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An­ti­dote 9: il parle an­glais main­te­nant! (MAJ le 9.12.2015)

folOh la!

J'at­ten­dais cela de­puis des an­nées!

Je me di­sais que des Qué­bé­cois, avec leur sa­voir-faire en ma­tière de cor­rec­teur, ne pou­vaient pas pas­ser à côté d'un cor­rec­teur en an­glais!

C'est que des cor­rec­teurs bien fou­tus en an­glais, il n'y en a pas beau­coup.

Je di­rais même qu'il n'y en a pas.

Et voilà qu'An­ti­dote 9 nous sort une cor­rec­tion de la langue de Sha­kes­peare, moyen­nant l'achat d'un mo­dule sup­plé­men­taire.

Cela dit, j'ai testé abon­dam­ment An­ti­dote de­puis des an­nées.

Voici les dif­fé­rentes étapes de ce lo­gi­ciel, de­puis que je m'en oc­cupe:

La ver­sion Prisme, tes­tée ici (dé­cembre 2003)

La ver­sion RX, tes­tée ici (sep­tembre 2006)

La ver­sion HD tes­tée ici (no­vembre 2009)

Et enfin la ver­sion V8 tes­tée ici (no­vembre 2012) que j'ai uti­li­sée jus­qu'à ce que la pe­tite nou­velle ar­rive, soit la… V9!

Pour votre in­for­ma­tion, cette re­mon­tée dans le passé m'a rap­pelé que mon his­toire d'amour avec An­ti­dote avait pour­tant très mal com­mencé, le 12 sep­tembre 2002, et j'ai souri en li­sant cet ar­ticle re­la­tant ma pre­mière re­la­tion avec son di­rec­teur, Eric Bru­nelle. Là, il faut bien ad­mettre que je n'avais pas été très malin, j'étais resté coincé sur une an­cienne ver­sion…

Cela dit, à par­tir de no­vembre 2002, je suis resté un fan de ce lo­gi­ciel que j'uti­lise au quo­ti­dien des di­zaines de fois par jour, conjoin­te­ment à Pro­Lexis.

Il me semble que l'or­tho­graphe est un res­pect du lec­teur, je fais tout ce que je peux pour qu'il y en ait le moins pos­sible. Mes ar­ticles sont cor­ri­gés par An­ti­dote seule­ment, Pro­Lexis ne pou­vant cor­ri­ger Word­Press. Je sais qu'il reste des fautes, mais sans An­ti­dote, il y en au­rait plus.

Vous consta­tez que Druide, l'édi­teur d'An­ti­dote prend à chaque fois son temps. C'est très bien, sur­tout si l'on sait que ce lo­gi­ciel est, dans une même dé­no­mi­na­tion de ver­sion, très sou­vent mis à jour et amé­lioré tant du côté de son in­ter­face que de son contenu.

Mais vous ima­gi­nez à quel point je suis heu­reux de voir, tous les trois ans donc, ar­ri­ver une nou­velle ver­sion de ce ma­gni­fique lo­gi­ciel.

Re­pre­nons les 7 points im­por­tants pour un cor­rec­teur que j'avais fixés en v8:

Que faut-il pour qu’un cor­rec­teur soit bon?

  1. D’abord, qu’on puisse l’uti­li­ser. Il faut donc que le cor­rec­teur soit in­té­gré au maxi­mum de lo­gi­ciels que nous uti­li­sons au quo­ti­dien
  2. Qu’il soit ra­pide.
  3. Qu’il trouve les er­reurs, et vous pro­pose des cor­rec­tions qui tiennent la route, tant dans le do­maine gram­ma­ti­cal que lexi­cal ou en­core ty­po­gra­phique.
  4. Qu’il ne vous pro­pose pas de fausses dé­tec­tions, ou, di­sons, le moins pos­sible.
  5. Qu’il soit simple et in­tui­tif.
  6. Qu’il vous ex­plique vos éven­tuelles er­reurs.
  7. Qu’il soit ca­pable de dé­fi­nir des mots, et qu’il aille plus loin que la cor­rec­tion pure et dure, et qu’il soit bien plu­tôt un as­sis­tant à votre ré­dac­tion (dé­fi­ni­tions, sy­no­nymes, usages fré­quents, tour­nures, éty­mo­lo­gie, et j’en passe).

Les deux points les plus im­por­tants sont bien évi­dem­ment les points 3 et 4, mais tous les autres nous amè­ne­ront à uti­li­ser ou non le cor­rec­teur.

Je vais re­prendre tous ces points, en les met­tant en re­la­tion avec la liste des nou­veau­tés que je vais mettre en ita­lique, pré­sen­tées par l'édi­teur, et les com­men­ter au fur et à me­sure.

Pre­mier point: An­ti­dote, comme de nom­breux lo­gi­ciels, peine avec les lo­gi­ciels of­fi­ciels d'Apple de­puis l'ar­ri­vée d'El Ca­pi­tan et de sa sé­cu­rité sup­plé­men­taire SIP.

Cela si­gni­fie qu'à moins de le désac­ti­ver, il n'est pas pos­sible de tra­vailler avec Pages, Tex­te­dit par exemple (mais avec Mail oui!).

Je trouve un peu dom­mage qu'une toute nou­velle ver­sion ne cor­rige pas ce pro­blème… Ce d'au­tant plus que la toute der­nière mise à jour de Pro­Lexis lui per­met de tra­vailler avec les mêmes pro­grammes. L'ex­pli­ca­tion du centre d'as­sis­tance me semble en effet un peu lé­gère: "Avec El Ca­pi­tan, Apple in­tro­duit le SIP (Sys­tem In­te­grity Pro­tec­tion), une nou­velle bar­rière vi­sant à pro­té­ger le sys­tème des in­tru­sions mal­veillantes. Mal­heu­reu­se­ment, Apple a choisi d’in­clure les der­nières ver­sions de Pages, Key­note, Num­bers et Tex­tE­dit dans le pé­ri­mètre du SIP. En ce fai­sant, Apple a fermé la porte prin­ci­pale par la­quelle An­ti­dote s’in­té­grait à ces quatre ap­pli­ca­tions, ce qui fait que ses trois com­mandes (cor­rec­teur, dic­tion­naires, guides) n’y sont plus of­fertes dans le menu contex­tuel ou par bou­tons. Pour uti­li­ser An­ti­dote avec l’un de ces quatre lo­gi­ciels, vous pou­vez uti­li­ser le menu Ser­vices (sous le menu de l’ap­pli­ca­tion), ou en­core le co­pier-col­ler. An­ti­dote ou­vrira une fe­nêtre in­ter­mé­diaire re­pro­dui­sant le texte du do­cu­ment dé­pouillé de son for­mat; les cor­rec­tions de­vront être re­por­tées dans le do­cu­ment ori­gi­nal par co­pier-col­ler. Druide s’ef­force d'in­ci­ter Apple à rem­pla­cer la porte fer­mée par une nou­velle porte plus ef­fi­cace et plus sûre."

Dia­go­nal a pu (et ça leur a de­mandé un sacré tra­vail!), Druide doit pou­voir aussi, sans at­tendre qu'Apple re­vienne en ar­rière.

MAJ du mer­credi 9 dé­cembre: Pages est dé­sor­mais re­connu par An­ti­dote en ver­sion 9.v2! Pour l'ins­tant, pas Tex­te­dit, mais l'im­por­tant, c'était sur­tout Pages. Donc presque tout est ren­tré dans l'ordre!

Cela dit, les adap­ta­teurs d'An­ti­dote sont très nom­breux, et je suis per­suadé qu'une cor­rec­tion doit ar­ri­ver. En at­ten­dant, vous pou­vez tou­jours désac­ti­ver ce SIP (il fau­dra le faire à chaque mise à jour du sys­tème).

Voici la liste ac­tuelle des lo­gi­ciels re­con­nus et les mi­ni­mums re­quis:

Mi­ni­mum re­quis

  • Pro­ces­seur : Intel
  • Mé­moire vive : 1 Go en mé­moire
  • Es­pace disque : entre 1 et 2,5 Go selon la langue choi­sie
  • Sys­tème d’ex­ploi­ta­tion : OS X 10.9 (Ma­ve­ricks), 10.10 (Yo­se­mite) ou 10.11 (El Ca­pi­tan)

An­ti­dote 9 s’in­tègre à :

  • MS Of­fice 2011, 2016 (Excel, Out­look, Po­wer­Point, Word)
  • MS Of­fice 2008 (Excel, Po­wer­Point, Word)
  • Illus­tra­tor CS5, CS6, CC, CC 2014, CC 2015 (19.0)
  • In­Copy CS5, CS5.5, CS6, CC, CC 2014, CC 2015 (11.0)
  • In­De­sign CS5, CS5.5, CS6, CC, CC 2014, CC 2015 (11.0)
  • Mail 7.0 à 7.3 (OS X 10.9), 8.0 à 8.2 (OS X 10.10), 9.0 et 9.1 (OS X 10.11)
  • Pages 4 (iWork '09), 5.0, 5.5 (Sous OS X 10.11 (El Ca­pi­tan), cer­taines li­mi­ta­tions s’ap­pliquent ; voir notre centre d'as­sis­tance pour plus de dé­tails.)
  • Key­note 5 (iWork '09), 6.0, 6.5 (Sous OS X 10.11 (El Ca­pi­tan), cer­taines li­mi­ta­tions s’ap­pliquent ; voir notre centre d'as­sis­tance pour plus de dé­tails.)
  • Num­bers 2 (iWork '09), 3.0, 3.5 (Sous OS X 10.11 (El Ca­pi­tan), cer­taines li­mi­ta­tions s’ap­pliquent ; voir notre centre d'as­sis­tance pour plus de dé­tails.)
  • Google Chrome* 45
  • Fi­re­fox* 42
  • Fi­re­fox ESR* 38
  • Thun­der­bird* 38
  • Sa­fari 7.0 à 7.1 (OS X 10.9), 8.0 (OS X 10.10), 9.0 (OS X 10.11)
  • Google Do­cu­ments (texte seule­ment; Sa­fari, Fi­re­fox, Google Chrome)
  • Hot­mail (Sa­fari, Fi­re­fox, Google Chrome)
  • Yahoo Mail (Sa­fari, Fi­re­fox, Google Chrome)
  • Gmail (Sa­fari, Fi­re­fox, Google Chrome)
  • Li­breOf­fice* 4.4, 5.0 (Wri­ter, Calc, Im­press, Draw. Seule­ment avec la ver­sion of­ferte sur le site de l’édi­teur ; voir notre centre d'as­sis­tance pour plus de dé­tails)
  • Post­box* 2.5, 3.0 (seule­ment avec la ver­sion of­ferte sur le site de l’édi­teur ; voir notre centre d'as­sis­tance pour plus de dé­tails)
  • NeoOf­fice* 3.4 (Wri­ter, Calc, Im­press, Draw. Seule­ment avec la ver­sion of­ferte sur le site de l’édi­teur ; voir notre centre d'as­sis­tance pour plus de dé­tails)
  • Nisus Wri­ter Ex­press 3
  • Nisus Wri­ter Pro 2
  • QuarkX­Press 9, 10, 2015
  • BBE­dit 10, 11
  • Text­Wran­gler 4, 5
  • Tex­tE­dit (Sous OS X 10.11 (El Ca­pi­tan), cer­taines li­mi­ta­tions s’ap­pliquent ; voir notre centre d'as­sis­tance pour plus de dé­tails.)
  • Menu contex­tuel sys­tème
  • Ser­vices OS X
  • Menu Dock
  • For­mats TeX et LaTex (sauf ma­cros)
  • For­mats RTF et texte

La tech­no­lo­gie Anti-Oups! d’An­ti­dote 9 est com­pa­tible avec :

  • Thun­der­bird* 38
  • Post­Box* 2.5, 3.0
  • Out­look 2011, 2016
  • Mail 7.0 à 7.3, 8.0 à 8.2, 9.0 et 9.1

 

J'ajou­te­rai que Mail­Mate par exemple est com­pa­tible avec le lo­gi­ciel éga­le­ment, sauf qu'il n'in­tègre pas l'an­ti­corps. Donc cette liste n'est de loin pas ex­haus­tive.

Mais vi­ve­ment que l'édi­teur trouve une so­lu­tion pour contour­ner ce SIP pour les lo­gi­ciels of­fi­ciels Apple!

Cela dit, hor­mis ces lo­gi­ciels of­fi­ciels Apple, il faut bien ad­mettre que la liste des com­pa­ti­bi­li­tés avec le lo­gi­ciel est tout sim­ple­ment im­pres­sion­nante.

 

Point 2: An­ti­dote 9 est très ra­pide. 10 se­condes, par exemple, pour en­tiè­re­ment ana­ly­ser un do­cu­ment de 26 pages bien denses dans Word, mais il est pos­sible de tra­vailler dès la pre­mière se­conde au cas où l'on est "vrai­ment" très pressé sur les pre­mières pages. Pour in­for­ma­tion, il a fallu 26 se­condes à Pro­Lexis pour par­ve­nir à ses fins, et il est im­pos­sible avec ce der­nier de tra­vailler avant que l'ana­lyse ne soit com­plè­te­ment ter­mi­née.

Point 3: An­ti­dote 9 est ex­cellent dans la dé­tec­tion d'er­reurs. Il en laisse très peu, mais sur­tout, il fait très peu de fausses dé­tec­tions. Dans mon mé­moire de CAS, je crois vrai­ment qu'il ne reste au­cune er­reur, après l'avoir fait re­lire à de nom­breuses re­prises et après une cor­rec­tion sur An­ti­dote 8 de l'époque, et de Pro­Lexis. Eh bien je viens de le re­pas­ser pour ce test en revue, il ne me si­gnale pra­ti­que­ment au­cune er­reur. Il me si­gnale des choses qui pour­raient être étranges. Je parle par exemple d'iPad de type "col­lec­tion de classe". An­ti­dote me pro­pose de mettre un S à "classe" ce qui est somme toute assez lo­gique, mais en l'oc­cu­rence qui ne doit pas être cor­rigé. Sinon, le ni­veau d'ana­lyse et les cor­rec­tions pro­po­sées au quo­ti­dien sont vrai­ment très bons.

À noter les nou­veau­tés sui­vantes:

  • Dé­tec­tion des in­co­hé­rences de flexions (au­teure/au­trice)
  • Cor­rec­tion du for­mat des nombres
  • Cor­rec­tion du point final man­quant en fin de pa­ra­graphe
  • Cor­rec­tion plus fine des mots com­po­sés
  • Cor­rec­tion d’es­pa­ce­ment de­vant un code al­pha­nu­mé­rique (mo­dèle F-12)
  • Cor­rec­tion plus pré­cise: des cen­taines d’amé­lio­ra­tions
  • Dé­tec­tion des dia­logues et adap­ta­tion de la cor­rec­tion
  • Cor­rec­tion contex­tuelle des ti­rets
  • Prise en compte ré­glable des mots entre cro­chets
  • Prise en compte des no­ta­tions épi­cènes: « étu­diant(e)s »

Ty­pi­que­ment, on n'uti­lise pas toutes ces amé­lio­ra­tions tous les jours. Par contre, toutes ces amé­lio­ra­tions font que le lo­gi­ciel est au quo­ti­dien plus fa­cile d'uti­li­sa­tion et plus pré­cis.  En quelques jours d'uti­li­sa­tion, à rai­son de plu­sieurs heures par jour, j'ai déjà vu une nette amé­lio­ra­tion du confort de cor­rec­tion.

En ce qui concerne l'amé­lio­ra­tion au­tour des épi­cènes, je re­marque que la phrase sui­vante ne pose plus aucun pro­blème de cor­rec­tion: les pré­sident(e)s de tri­bu­nal sont chargé(e)s de rendre rap­port ra­pi­de­ment.

 

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ges­tion des épi­cènes

Per­son­nel­le­ment, ça peut me rendre ser­vice, mais je dé­teste ces épi­cènes qui rendent la lec­ture in­sup­por­table. Le pire étant le jour­nal de mon syn­di­cat de l'époque qui pu­bliait un jour­nal où chaque ar­ticle de­vait écrire avec ces marques épi­cènes. Je crois que j'ai quitté ce syn­di­cat en grande par­tie à cause de cela, tant la chose m'éner­vait point de vue confort de lec­ture et dans la phi­lo­so­phie jus­qu'au-bou­tiste in­sup­por­table que j'y voyais rien que dans ce do­maine.

Les in­co­hé­rences de flexion sont bien plus utiles en ce qui me concerne. Com­ment dit-on le fé­mi­nin de suc­ces­seur? J'ai ma ré­ponse!

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J'ai ma ré­ponse! A noter que le Grand Ro­bert in­dique un fé­mi­nin de sans e…

La cor­rec­tion du manque de point en fin de pa­ra­graphe m'a déjà rendu ser­vice au moins 20 fois de­puis que j'ai cette nou­velle ver­sion. Bien évi­dem­ment, dans une liste, si vous met­tez des points vir­gules, il n'y aura au­cune faute si­gna­lée, ce qui est par­fai­te­ment nor­mal.

Les fausses et des vraies dé­tec­tions en­core en pro­grès

Toutes ces amé­lio­ra­tions me font re­ve­nir quelques ins­tants sur la qua­lité de cor­rec­tion évo­quée plus haut.

Il est déjà loin, le temps où le lo­gi­ciel pou­vait vous pro­po­ser des cor­rec­tions qui n'avaient pas lieu d'être en grand nombre.

Cela fait au moins deux ver­sions que les pro­grès sont sen­sibles. C'est en­core le cas pour cette ver­sion 9. Certes, il vaut tou­jours mieux avoir un ni­veau cor­rect pour déjà ne pas écrire n'im­porte quoi qui pour­rait per­tur­ber le lo­gi­ciel qui est là pour amé­lio­rer ce qui doit être déjà ac­cep­table, et pour re­con­naître aussi les éven­tuelles er­rances du cor­rec­teur.

Ty­pi­que­ment, quand je vois cer­tains posts de com­men­ta­teurs sur MacGé par exemple, An­ti­dote ne pourra pas faire des mi­racles… Pre­nons un exemple ex­trême…

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À ce ni­veau… pas de mi­racle, An­ti­dote ne fait pas de mi­racles. En­core heu­reux, je tra­vaille dans une école, moi…

Un nou­veau volet pour ana­ly­ser votre style

Un nou­veau volet ap­pa­raît avec cette ver­sion 9: l'ana­lyse de style.

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L'on­glet d'ana­lyse des tour­nures

Tout y passe, les ré­pé­ti­tions, les tour­nures, le vo­ca­bu­laire.

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Ici le vo­ca­bu­laire…

 

Je ne vous ca­che­rai pas que je n'uti­lise pas ce volet quand j'écris un ar­ticle pour Cuk, même si je de­vrais le faire, je n'ai pas le temps!

Mais pour un do­cu­ment im­por­tant, pour une can­di­da­ture par exemple ou une lettre im­por­tante, c'est une bonne chose d'avoir ce re­gard ex­té­rieur très puis­sant.

Une cor­rec­tion an­glaise, semble-t-il, à la hau­teur

En Suisse, il y a bien long­temps, du temps où j'étais éco­lier, vous de­viez choi­sir entre le grec et l'an­glais lorsque vous étiez la­ti­niste.

J'ai choisi le grec.

Bon… Je ne re­grette pas, ça m'a ap­porté plein de choses qui ont mar­qué ma pe­tite per­sonne. Mais j'ai tou­jours bien évi­dem­ment souf­fert en an­glais, m'y étant mis sur le tard…

Il faut dire qu'à l'époque, l'in­for­ma­tique n'exis­tait pas pour M.​Tout-Le-Monde, et que la langue an­glaise, on pou­vait assez bien vivre sans.

Ce n'est plus le cas main­te­nant.

Alors je me dé­brouille, mais je vois l'ar­ri­vée du cor­rec­teur an­glais d'An­ti­dote comme une vraie bé­né­dic­tion.

Parce que je peux vous dire que les cor­rec­teurs pour la langue an­glaise, ça ne se trouve pas sous les sa­bots d'un che­val.

Pour vous dire, je n'en avais trouvé qu'un, Gram­ma­rian Pro, qui est une vraie ca­tas­trophe d'in­té­gra­tion. Il faut pas­ser par l'ins­tal­la­tion d'un cla­vier, bref, il m'a été utile, mais je l'ai aban­donné de puis long­temps.

Donc voici le mo­dule an­glais d'An­ti­dote! Il est fac­turé à l'achat d'An­ti­dote 9 35 €, 49 € si vous vous dé­ci­dez après coup.

Le plus beau, c'est que tout ce que l'édi­teur a ap­pris avec la ver­sion fran­çaise, il en pro­fite avec la ver­sion an­glaise.

Comme je me juge un peu li­mite pour par­ler de la qua­lité de cor­rec­tion de ce mo­dule an­glais, je me suis per­mis de de­man­der di­rec­te­ment à Eric Bru­nelle ce qu'il en pen­sait, à sa­voir, pen­sez-vous que la cor­rec­tion an­glaise est à la hau­teur de la cor­rec­tion fran­çaise? Voici ce qu'il m'a ré­pondu: "Je consi­dère que oui, bien que la com­pa­rai­son ne soit pas simple: nous uti­li­sons des al­go­rithmes d’ana­lyse et de cor­rec­tion très dif­fé­rents en an­glais. De sorte que nous fai­sons cer­taines cor­rec­tions en an­glais que nous ne pou­vons pas faire en fran­çais, et vice-versa. Par exemple, nous ne pou­vons pas af­fi­cher de rup­tures en an­glais. Mais le ni­veau de cor­rec­tion est ex­cellent en an­glais, su­pé­rieur aux concur­rents selon le test CONLL 2014."

Alors bien évi­dem­ment, c'est la pa­role de l'édi­teur, mais je sais que ja­mais Druide n'au­rait mis sur le mar­ché un mau­vais cor­rec­teur pour dé­truire son image. S'ils le pré­sentent, c'est qu'ils sont sûrs de leur coup.

En ce qui me concerne, avec mon petit ni­veau dans cette langue, je constate que non seule­ment An­ti­dote cor­rige me semble-t-il cor­rec­te­ment mes écrits en langue an­glaise, mais en plus, le lo­gi­ciel me per­met de m'amé­lio­rer.

Parce que vous l'au­rez com­pris, la ver­sion an­glaise re­çoit pra­ti­que­ment les mêmes ajouts que la ver­sion fran­çaise.

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lé­gende

 

Autre plus sym­pa­thique et bien utile: le lo­gi­ciel sait très bien re­con­naître les pa­ra­graphes dans une langue ou l'autre, ce qui fait que les textes mixtes sont par­fai­te­ment bien cor­ri­gés.

En conclu­sion

An­ti­dote s'est en­core en­ri­chi de 1'500 nou­veaux mots,  de 39'000 nou­velles co­oc­cur­rences, 4'000 nou­velles lo­cu­tions, 5'000 sy­no­nymes et de j'en passe, qui amé­liorent en­core ce ma­gni­fique outil de ré­dac­tion.

Avec l'ar­ri­vée de l'an­glais, il de­vient même car­ré­ment in­con­tour­nable.

Ra­pide, tou­jours plus pré­cis, voici un lo­gi­ciel dont je me de­mande bien com­ment on pour­rait se pas­ser.

Petit dé­tail: j'ai­me­rais tel­le­ment que l'édi­teur puisse nous of­frir une ver­sion de dé­mons­tra­tion, que vous puis­siez vous rendre compte de ses qua­li­tés, si par ha­sard, vous hé­si­tiez…

 

38 com­men­taires
1)
Thier­ryS
, le 27.11.2015 à 05:47

Je l’avais rêvé, Druide l’a fait
Lors de la der­nière in­ter­ven­tion de Fran­çois sur An­ti­dote, j’avais posé la ques­tion sur la pos­si­bi­lité d’un cor­rec­teur bi­lingue ca­pable de fonc­tion­ner en Fran­çais et en An­glais. Au­cune dis­po­ni­bi­lité
Quand j’ai vu que la ver­sion 9 d’An­ti­dote en était ca­pable, je n’ai pas cher­ché de ver­sion de démo et j’ai di­rec­te­ment acheté le lo­gi­ciel suite aux di­vers ar­ticles pu­bliés sur cuk au cours des der­nières an­nées. La plu­part de mes do­cu­ments sont mixtes (An­glais / Fran­çais) et cela fonc­tionne à mer­veille. Il faut une bonne pé­riode d’ap­pren­tis­sage pour les do­cu­ments tech­niques et dé­ve­lop­per un dic­tion­naire per­son­nel, mais c’est re­la­ti­ve­ment in­tui­tif et on in­tro­duit ses termes à la fois en Fran­çais et en An­glais.

Merci Fran­çois
Pour l’ins­tant pas de pro­blème
Seul bémol en ce qui me concerne, c’est « oups », le mo­dule de cor­rec­tion au­to­ma­tique de Mail. Je le trouve un peu in­tru­sif et pour les mes­sages (ou ré­ponses très courtes), on perd un peu de temps.

2)
lan­gue­doc
, le 27.11.2015 à 07:54

Fran­çois, bon­jour et merci pour cet essai fort bien do­cu­menté.
Je vais te ta­qui­ner : cherche dans ton texte « de puis » ; là, An­ti­dote semble t’avoir trahi ;-)
J’uti­lise Pro­Lexis de­puis (!!) son en­trée dans le monde in­for­ma­tique ; ma ques­tion : An­ti­dote traite-t-il les ac­cords de par­ti­cipe passé de façon cor­recte ? Cela reste un point faible de PL.
Bonne jour­née

3)
Cri­fan
, le 27.11.2015 à 08:17

Merci pour ce test Fran­çois! An­ti­dote est éga­le­ment un de mes in­con­tour­nables, je le conseille ré­gu­liè­re­ment à mes étu­diants.
In­dis­pen­sable dans la boîte à ou­tils de l’en­sei­gnant.

4)
gran­de­gigue
, le 27.11.2015 à 08:23

Merci pour ce nou­veau test! J’adore ce lo­gi­ciel et je n’ai pas hé­sité à pas­ser à la ver­sion 9 fran­çais et an­glais. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai l’im­pres­sion d’avoir beau­coup pro­gressé de­puis toutes ces an­nées grâce aux cor­rec­tions et guides d’An­ti­dote.

Seul bémol en ce qui me concerne, c’est « oups », le mo­dule de cor­rec­tion au­to­ma­tique de Mail. Je le trouve un peu in­tru­sif et pour les mes­sages (ou ré­ponses très courtes), on perd un peu de temps.

Il y a un truc pour ça: en­voyer le mail en main­te­nant ma­jus­cule en­foncé désac­tive l’Anti-Oups! (sur Apple mail en tout cas).

5)
dj­trance
, le 27.11.2015 à 09:13

Tu de­vrais né­go­cier un tarif Cuk, cer­tains ré­dac­teurs en au­raient bien be­soin.

Quelle re­marque ri­di­cule…

6)
Fi­lou53
, le 27.11.2015 à 09:23

Merci pour le test.
C’est vrai que cela donne envie
MAIS
à titre privé, 99.99 euros si je ne m’abuse, c’est trop cher pour moi.
Je ne bé­né­fi­cie d’au­cune ré­duc­tion, d’au­cun rem­bour­se­ment donc … tant pis.
Et je le re­grette vrai­ment.

7)
guru
, le 27.11.2015 à 09:41

@ dj­trance, pour­quoi ri­di­cule, cha­cun peut se trom­per et ça ar­rive sou­vent, même si on ne le fait pas re­mar­quer à chaque fois. Je suis aussi pour un tarif pré­fé­ren­tiel pour les ré­dac­teurs, na !

8)
dj­trance
, le 27.11.2015 à 10:08

@guru: le tarif pré­fé­ren­tiel pour les ré­dac­teurs, je plus­soie à 300% :) Main­te­nant pour le motif « cer­tains en au­raient bien be­soin », c’est une pe­tite pique que je trouve in­utile.

Je ne suis pas ré­dac­teur donc je ne le prends donc pas pour moi et je suis le pre­mier à faire des fautes (j’écris comme je parle), mais je ne pense pas que nous sommes ici à l’Aca­dé­mie Fran­çaise… Même si j’ap­pré­cie un texte bien écrit, quelques fautes ne dé­rangent pas, les gens sont comme ils sont et c’est ce qui fait la ri­chesse de ce monde…

9)
Alain Le Gal­lou
, le 27.11.2015 à 10:34

Ma tranche d’âge ayant été sa­cri­fiée par l’édu­ca­tion na­tio­nale fran­çaise par l’ap­pren­tis­sage de la lec­ture en mé­thode glo­bale com­plète, An­ti­dote m’a beau­coup aidé et j’ai noté comme @gran­de­gigue que je fais beau­coup moins de fautes main­te­nant.

Je suis passé à la V9 l’Anti-Oups! marche bien avec Post­Box.

@Fi­lou53 vu le prix d’un iPhone, vu l’uti­li­sa­tion im­por­tante d’An­ti­dote et la com­plexité de dé­ve­lop­pe­ment, je ne trouve pas que 99€ soit cher.

Pour le pro­blème de SIP d’Apple, je l’ai réglé en res­tant sous Ma­ve­rick, pro­ba­ble­ment pour tou­jours.

10)
Zal­lag
, le 27.11.2015 à 11:40

Je suis de ceux qui sont par­fois mal aimés et pris pour des bourges, ou des éli­tistes, sim­ple­ment parce que je suis sen­sible aux mots justes, bien dits et bien écrits et à l’or­tho­graphe, pour le dire clai­re­ment.
Il y a là-der­rière toute l’his­toire de l’écrit qui ré­vèle ses ori­gines, ses ra­cines la­tines ou grecques, arabes, ou nor­diques, son im­pec­cable lo­gique, au­tant que ses illo­gismes désar­mants et in­com­pré­hen­sibles.
Il y a un côté lu­dique à cela aussi, bien sûr, et je re­grette que l’école ait lâché dé­fi­ni­ti­ve­ment tout un pan de l’en­sei­gne­ment qui s’y rap­por­tait.
Les yeux me piquent de plus en plus quand je lis les jour­naux, les écrans que je par­cours tous les jours. Et je vois bien que la pen­sée y perd aussi en pré­ci­sion, que la com­pré­hen­sion est moins nette, que l’ex­pres­sion est plus confuse.
Bref, l’in­tel­li­gence a de ce fait moins de chances de bien jouer son rôle de trans­mis­sion de connais­sances, de sa­voirs, de simple com­mu­ni­ca­tion.
Moins de chances de se par­ta­ger.

11)
nic
, le 27.11.2015 à 12:13

Merci, Fran­çois, j’ai reçu l’an­nonce de la nou­velle ver­sion, mais je n’ai pas en­core fait le pas. C’est vrai que l’an­glais est une grosse nou­veauté! J’at­tends l’ita­lien main­te­nant. Étant de langue ma­ter­nelle ita­lienne An­ti­dote m’aide énor­mé­ment dans la ré­dac­tion et j’ap­prends beau­coup de choses!

PS C’est drôle que sur un ar­ticle à pro­pos de cor­rec­teur il y ait quand même de pe­tites «fautes» ici et là ;-)

ciao, n

12)
guru
, le 27.11.2015 à 15:58

Ma tranche d’âge ayant été sa­cri­fiée par l’édu­ca­tion na­tio­nale fran­çaise par l’ap­pren­tis­sage de la lec­ture en mé­thode glo­bale com­plète, An­ti­dote m’a beau­coup aidé

Cu­rieux, moi aussi, mé­thode glo­bale, Frei­net, De­croly, etc. et j’ai plu­tôt une bonne aur­to­grafe… Comme quoi, je ne crois pas que tel ou tel sys­tème soit fran­che­ment mau­vais ou bon. Mais bon, vive An­ti­dote quand même !

13)
Roger Bau­det
, le 27.11.2015 à 17:49

Acheté ce jour à cause (ou grâce à) cet ar­ticle. Je vou­lais pro­fi­ter de l’ac­tion of­ferte pour la mise à jour. Grooooos bémol: son non-fonc­tion­ne­ment avec Page ou Tex­tE­dit. Mais cela ne de­vrait pas durer si j’ai bien lu un ar­ticle in­di­quant que Druide et Apple se pen­chaient sur ce pro­blème. Pour le reste, pas de doute, la mise à jour en vaut la peine.

14)
lan­gue­doc
, le 27.11.2015 à 21:43

Je re­pose ma ques­tion :
An­ti­dote traite-t-il cor­rec­te­ment les ac­cords de par­ti­cipe passé ?
Merci pour vos ré­ponses.

15)
jpg
, le 27.11.2015 à 22:40

An­ti­dote traite-t-il cor­rec­te­ment les ac­cords de par­ti­cipe passé ?

oui, pour An­ti­dote 8

Les choses que j’ai vu.
Des pommes, j’en ai man­gés.
Voilà mon jar­din et voici les lé­gumes que j’en ai tiré.

3 er­reurs dé­tec­tées
vu => vues
man­gés => mangé
tiré => tirés

De plus, sur les 10 exemples du pro­jet Vol­taire
http://​www.​projet-voltaire.​fr/​blog/​regle-orthographe/​elle-sest-souvenu-ou-elle-sest-souvenue
An­ti­dote fait 10/10

16)
Gilles Theo­phile
, le 28.11.2015 à 09:26

Pour être franc, j’ai beau­coup de mal avec An­ti­dote, pour moi une épou­van­table usine à gaz dont la courbe d’ap­pren­tis­sage et la maî­trise se font au dé­tri­ment du tra­vail de ré­dac­tion, tout sim­ple­ment.

Le cas est assez si­mi­laire à mes ten­ta­tives de dic­tée vo­cale, avec Dra­gon Dic­tate, où l’on passe fi­na­le­ment plus de temps à cor­ri­ger les er­reurs à la volée, qu’à écrire et à faire une bonne re­lec­ture.

D’autre part, la ver­sion 9 ne s’in­tègre pas à ma copie de Word 2016. Et lors­qu’on tra­vaille sur des textes bi­lingues, c’est car­ré­ment le fou­toir. Au point que j’ai de­mandé un rem­bour­se­ment.

J’ai la chance d’écrire cor­rec­te­ment au pre­mier jet, en fai­sant peu de fautes – en gé­né­ral, il s’agit de typos – et ce pour le plus grand bon­heur de mes édi­teurs et édi­trices qui n’ont pas be­soin de re­prendre l’in­té­gra­lité des textes, comme avec cer­tains au­teurs ;-)

Par consé­quent, au lieu de re­nou­ve­ler mes li­cences, je vais es­sayer de prendre des cours pour amé­lio­rer mon fran­çais. Je ne sais pas si ça existe, toute sug­ges­tion est la bien­ve­nue :-)

Bon WE à tous.

17)
Renan Fuh­ri­mann
, le 28.11.2015 à 14:00

Il s’in­tègre pas à Word 2016 ? Chez moi, il fonc­tionne par­fai­te­ment avec Of­fice 2016 : la seule chose, c’est qu’il faut uti­li­ser An­ti­dote via la pe­tite pa­lette et non pas via le menu dé­rou­lant (à cause de SIP).

18)
Zal­lag
, le 28.11.2015 à 14:26

Je me de­mande si An­ti­dote est assez malin pour trou­ver les ac­cords à une phrase comme : Ces arbres que j’ai (voir gran­dir), je les ai (voir abattre).

Com­ment An­ti­dote écri­rait-il les par­ti­cipes pas­sés du verbe voir (qui est dé­cliné au passé com­posé) dans cette phrase ?

19)
jpg
, le 28.11.2015 à 15:47

@Zal­lag
Si je tente
« Ces arbres que j’ai vus gran­dir, je les ai vus abattre. »
An­ti­dote conseille:
(1er vus)
Ac­cord à vé­ri­fier – Vus est bien ac­cordé si son com­plé­ment di­rect, que (mis pour arbres), est bel et bien le sujet sous-en­tendu (celui qui fait l’ac­tion) de gran­dir. Sinon, vus au­rait dû être in­va­riable (mas­cu­lin sin­gu­lier).
(2e vus)
Ac­cord à vé­ri­fier – Vus est bien ac­cordé si son com­plé­ment di­rect, les (ap­pa­rem­ment mis pour arbres), est bel et bien le sujet sous-en­tendu (celui qui fait l’ac­tion) de abattre. Sinon, vus au­rait dû être in­va­riable (mas­cu­lin sin­gu­lier).

20)
Ma­thieu Bes­son
, le 28.11.2015 à 18:44

Sans vou­loir faire le pé­dant, deux frautes de fappe dé­tec­tées en pre­mière lec­ture:
Un nou­veau vole pour ana­ly­ser votre style – manque un « t » à volet.
Sils le pré­sentent, c’est qu’ils sont sûrs de leur coup. – manque une apos­trophe à S’ils.

Pour quelles rai­sons An­ti­dote les a-t-il ra­tées, hmmm?

21)
Zal­lag
, le 28.11.2015 à 20:05

@ jpg, comm. 20.

Au fond, An­ti­dote cor­rige ce qui est cou­rant comme sorte d’er­reur, mais pour la phrase que j’ai mise en exemple, il ne peut que rap­pe­ler les règles d’ac­cord selon la gram­maire.
Je re­con­nais que la ri­chesse des com­men­taires, dont parlent plu­sieurs uti­li­sa­teurs, en fait un outil cultu­rel cer­tai­ne­ment très in­té­res­sant. Mais, côté or­tho­graphe, je me passe de ce lo­gi­ciel sans pro­blème.

Le pre­mier par­ti­cipe passé est ac­cordé, puisque ceux qui font l’ac­tion de gran­dir, ce sont les arbres.
On écrira vus gran­dir.

Pour le se­cond, par contre, ceux qui font l’ac­tion d’abattre, ce ne sont pas les arbres, évi­dem­ment, mais des bû­che­rons, ou des tem­pêtes.
On écrira vu abattre.

22)
jpg
, le 28.11.2015 à 21:37

Pour quelles rai­sons An­ti­dote les a-t-il ra­tées, hmmm?

Je dé­couvre deux nou­veau mots.
Vole : coup aux cartes qui consiste pour un joueur à faire toutes les le­vées.
Sil : ar­gile rouge ou jaune dont on se ser­vait au­tre­fois pour faire des po­te­ries.
On en ap­prend tous les jours sur cuk.
Bon, d’ac­cord, les phrases n’ont pas beau­coup de sens avec ces mots.

23)
grambo
, le 29.11.2015 à 08:20

@Ma­thieu Bes­son, j’avais éga­le­ment re­mar­qué ces deux co­quilles à ma pre­mière lec­ture. Le cer­veau reste une ma­chine for­mi­dable. Je pense tou­te­fois qu’An­ti­dote est un lo­gi­ciel très utile. Je l’avais conseillé il y a quelques an­nées à une se­cré­taire qui avait des dif­fi­cul­tés en or­tho­graphe. Elle était ravie (et son chef aussi!).

24)
Fran­çois Cuneo
, le 29.11.2015 à 14:22

Acheté ce jour à cause (ou grâce à) cet ar­ticle. Je vou­lais pro­fi­ter de l’ac­tion of­ferte pour la mise à jour. Grooooos bémol: son non-fonc­tion­ne­ment avec Page ou Tex­tE­dit. Mais cela ne de­vrait pas durer si j’ai bien lu un ar­ticle in­di­quant que Druide et Apple se pen­chaient sur ce pro­blème. Pour le reste, pas de doute, la mise à jour en vaut la peine.

Ah! Roger, si tu avais bien lu l’ar­ticle, tu au­rais vu que j’en par­lais même lon­gue­ment, de ce pro­blème.

Heu­reu­se­ment, Eric Bru­nelle m’a dit être tout proche d’une so­lu­tion Pour Pages, mais pas pour Tex­te­dit…

Cela dit, Tex­te­dit…

25)
Fran­çois Cuneo
, le 29.11.2015 à 14:25

Gilles, il faut vrai­ment pas­ser par la pa­lette pour Of­fice.

Chez moi, il fonc­tionne à mer­veille, mais on s’en est ex­pli­qué par mail…

Je ne sais pas pour­quoi ça ne fonc­tionne pas chez toi…

26)
Fran­çois Cuneo
, le 29.11.2015 à 14:28

@ Ma­thieu Bes­son: vole? sils? Je ne vois pas de quoi tu parles!:-)

Merci du si­gna­le­ment

F

27)
Jean-Yves
, le 29.11.2015 à 17:25

… sur les 10 exemples du pro­jet Vol­taire
http://​www.​projet-voltaire.​fr/​blog/​regle-orthographe/​elle-sest-souvenu-ou-elle-sest-souvenue
An­ti­dote fait 10/10

Ex­cellent test, mais risque de schi­zo­phré­nie pa­ra­noïde ga­lo­pante pour l’uti­li­sa­teur du Ro­bert Cor­rec­teur et d’An­ti­dote que je suis !
Lancé au dé­mar­rage et tou­jours pré­sent dans la barre de menu, Le Ro­bert ob­tient 9/10, se contre­di­sant entre l’ex­pli­ca­tion pro­po­sée et la cor­rec­tion !
Copie d’écran pour les cu­rieux
, trans­mise à l’édi­teur dans la fou­lée.

> jpg et Zal­lag
J’ai testé la pro­po­si­tion de jpg :

Ces arbres que j’ai vus gran­dir, je les ai vus abattre.

Selon Le Ro­bert Cor­rec­teur, en­core…
Mais là, j’ai né­gligé la copie d’écran, ce que je re­grette pour ne plus réus­sir à re­pro­duire la si­tua­tion, même en pro­vo­quant la faute re­le­vée ci-des­sous ! Voilà ce que j’ai ob­tenu par co­pier-col­ler.

Le pre­mier « vus » :
Le par­ti­cipe passé d’un verbe conju­gué avec l’auxi­liaire « avoir » reste in­va­riable si le verbe n’est pas ac­com­pa­gné d’un Com­plé­ment d’Ob­jet Di­rect (COD), ou bien s’il est ac­com­pa­gné d’un COD et que ce­lui-ci est placé après le verbe.
Nous sommes ici dans le cas de fi­gure où le verbe « vus » n’a pas de COD, ou bien en a un placé après le verbe. Son par­ti­cipe passé ne doit donc pas s’ac­cor­der.
Sa forme cor­recte est par consé­quent « vu ».

Le deuxième « vus » : est consi­déré comme cor­rect.

Le mo­teur du Ro­bert semble avoir un pro­blème avec cer­taines construc­tions de phrases. On est un peu spé­cia­listes des contor­sions. Non ?

Et peut-être aussi avec un his­to­rique qui a du mal à s’y re­trou­ver entre deux do­cu­ments ou­verts dont les conte­nus ont cer­taines par­ties sem­blables pour ne pas dire iden­tiques, mais noyées dans un contenu dif­fé­rent, genre ce post en pré­pa­ra­tion pour Cuk, et le mail pour le Ro­bert…

Ceci dit, uti­li­sant beau­coup Tex­tE­dit (Je suis un peu brouillon), j’ap­pré­cie quo­ti­dien­ne­ment la pré­sence de mon pote Ro­bert dans la barre de menu ;D

28)
Zal­lag
, le 29.11.2015 à 19:54

Je crois que c’est tout vu…

Un peu ti­tillé par cette chro­nique sur An­ti­dote et consorts, j’ai cher­ché et re­trouvé au ga­le­tas mon Gre­visse du temps des an­nées 70 ou même avant … Tem­pus fugit !
Je me sou­ve­nais de l’exemple des arbres qu’on voit gran­dir et abattre. Bon, ça date du col­lège et du temps où les élèves avaient des livres et pas des pho­to­co­pies pour­ries au lieu d’écrire, même un peu, dans des ca­hiers.
Je crois que per­sonne n’au­rait l’ou­tre­cui­dance de contes­ter cette ré­fé­rence. Bah, peut-être cer­tains in­for­ma­ti­ciens, après tout …

29)
Jean-Yves
, le 29.11.2015 à 19:59

J’ap­pré­cie aussi les do­cu­ments de ré­fé­rence, mais…
Avec tout le res­pect que je doigt à Mon­sieur Gre­visse, j’eusse aimé qu’il lui fût pos­sible de mettre sa gram­maire à jour afin de la rendre dis­po­nible sur le net et en open source, per­met­tant ainsi à des édi­teurs sé­rieux d’amé­lio­rer les lo­gi­ciels dont nous-mêmes, nos en­fants, pe­tits-en­fants et ar­rières… Ne pour­ront plus se pas­ser.
Sauf à cher­cher dans le ga­le­tas, par­fois fa­mi­lial et en in­di­vi­sion.
Une faute s’est glis­sée dans ce post. Sau­rez-vous la re­trou­ver ?

L’ac­cord du par­ti­cipe passé ne va quand même pas nous di­vi­ser !

30)
Zal­lag
, le 29.11.2015 à 20:12

Si cet ac­cord du par­ti­cipe passé de­vait créer un désac­cord entre nous, et qu’au futur nous ne vou­lions plus par­ti­ci­per à des dis­cus­sions y re­la­tives, je m’en­gage à faire un dois d’hon­neur à Mon­sieur Gre­visse.
Oups, je crois aussi avoir glissé une faute, à moins que ce ne soit une er­reur, dans mon post.
On va les échan­ger entre nous.

31)
jpg
, le 29.11.2015 à 21:59

Mon­sieur Gre­visse nous a tiré sa ré­vé­rence avant l’avè­ne­ment du Mac, de l’Open Source et d’An­ti­dote.

32)
Ori­ge­nius
, le 30.11.2015 à 05:27

Évi­dem­ment, à l’oc­ca­sion de cette revue sur An­ti­dote, il est de bonne guerre que de nous cha­mailler un petit peu sur l’or­tho­graphe.

Une faute s’est glis­sée dans ce post. Sau­rez-vous la re­trou­ver ?

Oui.

Une seule faute s’est-elle glis­sée ? Non.
Tom­ber à bras rac­cour­cis sur le « doigt », je veux bien. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Comme le nez en plein mi­lieu de la fi­gure, ne pas re­pé­rer cette faute re­lève vrai­ment de l’in­at­ten­tion, alors même qu’il nous est de­mandé d’en re­dou­bler.
Donc le « doigt » ne de­vrait pas nous dis­pen­ser d’en trou­ver au moins deux autres. A mon humble avis.

Lais­sez-moi mettre le doigt sur le pro­blème sui­vant. Où se trouve donc le sujet de « Ne pour­ront… » S’il ne s’agit que de nos pe­tits-en­fants et ar­rière… C’est-à-dire ceux-là qui dans le futur use­ront de ces lo­gi­ciels, alors la conju­gai­son est cor­recte. Mais y sont ad­joints nos en­fants et… nous-mêmes. Il me semble qu’en gram­maire fran­çaise, dès lors qu’il s’agit de « nous », tout ce qui est ajouté y est in­clus, en consé­quence de quoi, le sujet de « Ne pour­ront… » in­clut ce « nous » et ce­lui-ci de­vrait s’écrire « Ne pour­rons… » c’est la pre­mière faute. Je né­glige le fait qu’il y ait une ma­jus­cule, c’est peut-être voulu.

La deuxième est plus une in­ter­ro­ga­tion. Par quelle pé­dan­te­rie nous au­to­ri­sons-nous à uti­li­ser un verbe sous la forme d’un sub­jonc­tif plus-que-par­fait dans une pro­po­si­tion prin­ci­pale ? Qu’est-ce qui jus­ti­fie cette forme « j’eusse aimé » ? Le sub­jonc­tif n’est-il pas ré­servé à une pro­po­si­tion re­la­tive, le­quel se conjugue selon la règle de la concor­dance des temps ? Une pro­po­si­tion prin­ci­pale ne re­quiert-elle pas l’in­di­ca­tif ou le condi­tion­nel ? Il eût (oups) au­rait fallu écrire : « J’au­rais aimé ». C’est certes moins « prout prout ma chère », mais c’est cor­rect.

En toute ami­tié bien sûr !

33)
jpg
, le 30.11.2015 à 08:44

@Jean-Yves et Ori­ge­nius
Ce fil est consa­cré aux ri­chesses (im­menses) et fai­blesses d’An­ti­dote.
Voici ce qu’il fait (j’ai sim­pli­fié un peu la phrase de Jean-Yves).
« Il per­met à des édi­teurs d’amé­lio­rer les lo­gi­ciels, dont nous-mêmes, nos en­fants, pe­tits-en­fants et ar­rières ne pour­ront plus se pas­ser. »
An­ti­dote laisse pas­ser le « pour­ront ».
Par contre avec
« Il per­met à des édi­teurs d’amé­lio­rer les lo­gi­ciels, dont nous-mêmes ne pour­ront plus se pas­ser. »
An­ti­dote cor­rige « pour­ront » en « pour­rons » et « se » en « nous ».
Il semble que c’est « ar­rières » qui lui pose pro­blème.

34)
Zal­lag
, le 30.11.2015 à 08:46

Et re­par­tons donc un peu à l’as­saut de la gram­maire avec Ori­ge­nius et d’autres. J’eusse aimé est cor­rect et n’est pas ici au plus-que-par­fait du sub­jonc­tif, mais à la se­conde forme du condi­tion­nel, sim­ple­ment. La forme ha­bi­tuelle, c’est j’au­rais, la se­conde est j’eusse.

Les avo­cats, ou les ceusses qui veulent jouer de leurs connais­sances, sor­tir leur culture, ils adorent se ser­vir de ce condi­tion­nel, qui fait un peu ly­rique, plus ora­toire et let­tré. Un peu su­pé­rieur aux autres, aussi, un genre de dis­cours pas très cha­leu­reux ou alors iro­nique …

Quant à sa­voir qui sont les su­jets de la phrase, avec nous et eux mêlés, je laisse le choix à d’autres de s’ex­pri­mer là-des­sus.

Et je sou­ris en douce, en fait, ça me vient main­te­nant, d’un coup, une ré­flexion sur nos com­men­taires.

Je me dis qu’il y a sou­vent sur Cuk des su­jets qui me dé­passent com­plé­te­ment, bien que j’aie un très cer­tain es­prit tech­nique comme beau­coup d’entre nous ici. Mais par­fois je trouve que tel ou tel pi­naille vrai­ment beau­coup, et qu’il se perd trop dans des dé­tails sans réelle im­por­tance dans la vie de tous les jours.

Alors ça m’amuse de consta­ter qu’on peut même faire pa­reil si on se laisse aller à nos pe­tits pé­chés, ou plu­tôt pen­chants, de let­treux res­tés nos­tal­giques de la pré­ci­sion, de l’éty­mo­lo­gie, de la concor­dance des temps, du mot juste qui tombe pile au bon en­droit, écrit sous sa bonne forme et qui sonne bien.

Bien­ve­nue dans le club des geeks de la langue !

Le bon côté de cette at­ti­tude, c’est que s’il n’y avait pas des pi­nailleurs gram­ma­ti­caux comme cer­tains de nous, à fouiller dans des vieux bou­quins sco­laires dé­pas­sés, il n’y au­rait tout sim­ple­ment pas d’An­ti­dote, eh! oui, il n’y en au­rait pas.

Mar­rant quand même d’être cri­ti­qués par­fois, si l’on re­marque et si­gnale des fautes de fran­çais dans des textes, et de pas­ser alors pour des snobs éli­tistes « ex­hi­bant » leurs connais­sances en or­tho­graphe, et d’être si­mul­ta­né­ment ab­so­lu­ment in­dis­pen­sables à ceux qui créent des lo­gi­ciels cor­rec­teurs de texte van­tés sou­vent par ces mêmes per­sonnes …

35)
Gilles Theo­phile
, le 30.11.2015 à 08:48

Gilles, il faut vrai­ment pas­ser par la pa­lette pour Of­fice.

Chez moi, il fonc­tionne à mer­veille, mais on s’en est ex­pli­qué par mail…

Je ne sais pas pour­quoi ça ne fonc­tionne pas chez toi…

J’y jet­te­rai un œil à tête re­po­sée, après les fêtes, car je dé­mé­nage et j’ai un gros chan­tier de tra­duc­tion en cours.

36)
ma­rief
, le 30.11.2015 à 10:11

Il y a tout de même un pro­blème chez Druide : l’ac­ti­va­tion des lo­gi­ciels. J’ai acheté An­ti­dote HD sur un an­cien ordi en 10.4. Puis la mise à ni­veau An­ti­dote 8 pour un nou­vel ordi en 10.6. Lorsque que j’ai eu à ré­ins­tal­ler l’an­cien, l’ac­ti­va­tion d’An­ti­dote HD a été re­fu­sée, au pré­texte que seul le der­nier code acheté est ac­cepté. À côté de cela, il y a droit à 3 ins­tal­la­tions dans un même foyer, cher­chez l’er­reur. Il est sûr que ma der­nière ac­qui­si­tion, un por­table sur 10.9 se pas­sera d’An­ti­dote 9 (qu’on ne peut ins­tal­ler sur un sys­tème in­fé­rieur), dom­mage.

37)
Hervé
, le 30.11.2015 à 10:36

Pour en re­ve­nir aux arbres que nous avons vuS, j’ai­me­rais, quant à moi, re­ve­nir aux fon­da­men­taux de l’ana­lyse gram­ma­ti­cale que l’on nous en­sei­gnait il y a quelques dé­cen­nies.

Un COD (j’es­père que vous connais­sez en­core cet acro­nyme) s’ob­tient par la ré­ponse à la ques­tion « qui ? » ou « quoi ? »

En l’oc­cur­rence,à la ques­tion « j’ai vu quoi ? », ma ré­ponse est : « gran­dir les arbres », donc in­va­riable.
Main­te­nant, cer­tains pour­ront ré­pondre « les arbres qui gran­dis­saient », donc « vus », mais ce n’est pas ce qui est écrit.

Et pour me re­plon­ger dans mes sou­ve­nirs, il me semble que mon ins­ti­tu­teur (père blanc au ex-Congo belge) nous don­nait comme règle quasi ab­so­lue « tout par­ti­cipe passé conju­gué avec avoir suivi d’un in­fi­ni­tif reste in­va­riable ».

Si vous avez un contre-exemple, je suis pre­neur

38)
nic
, le 30.11.2015 à 11:00

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bonne se­maine à tous
ciao, n