Ça a commencé comme ça:
Je t’avais parlé ici de ma découverte d’un nouvel univers musical, et notamment de Dhafer Youssef. (Soit dit en passant, le concert du Cully Jazz a été un tout grand moment.)
Abonné à sa page Facebook et le suivant sur Twitter, je découvre il y a quelques semaines le mot «Genève» dans une liste des concerts annoncés. Je crois que j’ai mal lu, mais non. C’est bien juste. Je sors mon agenda, je constate que je n’ai rien de prévu ce soir-là, je hurle «Ouéééééé!» (ou quelque chose comme ça), je rassure mon entourage sur mon état mental, et j’inscris «Dhafer Youssef, Cité bleue» à la date du 15 novembre. Fin du premier acte.
Je réalise que ce concert se passe dans le cadre des Nuits du monde, organisées par les Ateliers d’ethnomusicologie (ADEM). L’affiche 2014 annonce «Musiques croisées — orient-occident». Je me dis comme ça que si ce festival invite Dhafer Youssef, il y a certainement des découvertes à faire. Je regarde le programme, je sélectionne trois soirées, j’achète les billets et tu sais quoi? J’y vais! (Pour des raisons diverses, l’espoir de pouvoir assister à davantage de concerts restera vain.)
Premier concert
En faisant ma sélection, j’avais été attiré par la première partie de cette affiche. Aki et Kuniko, un duo japonais inattendu: une femme jouant du koto, instrument traditionnel que je connais (un peu) et dont j’aime (beaucoup) le son, accompagnée par un... guitariste. Cette association de sonorités, inédite pour moi, avait titillé ma curiosité. La vidéo présente sur le site du festival, bien que techniquement médiocre, m’avait décidé. Et je n’ai pas été déçu!
Je l’ai écrit, je n’ai pas de connaissance en matière de musique japonaise et je serais bien incapable de dire si l’usage que Kuniko fait de son koto s’inscrit dans la tradition ou est de nature à choquer les tenant de celle-ci. Mais j’ai par contre une longue expérience en matière d’émotion musicale personnelle, e là, c’était du lourd! Que ce soit dans les moments plus méditatifs, avec de beaux silences respectés par un public dont la qualité d’écoute a largement contribué à mon plaisir, que ce soit dans ce que j’ai perçu comme un hommage aux origines espagnoles de la guitare dans sa forme actuelle, que ce soit dans les pages presque expérimentales, que ce soit enfin dans les très nombreux et convaincants passages jazzistiques, Aki et Kuniko m’ont… emporté, envolé, charmé, donné envie de bouger, d’être heureux. Et à entendre l’intensité des applaudissements qui suivaient chaque pièce, le public présent ce soir-là a vibré autant que moi.
Étonnant instrument que ce Koto! Cette vidéo permet, tout en savourant une musique magnifique (si on l’aime!), de voir la technique de jeu; notamment à partir de 01:45, la façon dont l’instrumentiste appuie sur les cordes pour en changer la note ou imprimer à celle-ci ce vibrato si caractéristique. Et plus loin (à 02:22), on la voit même déplacer un chevalet!
En sortant de la salle, j’ai couru acheter le CD en vente. Galette dont la qualité sonore me déçoit un peu, mais qui me donne l’occasion de réécouter ce duo étonnant.
pochette du CD (une production «maison» vendue sur place)
Je n’ai pas trouvé de moyen de se procurer ce CD sur le net, mais tu découvriras sous un lien que j’ai mis un peu plus haut (... non... pas si haut... bon allez, je te le remets ici), un certain nombre de vidéos, audios et photos.
~ ~ ~
En revenant dans la salle après la pause, changement d’ambiance. J’ai compté sur la scène une bonne trentaine d’instruments de musique; en prenant en compte ceux, plus petits, que je n’ai découvert qu’au moment où ils ont été joués, je dirais qu’on doit passer la quarantaine. Il n’y avait pourtant que six personnes sur scène. Autant dire qu’ils (et elles) sont polyinstrumentistes!
photo tirée de la page Facebook d’Efrén López
et celle-ci, tirée de son site, a été prise à l’issue du concert de Genève
Cette musique, très différente de celle qui nous avait emportés dans la première partie, a mis un peu de temps pour m’imprégner totalement. Ça n’est pas que j’ai eu quelques difficultés pendant les premiers morceaux, non, le plaisir a été là tout de suite; tout au plus ce répertoire était-il peut-être un peu moins «brillant» que celle d’Aki et Kuniko. Mais l’air de rien, en douceur, je me suis peu à peu laissé prendre. Et finalement, je peux dire que j’ai passé une heure et demie de pur bonheur.
L’ensemble s’appelle Abracadabra. C’est le dernier projet en date de son leader, Efrén López. Ce grand chevelu dont le site nous apprend qu’il est «né le 9 juillet 1972 à l’âge tendre de rien» (!), est un passionné de musique ancienne et/ou modale (après avoir tâté du rock); musique de son Espagne natale bien sûr, mais aussi de Grèce, Crète, Turquie… Il a également produit des artistes tunisiens, hongrois… Il a collaboré à de nombreux projets d’autres artistes arméniens, croates, siciliens… développé une vraie passion pour les instruments anciens de nombreux pays…
Bon. J’arrête avec ces «…», mais je dois reconnaître que, en parcourant son site, et malgré les limites de mon anglais, j’ai l’impression que les points de suspension sont une manière très adéquate de décrire les activités de cet artiste/producteur/ingé-son/enseignant, tant elles sont riches et variées…!
Sur scène, il prend souvent la parole pour présenter, plaisanter, expliquer, raconter une anecdote… Et si je n’ai pas tout compris, j’ai goûté le son de sa voix, son humour, sa présence chaleureuse.
Une anecdote: parmi les nombreux instruments qu’il pratique, il y en a un qui semble avoir une place particulière, avec lequel il dit avoir une relation d’amour-haine tant il est beau, mais compliqué à maîtriser et à entretenir (si j’ai bien compris): la vielle à roue. Pour cet instrument, il a composé une bourrée. Et comme les bourrées portaient souvent le nom du lieu qui les a vues naître, il a voulu donner à celle-ci le nom du village natal de sa mère. Mais il a pensé que son père, un Catalan pur-sang, pourrait en prendre ombrage et exprimer de la jalousie. D’un autre côté, s’il prenait le nom du village natal de son père, c’est sa mère qui pourrait être triste. Alors il est allé sur Google Maps et a cherché ce qui se trouvait à exacte équidistance de ces deux villages. Il n’y avait rien. Tout près cependant se trouve un célèbre chêne millénaire nommé «Carrasca de la Vaca». Il a alors donné le nom de cet arbre à sa bourrée, dont voici une version solo; celle entendue à Genève était jouée sans effet électronique, par l’ensemble du groupe.
Cette vielle à roue était un des deux seuls instruments qui m’étaient familiers parmi tous ces inconnus. Il en est un qui m’a franchement étonné par sa forme: de face, son corps a l’air de taille relativement modeste, et puis de profil on s’aperçoit que la caisse est très profonde.
Il s’agit du rabab, l’instrument national afghan. Le voici de face:
photo tirée du site d’Efrén López
Quant au profil de ce rabab, je te laisse aller le découvrir sur la page «instruments» de son site. En cliquant sur un instrument tu le verras en gros plan (seul ou en famille) et découvriras une quantité d’informations, images, sons, vidéos...
Au milieu de tous ces instruments inconnus ou presque, j’ai cru tout d’abord en voir un qui «détonnait», dans le sens qu’il me semblait être d’une grande banalité: une guitare. Mais je me suis rendu compte, lorsqu’Efrén López en a joué, qu’elle n’avait pas de frettes! J’ai trouvé ici un exemple de ce qu’il en sort. J’espère que ça te plaira autant qu’à moi!
Et à propos de fretless: dans ce clip, il se sert d’un e-bow sur sa guitare fretless électrique. J’aime beaucoup le résultat.
Toi qui me lis, je ne peux que t’inciter à te promener sur le site de ce musicien, disponible en plusieurs langues. Tu y trouveras de nombreuses informations ainsi qu’une quantité impressionnante d’extraits audios et vidéos, mais également des photos, des documents, des partitions de musique... L’ensemble Abracadabra est en train d’enregistrer son premier CD. Je vais assurément me jeter dessus dès sa sortie!
En attendant, je me régale du CD acheté à la sortie du concert, Yeden; j’ai également fait chauffer ma Visa pour un CD de l’un de ses anciens groupes, L’Ham de foc, trouvé chez iTunes. Les quelques extraits que j’y avais écoutés m’ont mis le Niagara à la bouche. Et là, à la seconde où j’écris cette phrase sur mon iMac, je suis en train de l’écouter et mes fesses ne touchent bientôt plus ma chaise. Au milieu de ces instruments anciens, j’en entends un que je n’aime pas beaucoup. Ou plutôt, c’est son répertoire habituel qui me gonfle: le musette. Mais cet accordéon-piano-là, moderne, dans cette musique-là, je kiffe comme ça me bouscule. Grave.
Deuxième concert
Le deuxième concert auquel j’ai assisté durant ce festival n’était composé que d’une seule partie. Mais quelle partie! Il s’agissait d’un duo entre le plus grand et le plus petit des instruments à archet; une rencontre s’inscrivant parfaitement dans le thème de ce festival («Musiques croisées — orient-occident»): le kemençe de Derya Türkan et la contrebasse à 5 cordes de Renaud Garcia-Fons.
photo tirée du site du festival
Debout derrière son imposante contrebasse, elle-même reliée à toute une électronique qui lui obéit au pied et à l’œil et dont il fait un usage très pertinent (et surtout très musical), Renaud Garcia-Fons prenait beaucoup de place, tant visuelle que sonore. Quelle maîtrise, quelle virtuosité! Mais aussi: quelle musicalité, quelle finesse! J’insiste: cette remarque sur la «place» qu’il prend sur scène n’est que périphérique et n’enlève rien à l’immense plaisir que j’ai eu à vibrer à la musique de ce duo.
Le site de Garcia-Fons est également riche en audios. Ce qui me dérange, c’est que sur presque toutes les pages, on est accueilli en musique. Et même si c’est de la bonne, j’ai de plus en plus horreur des sites où il y a de la musique (ou tout autre son) qui démarre sans mon autorisation! D’habitude, je fuis sans autre forme de procès. Là, j’ai fait un effort parce que j’avais envie de connaitre le bonhomme et sa musique. Et je ne le regrette pas.
Te voilà prévenu, vas-y en connaissance de cause! (Il y a la possibilité de stopper, mais il faut le faire à chaque page et le bouton stop est petit. Donc le mieux est encore de couper les haut-parleurs de ton ordi si tu es comme moi.) C’est par là. Mais attention! Une visite consacrée à l’écoute est, bien sûr, hautement recommandée!
Cela étant dit, le monsieur est impressionnant et sa musique m’a touché, vraiment, profondément. Les sons qu’il sort de son instrument m’ont parfois surpris; j’ai même cru un moment entendre un oud. Garcia-Fons présente ce projet ici. Par ailleurs, les présentations qu’il fait au micro durant le concert sont intimes et chaleureuses, avec une pointe d’humour, comme j’aime.
C’est donc très clair pour moi: si j’aperçois un jour le nom de Renaud Garcia-Fons sur une affiche, je me précipiterai pour le revoir, le réentendre.
Derya Türkan est présenté par le programme comme un maître de son instrument, le kemençe (une vielle turque). Il ne paye pas de mine, comme on dit: assis, son petit instrument (silence au fond!) posé sur ses genoux serrés, comme un jeune homme timide et bien sage, avec pour tout dispositif électronique un simple micro. Mais quelle âme, quelle beauté, quels univers il nous ouvrait avec ses trois cordes! Ces sonorités ne m’étaient pas inconnues, mais l’instrument oui.
Et cet instrument... J’avais lu sur Wikipedia une description de la technique de jeu, sans vraiment parvenir à la comprendre, la visualiser. Et j’ai trouvé cette vidéo (dès 02:46), qui m’a éclairé. On voit bien comme il se sert de ses ongles comme autant de bottlenecks. Sauf que le contact avec la corde ne se fait par le dessus, mais par le côté, le doigt posé sur la touche. Du coup, le passage d’une corde à l’autre est sportif! Il en fait la démonstration un peu plus tôt (à 01:53) dans la même vidéo.
Une autre vidéo, moins démonstrative, plus musicale. J’aime. Marrant: au début de celle-ci le violoncelliste Uğur Işık fait de son archet un usage... percussif que Renaud Garcia-Fons maîtrise à la perfection.
Voici la pochette du CD de ce duo:
disponible sur iTunes,
mais pas encore sur Qobuz, contrairement à d’autres albums
Troisième concert
De ce concert, je ne dirai rien.
Parce que c’était Dhafer Youssef et que j’en avais déjà parlé ici.
Parce que cet article est déjà bien assez long.
Parce que je préfère te laisser du temps pour faire plus ample connaissance avec les artistes ci-dessus, moins connus; Dhafer Youssef n’a pas besoin de moi pour arriver jusqu’à tes oreilles.
Parce que... ah si, quand même un truc:
C’était vachement bien.
Epilogue
Difficile de terminer ce billet sans un merci appuyé à Laurent Aubert, fondateur et directeur des Ateliers d’ethnomusicologie (ADEM). Qu’il trouve ici l’expression de ma profonde et sincère reconnaissance pour ces découvertes musicales, ainsi que celle de ma honte de ne pas m’être intéressé plus tôt aux activités des ADEM!
Laurent Aubert sur la scène des Nuits du Monde
(photo tirée du site des ADEM)
, le 01.12.2014 à 05:47
Diantre!
Je m’aperçois, en contrôlant nom billet sur iPhone, qu’un truc ne fonctionne pas. Certains liens contiennent un time code (p.ex.sur le Koto) et sont sensés pointer sur un endroit précis de la vidéo. je découvre que sur iPhone ils pointent tous sur le début.
Diantre, disais-je donc.
Et crotte, ajouterais-je si je ne craignais de heurter les âmes sensibles.
Je vais, dès que je le pourrai, ajouter les time code en clair pour permettre à ceux qui lisent sur iPhone (et autre?) de positionner leur lecteur aux endroits précis.
MàJ 8h30: j’ai ajouté les time code après les trois liens concernés.
, le 01.12.2014 à 11:51
Merci Dominique pour cet article, et tant pis pour ce Diantre qui s’échine à nous causer des soucis, quelles belles découvertes tu nous offres là.
, le 01.12.2014 à 18:21
Content que ça t’ait plu, Desimages!
, le 01.12.2014 à 21:14
Mais mon Dieu, on ne connaît que la pointe de l’iceberg des instruments de musique à ce que je vois!
J’aime bien le son du kemençe, son côté un peu « grain dans la voix ».
J’aurais bien écouté le concert en duo avec la contrebasse, pour voir comment ça donne.
, le 01.12.2014 à 21:49
Dominique,
J’étais toute disposée à écouter Aki et Kuniko bien que, je te cite, la vidéo soit « techniquement médiocre ». Après 30 secondes, j’avais les nerfs en vrac…. à 2minutes 09, j’ai bien cru que mes plombages allaient tomber, tellement je crissais des dents…. J’ai switché à 2min16, soulagée que ça s’arrête.
Mais pas grave, les goûts et les couleurs, ça ne marche pas toujours.
Bonne soirée,
, le 02.12.2014 à 06:02
@François: effectivement, et je dirais même plus: le sommet de la pointe! Et s’il en est qui sont une sorte de « variation sur un thème connu », p.ex. une caisse, un manche et des cordes, certains sont étonnants. T’as vu le schéma du rabab? Des cordes mélodiques, bourdon, sympathiques et rythmiques. Et certaines passent par des trous percés dans le chevalet… mais où vont-ils chercher tout ça?
Et j’aime bien ce que tu dis du kemençe.
@Mme Poppins: tout les goûts sont dans la nature en effet; et à voir le nombre de commentaires, tu n’es pas la seule à ne pas partager les miens pour ces musiques! (Ceci dit sans amertume. J’ai de toute façon eu beaucoup de plaisir à écrire!)
Remonte le temps cukien et écoute Lavilliers: ça te remettra!
, le 02.12.2014 à 09:56
Sans vouloir la ramener, mais uniquement parce que je baigne dans cette « soupe » là depuis 50 ans, ces gens n’ont rien inventé. Ils ne font qu’appliquer des recettes connues deuis des siècles.
Si vous voulez vous instruire, visitez un musée instrumental. Il en est de superbes à Genève, Parie, Nuremberg, Londres, Madrid, Bruxelles et j’en oublie.
Je les connais tous. Après les avoir visités, vous serez sans aucun doute un peu moins étonnés.
Encore une fois, je ne la ramène pas, loin de là: j’informe
, le 02.12.2014 à 11:23
Merci pour ces découvertes, c’est un peu plus planant que ce que j’ai l’habitude d’écouter, mais c’est agréable, le matin.
Pour ce qui me concerne, le concert où j’ai vu et entendu l’instrument à cordes le plus incroyable, c’était à l’étage en dessous de chez moi, de la musique classique de l’Inde du nord, un raga de rudra veena, n’étant pas du tout habitué à écouter ce genre de musique, j’ai un peu l’impression qu’ils s’accordent pendant environ 40 minutes, mais quand il « commence » à jouer, c’est incroyable !
Dans un tout autre genre, j’ai pogoté pendant bien 30 minutes au concert des Specials de dimanche soir au Bataclan, ça commençait plutôt mollement, mais plus je me rapprochais de la scène, plus le public était turbulent, et au moment où j’ai atteint l’œil du cyclone, de toute façon, je ne pensais plus qu’au rythme de mes jambes et à celui de ma respiration, à bien coordonner avec celui de la musique si je ne voulais pas me faire broyer dans le maelström des chairs tourbillonantes, c’est comme si j’avais monté un petit col très raide : une heure après, je n’étais pas encore sec !
Mais quel pied, quand le pogo a lieu dans de si bonnes conditions avec de bonnes ondes, on passe son temps à se rentrer dedans, à virevolter et sautiller, mais comme tout le monde est en transe dans le même rythme, ça se déroule « en douceur », sans choc (enfin moins que ce à quoi on pourrait s’attendre ;o) ni violence, alors que quand on est de l’autre côté de la barre, là où ça n’ose même pas bouger un orteil, on a le sentiment d’une meute déchaînée. C’est comme si le cerveau se déconnectait pour laisser les ondes vitales prendre le pouvoir. D’ailleurs, à un moment j’ai « senti une perturbation dans la force », de manière infime, mais qui pourtant m’a fait me retourner, et là, juste derrière moi, trois personnes faisaient un rempart humain pour en protéger une quatrième qui avait glissé par terre, j’ai aussitôt prêté main forte en m’agglutinant au groupe, le temps que le gars puisse se relever, et on est repartis aussitôt à sautiller.
Ça semble fonctionner un peu comme les bancs de poissons ou les vols d’oiseaux en bande…
Ça m’a fait un bien fou, mais j’ai de sacré courbatures dans les jambes, faut que je me mette à la corde à sauter pour l’entrainement !
Et bien sûr, si vous voulez tenter le coup, évitez les ballerines et autre tong, une paire de chaussures solides est quand même indispensable ;o).
z (la musique en concert a aussi cet effet là, je répêêêêêêêêêêêêêêêêête : la transe musicale qui remplace la communion religieuse)
, le 02.12.2014 à 11:42
Oulalalalala… The Specials… ça c’est vieux et je ne savais même pas qu’ils tournaient encore (bon visiblement, il manque la moitié du groupe d’origine). Mais un petit revival ça fait toujours du bien!
T
, le 02.12.2014 à 13:01
Merci Ysengrain pour ta contribution. Mais j’ai un problème de compréhension:
« Ces gens-là » De qui parles-tu?
Et tu parles de recettes connues depuis des siècles. Ben oui, je parle d’instruments traditionnels, donc qui existent depuis des siècles… Aurais-je dû écrire « où sont-ils allés chercher tout ça? »
J’ai l’impression que tu t’adresses a moi comme si j’avais dit que Efrén Lopéz avait inventé le rabab…
Ou alors c’est moi qui ai mal compris?
, le 02.12.2014 à 20:51
@zit:
Merci pour ce lien. Cet instrument est vraiment étonnant. Et cette musique m’envoûte. Il faudra que je me fasse la totale un de ces jours, là je n’ai pas une heure devant moi.
Pogo: intéressante description de l’intérieur. Lorsque j’allais aux concerts du groupe punk-rock de mon fils ado il y a quelques années, je me tenais à prudente distance de ces agitations. mais en te lisant je me dis que j’ai peut-être raté quelque chose! Plus tard, toujours pour voir mon fils, passé adulte et metalleux, j’ai assisté à un “wall of death”. Bon, c’était à petite échelle, mais il m’en a montré un dans un grand festival sur le net… Brr… Pas pour moi!