Ah, nanas !… Non : ananas.

 

Il y a toujours des objets, bien que non connectés, qui rendent un fier service.

Découper un ananas relève de l’exercice acrobatique. Particulièrement avec le cœur plutôt «boiseux». Sauf que, depuis quelques semaines, le Saluki est heureux.

Tellement mieux goûteux qu'une histoire de clavier, non ?

Il existe un outil qui, pour quelques Euros, va vous faciliter grandement la vie.

Sur un marché, il y a des marchands.

Parmi les marchands, il y a des poissonniers, des maraîchers, des tripiers, des fripiers, mais aussi …des camelots.
Ils te vantent leur lot avec plus d’enthousiasme que s’ils avaient une Lambo’ au prix d’une roue de Clio, une iWa(t)ch au prix d’une bouchée de pain, une brouette autonome qui suivrait le TGV…

Et tu te fais prendre !

Une fois dégrisé tu te rends compte que la Lambo’ ne vaut pas une valve, que l’iWa(t)ch ne donne pas l’heure (ni ne la vend), que la brouette n’a pas de roue…
C’est ce que je redoutais, en dépit et au delà de la démonstration convaincante pour ce bel outil de marque Vacuvin que l'on retrouve en page 33 de leur catalogue.
La question était outre «bel» est-il «bon» et efficace ?

Deux pièces plastiques, terminées par un «tunnelier/fraise» seraient-elles suffisantes ?

Toutes les photos sont issues sans correction de mon « vieux » iFawn 5S.

Découpons la tête.

Voici une belle surface

Plantons l’outil autour du cœur et vissons.
Ce n’est pas un tire-bouchon, mais l’impression est un peu la même.

Il existe un modèle avec trois diamètres de fraise.

Ça avance, il faut appuyer un peu au démarrage, ensuite l’effet de vis suffit.

Nous sommes presque à bout de course.

Arrivé au bout, il suffit de tirer pour obtenir le serpentin.

On perd quand même un peu de jus : désormais j'opère dans un saladier.

Pour le libérer, il faut séparer les deux parties de l’outil, pousser, et voilà.

Retirer le cœur s’obtient en désolidarisant les deux pièces de l’outil et en poussant avec un ergot : manche de cuiller, etc…

 

Comme ceci.

Il ne reste plus qu’à mettre en forme.

Si le fruit est très bombé, il reste de la pulpe puisque la découpe est cylindrique. Il suffit alors de le trancher à mi-hauteur, de découper l’excès dans le cône et de le rajouter (comme ici en tête) ou de prélever la dîme du trancheur.

 

 

Bonus

Vous avez été patients et m’avez lu jusqu’ici.
Merci.
Comme tout bon bateleur, je vous en rajoute un peu dans le lot.

Qui n’a pas pesté en essayant d’écaler un œuf dur ? Et a commencé à râler dès que l'eau est frémissante ?

Dans cinq minutes, ce sera bon.

 

Ici pas besoin d’un outil spécial.

Un petit bocal partiellement rempli d’eau sera votre meilleur compagnon et ne devrait pas vous ruiner.

Mi-hauteur dans le bocal avec l'œuf.

La fonction rafale de l’iPhone combinée à la fonction adéquate de Graphic Converter permet de faire un .gif animé presque aussi sensuel que ceux que commet notre ami Zit.

 

C'est-y pas beau ?

Voici le résultat de la transformation.

Résultat final.

Vraiment très facile.

Et voilà comment il devient facile d’écaler l’œuf.

 

Second bonus « à cagnotter ».

Comme tout bon à découper, il ne peut pas être utilisé immédiatement pour le passage en caisse…
Il vous sera donc servi ultérieurement et sera en différé, car je n’ai pas le temps de mettre en ligne et de travailler les fichiers enregistrés ce dimanche.

Pour presque tout vous dire, notre Gendre s’est vu offrir un drone Parrott par le Père Noël qui n’a pas apporté que des oranges.

Je n’en dis pas plus aujourd’hui, c’est ex-tra-or-di-nai-re.

 

Serais-je devenu un bon camelot ?