de financement est le support et l’hébergement.
Finalement, une entreprise opensource fonctionne comme toute entreprise informatique. Elle vends ses services et le prix est directement correlé aux besoins/demandes/travail réalisé.
, le 23.04.2016 à 17:49
@illianor
Oui mais non. Ton cas est pour moi un cas classique de société de services et de développement. Si tu développes, c’est du classique, j’ai fait ça pendant quelques décennies dans ce que nous appelions des SSII (société de service et ingénierie informatique). Le standard n’existait pas, rien que le spécifique.
Mais si je suis d’accord pour dire que Firefox et Open source sont deux choses distinctes, dans l’esprit de beaucoup les deux vont ensembles. Et les défenseurs de l’un n’hésitent pas à mettent l’autre en avant.
Ta société s’appuie sur de l’open source existant, vend des services sur cette base (elle loue des ressources humaines en mode régie ou en forfait), pour simplifier. Vous ne « produisez » pas de l’open source que vous mettez en « libre service ». C’est de cela que je voulais parler.
, le 23.04.2016 à 18:38
Comme certains ici, je déteste également les abonnements !
Car cela nous rend captif au même titre qu’un crédit ! Puisqu’on ne peut pas l’arrêter quand on veut, et on se retrouve alors coincé à devoir continuer de payer même si on n’utilise plus le service ou le programme ! Et évidement, un abo arrêté, nous fait perdre notre autonomie (alors que si on ne fait pas la dernière update de Photoshop, pour l’exemple, rien ne nous empêche de continuer à l’utiliser !).
Pour faire bref, la politique d’Adobe me fait me détourner des programmes de cette entreprise. Merci Affinity Photo !
Sauf pour ce qui concerne Lightroom, qui n’a pas de réel équivalent malheureusement. Capture One étant certes encore meilleurs comme dématriceur, mais ne proposant absolument rien de comparable pour gérer ces images. Et si pour l’instant, la version sans abo existe, j’ai bien peur que ça s’arrêtera à la 6, vu les derniers bénéfices d’Adobe grâce aux abos.
Et que dire lorsqu’on voit la détestable attitude d’Adobe qui, sans raison valable, ne met pas tous les outils à dispo sur la CC pour ceux qui achète le soft… Rien que pour ça, si un jour l’éditeur Affinity crée un équivalent de Lightroom, ça sera également un switch direct !
Pour Gilles, lorsque grâce à Little Snitch, on voit toutes les connections que veut faire la CC sur le réseau, y a de quoi ce poser des questions sur les raisons qui pousse Adobe à devoir autant communiqué, juste pour contrôler leurs soft « loué » ;-)
J’ai remplacé Evernote par DevonThink Pro, plus puissant et surtout, syncro avec iPad et iPhone directement en Wifi ! Je ne veux en aucun cas avoir mes documents privé sur un cloud ! Et pas d’abo à payer chaque mois :) Mieux, je l’ai acheté en 2008, et toujours up to date sans avoir dû faire une mise à jour. Chapeau ! Une de mes applications préférée !
Mon seul abo, c’est Zattoo, n’ayant pas de télé, c’est très pratique de pouvoir sauver des émissions pour les revoir ou les visionner plus tard ou ailleurs. Sans parler du fait que l’on peut arrêter et passer à la version Free quand on le désir !
, le 23.04.2016 à 23:03
Ah? D’habitude c’est One Note qui est mis en concurrence avec Evernote. Je suis d’ailleurs en train de me tâter pour passer sur One Note, que j’utilise au travail et que j’aime beaucoup. Quid de DevonThink Pro?
, le 24.04.2016 à 07:19
J’utilise en permanence DevonThink Pro Office depuis avril 2012, en collaboration directe avec un ScanSnap (aujourd’hui un S1500M) de Fujitsu. Tous les documents papier que je reçois sont scannés, automatiquement traités à l’OCR, transformés en PDF éditables et stockés dans les différents Dossiers et Sous-Dossiers que j’ai créés.
Les recherches dans la Base (5 Go actuellement) sont ultra rapides.
Seul bémol, ce faisant je n’utilise qu’une partie des fonctionnalités de DevonThink Pro Office. Il faudrait que je me mette à explorer le manuel pour le reste.
, le 24.04.2016 à 08:26
Moi aussi, ceci suite à un article publié par François ici même. Je stocke toutes mes informations dans DevonThink, même les fichiers type tableur. DevonThink est l’un des logiciels les plus fiables sur le Mac.
, le 24.04.2016 à 08:47
Je suis parfaitement d’accord avec vous, DevontThink est excellent.
Mais il n’est pas comparable avec Evernote sur un point magistral: il n’est pas reconnu par des tas de logiciels comme l’est Evernote!
Depuis presque toutes les applications sur iOS, vous pouvez exporter en direct vers Evernote, depuis les navigateurs sur OSX, aussi.
Pas sur DevonThink.
Pas sur OneNote non plus d’ailleurs, ce qui m’embête parce qu’il me plaît bien.
, le 24.04.2016 à 09:26
Ah oui ? Tu es sûr de ne pas tenir des propos en l’air ? Tu as vraiment vérifié ? Parce que j’ai aussi Little Snitch et je ne constate aucune frénésie de communication avec Adobe, alors que je suis synchronisé en permanence via Lr Mobile, Lr Web et d’autres choses.
La CC n’exige qu’une seule connexion tous les 30 jours si l’abonnement est mensuel, et 90 jours pour un abonnement à l’année.
Bref, faut arrêter de propager ce genre d’affirmations ;-)
, le 24.04.2016 à 09:29
Ah oui, l’export… Important, ça !
Mais en même temps, il y a des solutions d’export via mail chez Evernote. Il me semble également chez One Note. Et DevonThink?
, le 24.04.2016 à 09:48
Je viens encore de vérifier pour en avoir le coeur net : pour Adobe, j’ai 1 seul process enregistré, par contre, pour Avast, j’en ai des dizaines, et je me rappelle que j’ai du les autoriser un à un à la main.
Donc, en parlant d’intrusion et d’agitation côté connexion, on ne doit pas parler de la même chose…
, le 24.04.2016 à 15:18
@Gilles,
Etonnant. Rien que pour ma version sans abo, j’en ai déjà 3 pour Lightroom, dont un ou j’ai laissé ouvert pour qu’il arrête de me cassé les pieds, + 3 services Adobe dont je serais bien curieux de savoir à quoi ils servent, mis à part genuine.adobe.com pour les updates. J’ai la copie écran à ta dispo, mais plus possible pour la CC que j’ai viré il y a déjà un bout de temps. Mais bref, je ne vais pas installer une CC juste pour te faire une copie écran de tous les autres que j’avais dû laisser ouvert, vu que ce n’est pas ça qui m’a fait quitter l’abo, mais bien d’être captif par un abonnement. Est le fait de ne pas avoir un Lightroom complet alors que payé plein pot et dont on vient d’avoir un update, je trouve ça inadmissible. C’est moi qui dit des propos en l’air, là, ou je ne t’ai pas entendu sur ce sujet ? ;)
Pour Evernote, je ne me souviens plus, mais un des avantages à ne pas être « intégré » au navigateur, c’est que plutôt que de sauver un lien d’une page web, je sauve le contenu entier avec safari et le met dans DevonThink, qui garde ainsi la page complète, même si le site n’existe plus. Et en plus, on peut protéger les documents contres les modifications accidentel, ce que ne permet pas Evernote (du moins celui que j’avais à l’époque. ça à peut-être évolué). Je peux aussi sauver les mails du programme « Mail » d’Apple, ce qui est impossible également avec Evernote et la présentation des PDFs que je met dedans est idéal pour moi. Par contre pour de petites notes dont je dois me souvenir tous les jours et dont je me moque qu’elles soient sur un cloud, j’utilise « Notes », qui s’améliore sans cesse et me suffit largement.
Ne pas oublier non plus que pour un domaine aussi délicat que la gestion des documents, la disparition d’Evernote un temps évoquée aurait été catastrophique pour ceux qui gère leurs document de cette manière. C’est le souci du Cloud. Le service disparaît = fini, fin de la partie. :(
, le 24.04.2016 à 15:24
@PascalB :
Une chose, qui n’est pas bcp connu, concernant Evernote, c’est que chaque fois que tu clippes un bout de page Web, Evernote copie la page Web au complet sur ses serveurs pour de futures références.
Tu peux aussi forwarder tes mails à Evernote, ce n’est plus gratuit, mais je sais pas à partir de quel montant tu y a accès.
, le 24.04.2016 à 15:39
@Ritchie
Bon à savoir, mais à vérifier le comportement une fois la page web en question disparue. Pour les mails, est-ce que Evernote inclut simplement un client mail ? Car là je parle bien de « document », *.eml en l’occurence, pas juste un client mail.
Mais peut importe au final, vu qu’Evernote est un service « Online » et peut donc disparaître en tant que tel (ils sont en difficulté actuellement). Rien que pour cette raison, c’est trop important pour moi pour confier mes documents à un service externe, sans parler du fait de mettre des documents sensible sur internet.
, le 24.04.2016 à 15:45
Je me suis largement exprimé à ce sujet sur mon site, mon forum et mon groupe FB sur Lightroom, dans mes publications et formations, et ce depuis pas mal de temps. Je ne vais donc pas rentrer à nouveau dans ce débat, surtout que le nombre d’abonnés est en croissance exponentielle et que Lightroom fait partie des moteurs de ce succès.
Je ne trouve donc pas ça inadmissible, c’est même normal, puisque c’est également lié à des contraintes juridiques et financières.
, le 24.04.2016 à 15:48
@PascalB
Pour les mails, tu as une adresse perso. à laquelle tu envoies un courriel.
Dans le sujet, pour paramétrer, ajouter (ou pas), les infos suivantes si nécessaire :
– Rappel : « ! » suivi de la date de rappel (AAAA/MM/JJ), ou par exemple « Tomorrow »
– Choix du carnet de destination : « @ » suivi du nom du carnet, sinon la note ira dans le carnet par défaut
– Étiquettes(Tags) : « # » suivi d’une étiquette, on peut mettre plusieurs étiquettes à la suite, chacune précédée par « # »
, le 24.04.2016 à 20:39
Et il y a des utilitaires qui permettent d’envoyer directement un mail à Evernote sans même passer par l’adresse donnée par eux.
Les pages Web sont bien intégrées complètement dans Evernote.
Pour la pérennité des données, au pire, Notes peut maintenant les importer, donc plus de problème.
, le 25.04.2016 à 09:59
Totalement anti-abonnements.
Au boulot pas le choix puisqu’on emploie intensivement les softs Adobe.
A la maison c’est la CS6 (dernière payante), et dans quelques années je prévois passer dans le monde libre (Linux et cie), car je désire pas pas être pris en otage pour des softs.
Les MP3 je les achète à la pièce selon mes envies ou alors j’écoute Spotify en mode libre … Et les bouquins, pour l’instant c’est 100% papier.
, le 25.04.2016 à 16:09
Il y aurait bien des choses à dire sur une marque qui propose un produit de production en location et si on vient à arrêter le dit produit, on n’a plus aucun accès à nos réalisations… beaucoup en ont rêvé et Adobe l’a fait. Ils crèveront avant d’avoir une seule mensualité de ma part.
Maintenant sur le fond, Adobe est un de ces constructeurs qui sait faire des softs qui arrivent à bien pourrir une machine et j’en veux pour preuve ce crash Adobe qui empêche mon système de partir en « veille » et l’oblige, après crash, à redémarrer depuis des mois. Bien entendu, à chaque fois j’ai le message « voulez-vous envoyer le problème? » ce que je fais et vu les forums, je ne suis pas le seul, mais ça ne change rien.
Pour moi, Microsoft est mieux placé sur Mac en terme de qualité de produit qu’Adobe, c’est dire comme j’apprécie cette boîte.
T
, le 25.04.2016 à 17:53
Oui, mais les photos enregistrées en format PSD par exemple (propre à Adobe je crois) ? Si on a oublié de les enregistrer sous un autre format on est cuit non ?
, le 25.04.2016 à 19:06
Pour PSD et les autres je ne sais pas mais pour LR, le site fait mention de l’arrêt du module de développement (d’accord, c’est le coeur) mais ça veut donc dire que les gens ne peuvent plus profiter de ce qu’ils avaient et ce, même s’ils ont payé l’équivalent d’une version pleine au bout de je ne sais combien de temps.
C’est ça qui est un peu délirant, devoir louer un truc pour pouvoir l’utiliser même si c’est une fois l’an et le fait qu’Adobe propose l’achat ou la location en dit long sur les études de marché qu’ils ont du faire avant ce choix…
Perso, j’aime bien LR mais le jour où il deviendra purement disponible à la location et bien j’arrêterai de l’utiliser car tous les services « payants » (en gros, cloud) qu’ils proposent ne m’intéressent pas.
T
, le 25.04.2016 à 20:08
@Gilles,
Des contraintes juridiques et financières ??? Elle est bien bonne celle-là ! Voilà que la loi interdit à Adobe de proposer une version payée ou en location d’un même produit. Ainsi donc, ils ont l’obligation de dégrader la version payée ? C’est étrange que ce ne soit pas le cas pour son concurrent, non ? Ce qui fait peur finalement dans cette histoire, c’est que tu trouves ça « Normale ».
Mais bref, j’arrête là, je dis simplement que je ne loue pas un produit que je peux m’acheter, mais je sais très bien que ce n’est pas le choix de la majorité. Toutes entreprises rêvent d’avoir des clients captifs, c’est évident. C’est très vendeur auprès des actionnaires.
Moi je ne veux juste pas en faire partie, c’est tout. Je préfère ma liberté !
, le 27.04.2016 à 02:51
Je reviens bien tard sur ton commentaire (2), François. Finalement, je suis proche de me rallier à ton point de vue. En effet, le prix des trois logiciels qui me sont nécessaires correspond peu ou prou à celui de l’abonnement pour la suite complète. Donc tout le reste peut en effet correspondre à un bonus, une sorte de trailer, une vitrine des technologies d’Adobe. En regardant les choses de cette manière, c’est sensé.
Je m’étais imaginé, a contrario, qu’Adobe avait pris le train de la réduction du prix des logiciels largement initiée par Apple avec son App Store en proposant pour un prix raisonnable « toute » la suite (ce qui me paraissait insensé), Donc, selon ce nouveau point de vue Adobe n’a strictement pas revu à la baisse le prix de ses produits. Elle en a changé le mode de distribution mais ils restent toujours aussi chers pour un amateur comme moi.
Origenius
, le 27.04.2016 à 03:14
Juste pour être de très mauvaise foi. La facilité que nous avons eue par le passé à obtenir ces logiciels par voie détournée permettait de les découvrir, de les apprendre, et d’y être attachés, voire captifs. J’en ai fait l’expérience dans ma jeunesse et j’en ai obtenu les licences ensuite. Il faut bien reconnaître que cette « facilité » a permis à Adobe d’engranger de nombreux clients. Il est vrai qu’une licence achetée cher permettait à d’autres de découvrir ses produits. Aujourd’hui, le système d’abonnement n’a pas réduit les prix. « Tout le monde paye », le quasi monopole aidant. Je vais me pencher sérieusement sur les produits de Serif, en attendant son logiciel de PAO à venir.
, le 27.04.2016 à 07:01
Tiens, un nouveau composant Adobe a fait crasher mon Mac: Adobe Desktop Se… normalement, ce n’est pas celui-là. Quel beau produit.
T
, le 27.04.2016 à 08:30
Comment a-ton pu laisser Adobe racheter toutes les entreprises qui lui ont permis de grossir pour arriver à ce monopole (comme par ex. Illustrator). La commission de la concurrence aux USA a laissé / et laisse encore faire, bizarre …?
D’abord ALDUS (Page Maker, devenu InDesign), ensuite MACROMEDIA (FreeHand superbe logiciel de dessin vectoriel tué dans l’oeuf) + pleins d’autres rachetées ces dernière années.
Mais c’est aussi vrai que pour la PAO, en mode Pro, il ne reste que le oldie QuarkXPress qui n’a jamais rien fait (baisser les prix, moderniser son soft) pour ne pas se faire écraser par InDesign.
Bref, cette situation a poussé vers de la super (A)-daube : système de prix en location, logiciels de pire en pire > mal développés/finalisés/bugés.
J’étais fan de cette entreprise jusqu’à la Creative CS2, depuis là tout a merdé 😡 grave. Mais, comme c’est mon job journalier, je n’ai pas d’autre choix (pro lié au print), donc je me la coince et je subi.
, le 27.04.2016 à 12:35
Mon opinion est qu’Adobe le faisait exprès d’avoir Lightroom aussi facilement. Je rappelle qu’il suffit de mettre la date du Macintosh à 2038 avant l’installation de LR et de le démarrer en 2038 pour étendre considérablement la période de démonstration. Ceci marche jusqu’à la version 5.
PS : j’ai payé la version initiale 200 € et deux mises à jour à 74 € ce n’est pas donné comme logiciel. Je pense que pas mal de personnes iront voir ailleurs à ce prix.
, le 27.04.2016 à 15:33
Origenius 59), dans mon commentaire 20) j’avais écrit :
Là on compare 149 € (à l’achat) à 7 €/mois Office store .
La différence est d’un facteur 2 environ (si je me base sur 4 ans).
, le 27.04.2016 à 22:12
Fidèle lecteur d’articles et de commentaires (merci à tous!), l’article de François m’a interpelé et je n’ai pas trouvé de commentaires éclairant quelques aspects que je voudrais développer. En tout cas j’y ai appris l’existence d’abonnements pour des utilitaires (un comble).
Sollicité quotidiennement pour mettre à jour tout un réseau de Macs et de serveurs et confronté aux différents modèles de licences, j’observe les changements qui se sont opérés (à notre insu) ces dernières années.
Tout d’abord le mode de licence:
La première manière d’autoriser la mise en route d’un logiciel payant est une licence sous forme de numéro de série attribué à un utilisateur/un Mac (ou un groupe d’utilisateurs pour les licences multi-postes). C’est toujours et heureusement le cas pour la majeure partie des applications tierces. Ce modèle repose surtout sur la confiance accordée par l’éditeur à l’utilisateur, car il est(?)/fut aisé de trouver des numéros de séries qui „débloquent“ une version de démonstration…
Pour une licence de 10 utilisateurs, je reçois un numéro et le distribue sur 10 machines. Même si les mécanismes de „mise à jour automatique“ ou autres portes dérobées laissent pour sûr notre empreinte chez l’éditeur et l’informe de la quantité réellement utilisée, je n’ai jamais été contacté pour mettre à jour le nombre de licences (malgré le consortium Adobe/Microsoft antipiratage dont on entendait beaucoup parler il y a des années, tient plus maintenant). Il faut dire que rare ont été les dépassements dans mon cas, mais ils ont existé. Si l’éditeur est strict, il implantera une logique à son programme pour récupérer un certificat conçu pour l’utilisateur et/ou son Mac. Il sera sûr que son programme ne tournera que sur un Mac et chaque copie devra être à nouveau achetée.
Gros défaut de ce mode de licences, on peu s’en douter, c’est la gestion de toutes ces clés et leur version de logiciel respective et des embrouilles quand on change de machine.
Ensuite, avec l’avenue des géants d’internet, Google, Apple & Co. a été introduit un aspect bien pratique pour tous: l’enregistrement d’une identité propre à un utilisateur. Ainsi pour utiliser les services proposés et grâce à la technologie SSO (Single-Sign-On), une seule identité est nécessaire pour accéder à une myriade de services. Je me souviens avoir eu un tas d’identités chez Adobe pour accéder à leurs services (licences, évenenemts, prerelease etc.), aujourd’hui il n’en faut qu’une.
Du coup, avec une Apple-ID plus besoin d’acheter les nouveaux OS X, ils sont offert! Pas forcément besoin non plus d’enregistrer les machines comme dans le temps (avec formulaires à faxer ;-). Si on a une identité on a forcément acheter un jour un iDevice.
Avec notre carte d’identité Apple on accède à tous leurs services, de iMessage à la Cloud, aux mises à jours en passant par la publication d’applications. Et gare à ceux qui pensent créer plusieurs identités (la plupart du temps en vue de simplifier les choses et d’avoir une Apple-ID „privé“ et une pour le boulot). C’est quasiment impossible à maintenir, il faut s’identifier en permanence dans tous les coins de ses „iDevices“. Tout achat effectué avec une identité est intransmissible et ne pourra être installée que sur les iDevices couplés à son identité (sauf dans le cas d’entreprises qui peuvent enfin allouer une licence à une identité et seulement depuis peu, à une machine, et ensuite la retirer. Ou en privé avec le partage en famille). C’est le management de licences at it’s best (surtout pour l’éditeur).
En toute logique (pour Apple en tout cas) il semble se dessiner un modèle économique semblable au modèle « software » pour la « hardware ». Ainsi en proposant gratuitement (avec une Apple ID) une „flat-rate“ de logiciels indispensables (OS X, iOS) avec la possibilité d’acheter des logiciels/biens de consommations propre à cet écosystème, il sera vraisemblablement possible de payer un abonnement « hardware » (pour les iPhones pour l’instant) sur une ou deux années en changeant d’appareils à chaque renouvellement. C’est la « Flat-Hardware“: les gains supplémentaires seront effectués par des achats propre à individualiser les iDevices (coques, bracelets, claviers etc.). À quand la location d’iCars et les enjolivures personnalisées ? ;-)
Gros défaut du modèle « identités » de licences: c’est le brouillard avec nos données. Que ce passe t’il avec toutes ces informations relative à notre épanouissement internet? Au moins pour un sociologue cela doit être le graal. En tout cas pour soi-même, cela devient une forme de dépendance et une mise à l’amende ad vitam aeternam.
Il est très difficile de se mouvoir dans ce cosmos informatique sans bouger. Ainsi, bien des mises à jours sont en réalités des mises à jour de sécurité qui préviennent souvent le pire qu’il puisse arriver à un internaute: se faire dérober son identité. Il faut en connaitre un bout pour s’aventure sur internet avec un vieil OS (< 10.8.x). Sans jouer dans la paranoïa, des faiseurs de malware exploitent à tout va la moindre des failles. En cas d’attaque ciblé, c’est foutu (au pire aussi pour les OS à jour). J’ai du mal à imaginer comment tenir des années sans mises à jours hardware. Même si Linux semble une solution, là aussi tout n’est pas rose, la compatibilité hardware devient menu du jour, les drivers aussi, les détours sur le terminal quotidiens et malgré tout, un root-kit peut s'y cacher à tout jamais…
Alors que faire ? Pour se préserver d’aventure moderne malencontreuse comme l’octroi d’identité(es) (en ligne) et tout ce que ça pourrait engendrer, il est préférable de tenir ses machines et logiciels à jour, même celles et ceux qui vieillissent apparement bien (Office 2008/CS). Les éditeurs ne se soucient plus de mises à jours de sécurité pour leurs vieilles OS. Un TIFF corrompu sur un vieux Photoshop, un document Word ou Powerpoint corrompu sur 2008 et c’est gagné. Ces logiciels ne sont pas inutilisables, mais gare! Avec l’obsolescence (programmée ou non) du tandem hardware/software, dans un égard de „sécurité“, il me paraît hélas aujourd’hui impossible de ne pas suivre d’une manière ou d’une autre la volonté des grands éditeurs en renouvelant sans cesse leurs produits de consommation. Une forme d’abonnement en quelque sorte :-|
, le 05.05.2016 à 09:48
Affinity Photo et Affinity Designer c’est juste génial. Et d’ici 1 an il y aura Affinity Publisher pour contrer InDesing…
Sacré boulot de l’équipe d’Affinity !
Les seuls qui osent proposer une vraie alternative (gestion du CMJN) à Adobe :-D