Cet article est le premier d'une série de 4 dont l'introduction se trouve ici.
Tout a commencé avec une frustration.
Je vous ai dit tout le bien que je pense de Qobuz (prononcez Qobeuz).
Sachez que si ce site disparaissait un jour ou l'autre, moi je ne sais pas ce que je pourrais devenir. J'écris cela parce que l'on a pu voir que Qobuz passe des moments difficiles, mais qu'il semble qu'il soit en train de sortir de la tempête grâce à de nouvelles offres et de nouvelles applications.
J'ai besoin de Qobuz.
Qobuz est un site exceptionnel pour les passionnés de musique qui nous offre:
- une écoute en streaming de 23 millions de titres, comme Spotify, mais en immensément mieux, nous allons voir pourquoi;
- la possibilité de télécharger de la musique et de l'acheter, comme sur iTunes, mais, et c'est là toute la différence, avec un choix de différentes qualités, je vais en parler bien évidemment également ici;
- des conseils de disquaires en français (des vrais disquaires, humains et tout et tout);
- une mine de renseignements de tous ordres sur la Hi-Fi, sur la musique
Reprenons tout cela dans l'ordre.
Qobuz: écoutez la musique, choisissez la qualité
Tout d'abord, il faut savoir que lorsque nous téléchargeons de la musique, et je parle bien évidemment de musique légale, sur iTunes par exemple, nous achetons des fichiers.
Au départ était le MP3, puis est venu l'AAC qui sont tous les deux des fichiers compressés.
Je vous propose de lire les excellents articles consacrés à la compression musicale suivants sur cuk.ch (par ordre chronologique de sortie desdits articles):
- Analyse et comparaison des sons, signé Fabien Conus
- Petite introduction à la numérisation de données, signé Fabien Conus
- Audiophilie: quel format choisir, signé Renan Fuhrimann
- Audiophilie : XLD ou comment encoder sans erreurs!, signé Renan Fuhrimann
Comme vous l'aurez certainement compris à la lecture de ces articles, tant le MP3 que l'AAC sont des formats destructeurs.
Le problème actuel, c'est que beaucoup s'en fichent complètement prétendant que seules les oreilles les plus averties peuvent se rendre compte de cette destruction des fréquences soi-disant inaudibles par l'oreille humaine.
Certains vont même jusqu'à prétendre que cette différence est tellement inaudible que ceux qui prétendent la voir ne sont que des peignes-culs qui se la pètent.
Je dois admettre que si je ne suis jamais allé jusque-là, j'ai toujours pensé qu'au bout de quelques minutes d'écoute, notre oreille s'adaptait à ce qu'elle entendait, et que, si bien évidemment on entendait la différence sur une bonne chaîne, finalement, dans le bruit ambiant, avec nos acouphènes, nous ne voyions pas ou plutôt n'entendions pas tellement la différence.
Beaucoup n'entendent carrément pas cette différence, éduqués qu'ils sont à YouTube, ou iTunes, et au port de casques totalement dénatureurs de sons poussant les basses et les aigus, pour "plaire" à leurs porteurs.
Faut bien essayer de combler des manques par quelque chose.
Dommage pour l'éducation musicale de nos enfants.
Lorsque nous écoutons de la musique en streaming (c'est-à-dire en chargeant la musique en temps réel dans un cache qui gère en temps réel également son propre effacement dès que nous avons écouté la partie concernée, histoire de ne pas trop impacter votre disque dur) via un site comme Spotify, nous écoutons également de la musique méchamment compressée, un peu moins méchamment si nous avons un compte Premium et que nous activons la "haute qualité".
Spotify compresse avec un codec Ogg Vorbis meilleur que le MP3, qui varie selon que vous écoutez la musique en mode payant ou non, sur un mobile ou un ordinateur fixe, ou encore en mode connecté ou non.
Deezer quant à lui vous offre soit du MP3, soit du AAC, les deux ne dépassant pas 320 kbit/s en mode connecté, et ne dépassant pas 160 kbit/s en mode streaming.
Le pire étant les systèmes intégrant un "equalizer", permettant de jouer avec toutes les fréquences pour redonner des ambiances type "cathédrale", WC ou chambre à coucher, ou vous permettant de personnaliser le son selon votre bon plaisir.
Sauf que tout cela n'a strictement rien à voir avec ce que l'auteur, l'interprète ou l'ingénieur du son a voulu vous transmettre.
Vous avez quelque chose qui vous plaît peut-être, mais dans ce cas, allez plus loin, faites vous-même votre musique.
Bref, j'en reviens à la qualité de Qobuz.
D'abord, si vous avez essayé Qobuz il y a quelque temps, sachez que les applications mobiles ont été entièrement revues. Mais attention: n'attendez pas une mise à jour de l'application Qobuz précédente: il s'agit d'une toute nouvelle application dénommée Qobuz Musique, qui est bien plus agréable que l'ancienne.
Tout est bien plus simple qu'avant dans nos choix
Ici, une partie de la liste des achats (voir plus loin le pourquoi du mot "Achats")
La vue de base lors d'une lecture: au fait, Vivaldi dans le premier mouvement de ce concerto est un vrai Rocker! Il est dingue cet album.
La vue détaillée. Ici, on voit que les morceaux ont été téléchargés (flac vert)
Un des plus de Qobuz: les commentaires (en français!) sur les albums
Un autre plus de Qobuz: un grand nombre d'albums présentent le livret numérique de l'album, même en streaming.
Enfin, vous pouvez en un minimum de clic arriver à vos fins. C'est facile, c'est clair, c'est agréable.
D'autre part, si l'application Qobuz Desktop est un peu à la traîne (en fait elle ne va pas si mal si… mais attendez la suite plus bas), il est possible désormais de passer par Qobuz Player qui est une application HTML5 qui travaille dans votre navigateur et vous laisse profiter de la qualité CD. Sauf que j'entends parfois quelques clics en passant par cette application Web, je préfère en rester à l'application Desktop pour streamer sur Mac en attendant que la version HTML5 soit parfaitement au point.
Une vue du livret numérique dans la version Qobuz Desktop.
Mais si Qobuz vous permet d'écouter de la musique en streaming, en qualité compressée MP3 à 320Kbits/s, ce qui le différencie principalement des autres services, c'est qu'il peut également vous ravir les oreilles en "vraie qualité CD" (FLAC 16 Bits / 44.1 kHz).
Et là, voyez-vous, si vous avez une chaîne un peu correcte, pas mal de choses changent.
Peut-être bien que mes oreilles ne sont pas capables d'entendre ce qui dépasse X kHz, il n'empêche que la présence ou non de ces kHz change la présence du son et sa perception dans notre corps. Ne me demandez pas comment, je ne suis pas scientifique, mais c'est un fait: un son non compressé, c'est tout de même autre chose.
J'ai pu profiter de ce son depuis déjà quelques années sur deux installations que j'avais jusqu'à présent:
- à la maison: iMac, connexion par la sortie Son sur une chaîne Bang & Olufsen très ancienne, colonnes JM LAB DB17 k2 (c'est Focal maintenant) de 28 ans, et amplificateur séparé Rawen remplaçant celui de la Bang & Olufsen sur laquelle le chat de son ancien propriétaire avait fait pipi, rouillant méchamment l'intérieur et le rendant inutilisable.
- à l'école: mon MacBook Pro via AirPlay (pouah quelle horreur ce truc!), ordinateur connecté par Wi-Fi, chaîne sur la sortie son de la borne Airport Express via un ampli Denon et une paire de Cabasse 3 voies très anciennes, mais que j'aime bien pour le classique et le jazz, moins pour le rock.
Ces deux situations sont devenues difficiles.
Il faut savoir tout d'abord que nos ordinateurs sont dotés de cartes "son" qui sont capables de convertir le numérique en analogique, et que ces cartes sont très souvent de bien piètre qualité.
Le convertisseur intégré à la borne Airport Express n'est pas si mauvais que ça, mais enfin quoi, il n'est pas bon non plus, et surtout, il ne sait pas profiter d'un plus magnifique de Qobuz, la qualité Studio Masters.
Bon… je laisse là pour quelques instants mes solutions insatisfaisantes, j'y reviens sous peu.
Le temps de parler de la qualité de l'offre Qobuz supplémentaire.
La qualité Studio Masters 24 bits en téléchargement
Il faut savoir que les CD eux-mêmes subissent un rétrécissement en 16-bit/44.1 kHz, alors que les Studio Masters grimpent à 24-bit, de 44,1 kHz à 192 kHz selon les enregistrements.
Je vous propose de lire rapidement cette explication sur le 24 bits Studio Masters donnée sur le site de Qobuz, ici.
Il faut simplement imaginer qu'ici, nous avons ce que les studios ont entre leurs mains avant de mastériser le CD: tout est là, rien n'a été coupé. Le son maximum est entre vos deux oreilles.
Les différents formats disponibles pour la réédition de Supertramp Crime of The Century (remastérisé 2014)
Encore faut-il pouvoir en profiter: ce n'est pas le cas avec bien des matériels.
La plupart des appareils mobiles ne suivent pas.
Et les cartes son des ordinateurs, si elles peuvent restituer la musique, ne profitent pas des avantages du Studio Masters.
Et attention: le 24 bits, ça se télécharge et ça prend de la place! Ainsi, Thrillers, de Michael Jackson 24 bits 176 kHz pèse 1.5 Go, et le Supertramp dont je parlais plus haut, en 24 bits 192 kHz (le top) pas moins d'1.85 Go. Gentiment 4 fois plus qu'en qualité CD, et encore bien plus qu'en AAC de chez Apple pour ne prendre que cet exemple.
Un nouvel abonnement pour profiter de la qualité Studio Master à moindre prix
Qobuz vous permet d'écouter de la musique via différents abonnements. Un petit nouveau vient de voir le jour, Qobuz Sublime. Pour 20 euros de plus par année (219 €), il vous permet d'acheter la qualité Studio Master nettement moins cher sur une très grande partie du catalogue. Si vous êtes adeptes du 24 bits (Dieu qu'on se prend au jeu de cette qualité!), cet abonnement est très rentable. Il suffit en effet d'acheter 3 ou 4 albums et vous avez remboursé la différence. Avec cet abonnement, vous avez bien sûr accès à tout le catalogue Hi-Fi (sauf lorsque les détenteurs de droits le refusent, ce qui peut arriver) en streaming ou en téléchargement local qui reste accessible tant que vous avez votre abonnement.
Tous les abonnements ne sont pas disponibles pour tous les pays, je vous propose de regarder ici les différents tarifs (boutique française).
Rien que sur un disque ici, je profite d'un rabais de 5 €
Comment profiter de la qualité Studio Masters?
Pour supporter la qualité Studio Masters 24 bits, mais aussi pour profiter pleinement de la qualité CD, j'ai décidé de faire l'achat d'un DAC, soit un Digital to Analogic Converter, ou, si vous préférez, un Convertisseur Numérique vers Analogique, soit un CNA en bon français.
Pour moi, ça restera un DAC (voir définition complète Wikipedia).
Étonnamment, lorsque vous parlez d'un DAC ou d'un CNA dans un magasin qui n'est pas spécialisé, personne ne sait de quoi il s'agit.
Et pourtant, à notre époque, c'est un élément important de votre chaîne Hi-Fi!
Il faut bêtement vous imaginer qu'un DAC, c'est comme un lecteur CD ou un Tuner, sauf que c'est un outil qui ne sert pas à lire les CD ou capter les ondes radio, mais à convertir les fichiers numériques que lui envoie l'ordinateur en signaux analogiques que peut comprendre l'amplificateur.
Cela faisait plusieurs mois que je me disais qu'il fallait que je fasse le pas, et je suis souvent allé me renseigner à l'Âge du Soft à Morges, revendeur Mac mais qui consacre tout un étage à la Hi-Fi haut de gamme.
Ah la la, c'est beau là haut!
J'ai pu parler longuement à plusieurs reprises avec M. Aubert, qui a été d'excellents conseils, sans jamais pousser à la vente.
Première étape: les changements initiaux à mon bureau
Finalement, j'ai commandé un DAC pour mon bureau.
Un TEAC UD-501: testé par Qobuz (ah, ce magazine Wi-Fi en ligne!) comme une petite merveille, et par bien d'autres aussi.
Le TEAC UD-501 DAC de devant
Le TEAC UD-501 DAC face arrière
Vous pouvez lire ce que les spécialistes en pensent en suivant les liens sur la page du produit, ici.
Les caractéristiques techniques, pour ceux que ça intéresse
Notez ses possibilités de monter jusqu'à 32 bits à 238 kHz! Le Studio Masters a de la marge!
Il a tout, ce DAC,
Enfin… quand j'écris "Finalement, j'ai commandé un DAC pour mon bureau", c'est plutôt un commencement dont il s'agit.
Vous vous souvenez? J'étais jusqu'alors en AirPlay.
C'est terminé. Marre des coupures malgré un cache bien rempli. Le problème n'est pas la bande passante, mais le Wi-Fi qui ne passe pas toujours bien, je ne sais pas pourquoi.
J'ai donc câblé mon Mac via mon écran Apple Display. J'arrive au bureau, je branche un câble Thunderbold, et mon Mac est relié par Ethernet à Internet, et dans le même temps, il se connecte automatiquement à mon nouveau DAC, qui lui-même est relié par USB, bien sûr, puisque l'Apple Display est doté de ports USB 2 (grrr… pas de 3, mais bon, là, ce n'est pas important du tout).
Ah, juste pour vous dire: je suis capable de bosser à mon bureau de très tôt le matin jusqu'à point d'heures, sans m'arrêter à midi, mais il faut absolument que j'y sois bien. Il me faut une musique de qualité, des bougies de-ci de-là, un petit thé vert.
Oui, j'ai besoin d'être bien pour être efficace.
Mon amplificateur Denon (dans un premier temps, mais vous verrez qu'il est également changé maintenant) reçoit en direct les signaux du DAC via ces câbles RCA de qualité.
Le tout donc avec mes colonnes Cabasse 3 voies.
Eh bien, mes amis, rien que là, j'ai été bluffé.
La précision de la musique n'avait strictement plus rien à voir avec mon équipement d'avant.
Une espèce de ciselage musical faisant un tout assez étonnant. Certes, mes Cabasse ne sont pas parfaitement équilibrées, donnant un poil trop de basses, mais quel changement!
Chaque note était comme présente pour elle, tout en faisant partie d'un tout.
Oui, un DAC, ça n'a strictement rien à voir avec ce que peut vous donner la carte son de votre ordinateur.
C'est autre chose.
C'est impressionnant, à se demander pourquoi si peu de gens savent seulement de quoi il en retourne avec ces appareils.
L'ampli Denon ne déméritait pas, et je dois dire que j'étais déjà bien content du résultat obtenu.
Fort de cette expérience étonnante à l'école, j'ai souffert à la maison.
Deuxième étape, les changements initiaux à la maison
À la maison, je me rendais bien compte que la sortie son de mon iMac ne suffisait largement pas depuis un moment, que ma vieille Bang & Olufsen, qui ne s'ouvrait plus comme il faut quand je passais la main devant, qui faisait des bruits de bzzz quand je touchais le câble jack, et qu'il fallait faire quelque chose.
Eh bien j'ai fait.
Je suis repassé à l'Âge du Soft.
Plusieurs solutions ont été évoquées.
Le magasin m'a prêté un Cambridge DAC et ampli "tout-en-un", qui coûtait un petit millier de francs.
Après l'avoir installé, j'ai bien évidemment vu la différence, mais je ne retrouvais pas cet étonnement rencontré à mon bureau.
Tout cela manquait de relief.
J'ai donc commandé une solution toute différente:
- le DAC UD-501, le même que décrit plus haut
- un ampli intégré AX-501
L'AX-501 de face
L'AX-501, face arrière
Les points forts pour ceux que ça intéresse
Le lecteur de CD PD-501HR de face
et le même de derrière
Pour ceux que ça intéresse, ses caractéristiques
TEAC est une marque japonaise reconnue par les spécialistes. Elle a fait de nombreuses années des magnétophones à bandes et ses enregistreurs à cassettes étaient considérés comme parmi les meilleurs. Sa division professionnelle est TASCAM, reconnue elle aussi dans le monde de l'enregistrement, tout comme l'est (reconnue) sa division très haut de gamme Esoteric.
Le format Midi de cette chaîne m'intéressait également, et tous les articles élogieux que j'ai lus sur son matériel m'ont décidé à choisir ce matériel.
Quelques jours après, j'installais chez moi ces trois éléments (couleur alu brossé) et ai relié la chose à mes colonnes JM LAB.
Et là, si tout était encore meilleur et plus défini qu'avec le Cambridge que je venais de retirer pour laisser la place au nouveau système, et donc bien meilleur que ce que j'obtenais avec mon ancienne installation décrite plus haut, force m'était de constater que mes colonnes, toutes excellentes qu'elles étaient il y a 40 ans, n'étaient plus à la hauteur.
Certes, j'entendais bien et je ressentais bien la différence lorsque je passais un album 24 bits, mais les médiums ne suivaient pas. Et ce n'était pas le DAC qui était responsable, mais bien les colonnes.
J'étais content et frustré à la fois: il me fallait passer à l'étape supérieure.
Mais cela, je vais vous en parler la semaine prochaine, dans le deuxième article de cette petite série dédiée à la Hi-Fi, lorsque je vous parlerai de ma rencontre avec Jean-Maurer et sa famille, à Aubonne.
Et puis, je n'en ai pas fini non plus avec Qobuz, vous en apprendrez plus encore tout au long des prochains articles.
, le 09.01.2015 à 00:51
Personnellement je suis resté sur Spotify malgré l’investissement dans une chaîne hifi « moyenne » gamme. J’aimerais beaucoup aimer Qobuz mais les applis sont très en retrait sur Spotify et les possibilités de découvrir de la musique aussi. Et puis il y a Spotify Connect qui est super pour mon usage (Qobuz Connect a été annoncé on verra ce que ça donne).
Bien sûr je préferai du lossless, mais pour beaucoup de chansons la différence est faible surtout avec le player Qobuz. Audirvana permet un gain non négligeable en particulier pour les DACs qui supporte le mode integer. Il semblerait que l’auteur ait sur la roadmap le support de Qobuz en streaming dans ce cas le gain serait un peu plus intéressant.
Et pour ce qui est du DAC, sans aucun doute c’est un élément très important et largement sous estimé, après plusieurs tests j’ai pris un DAC bien plus cher que ce que je pensais au départ, mais l’écart est vraiment substantiel.
, le 09.01.2015 à 01:01
Au passage un point important sur les versions « HD » ou Studio Masters, régulièrement ces versions sont mixées différemment pour qu’on entende une différence, ça n’est pas forcément mieux mais juste différent. Bien sûr il arrive parfois que cette différence de mixage soit bénéfique, en particulier une diminution de la compression (principe qui consiste pour faire simple à mettre du gain sur les parties à faible volume, ce qui réduit la dynamique).
, le 09.01.2015 à 05:07
Entendu parlé de http://schiit.com? Ils offrent également des solutions de bureau.
, le 09.01.2015 à 06:29
François, Je vois que sur l’appli iPhone c’est un compte sublime, mais sur la version suisse de Qobuz cet abonnement n’est pas encore disponible. Est-ce un abonnement français?
Petite déception aussi, certains albums (ex: The Köln concert de Jarrett) ne sont pas dispo en Suisse en version Studio master, mais le sont en France…
Je suis inscrit depuis quelques jours à Qobuz et je redécouvre mes musiques préférées. J’ai un petit DAC Presonus relié à mon macbook pro retina et des colonnes studio amplifiées KRK. Parfait pour entendre chaque petit détail.
Juste un bémol concernant Qobuz desktop qui n’est pas très beau sur un écran retina.
Vivement les prochains articles!
, le 09.01.2015 à 06:37
J’ai quitté Qobuz cet été pour repasser chez Spotify. L’application mobile est (etait) catastrophique. Souci de synchro, gros lag. Comme j’écoute beaucoup en mobile et en offline (1h30 de trajet par jour), c’etaiit rédhibitoire.
, le 09.01.2015 à 07:24
Bonjour à toutes et à tous.
Je me suis inscrit à Qobuz il y a très longtemps, et j’ai en effet un compte français.
La version suisse de Sublime arrive bientôt.
Renaud, les nouvelles applications sont magnifiques. Elles fonctionnent impeccablement.
Ola, j’ai aussi un compte Spotify (pour la famille, avec deux comptes liés). Je m’en fous de payer pour de la musique sur deux abonnements Qobuz et Spotify (3 en fait puisque les deux comptes liés Spotify sont à 50%), avec tout ce que j’écoute, je dois bien ça aux artistes.
Eh bien lorsque je cherchais des nouveautés en classique ou en chanson française, bref, dans un genre, je passais sur Qobuz pour le trouver.
Spotify est un vrai foutoir. Je ne sais pas comment vous faites pour trouver les nouveautés dans un genre, malgré les mots-clé de recherche.
Quant à l’écoute, si Qobuz Desktop date un peu en esthétique, il passe bien la qualité CD.
Par contre, pour le 24 bits, j’utilise Audirvana Plus, dont je parlerai bientôt.
, le 09.01.2015 à 07:32
Ah, Ola, encore une chose: il y a du 24 bits purement commercial, qui n’apporte rien ou peut-être, comme tu l’écris, un remixage.
Et il y a le vrai 24 bits « pensé ».
J’imagine d’ailleurs que le remixage devient justement possible parce que le 24 bits ouvre les portes, donc autant en profiter tant que ce sont les artistes ou des mélomanes qui donnent le la.
C’est génial pour eux de pouvoir donner la plénitude de ce à quoi ils avaient pensé.
, le 09.01.2015 à 08:48
Quelques remarques sur l’écoute HiFi.
1. Le casque pose un problème en écoute stéréophonique de qualité. En effet, l’enregistrement stéréo est fait pour une écoute sur haut-parleurs qui permet une diaphonie entre les canaux, autrement dit une partie des sons de droite atteint également l’oreille gauche et lycée de Versailles. En écoute au casque il n’y a pas cette diaphonie et l’image spatiale en est altérée.
2. En écoute sur une chaîne, le gros problème est souvent le local d’écoute car outre les modifications de timbre dues à la qualité de la réverbération, pratiquement aucun local n’est capable d’exploiter la dynamique que permet l’enregistrement numérique. À l’époque bénie du microsillon, on réduisait la dynamique à 30 dB et c’était déjà limite pour la plupart des appartements.
Je crois que la vraie difficulté d’une chaîne est de rendre correctement les basses.
3. Quant à nos oreilles, il est clair qu’elles ne sont qu’une des parties de notre corps qui nous permet d’appréhender l’univers des sons, nez en moins rappelons-nous quand même que l’acuité auditive est maximale vers 13-14 ans et qu’elle décroît dans les aiguës avec l’âge. Bien sûr notre cerveau (quand on en a un) compense mais je reste sceptique sur le fait d’entendre ou de ressentir des sons au-delà de 22Khz.
4. Mon expérience de plus de 40 ans d’enseignement des techniques du son, m’a appris que c’est dans l’éducation de l’oreille (je veux dire du système auditif) que le bât blesse aujourd’hui. Le Walkman d’abord, ensuite les casques minables de type iPod, puis ceux tout aussi minables de type Beat font que les jeunes (et les autres) n’ont souvent plus de références. Un jour, dans la meilleure salle de concert de Bruxelles, des étudiants que j’avais amenés à un concert d’un remarquable orchestre de chambre, m’ont dit atterrés: « mais il n’y a pas de basses… »
J’ai la chance de pouvoir profiter d’une chaîne Charlin de 1967, installée dans un bon local. Mais alors c’est une occupation à plein temps… pour l’écoute « informative » je me contente d’un bon casque Bose.
Bonne écoute, François!
, le 09.01.2015 à 09:24
Très bien tout ça mais tu ne parles jamais prix… je ne suis pas encore passé au 24bits mais j’écoute encore passablement de CD et surtout, pour ne plus m’embêter avec câbles et autres fils, j’ai acheté pour la pièce à vivre la nouvelle petite Denon D-F109… je peux tout connecter dessus y compris en AirPlay. Pas mal du tout en terme de prix/qualité même si le soft sur iOS n’est pas très abouti. Pour ce qui est des services en ligne, j’attends que les choses soient un peu plus clair parce que là, je trouve que c’est vraiment le bordel et la part financière pour les musiciens – en particulier via Spotify – est un scandale. Bientôt une offre d’Apple? A suivre.
Pour mon bureau, c’est une autre histoire…
T
, le 09.01.2015 à 09:29
Apple fournira de l’AAC, j’en suis sûr!
Pour les prix, ce sont les prix catalogue, ils sont faciles à trouver. Je n’aime pas les mettre en ligne parce qu’après, j’en ramasse plein la tronche avec des gens qui m’expliquent en long et en large que les instituteurs doivent gagner beaucoup d’argent pour se payer tout ça, ou que je me la pète et j’en passe.
C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle j’ai fait une introduction à cette série d’articles indiquant que tout cela est le résultat d’un très beau cadeau de ma maman.
, le 09.01.2015 à 09:44
J’ai raisonnablement (je crois) cesser de poursuivre cette impossible quête du dernier quart de pour cent de décibel, d’Herz (en bas comme en haut), depuis que je passe régulièrement un audiogramme. Ça n’aurait aucune signification autre que de dépenser inutilement de l’argent.
Il me reste (beaucoup) la mémoire des sons de voix, d’instruments.
Enfin, le casque reste, quand IL EST BRANCHÉ AVEC UN AMPLI CASQUE ADAPTÉ ET SPÉCIFIQUE ET NON CES SALETÉS DE PRISE CASQUE SANS AUCUNE QUALITÉ.
Le concerto pour 2 violons et viole de gambe a été adapté par Jordi. L’original est écrit pour violoncelle: Vivaldi n’a pratiquement rien écrit pour la viole. Le thème a été repris par Henry Purcell dans King Arthur (je ne sais plus le titre mais il s’agit de froid)
, le 09.01.2015 à 09:59
C’est moche de faire de l’auto-censure…
Bah c’est très différent alors: c’est la maman d’un instituteur qui gagne plein de thune;-)
T
, le 09.01.2015 à 10:05
:-)
Et de l’auto-censure, j’en fais en permanence. Ce qui me pose des problèmes ces jours. Parce que ce que je risque, c’est immensément moins important que la vie.
D’autres ont été bien plus courageux.
, le 09.01.2015 à 10:13
ysengrain: peut-être que ce concerto est adapté, mais je ne sais pas si tu connais cette version, elle est juste incroyable. Ce premier mouvement est exceptionnel.
, le 09.01.2015 à 10:33
François écrit « Sachez que si [Qobuz] disparaissait un jour ou l’autre, moi je ne sais pas ce que je pourrais devenir. »
Peut-être mon commentaire n’a rien à faire ici, mais je suis triste de lire ceci à un moment où l’actualité nous rappelle qu’il est des questions autrement plus vitales que le matériel que nous pouvons nous offrir pour satisfaire notre besoin d’exister.
, le 09.01.2015 à 10:45
Etant également un passionné de son, mais avec du materiel français (Attol, Atohm, D*), je suis quelque peu surpris de l’engouement général pour le 24bits à très haute fréquence.
Voici un lien résumant parfaitement la situation telle que je la comprends.
Amitiés,
Arnaud
, le 09.01.2015 à 10:49
Sinon, elles sont amusantes tes enceintes Jean Maurer 320E, elles resemblent à des Cabasse des années 70! Ceci dit, je serai assez currieux de les entendre un jour.
Amitiés,
Arnaud
, le 09.01.2015 à 11:11
De plus, pour bien expliquer la notion « lossless », je vous recommande la vidéo de Tidal, un nouveau service à la Qobuz venant de Suède: ici
, le 09.01.2015 à 12:20
Desimages, cet article a été écrit AVANT l’attentat.
TTE: tu vois pourquoi je dois m’auto-censurer quotidiennement?
, le 09.01.2015 à 12:22
Arnaud, je n’ai pas les capacités à comprendre cet article.
Moi, je te dis ce que je ressens.
, le 09.01.2015 à 12:33
Le lien que tu donnes, Arnaud, est assez marrant!
La plupart des gens vont voir ce film sur les enceintes de leur ordinateur, or ils ne verront strictement aucune différence!
C’est comme quand on nous fait une pub pour un téléviseur génial que l’on voit sur NOTRE téléviseur. Ça m’a toujours bien fait marrer.
Cela dit, Tidal vient de Suède, très bien, il y a aussi des commentaires, mais tout est en anglais.
Qobuz est français, et tous les commentaires sont en cette langue, c’est un plus certain. De plus, ils ont tout de même une certaine avance dans pas mal de domaines par rapport à un petit nouveau, ce qui est bien normal d’ailleurs.
, le 09.01.2015 à 12:34
Guru, dois-je comprendre que « Beat » n’est qu’une vaste opération de marketing? Leurs casques sont-ils techniquement si nuls?…
, le 09.01.2015 à 13:08
Pour ma part, je suis passé il y a 2 ans à un ampli DAC intégré TEAC (A-H01) et des enceintes KEF Coda 7. C’est compact, sur une étagère au dessus de mon bureau, relié au Mac Pro. Le son est d’une profondeur, d’une clarté. On peut écouter à volume élevé (dans la limite du raisonnable)sans aucun sentiment de saturation, contrairement à mon kit Altec Lansing (et son caisson de grave) que j’avais auparavant.
, le 09.01.2015 à 13:33
Migui: je crois, oui. En tout cas, les casques Beat ne me conviennent pas. Basses en avant, ce sont des casques qui veulent flatter l’oreille.
, le 09.01.2015 à 13:43
Qobuz a aussi changé la manière dont j’écoute de la musique classique. Je pensais qu’écouter et réécouter les même disques était ma manière préférée, je m’aperçois maintenant avec ma discothèque de plusieurs millions de disques qu’un petit détour par d’autres versions est bien agréable et n’empêche aucunement de revenir aux fondamentaux enrichis par les écoutes.
Pour le jazz, je n’ai pas trouvé mes marques encore. Quant à la variété, avoir tout Brel ou tout Barbara sous la main c’est assez bluffant. La variété contemporaine en revanche me sidère par sa pauvreté. Un réflexe de vieux con peut-être.
A propos, je suis personnellement un des
. Ce que je m’explique mal c’est le temps que passent nos détracteurs à tenter de corriger notre petit « défaut » plutôt que de s’occuper de leurs propres imperfections « éventuelles ».
Bref, OUI j’entends les différences de qualité de reproduction du son. Pas directement et consciemment, mais plutôt viscéralement. Entendre puis pouvoir expliquer un son n’est pas plus facile que de goûter et pouvoir décrire un vin. Tout le monde n’est pas Jérôme Aké Béda.
Pour le son, ce que je ressens c’est le besoin de monter le son quand il est mauvais, puis la fatigue et l’envie de le baisser ensuite. Quand le son est bon, j’ajuste en début d’écoute et c’est bien jusqu’à la fin.
Enfin, un conseil quand vous constituez votre chaine, faites bien gaffe à la connectique. Je me retrouve avec un MacBook Air qui semble parfait, MAIS sans connecteur capable de délivrer du 24 bits sur le port qui l’accepte sur mon DAC !
, le 09.01.2015 à 14:11
Arnaud, tu es sorti du coma;-)? Marrant ton lien, aucune mention de Nokia…
Un peu plus sérieusement, après avoir lu l’article sur la pertinence ou non d’avoir de la musique sur les chiffres magiques de 24/192, j’imagine que ça change énormément d’une personne à l’autre… y compris par rapport au type de musique qui est écoutée. Globalement, je comprends l’article mais l’un n’empêche pas l’autre et je m’explique:
Le MP3 et d’autres formats « destructeurs » ont été créés à une époque où il fallait résoudre deux problèmes majeurs: les connexions à Internet étaient à 14.4 Kbit/s et que le prix du MB sur HD était de $1…. aujourd’hui, avec des connexions de plusieurs dizaines de Mbit/s et des supports qui offrent le MB à $0.00035, il n’y a plus de raison de baisser artificiellement la qualité d’un support numérique.
Et ce n’est pas fini… ces chiffres sont encore amener à changer de manière significative dans les 10 ans à venir.
T
, le 09.01.2015 à 14:14
Sujet passionnant ! Extrêmement complexe et personnel. Je me réjouis de lire la suite. Surtout la partie sur Jean-Maurer, je suis entrain d’essayer de me fabriquer des enseintes…
Pour ce qui est des fréquences inaudibles (supérieur a ~22kHz), elles sont bien inaudibles. Ce qu’on entend ce sont des réponses que l’environnement peut renvoyer ou des interactions avec d’autres frequences…
C’est plus que de la science, c’est de l’art !
, le 09.01.2015 à 14:51
Si par audible, tu entends (sic) : une information qui passe par les oreilles ; ta phrase est exacte.
Si par audible, tu entends (re sic) : une information qui est ressentie comme une vibration sonore ; ta phrase n’est pas exacte.
Ma question est : « Pourquoi se limiter aux oreilles ? »
Quant à la science, c’est la moins mauvaise façon qu’on ait actuellement pour décrire le monde. Nous sommes clairement très loin de décrire le monde dans son ensemble. En particulier le domaine du son et du bruit semble particulièrement en retard sinon les trains seraient inaudibles, les sirènes des pompiers audibles à ceux qui risquent de gêner le véhicule etc . Donc, oui, place à l’art.
, le 10.01.2015 à 07:52
Je ne connais pa la proportion des ventes de musique physique (CD) , mais ce qui est certain est que les studios d’enregistrement ne sont pas des entreprises philanthropiques. Le matériel nécessaire pour faire des enregistrements professionnels (qui ne s’arrêtent d’ailleurs pas aux 24 bits, mais vont dans certains cas,rares, jusqu’au 48 bits en 384 kHz) coûte la peau du derche. Je ne comprends donc pas le modèle économique consistant à enregistrer hyperpointu pour streamer de l’excrément de son.
Revenons aux fréquences inaudibles. Selon l’âge, c’est dans l’aigu que ça devient grave. À partir disons de 45 ans, aucune oreille humaine – je cause statistiquement, là, hein , – n’entend pas plus de 18 kHz …et encore.
N’empêche, qu’ayant participé à un colloque avec écoute en aveugle, avec et sans diffusions au-delà de 18 kHz, j’ai perçu, et la majorité des auditeurs (nous étions une cinquantaine, dont quelques pro), avons perçu une différence dynamique, sans doute expliquée par la perception osseuse crânienne. La comparaison avec le tennis avait été faite: quand on n’accompagne pas le coup frappé, la trajectoire de la balle est différente. Néanmoins, dans ce colloque, rien n’a été dit quant aux fréquences permettant de percevoir cette différence – j’entends la hauteur.
que l’on traduit en anglais par « noseless », c’est bien connu ;•))
Holà, bonnes gens, apparemment, ici on parle de reproduction sonore de qualité. Ça nécessite une éducation de l’oreille, qui ne passe en aucun cas par les casques de type iPhone,Beats ou autres « casque de la plèbe ».
, le 10.01.2015 à 09:24
Un studio pro coûte aujourd’hui 3x moins cher qu’il y a 10 ans et 10x moins cher qu’il y a 30 ans. Bien entendu, enregistrer un orchestre symphonique ou un sampler ne demande pas les mêmes moyens non plus.
Ce qui me fait dire à nouveau que l’industrie a une bonne opportunité de lâcher un bon son dans la nature et d’arrêter avec un format destructeur puisque le facteur économique n’est plus un obstacle. Alors que produire des aliments de qualité demande des efforts et donc est plus coûteux, commercialiser un son « pure » n’est plus un obstacle aujourd’hui.
T
, le 10.01.2015 à 09:34
Pour moi, le 24 bits est une merveille, en particulier en classique.
Par exemple, les Apothéoses de François Couperin par Amandine Beyer ou The treasures de Claude Le Jeune, par Paul Van Nevel, c’est juste aérien!
Mais l’une des vraies merveilles aussi n’est pas classique: Lento de Youn Soun Nah, c’est tout simplement magique, et c’est du jazz.
, le 10.01.2015 à 10:15
Pour expliquer pourquoi un son « inaudible » peut être audible, prenons l’exemple du basson qui joue un LA à 55 Hz. Si on analyse le timbre de ce LA, on constate que la fréquence fondamentale (55Hz) est inexistante; le basson est incapable de la générer. Aie, aie, aie, comment alors entend-on un LA à 55 Hz ??? En fait, ce qui nous fait croire que cette note à une hauteur de 55 Hz c’est l’intervalle entre les harmoniques (110, 165, 220 Hz, etc.) qui est, lui, de 55 Hz. Cette composition complexe des sons et les aptitudes merveilleuses de notre cerveau étendent les limites de notre perception.
@Migui, comme dirait un célèbre chroniqueur, les casques Beat, c’est de la merde !
@Ysengrain, noseless, je note !
@Arnaud, article extrêmement intéressant et très complet. J’avais oublié de parler de l’intermodulation provoquée par des fréquences inaudibles qui parasitent le signal audible. C’est fait, je ne crois pas aux bienfaits du 24/195. OK pour 24 bits, non au 195 KHz !
, le 10.01.2015 à 11:19
You Sun Nah. Merci pour elle
, le 10.01.2015 à 11:55
C’est vrai que le choix du casque est important. Jai un Sony (70€) et un Böse QC-3. Y a une vraie différence
, le 10.01.2015 à 11:58
Quel domaine passionnant! Une très bonne restitution du son, l’auditeur lambda ne sait pas que ça existe. Mais quand il y goute, c’est une révélation.
Rien de tel qu’une écoute comparative d’un passage précis d’un morceau exigent en précision.
L’éducation de l’oreille est primordiale.
Tout ça pour dire que j’ai craqué pour des enceintes actives de monitoring de studio PSIAUDIO, Développées et fabriquées en Suisse à Yverdon, http://www.psiaudio.com et une interface RME babyface
Tous les amis de mes fils passent par une démo live. Ce qu’ils croyaient savoir sur ce qu’est un bon système s’effrite à l’instant de la première seconde d’écoute! Je n’entends plus parler de BOSE après. :)
Mes enceintes: les A 21 M.. pas besoin de caisson de basse dans un appart.
Quelqu’un parmi vous a du PSIAUDIO?
Merci à tous pour vos contributions !
, le 10.01.2015 à 12:04
L’IRCAM à Paris a du PSIAUDIO? ah bon?
On peut visiter l’usine de PSIAUDIO. Avis aux amateurs!
, le 10.01.2015 à 12:15
encore moi
je leur fait écouter le CD du film Blood Diamond, morceau: Crossing The Bridge; les basses des PSI ne bavent pas; le passage critique pour entendre la disto ou pas sur des bons DAC et enceintes: à 1:18 quand le « mec » chante. Bien sûr, le tout à fond; bon, la journée…. les voisins sont compréhensifs…
Chair de poule garantie… après ça, on réécoute depuis la sortie casque de leur iPhone.. c’est la désolation.
, le 10.01.2015 à 19:16
bon, je crois que j’ai coupé le trend de la discussion…
, le 10.01.2015 à 19:26
tout ça pour en venir au fait que 16bit 44,1kHz non compressé, avec du très bon matériel, je vous défie déjà de démontrer sans ambiguité la différence avec du 96k ou encore plus haut (24bit- d’accord, plus de dynamique).
, le 11.01.2015 à 00:19
Tout à fait d’accord sur les services de quobuz et sur le DAC. Mais pourquoi se casser la tête avec les versions de musique classiques (celle qui ne fait confiance aux contemporains que pour l’interprétation) qui sont disponibles dans toutes les qualités chez tous les éditeurs.
, le 11.01.2015 à 07:06
François, côté soft tu utilises quoi?
Je viens de découvrir par hasard (en allant chercher des drivers pour l’ampli DAC A-H01 dont je parlais plus haut dans les commentaires) leur audio player (qui sait jouer le FLAC mais pas l’ALAC, que j’ai téléchargé lors de mes achats de Studio Masters chez Qobuz jusqu’à présent). Jusqu’à présent j’utilisais iTunes (je sais, je sais….)
, le 11.01.2015 à 09:48
Bon. Un article qui parle de musique, chic! Mais en fait, je suis largué.
J’écoute beaucoup de musique. Je devrais même écrire de musiques. Je ne suis bien sûr pas complètement indifférent à la question de la qualité de reproduction (j’ai moi-même un fils magnifique!) mais bon. J’avoue qu’en lisant les articles comme celui-ci et ceux qui sont en lien, je passe de
« Youpi super, je vais apprendre des trucs! »
à
« Bon, ben voilà… si j’écoutais un peu de musique, moi? »
Parce que, je si je comprends bien la démarche et suis reconnaissant à ceux qui prennent tel temps d’expliquer tout ça, au final j’en arrive régulièrement aux conclusions suivantes:
1. Je n’ai pas le courage (la patience, la compétence…) de chercher à bien comprendre tout ça et à me mettre à investir du temps pour améliorer la qualité (technique) de ce que j’écoute;
2. De toute façon, j’écoute principalement de la musique sur mon iPhone ou sur mon iMac 2014 (avec les HP intégré), donc sur des systèmes de reproduction qui ne sont vraisemblablement pas concernés;
3. Je suis donc (et resterai, par flemme, démission…) un “mal éduqué des oreilles” et le resterai tant que je ne me sortirai pas les pouces d’où vous savez.
4. J’emm… les audiophiles, moi j’écoute de la musique, pas des bits et des kHz.
STOOOP! A ceux qui voudraient réagir sur ce point 4, je précise qu’il n’a de légitimité que par son aspect défoulatoire momentané, et qu’en fait, je n’emm… personne! Je suis même, je l’ai écrit plus haut, reconnaissant envers tout ceux qui partagent ces connaissances. Sincèrement. Et je sais – pour l’avoir moi-même expérimenté, que la qualité de reproduction de la musique est bien au service de celle-ci.
Chacun son niveau d’exigence. Je m’interroge sur l’habitude que nous avons souvent – et j’écris bien NOUS – de regarder un peu de haut ceux qui ont un moindre niveau d’exigence. Car je suis bien conscient que, si je revendique le droit d’écouter ma musique sur mon iPhone avec mon casque Sennheiser Bluetooth MX 400, le regard que je pose sur les nombreux « Beats » qu’on voit en ville n’est pas totalement innocent d’un léger sentiment de mépris…
P.S.: Dans 3 jours, le Cully Jazz dévoile le programme de l’édition 2015… Chu impatient!
, le 11.01.2015 à 10:13
Qobuz fait aussi partie de mes coups de cœur de ces 2 dernières années.
Je rajoute juste que j’ai un système très pratique pour écouter sans prise de tête le streaming Qobuz en wifi : un boîtier sonos bridge et un boîtier sonos connect. Le premier est connecté à ma borne wifi et le second à mon DAC (aussi le Teac UD-501).
Bon, le sonos ne passant que le 16 bit, j’allume parfois mon PC pour profiter des fichiers achetés en 24 bits et des quelques DSD. C’est vrai que cela me fait plaisir d’écouter ces formats qui sont supérieurs. Mais je suis moyennement convaincu de l’importance de la différence. Et souvent alors que j’écoute le streaming de Qobuz (16 bits, 44 kHz), j’éprouve les mêmes émotions sur les disques que j’aime (j’apprécie aussi beaucoup le Magnificat par Savall).
Je rajoute également que pour moi les câbles sont importants (même s’il est difficile d’argumenter dans ce domaine). Et là, je dois dire que j’entends une différence ! (Liaison spdif du sonos au DAC, puis DAC à l’ampli en XLR, et câbles d’alimentation de qualité avec barrette secteur de même marque).
Enfin, mon appartement étant assez petit et afin de concilier les activités de mon épouse avec ma passion, j’écoute essentiellement aves un casque fermé (Fostex TH-900). Là aussi, il ne faut pas lésiner sur la qualité.
, le 11.01.2015 à 10:24
J’ai oublié :
Je rajoute juste que si quelqu’un cherche un matériel pour écouter le streaming Qobuz au casque, j’ai à vendre un bon DAC (Lead-audio LA-100) un bon ampli casque (ergo) + un casque sennheiser hd-650.
Je fais volontiers un prix d’ami à un passionné aux moyens limités.
VENDU = merci cuk.ch
, le 11.01.2015 à 11:51
Ça, c’est vraiment n’importe quoi! On avait quoi, nous, dans les années 60, pour faire notre « éducation musicale »? Des tourne-disques improbables, souvent des charrues. On est devenus des incultes musicaux pour autant? Franchement, Ça n’a aucun rapport. La musique qui doit nous plaire nous plaît indépendamment du support.
Pour le plaisir, j’ai racheté pour une bouchée de pain sur Anibis (21 francs pour la radio et 5 (!) francs pour le tourne-disques) le même matériel que j’avais chez mes parents. C’est toujours aussi génial!
, le 11.01.2015 à 12:52
à Caplan: tu as raison mais les autres aussi!
Un fait est que nous n’écoutons ou consommons pas tous la musique de la même manière. Je vois plus tôt 2 pôles.
Telle personne est plus tôt touchée par la mélodie , les arrangements, l’esprit de la chanson.
Telle autre , plus tôt par des finesses d’interprétations.
Bien sûr c’est un mix des deux. et ce n’est pas linéaire, mais en 3 dimensions.
– Certains sont 100% du premier ordre et 0% du deuxième. Ils dégustent la musique avec un max de plaisir, sans « fioritures » et s’est parfait pour eux.
– Certains sont 100% des deux! Ils dégustent une musique bien composée, bien arrangée et apprécient les subtilités du violon, le frottement des cordes, comme si le violon est devant vous. Pour cela, la corrélation de phase, le taux de distorsion, la courbe de réponse etc.. est primordiale. (bien sûr , c’es typer simplifié simon il faut écrire un livre)
Tous le monde a raison, dépend de comment vous consommez!
, le 11.01.2015 à 13:06
j’ajoute que certains ont les oreilles tellement mauvaises qu’il ne peuvent physiquement pas entendre les nuances!
Ne demandez pas à un daltonien de comprendre les subtilités des verts et des rouges; cela ne lui parle pas!!
J’ai travaillé avec un sonorisateur qui laissait partir les larsons sans arrêt….. jusqu’à ce qu’un audiogramme de ses oreilles montre qu’il était complètement bouché!!
, le 11.01.2015 à 13:22
Aujourd’hui, heureusement on peut écouter de bons enregistrements anciens sur du bon matériel actuel.
Un exemple des années 60 trouvé grâce au site homecinema-fr : Quartetto Italiano, quatuor à corde de Debussy en sol mineur opus 10 avec celui de Ravel en fa majeur opus 35.
Je n’aurai absolument pas envie d’écouter ce disque sur mon matériel d’alors.
Avec mon matériel d’aujourd’hui, les cordes vibrent devant moi et l’émotion musicale est complète !
, le 11.01.2015 à 16:39
Vu qu’il y a de connaisseurs par ici, je me permets de poser une question. J’écoute des morceaux studio master 24 bits/96 kHz à travers un petit DAC usb qui lui est limité à 24 bits/48 kHz. Que se passe-t-il concrètement? Le DAC convertit à la volée de 96 kHzà 48 kHz? Faut-il que je change de DAC ou la différence sera trop peu perceptible? Merci d’avance!
, le 11.01.2015 à 18:15
Si le dac n’est pas compatible, il ne va rien faire donc pas de son. Comme c’est un dac usb, l’ordinateur sait quelles formats sont gérées et va faire la conversion avant l’envoie. C’est la qu’un player comme audirvana est utile.
Pour la qualité de l’écoute difficile à dire, cela dépend de ce qu’il y a derrière… Mais oui la différence peut être perceptible.
, le 11.01.2015 à 18:44
Merci pour la réponse! En fait, j’utilise Audirvana et INT apparait en vert donc c’est normalement le DAC qui convertit. Ma question était comment le DAC gère un fichier qu’il ne sait pas en théorie lire. Il transforme à la volée en 48 kHz? Ce n’est pas une question existentielle, c’est juste de la curiosité :-)
, le 11.01.2015 à 19:25
ayant un PC, je n’utilise pas Audirvana qui tourne sous Mac.
J’ai le meilleur et le plus simple programme pour PC : foobar2000 (avec un plugin qui permet de commander l’appli depuis un IPad). Avantage : je suis certain de la qualité de ce que j’écoute (même si mon DAC permet un sur-échantillonnage).
, le 11.01.2015 à 19:35
Audirvana affiche bien d’un côté le format du fichier FLAC 24/96 kHz et de l’autre le format max du DAC 24/48 kHz. Si je débranche mon DAC usb, le DAC intégré du mac reprend le boulot et affiche 24/96 kHz.
, le 11.01.2015 à 20:10
La conversion 96kHz->48Khz se passera très bien avec Aurdirvana (et c’est pas un boulot compliqué en plus). Pour répondre à la question est-ce qu’on attendra la différence en changeant de DAC, oui c’est certain mais ça sera pas le gain sur la fréquence qui sera l’élément déterminant, bien loin de là. Même sur une sortie bien compressé la qualité du DAC sera toujours le plus important (et même à vrai dire plus encore, j’ai choisi mon DAC justement parce qu’il permettait de rendre Spotify tout à fait correct). Et pour le reste ça dépend de l’enregistrement, du mixage, du DAC de l’ampli, des enceintes, de la pièce et des oreilles. Si un des éléments de la chaîne est pas très bon pas la peine de s’ennuyer à rendre le reste meilleur, ce qui compte c’est avoir un ensemble harmonieux qui ne contiennent pas de goulot d’étranglement majeur pour la qualité.
Pour Renaud LAFFONT, Aurdirvana est ce qui se fait de mieux sur Mac et à ma grande surprise il y a une différence bien sensible sur certaines chansons (en tout cas avec mon DAC). Aurdivana décode le fichier complètement en amont de la lecture pour limiter le jitter et est capable de by-passer le mixeur de l’OS, et peut même directement envoyer le signal PCM sous forme d’entiers quand le DAC le supporte ce qui revient du coup à transmettre le signal tel quel au DAC. Le jitter reste donc le seul problème mais avec un dac de qualité en mode asynchrone, la conversion en amont et le by pass de l’OS, le jitter devient très limité. Je ne croyais pas vraiment à l’impact de ces éléments pour être honnête mais sur certaines pistes ça se sent vraiment bien. Les basses par exemple gagnent en propreté, elles sont plus texturées, ça fait moins « boom ».
, le 11.01.2015 à 20:12
Au passage pour ceux qui veulent faire un test avec un signal de qualité, je vous conseille ces fichiers de tests :
http://www.positive-feedback.com/Issue64/hfs1.htm
, le 11.01.2015 à 21:11
Renaud, comme beaucoup ici, j’utilise Audirvana Plus.
Ola a très bien expliqué pourquoi.
Caplan: ton tourne-disque, le mien, faisaient à l’époque ce qu’ils pouvaient, le mieux possible.
Les nouveaux systèmes pour les gamins démolissent le son, en coupant des fréquences et en trafiquant le son pour pourrir l’éducation musicale en poussant les basses et les aiguës comme des malades.
Au point qu’ils ne pourront plus apprécier les systèmes qui ne font que retranscrire ce que les ingénieurs du son et les artistes ont voulu transcrire.
, le 12.01.2015 à 07:12
Merci Ola! Quel DAC as-tu choisi? Je me lance dans la recherche du DAC idéal :-)
, le 12.01.2015 à 07:24
Cet article et ces commentaires tombent très bien.
Je viens de m’offrir un mDAC USB Encore et un casque Sennheiser Momentum, car j’écoute exclusivement sur ordinateur, en streaming car souvent, mes anciens CD ayant été tous remastérisés depuis, je ne me sers plus de mes galettes.
Que me conseilleriez-vous comme abonnement, sachant que je ne suis probablement pas capable de profiter d’une qualité studio master, puisque mon oreille n’est pas très éduquée. J’écoute essentiellement du rock progressif, de la musique des 80s, et pas de jazz ni de classique. Néanmoins, j’aimerais profiter de la richesse et de la complexité de parties instrumentales du genre de Tubular Bells ou encore, du même auteur, de la 1ère face très pêchue et dense de Five Miles Out, des choses de ce genre.
Vous semblez tous encenser Qobuz – d’ailleurs c’est grâce à leurs tests que j’ai choisi mon minuscule DAC.
, le 12.01.2015 à 08:23
Xela, j’ai pris un PS Audio Nuwave, pour l’énergie qu’il arrive à donner, et même sur des morceaux dont la qualité les rend un peu mous.
Au départ je pensais prendre un Micromega MyDac, mais j’ai été franchement déçu sur certains morceaux (en particulier rock pas top qualité). J’ai beaucoup apprécié le Arcam IrDAC un peu moins cher et un peu plus passe partout (et en plus petit et moins cher, j’ai trouvé que le M2Tech Hiface était pas mal et j’ai testé récemment sur Audioquest DragonFly 1.2 mais sur une autre chaîne que la mienne et ça m’a semblé un excellent rapport qualité/prix). J’ai testé aussi plus cher par curiosité et la différence était bien perceptible, mais ça devenait vraiment cher par rapport à mon budget et la différence commencait quand même à devenir plus limitée.
Mon DAC est associé à un ampli Atoll IN80SE, et des enceines bibliothèques Dali Mentor Menuet. J’ai acheté ça en passant plusieurs heuress en magasin à écouter (c’est pas du tout ce que j’avais prévu au départ) et petite remarque au passage, c’est important d’écouter en magasin ce qu’on écoute vraiment chez soi. Comme il y a un certain snobissme dans ce milieu, certains se forcent à écouter du classique et du jazz avec des supers enregistrements et puis quand ils sont chez eux ils sont déçus que leur chanson préférée rende pas génial. Pour être tranquille il faut amener un peu de tout et éviter d’avoir trop d’idées préconçues en arrivant. Bien sûr il faut avoir une petite idée, on peut pas tester tout le matériel existant, mais il faut pas hésiter à acheter du matériel qui sonne bien dans notre oreille même je ne sais quel test sur internet a dit que c’était moyen. Comme je disais plus haut c’est la chaîne complète qui compte et dans cette chaîne l’oreille et le cerveau au passage ont une grande place.
, le 12.01.2015 à 10:42
Gilles, si tu veux profiter de tout ça, il y a Qobuz Hi-Fi. Cela devrait parfaitement te satisfaire.
Et si tu veux faire encore mieux, les disques que tu écoutes le plus, tu les télécharges en local (via l’abonnement, donc gratuitement tant que c’est pas du 24 bits) et tu les écoutes avec Audirvana.
, le 12.01.2015 à 11:37
Si je comprends bien le système des abonnements Qobuz, le streaming est compris en illimité dans un abonnement du type Qobuz Hi-Fi, par contre si je veux avoir les pistes dans mon iTunes par exemple, je vais devoir acheter l’album en plus du prix de l’abonnement. J’ai juste?
Autre question: à l’époque (10 ans je pense), j’ai importé tous mes CDs dans ma bibliothèque iTunes, au format proposé alors (AAC au mieux j’imagine). Si je veux avoir maintenant une qualité CD, je vais devoir réimporter tous mes CDs???
Merci d’avance pour les réponses.
, le 12.01.2015 à 13:26
Ah l’Age du Soft et sa boutique hifi… :) Je connais bien et j’y vais très souvent. Et puis j’aime beaucoup ce qu’ils ont fait du local, même si je regrette évidemment l’encadreur qui y était auparavant.
LA acquisition que j’ai faite chez eux et que je ne regrette pas, même si elle m’a fait bien mal au derche: un casque Bowers & Wilkins P7. Et je l’adore. :)
, le 12.01.2015 à 14:13
Merci François.
Et Audirvana va s’intercaler comment dans tout ça ? Il travaille en tâche de fond ou je dois le lancer pour l’écoute ?
, le 12.01.2015 à 16:48
Tu regardes où tu télécharges la musique dans Qobuz (c’est dans les préférences de Qobuz Downloader).
Dans Audirvana, tu choisis le même dossier Qobuz depuis les préférences d’Audirvana pour la synchro. Chaque fois que tu télécharges un album, Audirvana va se mettre à jour au niveau de sa librairie.
ATTENTION: ceci ne fonctionne qu’avec albums achetés. (voir commentaire 71, eh oui, je sais prévoir à l’avance ce qui va être dit!)
Et attention d’aller bien regarder dans iTunes que le système ne t’ait pas doublé la musique dedans, si c’est le cas, tu sélectionnes l’album dans iTunes et tu le fous à la corbeille.
, le 12.01.2015 à 17:18
@François: comment fais-tu pour voir les titres Qobuz téléchargés via ton abonnement Hi-Fi dans Audirvana?
A priori, les fichiers flac sont dans un cache quelque part et non exploitables, non?
Amitiés,
Arnaud
, le 12.01.2015 à 17:55
Problème de rafraichissment… désolé pour ma question!
, le 12.01.2015 à 22:47
François, audirvana ne voit pas mes fichiers dans mon répertoire de téléchargement musique locale, faut ils avoir acheter l’album, cela ne fonctionne pas avec les abo HIFI ?
, le 13.01.2015 à 07:45
@ggkrail:
oui
et
oui!
, le 13.01.2015 à 11:34
Merci Dominique pour les réponses. J’avais relu entre temps les articles de Renan proposés en lien dans cet article-là et je pense que je vais m’y attaquer avec XLD…
Question subsidiaire du coup: Qu’est-ce que François appelle alors télécharger en local gratuitement (commentaire 60)?
, le 13.01.2015 à 12:55
Ou alors formulé autrement: quels fichiers peut-on écouter hors connexion, et où sont-ils stockés?
, le 13.01.2015 à 13:04
Gilles, a priori, ce que je t’ai dit en commentaire 64 est une erreur. La musique téléchargée pour simplement être locale, sans être achetée, ne passe pas dans Audirvana.
Seuls les fichiers achetés pourront l’être pour l’instant (à voir, cela devrait changer selon l’auteur d’Audirvana).
Moi, je n’utilise de toute façon Audirvana que pour mes 24 bits ou les disques (ça arrive) qui ne sont pas cédés en streaming par leur auteur (comme ceux de Cabrel par exemple) et que je suis obligé d’acheter.
, le 13.01.2015 à 13:06
@ggkrail:
Qobuz distingue deux formes « d’acquisition »
L’importation: Tu peux importer en local les titres qui peuvent l’être et les écouter sans être connecté. Ils sont alors « encapsulés » dans l’application et ne peuvent être lus qu’avac celle-ci. Cet import se fait sur chaque terminal, c’est à dire que ce que tu importeras sur don Mac ne le sera pas sur ton iPhone et vice-versa. Ces titres peuvent alors être lus à l’intérieur de l’application Qobuz, tant que ton abonnement est valide. Le jour où tu le supprimes, tu n’as plus accès à ces titres.
Le téléchargement: tu paye un fichier qui devient ta propriété et le restera même si tu stoppes ton abo. Tu peux alors le mettre où tu veux, p.ex. dans iTunes.
Je pense que François, dans le com 60, appelle téléchargement la fonction d’import en local. Par contre, je ne comprends pas comment il peut lire la musique ainsi importée avec un lecteur tiers. Mais je ne connais pas Audirvana…
Edit: glarps: pendant que j’écrivais ma tartine, François a répondu…
, le 13.01.2015 à 13:57
J’ai fait un long test avec Audirvana +, c’est clair qu’avec ma config (ampli DAC TEAC et des Kef Coda 7), il y a une nette différence dans le rendu. Extra. Achat de la licence
, le 13.01.2015 à 19:14
Quelqu’un peut me donner son avais sur le DAC du yamaha RXV 675 (accouplé avec des cabasse Jersey). Je sais c’est un ampli Home cinema, mais il m’avait semblé être un bon compromis pour une utilisation quotidienne.
, le 13.01.2015 à 21:04
Je peux pas donner un avis sur ce modèle précis de Yamaha, mais j’ai testé un modèle sûrement proche quand j’ai acheté mon DAC le vendeur s’en est servi comme référence (par contre ça n’a servi que de DAC, l’ampli a été by passé et c’est un autre ampli qui a été utilisé). Ca faisait un DAC entrée de gamme. C’est clairement au dessus du DAC d’un mac mais il y a encore un belle marge en passant sur des DACs dédiés. Les conditions d’écoute étaient différentes donc il m’ait difficile de comparer, mais les DACs clé USB que j’ai pu testés (qui sont des bons modèles, cf plus haut) étaient je pense un bon cran au dessus, en particulier sur les chansons un peu compliquées.
, le 14.01.2015 à 04:20
Pour ma part, j’achète du lossless sur http://www.starzik.com, toujours moins cher que Qobuz.
, le 14.01.2015 à 08:21
François, merci pour les infos mais finalement, je n’achèterai pas Audirvana, vu que les 3/4 des fonctions me seront totalement inutiles.
, le 14.01.2015 à 13:55
Bonjour à tous,
Merci pour cet article, qui m’a donné envie de me plonger (un peu) dans le sujet.
Je ne dispose pas d’un équipement Hi-Fi exceptionnel, simplement d’une petite chaîne Denon D-F109, testée par Qobuz et considérée comme tout à fait valable.
Le lien :
http://www.qobuz.com/fr-fr/info/MAGAZINE-ACTUALITES/HI-FI-BANCS-D-ESSAI/Denon-D-F109-chaine-152255
Je vous laisse jeter un œil à la conclusion, plutôt élogieuse compte tenu du prix modéré de l’ensemble (~1000€).
J’ai donc voulu tester Qobuz et me suis empressé de télécharger 3 titres assez différents (1x Stromae pour le côte « boum boum », 1x Candle in the Wind d’Elton John, 1x Quand on n’a que l’amour de Brel). Fichiers téléchargés en MP3 128kbps, en MP3 320kbps et en « Studio Master » 24bits.
Et bien je dois dire que si la différence est notable entre le MP3 128 et le 320, je n’ai entendu aucune différence entre le MP3 320 et le Studio Master… (même en sachant quelle version j’écoutais, je n’imagine pas à l’aveugle).
Plusieurs conclusions :
– Soit je n’ai pas le matériel audio nécessaire pour profiter des merveilles du 24bits, mais ça ne semble pas être le cas d’après Qobuz ;
– Soit je n’ai pas l’oreille pour pouvoir profiter des merveilles du 24bits. C’est possible… J’ai cela dit 29ans, plutôt une bonne oreille, ainsi qu’une bonne éducation musicale ;
– Soit je n’ai pas l’éducation nécessaire pour profiter des merveilles du 24bits, ce qui est possible car toute bonne chose nécessite un apprentissage… (mais cf. plus haut).
Conclusion ?
Ne serait-ce pas une énorme arnaque ?
Ou tout du moins, le fait que Qobuz veuille vendre sa musique à une large échelle alors que la différence n’est perceptible que par une toute petite partie de la population ? (équipement + oreille + connaissance – en admettant que ce soit vraiment le cas).
A suivre …
, le 14.01.2015 à 15:13
@piou: il me semble qu’autant le passage d’un format compressé à du lossless 16bit/44kHz (qualité CD) est immédiatement reconnaissable, je te rejoins sur l’apport plus que discutable du 24bits.
Titillé par l’article de François, j’ai fais un essai comparatif entre le Thriller de MJ avec une version lossless CD, le 24bits/176kHz de Qobuz et la version 256kbits d’Apple iTunes spécial 25 anniversary, le tout avec un D120 et des Atohm GT1… Et bien, je n’ai rien vu de bien transcendant. J’ai même préféré les lignes de basse de la version iTunes, même si la version CD était bien plus détaillée.
Je reste donc convaincu que le lossless CD est largement suffisant, d’où mon abonnement Qobuz Hi-Fi :)
, le 14.01.2015 à 17:19
S’il est admis que la reproduction est de qualité depuis 320 kbps, le streaming de Qobuz est tout de même plus détaillé. Une qualité supplémentaire dans les détails : résonance des instruments, cordes et voix qui vibrent, aération entre les sons, acoustiques mieux perçues. Enfin, beaucoup d’éléments qui participent à mon émotion.
Et les formats supérieurs encore mieux définis offrent aussi une différence.
Ainsi j’entends quand même une « petite » différence entre certains morceaux écoutés en streaming (16 bits 44,1 kHz) et les fichiers studio masters achetés en 24 bits (un excellent exemple d’un album cité ici : Lento par Youn Sun Nah).
, le 15.01.2015 à 11:16
Question: J’envisage d’installer un Mac mini pour passer la musique sur mon DAC et passer quelques vidéos.
Je pense prendre la config de base. Comme la RAM est soudée si jai bien compris je me demandais si la lecture de fichiers audio HD ne serait pas pénalisé par les 4Go. Un avis?
, le 15.01.2015 à 21:19
@ François Cuneo:
Est-ce envisageable de faire une réunion CUK:
– brunch – souper – ou autre dans le cours de cette année et se faire une écoute comparative des différents formats audio?
Avec des morceaux pointus, ce serait comme déguster un bon vin.
Région ouest Lausanne. Je mets à dispo mes enceintes actives PSIAUDIO; le câblage nécessaire.
On pourra aussi comparer les DAC, l’iphone, et autre. et même d’autre enceintes.
Je peux éventuellement voir pour fournir les locaux…. (à voir encore)
, le 15.01.2015 à 21:31
Pas de problèmes Renaud avec 4Go de RAM aujourd’hui (c’est ce que j’ai sur mon MBA) mais pour l’avenir 4Go ca pourra devenir limitant assez vite vu que c’est vraiment le minimum aujourd’hui.
, le 15.01.2015 à 22:27
@ Ola merci pour ta réponse. Je vais prendre le modèle intermédiaire avec 8Go de RAM et 1 To de disque.
, le 16.01.2015 à 18:35
Oliv, pourquoi pas, mais moi je ne débranche et rebranche rien.
Ce matos, moins on le touche, mieux il se porte.
Faudrait trouver un endroit où tout ça est déjà installé (même si Jean nous a expliqué, voir article de ce vendredi 16, qu’il n’était pas bon d’aligner les enceintes).
MAJ: ah, j’ai mal lu! c’est pour une étude comparative des fichiers! Ça implique moins de déplacement du matériel!
, le 16.01.2015 à 18:36
Renaud, pourquoi ne pas prendre un MacBook Air? C’est ce qui prend le moins de place, écran compris.
, le 17.01.2015 à 08:41
Francois: parce que la télé se trouve dessus et qu’on peut y monter 1 gros disque à bon prix. et prise de contrôle à distance, donc pas besoin de clavier et d’écran
, le 17.01.2015 à 11:49
à part Qobuz, quels sont les magasins en ligne qui vendent de la musique « haute résolution »? J’en ai trouvé mais qui vendent qu’en amérique du Nord. merci
, le 18.01.2015 à 10:17
Pour ceux qui sont intéressés par une comparaison 16 et 24 bits, Qobuz offre en dégustation l’album Wagner par Dudamel (les différentes qualités peuvent être téléchargées gratuitement). Vu la musique très spectaculaire, la qualité d’interprétation et d’enregistrement : c’est un excellent album démonstration pour un bon matériel.
lien
, le 19.01.2015 à 13:15
En effet, cet album est impressionnant en matière de son.
Mais je répète ce qui a été dit dans le premier article: il faut un DAC dédié pour se rendre compte de l’apport du 24 bits, celui incorporé aux ordinateurs ne sont pas capables de voir la différence.
Renaud, je n’ai pas de réponse à ta question. Désolé.
, le 17.05.2016 à 16:08
Pour répondre à Dom’ Python du commentaire #42.
Le fabricant français d’enceintes Focal a sorti sur iOS PC et Mac une application pedagogique sous forme avec des extraits musicaux et quiz pour reconnaitre les différents termes propres à l’audio; ex: dynamique, distorsion, compression etc.
Elle s’appelle « Focal Teach » je crois
Aussi, si vous voulez en apprendre plus sur les principes du matériel hi-fi il y a le site http://abc-hifi.com/ d’un revendeur Parisien. La partie « idées reçues » / « Produits » est à mon sens cruciale.
Bonne découverte
, le 17.05.2016 à 16:13
Aussi je voulais ajouter qu’il existe des lecteurs réseaux (« audiophiles » pour certains) qui intègrent en natif l’application Qobuz. Ex Sonos, NAD, Auralic ou le constructeur écossais Hi End Linn…
Cela permet de s’affranchir d’un ordinateur et DAC.
D’ailleurs si quelqu’un sait où l’on peut trouver une liste des marques qui sont partenaires avec Qobuz je suis preneur. Merci d’avance!