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Spell Cat­cher, le cor­rec­teur or­tho­gra­phique qui vous suit par­tout

Une cor­rec­tion or­tho­gra­phique in­ter­ac­tive en huit langues de vos textes, ça vous dit?

Nos lo­gi­ciels ont presque tous un cor­rec­teur or­tho­gra­phique voire gram­ma­ti­cal in­té­gré. Et pour­tant, le nombre de fautes d'or­tho­graphe ne di­mi­nue pas (ou si peu) dans les textes pro­duits avec ces mêmes lo­gi­ciels.

Cela pro­vient prin­ci­pa­le­ment du fait que ces cor­rec­teurs se mettent au tra­vail une fois le texte ter­miné.

Nous sommes tel­le­ment contents d'ar­ri­ver au bout de notre tra­vail que l'on n'a pas le cou­rage de lan­cer une cor­rec­tion qui va pas­ser les fautes (ou ce que le lo­gi­ciel croit être des fautes) les unes après les autres dans une zone de dia­logue,

C'est long, c'est ré­bar­ba­tif, et sou­vent peu ef­fi­cace.

Plu­sieurs so­lu­tions ont été pro­po­sées pour pal­lier ce pro­blème:

  • Word par exemple in­tègre une cor­rec­tion au­to­ma­tique au fur et à me­sure de la frappe, on­du­lant en rouge un pro­blème d'or­tho­graphe cou­rant, et en vert un pro­blème gram­ma­ti­cal.
  • Pro­Lexis testé ici en ver­sion 3.9 est en­core plus fort. Il cor­rige en fin d'exer­cice (c'est vous qui dé­ci­dez mais lo­gi­que­ment, ce sera le cas) en un temps re­cord, pas­sant une cen­taine de pages en quelques se­condes à sa mou­li­nette de cor­rec­tion or­tho­gra­phique, ty­po­gra­phique et gram­ma­ti­cale. Le ré­sul­tat? Une liste de fautes pro­po­sées. Vous voyez im­mé­dia­te­ment ce qui est juste ou faux. Dans le do­maine, Pro­Lexis est le meilleur, mais ne fonc­tionne pas avec tous les lo­gi­ciels.
  • An­ti­dote MP, testé ici, pas mal du tout non plus, qui lui tra­vaille dans une fe­nêtre qui lui est propre, mais en sym­biose avec le texte ori­gi­nal.
  • Et puis, plus sim­ple­ment, il y a Spell Cat­cher Xde Ca­sady & Green.

Ce lo­gi­ciel nous ar­rive enfin pour MacOS X. Il faut dire que le tra­vail de por­tage n'a pas dû être tout simple. Spell Cat­cher ayant tout bon­ne­ment été ré­écrit en cocoa, nous fai­sant pro­fi­ter ainsi d'une toute nou­velle in­ter­face com­pa­tible avec les ca­nons ac­tuels d'Aqua et de notre nou­veau sys­tème. Les ti­roirs sont ainsi pré­sents, et les listes sont li­gnées en bleu et blanc, ce qui est tou­jours du plus bel effet.

Une ins­tal­la­tion en trois temps

L'ins­tal­la­tion de Spell Cat­cher X s'ef­fec­tue en trois temps:

  • on com­mence par une lan­cer un ins­tal­leur stan­dard qui va pla­cer aux bons en­droits tous les com­po­sants né­ces­saires
  • on passe en­suite dans les Pré­fé­rences Sys­tème, où l'on ac­tive le cla­vier "Spell Cat­cher" dans l'on­glet "Menu Sai­sie"
  • on passe par les pré­fé­rences du lo­gi­ciel, et l'on ac­tive les ré­fé­rences (les dic­tion­naires de dif­fé­rents types) of­ferts pas le lo­gi­ciel

Lors­qu'on dé­sire bé­né­fi­cier de la cor­rec­tion in­ter­ac­tive pen­dant la frappe, il fau­dra en effet choi­sir le cla­vier Spell Cat­cher dans le menu dédié de la barre gé­né­rale (celle qui montre le petit dra­peau du cla­vier, tout à droite des menus ha­bi­tuels).

Un nou­veau menu ap­pa­raît alors juste à droite, per­met­tant de pi­lo­ter l'uti­li­taire.

Un cor­rec­teur de très bon ni­veau

Spell Cat­cher n'est pa un cor­rec­teur gram­ma­ti­cal. Il se borne à vous si­gna­ler vos er­reurs au ni­veau de l'or­tho­graphe d'usage, et pour cer­tains pro­grammes, comme Dream­Wea­ver ou Go­live, cela est fort utile. Je rap­pelle que les der­nières ver­sions de ces pro­grammes ne cor­rigent pas l'or­tho­graphe fran­çaise de ma­nière cor­recte (pro­blème avec les apos­trophes). Spell Cat­cher peut tra­vailler de deux ma­nières:

  • en mode clas­sique, en de­man­dant la cor­rec­tion d'un texte com­plet ou d'une sé­lec­tion de ce der­nier. A ce stade, la fe­nêtre est bien pen­sée, mon­trant un bon bout du contexte dans le­quel se trouve la faute pré­su­mée, ainsi que la liste des er­reurs sou­li­gnées en cou­leurs dif­fé­rentes, avec ex­pli­ca­tion de leur type. C'est assez gran­diose, il faut l'avouer.

  • en mode in­ter­ac­tif, pen­dant que vous tapez.

C'est bien en­tendu ce der­nier mode qui est in­té­res­sant, puisque lorsque vous faites une faute, une fe­nêtre s'ouvre au­to­ma­ti­que­ment où vous le dé­si­rez, vous si­gnale l'er­reur que vous pou­vez cor­ri­ger ins­tan­ta­né­ment.

Hum, évi­dem­ment, ce n'est pas ter­rible comme pro­po­si­tion de cor­rec­tion.
Il va vrai­ment fal­loir que j'ap­prenne "cuk" à Spell Cat­cher

Le mode in­ter­ac­tif peut tra­vailler de concert avec n'im­porte quel lo­gi­ciel, même le Fin­der. Vous pou­vez le désac­ti­ver (pour Word et En­tou­rage par exemple puisque ces deux pro­grammes dis­posent déjà un cor­rec­teur in­ter­ac­tif) ou l'ac­ti­ver comme bon vous semble.

J'ai per­son­nel­le­ment laissé ac­tivé le mode in­ter­ac­tif, même dans le trai­te­ment de texte de Mi­cro­soft. En effet, l'ou­ver­ture de la fe­nêtre Spell Cat­cher est im­mé­diate (pas dans tous les pro­grammes, cer­tains sont en effet un peu moins ré­ac­tifs) et at­tire plus vite l'úil que le sou­li­gne­ment de Word. Une voix fé­mi­nine vous an­nonce d'une ma­nière un peu snob îcu­riousî ou "ca­pi­ta­li­za­tion" (ce son peut être per­son­na­lisé).

En ap­puyant sur la touche d'ef­fa­ce­ment, ou lorsque la faute est cor­ri­gée, la fe­nêtre se re­ferme toute seule. De même, il est pos­sible de cor­ri­ger une faute sim­ple­ment en ta­pant la touche Pomme (bon d'ac­cord, Com­mande) et celle du chiffre situé à gauche du mot qui vous semble cor­rect dans la liste des pro­po­si­tions faites par Spell Cat­cher. Petit truc, si vous vou­lez igno­rer une faute, il vous faut faire "Pomme-Re­turn" pour que le bou­tons par dé­faut ("Ignore") soit pris en compte.

Le grand dan­ger d'un cor­rec­teur, c'est de dé­ran­ger l'au­teur d'un texte trop sou­vent. Ce n'est pas le cas avec Spell Cat­cher. Son dic­tion­naire fran­çais est com­plet et le lo­gi­ciel se montre dis­cret, an­non­çant des fautes nor­ma­le­ment, quand c'est né­ces­saire. At­ten­tion, ré­pé­tons-le, les fautes de gram­maire ne sont mal­heu­reu­se­ment pas re­pé­rées par le lo­gi­ciel. Mais les fautes de frappe cor­ri­gées, cela fait déjà un bon bout de gagné. Le lo­gi­ciel gère in­tel­li­gem­ment les mots com­men­çant par une ma­jus­cule. Il ne va les vé­ri­fier que s'ils suivent un signe de ponc­tua­tion qui im­pose ce genre de lettres. Et il est aussi ca­pable de si­gna­ler les ma­jus­cules manquantes.​Cette façon de faire n'est pas celle par dé­faut. Il fau­dra pas­ser par les pré­fé­rences, ma fois fort com­plètes, pour dis­po­ser de cette fi­nesse.

No­tons, et c'est im­por­tant, que les pro­po­si­tions de Spell Cat­cher sont ex­cel­lentes. La plu­part du temps, celle pro­po­sée en tête de liste est la bonne (sauf sur la fi­gure cor­ri­geant le mot "cuk" de la 5e fi­gure illus­trant cet ar­ticle!). Les concep­teurs ont fait ici du très bon tra­vail, même pour la langue fran­çaise.

Et puis, Spell Cat­cher tra­vaille en 8 langues, le fran­çais (ìnor­malì et ca­na­dien, l'an­glais (UK et US), l'ita­lien, l'al­le­mand, le suisse al­le­mand (oui oui!) et l'es­pa­gnol. En an­glais, il sait même don­ner la dé­fi­ni­tion des mots trou­vés et les pro­non­cer en an­glais si les fonc­tions vo­cales sont ac­tives sur votre Mac.

Spell Cat­cher, c'est en­core

  • un dic­tion­naire des sy­no­nymes qui tient la route (le der­nier mot tapé peut être consulté en ac­ti­vant un rac­courci cla­vier de votre choix). Ma­gni­fique d'ailleurs, comme façon de pra­ti­quer: Spell Cat­cher va en effet aller re­gar­der dans toutes les ré­fé­rences que vous aurez ac­ti­vées (voir plus haut) la pré­sence du mot, et vous dresse la liste de ce qu'il peut vous pro­po­ser.

  • un glos­saire qui per­met dëécrire, quelle que soit l'ap­pli­ca­tion, des phrases en­tières (jus­qu'à 8192 ca­rac­tères) en ne ta­pant qu'une com­bi­nai­son de touches. Cette com­bi­nai­son ne sera ìdé­rou­léeî qu'après avoir tapé une es­pace (eh oui, c'est une es­pace en ty­po­gra­phie). Mais il est pos­sible d'em­pê­cher le dé­rou­le­ment au­to­ma­tique du texte en cli­quant sur Ma­jus­cule en même temps qu'on tape sur la barre d'es­pace. Pra­tique si par­fois, une abré­via­tion est équi­va­lente à un mot rare et qu'on dé­sire que ce soit ce der­nier qui soit uti­lisé. No­tons en­core à ce ni­veau que Spell Cat­cher pourra pla­cer une ma­jus­cule au pre­mier mot de votre texte dé­roulé par l'ap­pel d'une abré­via­tion si vous l'avez tapée au début d'une phrase.

    De même, vous in­sé­re­rez la date ou l'heure à dif­fé­rents for­mats (que vous pou­vez per­son­na­li­ser) à l'aide éga­le­ment de dif­fé­rentes abré­via­tions de votre choix (ttt pour l'heure cou­rante et ddd pour la date du jour par exemple).

  • quan­tité d'ac­tions sur votre texte, comme le net­toyage de ca­rac­tères in­utiles en pro­ve­nance du Web, une mise en ma­jus­cule ou en mi­nus­cule d'un pa­ra­graphe en­tier et bien d'autres choses. Il est même pos­sible de faire en sorte que plu­sieurs de ces ac­tions soient liées au­to­ma­ti­que­ment sous formes de ma­cros.

Spell Cat­cher 8 sau­ve­gar­dait au­to­ma­ti­que­ment tout ce que vous ta­piez. At­ten­tion, ici, vous ne re­trou­viez ni les styles ni la mise en page dans la ré­cu­pé­ra­tion. Ce que l'on re­trou­vait était par­fois un peu éton­nant, mais mal­gré tout, nous avions pos­si­bi­lité de ré­cu­pé­rer un cer­tain nombre de don­nées en cas de crash im­promptu.

Et bien cette fonc­tion n'est plus dis­po­nible dans Spell Cat­cher X. Dom­mage, mais les concep­teurs se sont sans doute dit qu'avec un sys­tème aussi sûr que MacOS X, cette pré­cau­tion n'était plus très utile.

Ad­met­tons…

Quelques pe­tits dé­fauts

En plus du fait que Spell Cat­cher ne gère pas la gram­maire, nous avons re­mar­qué que par­fois, lorsquëau mi­lieu d'un mot, nous nous ren­dons compte nous-même que nous avons fait une faute et que nous re­ve­nons en ar­rière, Spell Cat­cher s'em­mêle un peu les pin­ceaux. C'est très rare.

Il peut ar­ri­ver éga­le­ment, après avoir ap­pelé une com­mande quel­conque à par­tir du menu du lo­gi­ciel, de voir notre cla­vier (le suisse ro­mand en ce qui me concerne) être ou­blié et pas­ser en cla­vier amé­ri­cain s'il est éga­le­ment ac­tivé dans les Pré­fé­rences Sys­tème. En fait, je le rap­pelle, nor­ma­le­ment, nous de­vons avoir le "Cla­vier" Spell Cat­cher af­fi­ché à l'écran pour pro­fi­ter du menu spé­cia­lisé. Mais votre Mac va se rap­pe­ler nor­ma­le­ment du der­nier cla­vier sé­lec­tionné. Par­fois mal­heu­reu­se­ment, il ou­blie ses ré­glages. Il vous faut alors

  • sim­ple­ment sé­lec­tion­ner le cla­vier dé­siré,
  • re­pas­ser au cla­vier Spell Cat­cher.

Dans cer­tains lo­gi­ciels éga­le­ment, j'ai constaté une la­tence désa­gréable avant de voir s'af­fi­cher la fe­nêtre des pro­po­si­tions de cor­rec­tions, sur­tout lors de la pre­mière faute dé­cou­verte. Avec d'autres pro­grammes, ce phé­no­mène ne se pro­duit pas et Spell Cat­cher est tout sim­ple­ment ins­tan­tané.

En conclu­sion

Ces pe­tits dé­fauts pré­ci­sés, je pré­tends que Spell Cat­cher est un petit bijou. Moins fort que Pro­Lexis ou An­ti­dote par dé­fi­ni­tion au ni­veau de la cor­rec­tion puis­qu'il ne gère pas la gram­maire, il sera utile dans tous vos pro­grammes, avec tou­jours la même in­ter­face et la liste de mots que vous lui aurez ap­pris, ce qui n'est pas à né­gli­ger.

Son in­ter­face agréable, sa dis­cré­tion (pour au­tant qu'on ait de­mandé de ne pas si­gna­ler les mots com­men­çant par une ma­jus­cule), la grande qua­lité de ses pro­po­si­tions, et tous les plus qu'il nous pro­pose en font selon moi un lo­gi­ciel de très haute tenue.

À re­com­man­der chau­de­ment donc…

Aucun com­men­taire pour l'ins­tant…