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Shut­tle­Pro, pour pi­lo­ter vos lo­gi­ciels de mon­tage du bout du doigt

Il est par­fois des pé­ri­phé­riques en­thou­sias­mants. C'est le cas du Shut­tle­Pro.

Ce bel objet vous per­met­tra de pi­lo­ter votre lo­gi­ciel de mon­tage vidéo nu­mé­rique de ma­nière bien plus confor­table et in­tui­tive qu'avec la sou­ris ou le cla­vier.

En fait, Shut­tle­Pro est to­ta­le­ment com­plé­men­taire à ces der­niers. Droi­tier, je l'ai per­son­nel­le­ment placé à gauche du cla­vier, son câble USB étant relié à ce der­nier par le même côté. Je garde la sou­ris dans la main droite, mes deux mains tom­bant de ma­nière na­tu­relle sur ces deux pé­ri­phé­riques lorsque je quitte le cla­vier.

Au ni­veau er­go­no­mie, nous trou­vons deux mo­lettes cen­trales tour­nant au­tour d'un même axe. La plus pe­tite est dou­ce­ment cran­tée, se pi­lote avec l'in­dex, et per­met par exemple d'avan­cer image par image dans un clip à l'écran. Elle tourne sans fin. La mo­lette ex­terne se com­mande à l'aide de l'in­dex et du pouce, est dotée d'un res­sort, et re­vient en po­si­tion cen­trale après usage. On l'uti­li­sera pour des avances ou des re­culs de plus en plus ra­pides selon sa po­si­tion plus ou moins ex­trême vers la gauche ou vers la droite.

Au-des­sus de ces 2 mo­lettes, on trouve 9 pe­tits bou­tons dis­po­sés pour que nos doigts re­posent confor­ta­ble­ment des­sus. 4 gros bou­tons com­plètent le tout et se­ront uti­li­sés na­tu­rel­le­ment par le pouce. Pour toutes les ac­tions, la main reste bien en place, et l'on dis­pose réel­le­ment d'une im­pres­sion de pou­voir sur le lo­gi­ciel et le ma­té­riel en cours d'uti­li­sa­tion tout bon­ne­ment ex­tra­or­di­naire.

Shut­tle­Pro est assez amu­sant au ni­veau de sa forme: on di­rait, lors­qu'on le re­garde, un objet en pâte à mo­de­ler écrasé par un rou­leau à pâ­tis­se­rie, ce qui lui per­met d'être tout à fait stable et de s'in­té­grer par­fai­te­ment à votre bu­reau. Mieux, sa cou­leur gris métal, se trouve être as­sor­tie au Po­wer­Book G4 Ti­ta­nium ou au G4 de der­nière gé­né­ra­tion.

Le clic des bou­tons est franc, le "re­tour de force" de la mo­lette ex­té­rieure tout comme la dou­ceur des crans de celle si­tuée à l'in­té­rieur sont ex­cel­lents, bref, au ni­veau agré­ment d'uti­li­sa­tion, que du tout bon.

On pourra même re­ti­rer les pro­tec­tions trans­pa­rentes des bou­tons pour in­sé­rer un petit rap­pel sous forme de sym­bole (à des­si­ner nous-mêmes) pour sa­voir à quoi cor­res­pond cha­cun d'entre eux.

Avec quels lo­gi­ciels?

Shut­tle­Pro peut s'uti­li­ser avec n'im­porte quel lo­gi­ciel, avec une pré­fé­rence pour les pro­grammes de mon­tage et se trouve être livré avec un cer­tain nombre de sets pré­ré­glés.

Ainsi, il suf­fira, à l'aide de son uti­li­taire, livré pour MacOS 9 et dis­po­nible pour MacOS X sur le site de l'édi­teur, de choi­sir dans un menu dé­rou­lant la confi­gu­ra­tion uti­li­sée.

Et si l'on tra­vaille avec un pro­gramme qui n'est pas re­connu d'ori­gine, il est fort simple d'as­si­gner les com­mandes les plus uti­li­sées aux touches du Shut­tle­Pro. Il suf­fit de cli­quer sur un bou­ton et d'in­di­quer dans la case cor­res­pon­dante le rac­courci cla­vier de l'ap­pli­ca­tion.

Pour iMo­vie 2, les com­mandes sont re­la­ti­ve­ment suc­cinctes, en rap­port avec la sim­pli­cité du pro­gramme. Mais Shut­tle­Pro trou­vera la plé­ni­tude de son uti­lité avec un lo­gi­ciel comme Fi­nal­Cut­Pro 3. L'avan­tage est dans ce cas bien réel: pi­lo­ter votre ca­mé­scope en mode Cap­ture, ou votre clip dans le na­vi­ga­teur est alors un vrai régal tout comme le fait de pou­voir in­sé­rer un point d'en­trée et un point de sor­tie d'une simple pres­sion du doigt, la main res­tant bien sa­ge­ment posée sur le pé­ri­phé­rique.

Le mode d'em­ploi est livré sous forme d'un PDF très com­plet, et per­met, si be­soin était, de com­prendre le ma­nie­ment en­fan­tin de ce bel objet qu'est le Schut­tle­Pro.

Le pi­lote MacOS X est fort bien réa­lisé, fa­cile à mettre en úuvre. Un petit re­proche ce­pen­dant, lors­qu'on pi­lote la ca­méra, les ordres sont mé­mo­ri­sés par l'or­di­na­teur, ce qui crée par­fois une iner­tie en­nuyeuse. Il vaut mieux alors at­tendre un ins­tant que tout se calme avant de faire une nou­velle ma­ni­pu­la­tion.

En conclu­sion

Que de­man­der de plus? Une pe­tite ma­nette pour gérer les ef­fets peut-être, ce qui im­pli­que­rait une taille beau­coup plus im­por­tante de la chose. Pour le reste, je n'ima­gine plus uti­li­ser Fi­nal­Cut sans ce petit ac­ces­soire tel­le­ment pra­tique et de grande qua­lité.

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