Plus ja­mais seul face à son écran grâce à Eye­Balls et Big­Foot

Il est sou­vent sur cuk.​ch des tests où l'on dé­cor­tique des pro­duits qui vous se­ront d'une uti­lité cer­taine, mais cette fois, j'ai dé­cidé de don­ner dans le fu­tile.

C'est agréable aussi, le fu­tile.

Vous vous rap­pe­lez des deux yeux qui sui­vaient votre cur­seur dans la barre de menus, sur nos vieilles ma­chines? Vous ai­miez? Vous allez être com­blés puisque Eye­Balls (Eye­balles en fran­çais!) ar­rive sur notre nou­veau sys­tème, et se trouve même ne poser aucun pro­blème sous MacOS 10.2.

Du même au­teur, Big­Foot ne vous lais­sera plus ja­mais seuls puisque vous vour re­trou­vez avec deux jolis pe­tits pieds tra­ver­sant aléa­toi­re­ment votre écran. Big­Foot? C'est divin tel­le­ment c'est in­utile!

Com­men­çons par Eye­Balls

Du mo­ment qu'on re­met­tait à jour ce petit com­pa­gnon, au­tant que ce soit de fond en comble, et à ce ni­veau, nous ne sommes pas déçus puisque le pan­neau des pré­fé­rences est ma­gis­tral. Il y a tout de même des au­teurs qui ont de l'ima­gi­na­tion, voyez plu­tôt:

Je crois qu'il vaut la peine d'agran­dir la cap­ture d'écran en cli­quant sur elle. Une image vaut mieux par­fois que de longues ex­pli­ca­tions…

Vous pou­vez voir dif­fé­rents ré­sul­tats de toutes ces pré­fé­rences ici.

Un cer­tain nombre de ré­glages sont amu­sants. Par exemple, j'ai réglé des yeux pour qu'ils soient "du matin". Ainsi, les pe­tites billes sont bien plus ac­tives en début de jour­née que le soir. À l'op­posé, le soir, le petit per­son­nage dort bien plus sou­vent.

J'adore éga­le­ment le ré­glage Vi­va­cité qui va de Fou de vi­tesse à Larve en pas­sant par dro­gué. La larve me va bien, les pu­pilles fai­sant preuve alors d'une ado­rable sou­plesse dans la suite de votre cur­seur.

Le ré­glage "hé­téro-bi-gay" me passe par des­sus en re­vanche, mal­gré les tips ex­pli­quant sou­vent par­fai­te­ment l'uti­lité de vos mo­di­fi­ca­tions. Il faut dire qu'ici, le conseil est plu­tôt la­cu­naire…

Notez que l'op­tion "Pal­pi­ter d'ex­ci­ta­tion" est sym­pa­thique, mais risque de prendre beau­coup de res­sources sys­tème. Ah oui, parce que j'ou­bliais d'écrire que l'uti­li­sa­tion du pro­ces­seur par Ey­balls est par­fai­te­ment re­pré­sen­tée de la ma­nière sui­vante:

On constate donc que l'uti­li­taire ne prend stric­te­ment rien lorsque les yeux dorment, et qu'il est même pos­sible de de­man­der à Eye­Balls d'hi­ber­ner pour li­bé­rer des res­sources lorsque c'est né­ces­saire.

Si­gna­lons enfin qu'il est pos­sible d'af­fi­cher un troi­sième œil, ou même d'af­fi­cher deux pe­tits yeux sup­plé­men­taires entre les prin­ci­paux, et que l'au­teur vous pro­pose même dif­fé­rentes ma­nières de cli­gner des yeux. On donne vé­ri­ta­ble­ment dans la fi­nesse su­prême, juste pour le plai­sir.

Big­Foot, c'est l'pied (ok, elle est fa­cile)

Pas­sons main­te­nant au deuxième pro­gramme de Ben Hal­ler, de Stick­soft­ware, et re­gar­dons de plus près Big­Foot. Comme nous l'avons vu plus haut, ce petit lo­gi­ciel (éga­le­ment com­pa­tible avec Ja­guar) per­met d'af­fi­cher une paire de pieds qui vont se pro­me­ner sur votre écran.

Per­met­tez-moi de vous pré­sen­ter une nou­velle fois les pré­fé­rences du pro­gramme, que je vous pro­pose de voir en taille réelle en cli­quant sur la vi­gnette.

Comme vous le consta­tez, Big­Foot est lui aussi en­tiè­re­ment pa­ra­mé­trable, au ni­veau de la forme et du com­por­te­ment. Vous pou­vez voir quelques-unes des ap­pa­rences ima­gi­nables ici. Il y en a en fait une in­fi­nité. Notez que pour at­teindre les pré­fé­rences, il faut cli­quer sur les pieds en en­fon­çant la touche ctrl. Cette der­nière ac­tion per­met de stop­per les pieds pour qu'on ne vise pas à côté. C'est qu'ils vont vite par­fois, ou alors que je suis très mal­adroit.

Avec les ré­glages par dé­faut, les char­mants pe­tons passent par-des­sus toutes les fe­nêtres, ce qui peut être em­bê­tant lors­qu'ils hé­sitent juste à l'en­droit où vous êtes en train d'écrire.

Pour évi­ter cela, il suf­fit de cli­quer sur l'op­tion "just above the desk­top" et l'ani­ma­tion pas­sera sous les fe­nêtres de do­cu­ments.

De même, il est pos­sible de ré­gler le temps que vont pas­ser les pieds hors de l'écran. On peut ainsi ne les voir que quelques mi­nutes dans la jour­née, ou pra­ti­que­ment tout le temps. Je me suis sur­pris à faire en sorte qu'ils soient très sou­vent vi­sibles.

La ges­tion des com­por­te­ments est assez amu­sante. Par exemple, au ni­veau de la vi­tesse de la marche, le cur­seur peut aller des deux ex­trêmes re­pré­sen­tées par Yoda et Mi­chael John­son, au ni­veau de l'orien­ta­tion sexuelle, nous avons le choix entre John Wayne et Li­be­race. Je dois dire que je n'ai sur ce point pas réel­le­ment com­pris la dif­fé­rence en re­gar­dant se pro­me­ner le petit com­pa­gnon sur mon écran.

En fait, il est pri­mor­dial d'es­sayer pour voir ce qui se passe, comme le pro­pose d'ailleurs un peu suc­cinc­te­ment le ma­nuel d'uti­li­sa­tion.

No­tons enfin que Ben Hal­ler a dé­cidé de faire confiance aux uti­li­sa­teurs. En effet, lorsque le pro­gramme se lance, le pro­gramme vous pro­pose de vous en­re­gis­trer. Vous pou­vez le faire sans payer le lo­gi­ciel. A ce mo­ment, Ben vous re­mer­cie de votre hon­nê­teté. Et là, si on le pi­rate, on ne se sent pas vrai­ment très fier.

En conclu­sion

Bien évi­dem­ment, on peut vivre sans Eye­Balls et sans Big­Foot. Néan­moins, ces deux pe­tits com­pa­gnons sont réel­le­ment sym­pa­thiques et me dé­tendent lorsque je suis stressé. Je me sur­prends sou­vent à re­gar­der si mes yeux dorment et où se trouvent mes pieds (c'est façon de par­ler bien sûr), et leur me fait en­core à chaque fois sou­rire.

C'est que je les aime bien moi, ces deux pe­tits trucs.