Notre collaborateur secret ToTheEnd, qui vous a démontré son savoir plusieurs fois dans les domaines du réseau, se montre une fois de plus soucieux du détail dans une rétrospective intéressante de notre Mac chéri.
Où l'on voit qu'Apple, si elle est géniale, n'en a pas moins fait un certain nombre d'erreurs, et où l'on comprend, en fin d'article, que son patron s'entête parfois dans certaines idées, ce qui pourrait lui coûter cher, à lui, mais aussi à sa firme.
Merci ToTheEnd, toujours aussi mystérieux (même pour moi!) pour cet article complet et fort intéressant!
Bonne lecture à tous!
Le Mac a 20 ans!
Introduction
Jusqu'à ce jour, votre humble serviteur vous a livré deux articles qui traitaient des réseaux. Aujourd'hui, je me rattrape un peu en rédigeant un article 100% orienté Mac.
Au travers de cet article, je souhaite parler un peu de nos machines et systèmes préférés ainsi que de leurs statuts passés, présents et futurs. L'idée de cet article m'est venue lorsque j'ai lu cette petite humeur sur Cuk il y a quelques jours. Comme à son habitude, la communauté Mac a vivement réagi.
On dit que le temps répare et apaise bien des conflits. Avec le Mac, c'est l'inverse, en 20 ans, j'ai rarement eu l'occasion d'assister à des discussions posées et rationnelles à ce sujet qui nous tient tellement à coeur: le Macintosh et les autres.
Grâce à ces quelques lignes et après quelques jours de repos, j'ai le souhait de ramener cette discussion à un niveau un peu moins émotionnel et traiter, dans son ensemble, les différents points qui font que le Mac est ce qu'il est aujourd'hui. Pour moi, il est important d'avoir une vision d'ensemble et de ne pas focaliser sur certains aspects uniquement.
En préambule, j'aimerais préciser deux ou trois choses avant de rentrer dans le vif du sujet. Cela a pour but de ne pas vous laisser penser que je débarque de nulle part. Le premier Mac que j'ai utilisé était un Macintosh Plus et c'était en 1986. Depuis, j'ai "évolué" avec les modèles suivants: un Mac IIcx, un Mac IIfx, un Power Mac 6100/66AV, un Power Computing 110, un Umax S900/225, un Twentieth Anniversary Macintosh, un Power Mac 8600/250, un Power Mac G3/233, un Power Mac G4/450, un Power Mac G4/733 et enfin, un G4/1.25 (ouais, le G5 est pour bientôt).
Il n'est pas utile de me demander quels systèmes j'avais sur chaque machine ou quelle était la configuration de chaque machine... je m'en souviens plus! Enfin, pour la question: "Qu'est-ce que ça te fait de penser à tout l'argent que tu as dépensé dans ces systèmes?" Comme tous les trucs qui me font mal, j'y pense pas!
De plus, au long de toutes ces années, j'ai engrangé quelques certifications avec, entre autres, Apple, Silicon Graphics, Sun Microsystems... J'ai aussi un peu développé sous Mac mais je me suis arrêté à CodeWarrior 8.
Bref, tout ça pour dire que je connais un peu mon sujet mais que j'ai encore à apprendre.
Les débuts
Bon, je ne vais pas vous faire un historique très étendu parce qu'en tant que bons lecteurs de Cuk et fans de Mac, tout le monde connaît l'histoire d'Apple.
Pour ceux qui ont raté le début, je vais faire un très bref résumé:
Après avoir travaillé chez Atari, Steven Jobs rencontre à l'automne 1974 un petit génie de l'électronique du nom de Stephen Wozniak. Ensemble, dans le garage de Jobs, ils construisent le premier prototype de la machine qu'ils pensent être révolutionnaire, l'Apple I. Après quelques jours de prospection, ils arrivent à vendre 25 machines au Media Markt local.
Ci-dessus: Apple I (prototype)
Afin de créer leur boîte, nos deux compères vendent tout ce qu'ils ont. Tout ce qui a de la valeur y passe: le bus WV à Jobs et la calculette HP de Woz.
Un ancien CEO d'Intel donne un coup de main à la jeune équipe et l'aide au niveau marketing afin de créer une nouvelle société. Tous deux quittent leur job et deviennent vice-présidents. Le nom Apple provient de deux choses: à l'époque, il fallait être avant Atari dans l'annuaire et Jobs gardait un grand souvenir d'un travail effectué dans un verger de l'Oregon.
L'histoire d'Apple est alors en marche.
Premier faux pas
En 1976, l'Apple I est disponible pour USD 666$ et l'entreprise commence à faire parler d'elle. Bien que l'Apple I soit un modèle rudimentaire, il intègre déjà des composants qui sont une nouveauté à l'époque (la vidéo est intégrée). L'Apple II sera beaucoup plus complexe en intégrant, entre autres, les premiers circuits imprimés de l'époque. Grâce à ce modèle, Apple arrivera à générer une bibliothèque applicative de quelque 16'000 programmes.
Très vite, Apple est en concurrence avec IBM, un des premiers constructeurs de micro-ordinateur de l'époque. Il devient alors évident pour Jobs que s'il veut que l'entreprise progresse, il faudra engager des professionnels de la branche. Dès 1977, des grands noms de la Silicon Valley investissent ou travaillent pour Apple et des 1980, Apple rentre en bourse afin de lever des capitaux. Avec l'Apple I, Apple avait généré un chiffre d'affaires de USD 774'000$. En 1980, grâce à l'Apple II, Apple générait déjà USD 193'000'000$.
Tout semble aller pour le mieux et Jobs sait qu'il a un des meilleurs produits disponibles sur le marché.
Toutefois, dès 1981, IBM commence à devenir un grand rival puisque son unité micro-informatique génère le même chiffre d'affaires qu'Apple. Les choses se compliquent encore un peu plus quand en 1983, IBM signe un accord avec une société du nom de Microsoft pour son nouveau système d'exploitation incompatible avec le système d'Apple.
Jobs comprend qu'il doit offrir une meilleure machine et lance, en 1981, l'Apple III. Malheureusement, cette machine est chère et les 14'000 premières machines produites doivent être rappelées pour cause de défaut de fabrication. Cette procédure va être coûteuse et va éroder la confiance des consommateurs.
Afin de rattraper le coup, Jobs annonce en 1983 aux actionnaires d'Apple la sortie d'une machine révolutionnaire qui se pilote via une souris: Lisa. Jobs vante les mérites d'une interface jamais vue auparavant... le problème, c'est que cette machine coûte près de USD 10'000$ et ça aussi, c'est du jamais vu! Ce prix place cette machine dans une catégorie innaccessible à de nombreux clients... à l'inverse des premiers PC qui se situent entre 6 et 8 mille dollars.
Ci-dessus: Apple Lisa (1983)
Le manque de cohérence est le premier reproche adressé à Apple. En effet, toutes ces machines ont des systèmes "incompatibles" entre eux, chacune apporte son lot de nouveaux softs et de nouveaux développements.
Vu la domination qu'IBM a sur le marché des entreprises, Apple doit trouver un nouveau CEO en mesure de porter la société sur de nouveaux marchés. A l'époque, c'est John Sculley qui est pressenti pour le poste car c'est lui qui a fait de Pepsi le seul réel concurrent de Coca. Jobs est l'auteur de plusieurs phrases lors du recrutement de Sculley, dont la plus fameuse est probablement: "Voulez-vous rentrer dans le second millénaire en tant que vendeur de soda à bulles ou en tant qu'homme qui a changé le monde?" La messe était dite et Sculley intégra Apple le 8 avril 1983.
Les beaux jours d'Apple
Le 22 janvier 1984, Apple lance une campagne de pub qui fera date. En plein milieu de la finale de Super Bowl aux Etats-Unis, ce spot change le monde de la micro-informatique en introduisant le Macintosh.
Ci-dessus: Apple Macintosh 128
Cette machine est tout simplement supérieure à n'importe quel PC existant: RAM de 128K contre 64K pour le PC, processeur 32 bits contre 16 bits pour les PC, processeur cadencé à 8 MHz contre 6 MHz pour les PC, etc.
Les ventes explosent et le Macintosh s'impose partout où les gens souhaitent avoir un ordinateur simple, convivial et puissant.
Quand Sculley rejoint Apple, la société réalise un chiffre d'affaires de moins de USD 600 millions de dollars. Très vite, il veut appliquer une formule qui fait le succès de toutes les sociétés dans le monde: faire mieux que les autres et moins cher.
En l'espace de 2 ans, les rapports entre Jobs et Sculley se détériorent à un point tel que ce dernier convaint qu'Apple se porterait mieux sans Jobs qu'avec... En juillet 1985, Jobs apprend via une des instances de bourse qu'il n'a plus aucun avenir au sein de la société. Il prend acte et part créer une nouvelle société: NeXT.
Les années suivantes, Apple tentera par tous les moyens d'imposer ses machines dans le monde entier grâce notamment à des machines d'entrée de gamme comme les Performa. Cette nouvelle approche voulue par Sculley permettra de générer des revenus records en 1994 puisque’Apple engendrera plus de 9 milliards de dollars de chiffre d'affaires. C'est également à cette époque qu'Apple dépassera les 10% de part de marché dans le monde en vendant cette année là plus de 4 millions de Mac.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Sculley est accusé par certains membres du conseil d'administration de ne pas avoir une vision à long terme et de mal gérer certains points clés comme le Newton (dont il est le père), d'avoir mis sur le marché un système qui n'était pas prêt (pour ceux qui se sont amusés à installer et maintenir le système 7.0 savent de quoi je parle) et de ne pas avoir voulu ouvrir le marché au "clone", stratégie qui a largement réussi à Microsoft.
Une fois de plus, Apple est confrontée à un dilemme: faut-il être un producteur de software et vendre ses produits à des constructeurs d'ordinateurs? Ou faut-il focaliser sur le hardware et en tirer un bénéfice? Ou encore faut-il mener les 2 guerres de front (chose qui ne s'est jamais vue dans le passé)?
Bref, Sculley quitte Apple en 1993 et laisse sa place à Michael Spindler.
Les années noires
Tout commence assez mal avec Spindler puisque la sortie de Windows 3.1 en 1992 commence à se faire sentir sur les ventes.
Spindler manque de poigne quant à l'uniformisation des systèmes. De plus, avec l'introduction du PowerPC en 1994, Apple demande à nouveau à ses éditeurs de logiciels de mettre à jour leurs softs pour être à la page avec les nouveaux Power Mac (6100, 7100 et 8100). Tout cela est très bien, mais au niveau du public, le flou le plus total règne avec des machines qui changent de nom tous les 3 mois (gamme Performa et LC) sans aucune logique et des systèmes qui sont mis à jour indépendamment de la série des machines. Est-ce que tout le monde se souvient de la période système 7.0, 7.0.1, 7.0.1 Pro (avec le système 7 Tune-Up 1.1.1) ou encore les fameux systèmes "enabler" qui sont apparus de la version 7 à 7.5 (pour avoir une vision "claire" de ce dont je parle, je vous invite à vous rendre ici afin de voir à quoi ressemblait la vie d'un administrateur d'un parc Mac).
Bref, Apple est en train de perdre de vue ce pourquoi elle s'est lancée dans l'informatique, soit de donner aux gens une machine simple et conviviale (pas seulement à utiliser, mais également à administrer).
En 1995, un tremblement de terre marketing arrive: Windows 95. Fort d'une campagne marketing de 300 millions de dollars, Microsoft annonce un système convivial, simple et plug & play... un Mac quoi. La lobotomie généralisée peut commencer.
Parallèlement, Copland est en gestation depuis des années, ses premiers fondements datent de 1987. Son démarrage officiel en 1991 aurait dû donner au Mac un système moderne et révolutionnaire répondant directement à Windows 95. La gestation est jugée trop longue et Apple a peur d'accoucher d'un système mort né. Fin 1996, le projet est avorté après 6 ans de développement et plusieurs centaines de millions de dollars investis pour rien (ou presque)!
Enfin, 1995 sera la dernière année record pour Apple avec un chiffre d'affaires de plus de 11 milliards de dollars et un bénéfice de 420 millions de dollars.
Ces chiffres ne reflètent pas qu'Apple est sur le point de sombrer. Il faut savoir qu'Apple ne fonctionne pas comme la plupart des sociétés en terme d'année fiscale. En effet, Apple compte annuellement ses sous du 1er octobre au 30 septembre. Avec l'introduction de Windows 95 en novembre 1995, les chiffres ne reflètent pas encore la tendance du marché: tout le monde est en train d'acheter du Microsoft et dans des proportions jamais vues auparavant (1 million de licences sont vendues les 4 premiers jours).
C'est également à cette période qu'Apple, dans un effort désespéré de regagner des parts de marché, va accorder des licences Mac OS à d'autres fabricants. Dans un premier temps, c'est Power Computing Corporation qui commence à fabriquer des clones. Dès l'année suivante, ils sont rejoints par Umax, Motorola et d'autres.
Pour le conseil d'administration d'Apple, tous ces problèmes sont de trop et les premiers résultats trimestriels pour la période 1er octobre au 31 décembre 1995 sont tout sauf bons: chiffre d'affaires de 756 millions de dollars (contre 1.2 milliards pour la même période un an plus tôt) et une perte de 69 millions de dollars (contre un bénéfice de 188 millions un an plus tôt).
Trop c'est trop et Spindler est officiellement débarqué le 2 février 1996.
Mais Apple réagit trop tard et l'année fiscale 1996 sera un désastre. Quand les comptes sont clôturés, les investisseurs constatent l'échec puisque le chiffre d'affaires s'arrête à 9.8 milliards de dollars (contre plus de 11 milliards un an auparavant) et surtout, une perte de 840 millions de dollars (contre un bénéfice de 424 millions un an plus tôt)!
Une période d'austérité
A ce stade, Apple est surtout à la recherche d'un homme capable de redresser une société qui est au plus mal.
C'est Gil Amelio qui hérite du siège de CEO en février 1996. Cet homme n'est pas un inconnu. Il était présent dans le conseil d'administration d'Apple depuis 1994 et surtout, c'est lui qui a sauvé de la faillite National Semiconductor (un des plus importants fabriquants au monde de semi-conducteur).
Dès son arrivée, Amelio applique des remèdes de cheval: licenciements en masse (3'500 personnes, soit plus de 25% des effectifs), rationalisation des fournisseurs de composants de 370 à 300, arrêt de certains développements comme la Pippin (vous vous souvenez de ce truc tout en un: TV, vidéo, navigateur, etc.), OpenDoc (ce truc qui devait permettre de lier tous les documents entre eux en faisant abstraction des applications), etc.
Mais Amelio aura aussi le mérite de lancer et d'instaurer de nouvelles méthodes de production qui remettront sur les rails la société. Un des premiers changements sera notamment d'utiliser des périphériques moins chers et plus répandus dans le monde des PC (IDE pour les disques durs, RAM compatibles avec les PC, etc.). C'est également lui qui sera à la base du révolutionnaire G3 et du Twentieth Anniversary Macintosh afin pour fêter les 20 ans de la marque Apple. Cette machine présentait des performances limitées (la carte mère était celle du PowerBook 3400) mais elle était le summum du design informatique pour l'époque... et le son, tout simplement renversant!
Ci-dessus: Twentieth Anniversary Macintosh (Spartacus)
Malheureusement, le raz-de-marée Windows continue et en 1997, c'est des chiffres encore plus dramatiques qui viennent ramener Apple à la réalité. Pour l'année fiscale écoulée, le chiffre d'affaires tombe à 7 milliards de dollars et les pertes se montent à plus de 1 milliard de dollars!!!
Pour ceux qui suivent, on arrive à une perte cumulée sur 2 ans de plus de 1.8 milliards de dollars. À une époque où on met à perte des milliards dans des projets divers (Expo02, Swiss, etc.), ces sommes n'ont plus rien d'extraordinaire. Le problème, c'est qu'on parle de sommes qui sont tout simplement monstrueuses...
Toutefois, 15 mois après l'arrivée de Amelio, les différentes rationalisations et le nouveau G3 qui est introduit en novembre 1997 portent enfin leurs fruits. Les bénéfices au premier trimestre 1998 (période comptable du 1er octobre au 31 décembre 1997) sont minces (48 millions de dollars), mais ils reflètent qu'une reprise est bien en marche chez Apple.
Après avoir enrayé les pertes et remis sur les rails Apple, Amelio se rend compte que l'avenir n'est pas garanti. En effet, le révolutionnaire et tout nouveau système d'exploitation qui est en préparation depuis des années n'est pas prêt et il est loin de l'être. C'est un problème de taille et en étudiant d'un peu plus prêt le problème avec l'aide de Ellen Hancock, vice-présidente depuis 1996 chez Apple, tous deux se rendent compte que ce système révolutionnaire n'est qu'un conglomérat de technologies qui, si elles sont prometteuses, ne fonctionnent pas les unes avec les autres... Le développement de Copland est stoppé fin 1996 et Amelio se met à la recherche d'un nouveau système en externe car la compagnie n'a plus le temps de développer un nouveau système en interne.
À ce moment, 2 alternatives s'offrent à Apple: BeOS et NeXT. Le premier, créé par un ancien dirigeant d'Apple et le second, créé par Jobs. Pour différentes raisons que je ne développerai pas ici, c'est la société NeXT qui sera choisie pour plus de 400 millions de dollars.
Le retour
L'entrée chez Apple de NeXT et de son ancien fondateur Jobs ne se fait pas sans vague. Les fans sont ravis et les marchés accueillent la nouvelle avec optimisme. Le rachat de NeXT en février 1997 est lourd de conséquence pour Amelio puisque’il donne sa démission le 9 juillet 1997. En tout et pour tout, Amelio aura passé quelque 500 jours chez Apple alors qu'il possédait un contrat pour 5 ans. Dans certains cas, être renvoyé peut avoir du bon. Amelio quitte la société avec 50 millions de dollars en poche... Soit plus de USD 100'000$ par jour (y compris week-end et jours fériés)!
Jobs revient plus fort que jamais et veut éviter les erreurs du passé. Il refuse le poste de CEO et la presse lui attribue le fameux titre de iCEO (i pour intérim). Il a toutefois suffisamment de pouvoir pour faire changer 80% du conseil d'administration.
Le Mac OS 8 est introduit en juillet 1997 et sera un succès relatif si on le compare à Windows: 3 millions de copies vendues en 6 mois. Mais pour les utilisateurs Mac, c'est surtout le premier système après le 7.6 à apporter des nouveautés et une meilleure tolérance aux erreurs de type 11.
Bien que l'année fiscale 1997 soit un fiasco, on sent que’Apple est sur la bonne voie. Jobs hérite des lauriers pour le système 8 et le G3 alors qu'ils ont été développés sous Amelio. De plus, Jobs profite d'une astuce juridique pour se débarrasser des cloneurs à la fin de cette année-là. En effet, la licence permettait aux cloneurs d'avoir accès à tous les systèmes 7.x produits par Apple. Mais Jobs renomme le système 7.7 en 8.0 et renégocie les licences avec un prix prohibitif. Tous les cloneurs arrêtent leurs productions en décembre 1997. Cette option est probablement le bon choix car contrairement à la stratégie choisie quelques années plus tôt, Apple ne gagnait pas de nouvelles parts de marché, mais perdait ses propres parts de marché aux profits de ses concurrents!
Au même moment, l'intégration de NeXT sur des machines Power Mac ne se fait pas attendre et dès juillet997, Apple distribue Rhapsody DR1 et, quelques mois plus tard, la DR2. Ayant personnellement testé ces versions au moment de leur distribution, j'ai été à nouveau étonné par la cassure exitante entre ces systèmes et l'ancienne génération. Malgré les affirmations d'Apple, la réécriture des programmes pour les porter sous Rhapsody était importante et cela n'a pas été accepté par tous les développeurs.
Je ne rentrerai pas dans les détails, mais bien que le coeur soit le même, il y a une grosse différence entre Rhapsody et Mac OS X. Cette étape de presque 18 mois a été primordiale pour rallier tous les développeurs autour de ce nouveau système.
Jobs procède également à quelques coupes dans la gamme des produits avec notamment l'arrêt en février 1998 de tout développement sur l'OS du Newton (inventé par Sculley qui avait poussé à la démission de Jobs).
Enfin, et à la surprise générale, Jobs annonce un accord avec Microsoft afin que ce dernier porte Office sous Mac car rien n'avait été fait depuis 3 ans... Les investisseurs s'enthousiasment pour cette annonce et cette prise de participation (moins de 3% du capital).
La révolution arrive enfin
A la Worldwide Developers Conference de 1998 à San José, Apple annonce sa feuille de route pour ses différents systèmes. Le Mac OS 8.5 sera disponible à la fin de l'année, La version finale de Mac OS X Server sera disponible début 1999 et Mac OS X Client sera livré en bêta à la même période.
Les comptes pour l'année fiscale de 1998 reviennent dans les chiffres noirs avec un chiffre d'affaires de presque 6 milliards de dollars et un bénéfice de 309 millions dollars.
Tout au long de ces dernières années, Apple a continué d'innover et d'influencer le secteur de la micro-informatique! Que ce soit avec le fantastique iMac, le Titanium, l'iPod et des logiciels comme Safari, iMovie ou iTunes.
Toutefois, Jobs est conscient que si’il veut augmenter ses parts de marché, il lui faudra également pénétrer le secteur des entreprises. Il est aussi conscient que ce n'est pas en proposant un Power Mac G4 et en estampillant "Workgroup Server" dessus qu'il y arrivera. Les entreprises sont beaucoup plus exigeantes en terme de performance, redondance et fiabilité. Le 14 mai 2002, Apple lance sa gamme Xserve et propose ainsi une alternative face aux constructeurs comme IBM, Sun et HP.
Ci-après, un tableau récapitulatif de la santé financière d'Apple depuis 1990 (chiffres en millions de dollars):
1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | |
Chiffre d'affaire |
5'558 | 6'308 | 7'086 | 7'976 | 9'188 | 11'062 | 9'833 |
Bénéfices |
474 | 309 | 530 | 86 | 310 | 424 | -816 |
Recherche |
602 | 665 | 564 | 614 | 604 |
1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | |
Chiffre d'affaire | 7'081 | 5'941 | 6'134 | 7'983 | 5'363 | 5'742 | 6'207 |
Bénéfices |
-1'045 | 309 | 601 | 786 | -25 | 65 | 69 |
Recherche |
485 | 303 | 314 | 380 | 430 | 446 | 471 |
Comme on peut le voir, ces trois dernières années ont été difficiles pour Apple et ce, malgré l'arrivée de nouvelles machines. Il est à noter que les G5 ne sont pas encore totalement intégrés dans ces résultats financiers puisque l'année fiscale 2003 s'est terminée le 30 septembre 2003, soit un mois après les premières livraisons de G5. Les résultats trimestriels pour le premier trimestre 2004 seront probablement beaucoup plus intéressants à analyser.
Cela ne change pas le fond et à mon sens, Apple est à nouveau sur la brèche car depuis trois ans, malgré un chiffre d'affaires en hausse, les bénéfices engendrés pas la société ne sont pas importants. Les ventes stagnent à environ 3 millions de machine par an depuis 3 ans. Plus inquiétant encore, ce qui a sauvé Apple d'un résultat déficitaire, c'est les ventes de PowerBook (plus 56% d'une année sur l'autre). Tous les autres ordinateurs affichent une baisse des ventes d'une année sur l'autre de 10% à 20%.
Afin d'augmenter ses parts de marché, Apple a notamment lancé son initiative "Apple Store" aux Etats-Unis. Jusqu'à ce jour, c'est 69 magasins qui ont ouvert et seulement 1 à l'étranger (Tokyo le 30 septembre dernier). Nous n'avons pas encore eu la chance d'en voir un en Europe, mais il semble que Paris et Londres soient sur la liste... Pour Genève ou Zürich, j'ai l'impression qu'il faudra encore attendre (malheureusement).
Je n'ai rien contre les revendeurs, au contraire. Mais force est de constater que’Apple ne leur accorde plus beaucoup de respect ou de crédibilité. Savez-vous combien gagne aujourd'hui un revendeur sur un iMac ou un iBook? Croyez-le ou non, mais une fois les frais de transport enlevés, moins de CHF 100.- par machine! Si Apple est encore là aujourd'hui, c'est bien parce que ces revendeurs sont restés fidèles à Apple dans les années noires (1994 à 1998). Sans eux et des vendeurs ou des techniciens patients, Apple ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui (elle serait peut-être même plus là du tout). Ce qui est un peu ennuyeux (voir énervant), c'est que cette politique fait partie d'une stratégie car Apple a encore généré une marge bénéficiaire de 27% en moyenne sur ses systèmes ces 3 dernières années. Par conséquent, laisser 2 à 3% de marge à ses revendeurs, c'est tout simplement leur dire: "Merci pour tout, mais vous ne nous êtes plus utiles."
Apple essaie également d'attirer des nouveaux clients via son iPod et son "Music Store". Aujourd'hui, la moitié des ventes d'iPod sont destinées à des utilisateurs de PC et Apple a annoncé avoir vendu 25 millions de morceaux. Le problème, c'est que la marge sur les morceaux est pratiquement nulle et que vendre des iPod ne sauvera pas Apple dans son ensemble.
Conclusions
Je ne veux pas tirer ici des conclusions dramatiques voir pessimistes sur l'avenir d'Apple. Comme je l'ai dit au début, je souhaite aborder ce débat en mettant à part les émotions qui peuvent être liées à nos machines et systèmes préférés.
Le problème c'est de savoir où on veut voir Apple? Est-ce qu'on veut une société aussi opulente que Microsoft? Est-ce qu'on veut voir une multinationale comme Sony? Est-ce qu'on veut que tout reste comme aujourd'hui? Avec ces 471 millions de dollars pour la recherche et le développement, Apple ne ménage pas ses efforts pour rester dans le coup et être innovante. Toutefois, en 1995 et 1996 c'était plus de 600 millions qui étaient dédiés à ce secteur.
Je ne dis pas qu'avec moins d'argent, on a moins d'idées... Mais il est évident que c'est une question de moyen. Plus vous en avez, plus vous serez en mesure développer de nouveaux segments et de nouveaux produits.
Prochainement, le 5 janvier 2004, Jobs sera à nouveau sur le devant de la scène à San Francisco pour la MacWorld Expo. Cela fera tout juste 20 ans que le Macintosh aura vu le jour. Est-ce que Jobs présentera quelque chose de nouveau mis à part les "upgrades" habituels? Je ne peux le dire mais je pense que cela serait nécessaire.
Pour la seconde partie de cette conclusion, j'aimerais aborder un sujet difficile... Est-ce que Jobs est la bonne personne pour continuer en tant que CEO? Je ne parle pas en tant que "générateur" d'idée, car là, il n'y a rien à dire.
Si je me permets de poser la question, c'est parce que Jobs n'a pas eu que des bonnes idées et que dans certaines circonstances, il s'est même montré très borné. Je souhaite donner quelques exemples pour étayer mon affirmation:
Quand l'iMac est arrivé sur le marché, Jobs a frappé un grand coup. Toutefois, dès le départ tout le monde s'est plaint de ce clavier et de cette souris ronde de seconde zone... dans ce cas également, il faudra attendre 2 ans avant que Jobs introduise comme il l'a dit lui-même: "La meilleure souris du monde!" Seul problème, elle n'a toujours qu'un bouton... J'ai une question simple: qui utilise ici le clavier et la souris originale Apple? Faisons un calcul bête et simple: si Apple demandait en plus de la souris et clavier normal 10 dollars supplémentaires pour une souris 2 boutons, quel serait le bénéfice engendré ces 3 dernières années? Une recette supplémentaire de 90 millions de dollars (avec une marge de plus de 50%)! Et comme la majorité des gens achète chez Logitech ou ailleurs, pourquoi est-ce qu'Apple ne proposerait pas directement ces produits (clavier et souris)?
Depuis que Jobs est aux commandes, les noms des machines ne sont pas très clairs. Il ne faut pas compliquer d'accord, mais quand même. Qu'est-ce qui est le plus compliqué? Annoncer clairement la dénomination de la machine sur le devant (comme à une certaine époque) ou devoir faire un tour chez Apple afin de trouver ce lien pour savoir quel G4 j'ai? Vous avez dit convivial et simple? Bien sûr, pour des gens comme nous, ça va... mais pour d'autres...
Pourquoi a-t-on éliminé le démarrage au clavier? Je trouvais pratique d'avoir le Mac dans un coin et de le démarrer au clavier. Je trouvais aussi très pratique le raccourci Command+N afin de créer un nouveau dossier. Maintenant on est comme sous PC, il faut utiliser les menus ou les menus contextuels... mais comme on a une souris à une touche, il faut encore se compliquer la vie et créer ce nouveau dossier via la touche Option ou le menu... On devient aussi nul qu'un PC. Quoique, ce que j'aime bien sur les PC, c'est qu'ils ont gardé la lumière qui nous montre l'activité du disque dure et ça, sur un Mac qui ne réagit plus, ça serait pratique pour savoir si’il faut le laisser finir ou si tout espoir est perdu et que seul un "hard reset" rétablira la situation!
Est-ce raisonnable de devoir réparer les droits d'un volume sur une machine de production parce que des problèmes "bizarres" sont apparus au fil du temps? Est-ce normal d'avoir un environnement graphique qui ne répond plus (la roue de la mort) dans le cadre de certaines opérations? Allez parler de ça à des gars qui sont sous IRIX ou Solaris et ne vous étonnez pas trop quand ils éclateront de rire.
Au-delà de ces points anecdotiques, il y a des choses qui me gênent beaucoup plus dans Mac OS X. Pour ceux qui maîtrisent bien l'Anglais, je leur recommande la lecture de l'excellent site Ars Technica et plus particulièrement, les articles de John Siracusa. J'adore ce type pour deux raisons: son humour décalé et la pertinence de ses remarques depuis 4 ans sur Apple et plus particulièrement, sur ses systèmes d'exploitation. Mis à part tous les articles qu'il a écrits, il y en a un en particulier qui est très intéressant ici. Au fil des pages, il explique pourquoi OS X s'éloigne un peu trop de la ligne originale édictée par Bruce Tognazzini, le fondateur du Apple Human Interface Group. Je ne vais pas retranscrire l'article ici, mais je donnerai juste un exemple: est-ce que je suis le seul à trouver insupportable le fait que les fenêtres que j'ouvre ne garde pas en mémoire les propriétés d'affichage une fois qu'on les ferme et qu'on navigue dans d'autres fenêtres?
Voilà, j'espère ne pas avoir trop désespéré les experts ou ceux qui pensent que le Mac et Jobs sont parfaits.
Il est évident que je n'ai pas parlé de toutes les innovations et de tous les problèmes qu'Apple a eu au cours de son histoire, mais je vous invite à vous forger votre propre opinion sur l'histoire d'Apple au travers des différentes biographies qu'on peut trouver sur le web (j'en ai compté au moins 10 en rédigeant cet article).
Une dernière pensée pour la route: on peut trouver beaucoup d'excuses sur le fait qu'Apple n'a pas plus de 4 ou 5% du marché mondial, mais dans le fond, il faut aussi se rendre à l'évidence que si cette société n'a pas plus de part de marché, c'est qu'elle a commis de nombreuses erreurs stratégiques qui se payent "cash" sur un marché aussi compétitif. Je souhaite que ma démarche soit comprise, Apple a apporté énormément à cette industrie et, malheureusement, à ses concurrents. Mais parfois, ces avantages n'ont pas ou ont mal été exploités.
En résumé, si on veut être numéro 1 ou leader d'une industrie, on ne peut pas compter sur la chance ou des règles qui ne sont jamais valables plus de quelques mois. Il faut sans arrêt se remettre en question et apporter des réponses immédiates et concrètes aux clients. Si ces simples règles ne sont pas respectées, vous vous réveillerez tôt ou tard et constaterez que toute votre avance a fondu comme neige au soleil.
ToTheEnd
PS: Link relativement complet sur l'histoire d'Apple en Français (quelques chiffres et dates sont faux): http://www.aventure-apple.com/
Apple vient de publier son 10-K (résultats financiers annuels) pour la SEC aux Etats-Unis:
Ce document contient des informations essentielles sur les résultats financiers d'Apple pour l'année fiscale 2003 ainsi que des explications sur sa stratégie présente et future!
, le 27.12.2003 à 01:29
jolie article, mais j'ai une autre opinon concernant les erreures de jobs, la souris à un bouton, le cube, ca me parait plus anectodique que des erreures severes et à forte consequences.
Pour moi les erreures graves sont plus sur le marketing et le positionement. le marketing d'apple est flashy et innovant et on voit souvent meme qu'il donne la tendance graphique, met le probleme est justement là, tout le monde sait qu'apple fait de jolie pub mais 90% des gens ne savent meme pas ce qu'est un mac !! j'ai des amis sous PC, et qui sont meme très expert en informatique, mais qui se demandent si un mac peut lire des fichier windows tel qu'un MP3 ou un .DOC !!! et sur ces 90% d'ignorant du mac, il y en a 60% qui critique le mac par un simple "le mac c'est nul" et sans jamais en avoir touché un, il faudrais faire quelque chose et orienter les campagnes marketing moins sur le graphique et plus sur les fonctionalitées du produit.
deuxiemement pour le positionement, le faible benefice d'apple montrer qu'il baisse bien les prix, mais il faudrais vraiment une machine à switch à prix pouvant concurrencer les PC, meme s'il faut la vendre avec une marge quasi nul, ca me parait etre le seul moyen pour pouvoir re-conquerir des parts de marché.
, le 27.12.2003 à 04:02
Opinion intéressante, mais deux petites observations qui me font penser que Jobs n'est pas plus psycho-rigide que la plupart des dirigeants d'entreprise :
– le démarrage au clavier a été remplacé par le démarrage à l'écran sur les machines équipées d'un écran Apple (je ne dis pas que c'est pour inciter les consommateurs à acheter des écrans Apple… prenez un bambin de trois ans : qu'est ce qu'il remarque d'abord sur un ordinateur ? l'écran… donc pas idiot de chercher l'allumage de ce coté là).
– la création d'un nouveau dossier peut se faire au clavier avec Commande-Maj-N ; pour les habitués du mac, le changement d'habitude peut être agaçant, mais pour les switchers, il me semble que c'est plus logique et sécurisant, Commande-N étant désormais attribué à l'ouverture d'une nouvelle fenêtre.
, le 27.12.2003 à 09:28
whoa… bon, il faut que je l'imprime pour le lire. L'article à l'air super !!! Un grand bravo.
, le 27.12.2003 à 10:06
Ouais, ça fait réfléchir cet article. Mais, comme disait plus haut barijoana, on peut quand même penser que iPapy n'est pas plus bête qu'un autre. Et devant l'obstination d'Apple à rester dans sa niche (son cageot !) on pourrait même se poser la question de savoir si ça n'est pas voulu… Il serait particulièrement intéressant de savoir quelles sont les motivations de Steve Jobs, pourquoi il y a tant d'erreurs, pourquoi le marketing n'est pas aussi efficace qu'il devrait, pourquoi telle ou telle décision… A moins que ledit Steve et tout Cupertino soient tellement dans leur bulle qu'ils n'arrivent pas à appréhender la triste réalité commerciale des choses ? Ou bien la philosophie Mac ne peut-elle réellement convenir qu'à une mince frange de la population… Va-t en savoir, Charles. On se perd en conjectures.
Ceci dit, je suis tellement heureux de mon Mac et même qu'il existe que je me dis souvent que tout n'est pas complètement perdu dans ce monde de brutes.
Allez, longue vie à Steve et à Apple ! C'est le moment de croire au Père Noël !
GerFaut
, le 27.12.2003 à 10:51
Excellent article ToTheEnd … Asser dans ma facon de voire les choses …
J'aurais juste parlé du surcout des Mac … Combien on peut se payer de machines PC pour un Mac (iMac et G5 – je ne parle pas des portables) ?
J'ai toujours de la peine à pousser, voire convaincre un(e) nouvel(le) utlisateur(trice) à s'acheter éventuellement Mac (à part les enseignant-e-s) …
Car c'est surtout là que le bas blesse … LE PORTE-MONNAIE
A l'heure actuelle on trouve des mini PC (genre iMac) pour 500 Frs, et une tour PC déjà bien équipée (comme un Mac) pour 900 FRs.
Je pense changer mon équipement en 2004 (un G5 milieu de gamme et un 20"plat), tout bien calculé – rabais déduits – Ram supplémentaire: j'en aurais pour 6500.- frs env… (par ex. monter à 2 GB de Ram sur un G5 vous coute 1600.- frs sur l'Apple Store) … eh bien, pour ce prix c'est 2 PC et demi super-équipés que j'aurais.
(je vais peut-etre juste "rapper" sur l'écran en prenant un Sony 19" = 900.- frs de gagné !
Il faut vraiement l'aimer ce dicton "Think Different"
Reste un autre problème de taille: (ceux qui ont switché du Mac au PC vous le diront) Avec l'évolution vers X, la mise à jour de pratiquement tous les logiciels !!!
BLUES
PS: A propos… mes vieux périphériques SCSI (la plupart étaeint incomaptibles Mac depuis 2 ans), depuis, je leur ai offert une seconde jeunesse sur un PC d'aujourd'hui sous XPpro et ca fonctionne !!! C'est aussi ca le Mac .. "pas d'omelette sans casser des oeufs"
, le 27.12.2003 à 11:37
Quand on considère la part de marché Apple à 4/5%, c'est sur en pourcentage, il y a une chute…
Mais en volume de production mondial, avec l'explosion des ventes de PC, c'est + ou – de machines produites ?
, le 27.12.2003 à 14:34
Comme ToTheEnd, je suis sur Mac depuis 1986.
A l'époque, malgré un surcoût encore plus vertigineux qu'aujourd'hui, le Mac avait deux avantages irréfutables: 1. la souris et les fenêtres remplaçant les lignes de commande, 2. le WYSIWYG. On pouvait utiliser un ordinateur en demeurant extérieur au monde de l'informatique. L'ordinateur était un outil et non une fin en soi.
C'est ce que le Mac aurait dû rester. Or, le narcissisme d'Apple l'a conduite à vendre au prix fort de belles boîtes dont le contenu était copié, rattrapé et enfin dépassé par la concurrence.
Question design… chapeau!
Or le design, mes amis, 95% des gens s'en foutent. C'est justement la part de marché que Apple ne touche pas.
Cette mise en avant du design se traduit, comme dans la hifi de luxe, par un culte de la simplicité qui nuit à la fonctionnalité. Le maintien absurde d'une souris mono-bouton en est une illustration typique que ToTheEnd a raison de relever. Ce n'est qu'un détail, mais qui traduit un véritable trouble obsessionnel compulsif chez le fabricant.
Cela dit, si l'esthétisme du hardware, chez Apple, est néfaste, il a un pendant qui explique peut-être à lui seul la survie du produit. L'esthétisme de l'interface, lui, se traduit par un bienfait indiscutable pour l'utilisateur. Non l'utilisateur superficiel, mais justement l'utilisateur intensif qui passe plus de temps avec son ordinateur qu'avec les gens.
En me demandant pourquoi je demeurais fidèle à Apple malgré la tentation croissante d'aller voir ailleurs pour ne plus me faire traire comme une vache, j'ai tout mis sur la balance.
Les arguments de sécurité et de performance apparaissent secondaires. Celui du prix, dévastateur pour Apple. Et pourtant…
L'harmonie de l'interface, l'équilibre et le calme des couleurs, la résistance (malgré tout) à la démagogie visuelle et au kitsch façon Microsoft, contribuent à former un environnement plus vivable que l'univers anguleux, criard et virulent que connaissent les clients de Bill Gates.
A elle seule, la vilaine palette Windows, jamais corrigée par un oeil humain formé au goût visuel, vous rappelle que vous n'êtes qu'un appendice du monde des machines. Il reste encore 3 ou 4 humains sur 100 qui refusent de l'admettre, quitte à s'équiper d'illusions coûteuses.
, le 27.12.2003 à 15:46
Carabas: <la tentation croissante d'aller voir ailleurs pour ne plus me faire traire comme une vache>
Je te console tout de suite: si tu as eu la sensation qu'un vendeur de PC était plus aimable qu'un vendeur Apple, ce n'est qu'une illusion d'optique. D'abord, très souvent, les vendeurs qui s'occupent de Apple ailleurs que dans les magasins dédiés, ce sont des vendeurs de PC qui n'ont aucune intention de t'aider avec ton produit Apple, ce qu'ils veulent, c'est te vendre un PC (je viens d'être témoin de ça à la Fnac de Genève, il y a une quinzaine de jours). Deuxièmement, je vois comment les techniciens spécialisés PC réagissent lorsqu'on a une panne: en effet, au boulot je suis obligée de travailler sous Windows, et je peux faire des comparaisons. Leur truc est tellement compliqué, et ils admettent si peu qu'on discute avec eux (alors que dans le monde Apple tout le monde discute avec tout le monde, on se téléphone pour s'entraider à résoudre des problèmes, etc.) que finalement lorsqu'on veut leur poser son problème, on est face à un mur. Non, l'illusion qu'un technicien PC te traitera autrement n'est que cela: une illusion. Dans les deux mondes il y a des gens super-compétents, et je dirais que par leur nature même, les ordinateurs Apple sont plus faciles à expliquer que les PC sous Windows (je ne connais pas Linux, je ne me prononcerai pas), et que du coup les techniciens Apple sont franctionnellement plus aimables… A part ça, dans les magasins dédiés Apple, j'ai toujours été très bien traitée, servie avec compétence, et aidée avec amabilité. Parfois des commandes traînent, mais ça, c'est un autre problème.
Anne
, le 27.12.2003 à 18:23
Ah non! Pour ma part, vivant à Lausanne et acheteur de Mac depuis 1987, je ne peux pas accepter ce que dit Anne Cuneo sur les vendeurs des magasins suisses romands dédiés Apple. Je ne vais pas citer des noms. Mais je sais que des connaissances sont aller voir de l'autre côté, et on acheté de l'autre côté, parcequ'ils en avaient assez de l'air supérieur de ces gens. Pour ma part, j'achète chez Apple ou chez Maus et je me débrouille…
, le 27.12.2003 à 18:30
Excellent article et belle ouverture au débat (éternel)…
J'ai une question : pourquoi NeXT plutôt que BeOS ?
Sinon la vie pleine de rebondissements d'Apple est à l'image la société et de l'économie ces 20 dernières années non ? Apple en choisissant l'intégration verticale (fabrication, logistique, hardware, OS, software, vente) et généraliste plutôt qu'horizontale et ciblée (Intel et ses puces, MS et ses softs, Dell et la vente…) reste un cas unique (cf. l'abandon d'IBM) et forcément risqué. Sa stratégie ne peut être que la fuite en avant (R&D, design) vu son exposition à la concurrence. Au fait le design a son importance, Apple a eu raison. Avant on cachait cette chose infâme comme la télé à l'époque ; aujourd'hui le centre de sa vie numérique se doit d'être exposé (cf. XP, Sony). Là où je suis d'accord, c'est sur les choix stratégiques souvent hasardeux, mal exploités et extrêmement coûteux d'Apple (cf. Copland, Newton, les solutions propriétaires, la distribution). Malgré tout elle a su traverser tant de crises et survivre sur ce dur marché (à quel prix..), l'effort est louable. Sans doute les efforts sont à porter sur l'image et la communication vis à vis du monde PC tant grand public que professionnel et mettre les moyens derrière pour satisfaire les attentes… Heureusement que je ne suis pas CEO, sale job que ça !
Allez François, remets nous une tournée… aglup ! ;o)
, le 27.12.2003 à 19:42
>Twentieth Anniversary Macintosh […] la carte mère était celle du PowerBook 3400
Non : celle des 5500/6500 (avec ports PCI, CommSlot II, RAM DIMM), à part sans doute l'affichage. Le TAM a un 2e dos bombé pour loger une carte PCI qui ne rentrerait pas dans le boîtier fin d'origine. J'ai même quelque part une carte Sonnet G3 montable sur son port de mémoire cache L2 commun aux 5400/6400/5500/6500.
>J'ai une question simple: qui utilise ici le clavier et la souris originale Apple?
Moi par exemple. J'ai des brouettes de claviers et souris de diverses marques, à nombre de boutons variable : il est rarissime qu'une souris non-Apple ne finisse pas au fond d'un de mes tiroirs et ce n'est pas faute d'en avoir essayé. En ADB aucune n'a tenu la comparaison, y compris avec 2 boutons. En USB j'en ai trouvé une qui me convient, mais j'achète quand même une Apple pour ma mère : j'ai observé de nombreux novices (certains le sont définitivement) et il n'y a absolument pas photo, les souris à plus d'un bouton leur font du mal (évidemment sur PC c'est impensable, mais ce n'est pas parce qu'il fait froid chez eux qu'on doit s'habiller pareil ou se passer de chauffage).
Autre question : quelqu'un a-t'il bien regardé les claviers-souris d'origine des PC courants ? Le dernier que j'ai touché, j'ai cru qu'il était gonflable, seule la mobilité des touches le distinguait au toucher des imitations que l'on voit chez les marchands de meubles sur les bureaux d'exposition. Alors forcément on trouve des PC moins chers, mais réduire la marge ne suffirait pas à rattraper ce genre de choses. Les gens trouvent normal qu'un Compaq vaille plus qu'un bouzin Carrefour, mais un bouchon les empêche d'étendre le raisonnement à Apple.
omid :
> "et sur ces 90% d'ignorant du mac, il y en a 60% qui critique le mac par un simple "le mac c'est nul" et sans jamais en avoir touché un, il faudrais faire quelque chose et orienter les campagnes marketing"
Le problème c'est que c'est de la stupidité. C'est étonnant de personnes parfois intelligentes, mais il faut se rendre à l'évidence :beaucoup rangent leur cerveau au mot "mac" et les argumentations raisonnées sur la cause des PC sont rares. Or on peut combattre l'ignorance mais la bêtise gagne toujours et il est vain de discuter : quand on démontre rationnellement l'absurdité d'un préjugé, on a mécaniquement affaire à l'irrationnel ou l'agressivité (ça ne concerne pas que le mac, c'est une caractéristique générale des préjugés ; ils sont par nature indéfendables sans changer de sujet ou de registre). Pour soigner un imbécile de ses préjugés il ne suffit donc pas de lui expliquer (il s'en fout, il n'y croira jamais, il préfèrerait crever), il faut le MANIPULER. Le marketing correspondant s'appelle de la propagande, de l'endoctrinement, il est louable de s'y refuser (quoi que les théoriciens d'en face considèrent l'approche "abstraite" d'Apple précisément come ça). Évidemment montrer des fonctionnalités au public pourrait réveiller les moins obtus, mais avant d'atteindre le magasin ils auraient toujours à enjamber un foule de "spécialistes" dédiant leur vie à expliquer aux ignorants que soit c'est pareil, soit ça ne sert à rien (tant qu'ils n'ont rien d'équivalent à montrer), soit que s'il n'y a que ça à montrer ça ne vaut pas le coup.
Pour changer les choses sans s'abaisser à manipuler les gens, il faut leur donner l'occasion de toucher et se faire une idée eux-mêmes, c'est le rôle des Apple Stores. Et de l'équipement des écoles.
barijaona :
> "le démarrage au clavier a été remplacé par le démarrage à l'écran sur les machines équipées d'un écran Apple (je ne dis pas que c'est pour inciter les consommateurs à acheter des écrans Apple… prenez un bambin de trois ans : qu'est ce qu'il remarque d'abord sur un ordinateur ? l'écran… donc pas idiot de chercher l'allumage de ce coté là).
Et ceux qui ont administré des parcs d'ordinateurs en libre accès à l'époque où l'on éteignait les macs ont forcément constaté que beaucoup de novices adultes croient allumer ou éteindre l'ordinateur avec le bouton de l'écran et que l'explication qui s'ensuit, même la plus dénuée d'humour possible, n'est pas toujours inoffensive pour leur amour-propre et donc leur attitude vis-à-vis de l'informatique et de ses "spécialistes". Aucune différence pour les connaisseurs, sympa pour les novices : ça aurait donc dû marcher comme ça. Cela n'aurait pas eu que des avantages remarquez : certains parcs unix dont les useurs ne DOIVENT PAS éteindre les bouzins ont certainement gagné à ce que des bozos éteignent les écrans sans dommage.
On a parlé aussi d'une histoire de norme USB qui contredirait l'allumage au clavier, mais les raisons techniques pour justifier les faiblesses fonctionnelles sont des arguments wintel dont Apple ne s'était jamais encombrée.
> "- la création d'un nouveau dossier peut se faire au clavier avec Commande-Maj-N ; pour les habitués du mac, le changement d'habitude peut être agaçant, mais pour les switchers"
Agaçant c'est peu dire, mais le problème principal c'est l'incohérence : auparavant les mêmes raccourcis (Pom-N, flèches haut, bas, droite, gauche) marchaient partout où l'on manipulait des fichiers et dossiers (Finder/dialogues), si ce n'est que les "Services de navigation" ont imposé une tabulation inutile entre le nom de fichier et la navigation. Sous X entre autres choses c'est Pom-Maj-N dans le Finder mais Pom-N dans les dialogues, sans parler de le non-spatialité qui abaisse le Finder au niveau d'un navigateur de fichiers comme ceux des autres plate-formes, alors que le mode colonnes NeXT pouvait fort bien être séparé comme Greg's Browser auparavant.
Carabas :
> "Le maintien absurde d'une souris mono-bouton en est une illustration typique que ToTheEnd a raison de relever. Ce n'est qu'un détail, mais qui traduit un véritable trouble obsessionnel compulsif chez le fabricant."
Mais enfin, c'est du délire ça : Apple fait des souris à 1 bouton, Apple a inventé l'interface qui va avec, on pourrait croire qu'ils savent ce qu'ils font et surtout personne ne le fera pour eux, alors qu'il y a pléthore de concurrents sur les autres types de pointeurs. Qu'un usage avancé puisse profiter de plus ne change rien : on a toujours eu le choix de nombreux périphériques d'entrée (et même toujours eu la possibilité d'en brancher autant qu'on veut à la fois, contrairement aux PC). Personnellement c'est de continuer à reprocher à un fabricant de ne pas fournir ce que vous avez déjà acheté à un autre qui me semble obsessionnel.
Et le calcul mentionné dans l'article marche très bien dans l'autre sens : tous ceux qui ont remplacé la souris d'origine l'ont quand même payée à Apple, dans d'autres circonstances ce serait considéré comme rentable et l'on n'aurait probablement aucun mal à faire dire à un analyste financier qu'il est judicieux de ne pas s'aventurer sur un marché saturé quand on peut profiter d'un monopole.
Si Apple se met à proposer des souris à 2 boutons, dès le lendemain plus personne n'achète les anciennes car tout le monde aura été persuadé par le côté obscur que c'est indispensable. Or la souris à 1 bouton EST MEILLEURE POUR LA PLUPART DES GENS, du moment que l'interface le permet. Même moi, qui aime d'amour mon Contour Shuttle Pro à plein de boutons et molettes, il m'a fallu attendre ma géniale souris 2 boutons + 1/molette (boutons invisibles activés par basculement latéral du corps du rongeur) pour ne plus souffrir musculairement de retenir les doigts de droite ou simplement cliquer partout à la fois par l'appui nonchalant de 1 à 3 doigts.
Et puis sérieusement à la fin, on trouve normal de majuscule-cliquer ou de pomme-cliquer, il n'y a strictement rien de différent à contrôle-cliquer, d'autant que cette autre main est en général idéalement placée pour le faire, sans parler du clic long pour ceux qui en disposent (FinderPop sous Classic, pas cherché sous X). Pour qu'une souris permette toutes les sortes de clics il lui faudrait 13 boutons, il y en aura forcément pour trouver ça "plus pratique", mais ça reste idiot : à moins d'être manchot, c'est plus pratique seulement pour se gratter avec l'autre main.
, le 27.12.2003 à 22:46
Le problème n'est pas chez Apple mais dans le monde d'en face.
Si tu es un gros kéké de consommateur, tu n'espères qu'une chose : que le vizir devienne calife à la place du calife, que l'hégémonie commerciale d'Apple remplace l'hégémonie commerciale de Micro$oft et consorts. Et puis tu fais semblant de croire que Micro$oft et Apple remplissent la même fonction sociale.
Si tu te gardes bien d'être un gros kéké de consommateur, tu sais que l'hégémonie commerciale ne peut que te faire du tort. Tu sais qu'il y aura un jour une impossibilté de descendre des prix qui sont déjà au plus bas pour la qualité produite. Tu sais qu'il sera nécessaire, pour répondre à cette pure folie de prix bas À TOUT PRIX, de faire une croix sur l'esthétique de l'objet*, de lésiner sur la qualité des éléments constitutifs, de fabriquer toute chose de bric et de broc. Tu sais alors que tu as atteint une logique de subsistance, de survie, d'échec social.
Un objet, un légume, un service ont un prix, une valeur MINIMUM. Si tu ne l'acceptes pas, si tu décides contre toute raison de descendre en-dessous de cette valeur la plus basse, tu rompts l'harmonie, tu provoques du déséquilibre, tu introduis le chaos. Tu viens de créer une société décadente.
L'économie n'a pas été inventée pour servir l'économie. En aucun cas l'économie ne peut être un but, elle n'est rien d'autre qu'un moyen, un outil adaptable. Justifier un choix économique par la seule théorie économique (laquelle ?) n'a pas de sens. L'échange de biens n'a de raison d'être que de répondre aux besoins des hommes. Dans un système social comme notre société, l'homme est au centre. L'homme utilise les moyens qu'il invente pour son propre service. Il n'est pas au service de ses inventions, il en est le bénéficiaire.
Or, dans ce système de surconsommation, où l'économie est érigée en nouvelle déesse, les valeurs ont été inversées. Résultat : la pauvreté des hommes s'accroît d'année en année avec l'instabilité, la peur du lendemain, l'inconfort de l'insécurité, la disparition (sociale) des plus faibles dont le nombre lui-même s'accroît.
Alors appeler les rares entreprises qui ne jouent pas encore tout à fait le jeu du « Je vends de la merde et j'emploie le mensonge et la désinformation pour en faire la publicité » à se joindre à la partie dénote soit une amoralité et un cynisme écœurants, soit de la naïveté confinant à la niaiserie. Attention, ce petit jeu est mortel.
En clair, appeler Apple à pratiquer comme les fabricants de PC c'est demander à Apple de nous faire des PC, donc appeler de ses vœux à la disparition pure et simple d'Apple et des quelques éléments devenus rares dans ce monde dévoyé et qui font que nous sommes des utilisateurs de Macintosh.
Dans la logique de ce texte, on nous recommande de condamner les restaurants sous le fallacieux prétexte qu'il est plus « économique » de se sustenter dans une mangeoire de type MacDo. BRAVO !
Bien sûr, chacun dispose de son libre-arbitre (tu parles !)
—————————
* De tous temps l'homme s'est attaché — montrant en cela que s'il est bien un animal, il n'est pas une bête – à produire des objets fonctionnels ET beaux. Tautavel et Cro-magnon l'avaient déjà compris (à bon entendeur…) Le sens du beau c'est la noblesse de l'homme.
Si 95 % des gens se foutaient de l'esthétique (affirmation gratuite à vérifier), cela marquerait la première grande régression de l'humanité.
Le monde n'est pas une marchandise.
, le 28.12.2003 à 00:12
"c'est demander à Apple de nous faire des PC" .. hum .. elle est bien ta théorie Okazou …
Mais … en réalité, tiens-t'elle la route ?
– peux-tu me dire ce qui n'est de base PC à part la carrosserie et la carte mère dans un Mac?
– quand 70 % d'une machine Mac est équipée d'éléments dèjà concus pour le monde PC (que Apple, je pense, achète en grand nombre et à vil prix) … cela justifie t'il une telle majoration ? juste pour financer le design et la carte mère ? (oui, c'est vrai … bien sur… il y a le dévellopement R&D, les assembleurs Taiwanais, et tous ce monde là à payer …)
En fait, ce qui différencie Apple du reste, c'est bien le Système-OS (et pas réellement la machine) qui lui est moins cher que Windows (Version Pro en tout cas). ??? Là je serais d'accord pour une plus-value …
Mais ce système, on le sait tous, pourrait tourner sur une machine composée uniquement d'éléments concus pour le PC .. en choisissant la meilleure qualité possible, ok .. qui justifierais une "légère" majoration.
J'aimerais comprendre ! BLUES
, le 28.12.2003 à 00:33
Merci pour les remarques, je vais essayer d'y répondre brièvement (j'suis au ski!):
omid: je ne suis pas certain d'avoir bien compris ta seconde remarque. Si le bénéfice d'Apple baisse, c'est non seulement parce que les prix des machines sont bas (car la marge sur le hardware est excellente et se situe au-delà de 25% depuis 3 ans), mais aussi parce qu'Apple ne vend plus autant qu'avant.
barijaona: héhéhéhé, j'ai bien ri en lisant tes remarques car tu as tout à fait raison. Toute le monde l'aura deviné, mon écran n'est pas un Apple et depuis longtemps. Je n'achète depuis 10 ans que des écrans qui sont plus performants et moins chers que ceux de chez Apple, mea culpa. Pour ce qui est du Comand+Maj+N, après vérification, je me rends compte que cette fonction est disponible sous 10.3. Est-ce que quelqu'un peut me dire si cette fonction existait sous 10.2 ou 10.1 (parce que j'en ai pas le souvenir).
GerFaut: on pense pareil. Je ne pense pas que mon Mac soit parfait, mais je pense que j'ai un des meilleurs systèmes disponibles sur le marché. Le truc, c'est que je n'aimerais pas que cette niche (ou cageot) devienne aussi petite que l'Amiga ou Atari par exemple. Parce que passé un certain point, ils n'y auraient plus d'éditeurs ou de fabricants qui penseraient à nous.
BLUES: tu as raison, c'est, d'après moi, tout le fond du problème, mais j'y reviens plus loin.
Lestan: dans tous les cas c'est une baisse. Avec 3.06 millions de machines produites en 2003, Apple est au plus bas de sa production depuis 12 ans. Pour te donner d'autres chiffres, Apple était le vendeur numéro 1 en 1981 de micro-ordinateurs (devant IBM et les autres). En 1995, il occupait encore la 3 ou 4ème place. Malheureusement, aujourd'hui et en chiffres absolus, Apple est autour de la 9ème place (derrière des marques comme Acer et Legend!). Enfin, au niveau mondial, le marché du PC représente environ 180 milliards de dollars, Apple n'a participé à ce chiffre qu'à hauteur de 2.5%. (J'espère n'avoir endormi personne.)
Carabas: j'aimerais bien que mes prochains Mac soient moins chers (et que les humains soient plus sensibles aux objets qui nous entourent).
Anne: je ne veux pas contredire (loin de là), mais tu as peut-être été bien accueillie dans des magasins Mac car tu faisais partie de la "communauté". Avant le lancement de la campagne "switch", si un utilisateur de PC arrivait dans un magasin Mac et demandait des conseils, il se faisait recevoir comme un Orc! (Genre: "Vous avez choisi cette daube? Désolé, mais on ne peut plus rien faire pour vous!")
drazam: aïe, la question qui tue. Honnêtement, cela pourrait faire l'objet d'un article d'au moins 5 pages! On va faire hyper court, quitte à avoir des remarques d'anciens fans de Be;-) En gros, il y a probablement 2 raisons pour lesquelles NeXT a été choisie. La première c'est que NeXT est basé sur BSD. Un UNIX stable et éprouvé depuis des années (Be, en comparaison, est un système extrêmement jeune). La seconde raison est certainement beaucoup plus floue car je pense que quelques manoeuvres politiques ont eu lieu, pour n'en citer qu'une, le rachat de NeXT impliquait le retour de Jobs. Enfin, j'adhère à l'ensemble de tes propos (mais être CEO d'Apple, je dirais pas non…).
VRic: ok, pas de problème, j'ai rien d'autre à ajouter.
Okazou: je ne souhaite pas franchement rentrer dans une discussion pseudo gauchiste altermondialiste. Je ne souhaite pas que nous achetions du PC. Mon article parle du fait qu'une société du nom d'Apple pourrait mieux faire et pour moins cher afin de conquérir plus de parts de marché et ce, afin d'offrir à plus d'êtres humains des machines plus conviviales, plus esthétiques, etc. Pour terminer, et dans la logique de ton texte, je suis sûr que d'aller manger chez Rochat est plus sain et bien meilleur que de manger au M-Restaurant, mais qui en a les moyens?
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Enfin, c'est vrai que je n'ai pas parlé des prix de nos machines préférées parce que là, il y a vraiment matière à polémiques.
Si on compare nos machines à un IBM ou HP haut de gamme, ça va encore. Mais si on compare nos machines à Dell ou encore pire, des sous-marques de PC, alors là, les choses se gâtent.
Bien évidemment, on peut comparer entre Mac et PC les "choses" (hardware ou software) inclues ou non. Mais à titre d'exemple, les clones Mac offraient des performances supérieures pour des prix biens inférieurs (de 10 à 30% en moins).
La raison pour laquelle Apple a arrêté son programme de "cloning", c'est qu'elle perdait ses propres parts de marché, c'est un fait.
Mais Jobs est dans une voie difficile et seul le temps nous dira s'il a raison (je pense qu'il a tort). Apple équipe de plus en plus nos petites bêtes avec du software gratuit afin de les rendre plus attractives. Le problème de cette stratégie, c'est qu'un fossé se creuse entre les revenus générés par la vente de hardware et de software. En effet, comment est-ce qu'Apple peut devenir un "software maker" et ne plus vendre de hardware alors que seul 5% des ses revenus sont générés par la vente de soft? Pour 2003, c'est 362 millions de dollars qui ont été encaissés pour ce département contre 4.5 milliards pour le hardware. Par conséquent, le "switch" aujourd'hui est tout simplement impossible.
Je RECOMMANDE à toutes et à tous cet excellent article en anglais que j'aurais bien aimé avoir écrit. Vu qu'on approche des 20 ans, je pense qu'il faut s'attendre à voir de plus en plus d'articles qui traitent du passé, présent et futur d'Apple:
http://www.fastcompany.com/magazine/78/jobs.html
T
, le 28.12.2003 à 11:00
Très mauvais article, bien trop superficiel, qui ne repose que sur ce qui a été dit et écrit par une foultitude d'invidus à popos des "erreurs" de Jobs. Rien sur la vision du mec, le "coin" enfoncé dans le monde PC par l'Ipod, qui sert de vecteur à …. Quicktime. S'est-on au moins rendu compte qu'en chargeant I-Tunes on se retrouve PAR DEFAUT avec Quicktime (déjà coché) à la place de Windows Media Player ? Et que dire des difficultés de Microsoft en 2004, avec des serveurs Linux qui supplantent Windows 2003, qui récupére l'équipe de Connectix Virtual PC parce que Microsoft ne sait pas régler autrement la compatibilité des applications antérieures et inclut donc un EMULATEUR de son PROPRE sytème, qu'ils n'ont jamais su programmer ? Apple possède le meilleur système pour au moins encore 2 ans.. et plus, car dans 2 ans Longhorn ne sera pas prêt, ses bases SQL ne marcheront pas, disons pour encore au moins 3 ou 4 ans. Entre temps les gens auront switché (rien non plus la dessus) car ils en ONT MARRE, et je le constate chaque semaine, de TOUT PERDRE à cause des virus que Microsoft ne SAIT pas combattre. La fureur Ipod crée le switch, les ge,ns s'aperçoivent à nouveau qu'il existe autre chose que Windows. Quant à savoir s'il faut une petite lumière pour savoir si le disque dur marche, franchement, faut pas en être une pour affirmer que c'est important ou pas.
, le 28.12.2003 à 12:32
ToTheEnd "Pour ce qui est du Comand+Maj+N, après vérification, je me rends compte que cette fonction est disponible sous 10.3. Est-ce que quelqu'un peut me dire si cette fonction existait sous 10.2 ou 10.1"
Dès 10.0 il me semble. Ça fait partie des âneries qui m'ont fait hurler tout de suite (remplacer un raccourci existant par un autre ET utiliser l'ancien pour autre chose, pareil que quand ils ont ajouté aux fenêtres la case de minimisation à la place du zoom et déplacé ce dernier, au lieu de simplement ajouter le nouveau truc sans toucher au précédent).
, le 28.12.2003 à 12:57
2mo " Quant à savoir s'il faut une petite lumière pour savoir si le disque dur marche, franchement, faut pas en être une pour affirmer que c'est important ou pas."
Sur mac la façon canonique de déceler un plantage était jusqu'à présent de regarder si l'horloge tourne dans la barre de menus (secondes ou points clignotants). C'est fiable à quelques très rares exceptions près et c'est visible même quand la machine est sous le bureau.
Sous X c'est plus compliqué, l'interface peut fort bien planter sans dommage pour les autres processus ; les vrais gurus peuvent paraît-il la relancer en ligne de comande depuis une autre machine du réseau. Mais en ce qui me concerne les plantages sous X ont été beaucoup trop rares pour en tirer la moindre généralité.
De toute façon depuis 10.3 plus besoin de témoin : on peut considérer que le disque travaille tout le temps ;-) Il swappe beaucoup trop et ne libère pas les fichiers swap, ce qui oblige à redémarrer de temps en temps si le disque de démarrage est trop plein.
, le 28.12.2003 à 13:46
ToTheEnd : "Est-ce que quelqu'un peut me dire si cette fonction existait sous 10.2 ou 10.1 (parce que j'en ai pas le souvenir)."
Bien évidemment… (je suis encore sous OSX 10.2.8)
Pour le reste, hormis le retour de momo (qui n'a rien perdu de sa hargne :-) et que je salue avec plaisir (!!), je trouve ce papier très étonnant; "légèrement" orienté : je sais qu'il est important de tuer le père, mais bon : Monsieur ToTheEnd a du vivre qq chose professionnellement qu'il essaye de nous faire partager sans nous donner toutes les infos…
NB : je fais partie des utilisateurs de souris monon-bouton, ceci explique certainement mon incapacité à tout comprendre :-)
, le 28.12.2003 à 13:48
Alors là ToTheEnd, t'as fait fort! Tu as fait ressortir momo!
Dis, et si momo te dit que ton article est très mauvais, c'est qu'il l'est:-)
Tu étais déjà là à l'époque de ses commentaires? Je ne crois pas il me semble. Alors, tu n'as pas l'habitude.
Ne t'inquiète pas, c'est normal pour lui comme entrée en matière. C'est sa façon de nous dire qu'il t' aime.
Mais faut pas critiquer Apple avec momo, ni Steve.
Au fait, salut momo! Je vois que tu as gardé le moral, et toujours pas retrouvé la touche Return de ton clavier…Apple!:-)
, le 28.12.2003 à 13:52
Je cherchais la formule : ce papier, c'est voir Apple par le petit bouton de la souris…!
, le 28.12.2003 à 13:53
Jean-Christophe, et vous tous, les défenseurs de la souris mono-bouton, excusez-moi, mais je ne comprendrai JAMAIS!
Pour moi, c'est tellement évident que qui peut le plus peut le moins… et pas l'inverse!
La molette, c'est tellement un plus! Alors bon, que la souris Apple soit plus précise que d'autres, c'est peut-être un fait (je demande à voir), mais si c'est vrai, ils n'ont qu'à garder la même précision et ajouter les boutons nécessaires!
, le 28.12.2003 à 13:56
J'ai pas compris François, que penses-tu de ce papier ?
Quand au retour de momo, j'en suis ravi… Après les échanges à propos de la droite suisse, le ton de momo est juste argumenté et direct !!!
, le 28.12.2003 à 14:11
Jean-Christophe,
Pour moi, cet article met le doigt sur plein d'erreurs de la direction d'Apple, et je le trouve particulièrement intéressant, et je dirais même excellent!
Je suis très fier que ToTheEnd ait choisi Cuk.ch pour le faire publier.
Les critiques, je les partage toutes (sauf celle sur le Cube qui était une chouette machine au niveau du silence, si l'on n'avait pas de problème avec le CD ou le disque dur).
, le 28.12.2003 à 16:08
François "Dis, et si momo te dit que ton article est très mauvais"
Je ne suis pas certain, mais il est possible que cette critique de momo ait porté sur l'article de fastcompany mentionné juste au-dessus, et non celui de ToTheEnd.
L'article en question je l'ai lu hier et trouvé moyen, mais c'est parce qu'il ne nous était pas destiné. Fastcompany est une sorte de magazine économique et en tant que tel souffre de faiblesses dans l'argumentation, en particulier la plupart sont incapables de concilier de façon convaincante éloge du risque et conseils de prudence en vue de profit immédiat. C'est d'ailleurs amusant, quand on n'est pas obligé d'en lire trop souvent. Dans le cas d'Apple ça se traduit en gros par une longue énumération de ce en quoi elle s'est toujours distinguée des autres compagnies pour finalement conseiller doctement de faire comme les autres pour "sauver" l'entreprise par des arguments à 2 balles niveau stage de management. Or pour proférer de telles platitudes, l'article lui-même était inutile, bien qu'il ait probablement représenté pour son auteur non spécialiste d'Apple un important travail de compilation. Si j'étais l'auteur et que mon rédac'chef m'avait fait ça je lui aurais fait bouffer son manuel du crétin pour qu'il apprenne à écrire lui-même.
, le 28.12.2003 à 19:17
"et vous tous, les défenseurs de la souris mono-bouton"
Ben Francois…. Question de UN ou plusieurs boutons: la chose a déjà été débatue sur Cuk il me semble ?
– M'est avis que c'est un choix strictement personnel et une question d'habitude (voire de dextérité, meme de productivité) .. qui n'a rien a avoir avec le "Feel Mac" … ceux qui aiment les souris Apple sont convaincus .. les autres pas .. et alors ? Apple ne veut pas faire d'autres souris plus "complexes", d'autres s'en chargent depuis longtemps (Logitech par ex. qui a d'excellent produits aussi) et alors ?
– Perso, je bosse sur Mac depuis 89, j'ai toujours été frustré par "la" mono-bouton, à l'époque, j'ai vite investi pour une MouseMan ADB à 3 boutons, depuis je n'ai plus jamais utilisé de souris Apple (à moins d'y etre obligé) …
– Par contre (pour moi) TROP de boutons prête à confusion (j'ai testé la MX700 – 8 boutons). Depuis 2 ans, ma favorite est la Logitech "MouseMan Optical Dual Sensor" (4 boutons+roulette)
Il me semble que ces histoires de boutons, c'est comme les commandes clavier – moi je n'en utilise que très peu, du pratiquement "tout souris"…
BLUES
, le 28.12.2003 à 20:29
Blues, pour moi, je pense que trois boutons suffisent. J'aime la MX700 mais je n'utilise pas tous ses boutons.
Par contre, un seul bouton, personne ne parviendra à me faire croire que c'est aussi bien que 3, et surtout, personne ne viendra me convaincre que trois boutons gênent!
, le 28.12.2003 à 21:44
Merci pour vos compliments…
J'ai oublié deux ou trois choses au fait:
1) Jobs a pressenti l'importance prépondérante des portables sur le marché : en 2003, 65% des ventes d'Apple sont des portables.
2° le Cube a été enfoncé par un sinistre personnage qui s'est répandu sur Internet sur des "criques" alors qu'il s'agissait de traces de moule certes pas poncées.
3) Deux autres abrutis voulant se faire de la pub ont commis la même chose récemment à propos de la batterie de l'Ipod. Les frères Taloche du web sont déjà oubliés depuis. La pub a pas marché pour eux. Pour l'Ipod, ça roule, merci pour lui !
4) je travaille depuis l'Apple Expo avec une superbe MacAlly DotMouse à deux boutons et une mollette.
5) avant j'ai défendu bec et ongles la souris monobouton Apple.
6) y'a que les… qui changent pas, je sais…
7) ravi de voir que le style mordant plait encore à certains…
8) l'année 2004 sera excellente pour Apple et beaucoup moins pour Microsoft. Faut pas être devin pour l'annoncer.
9) si c'étaient les meilleurs qui gagneraient tout le temps, ça se saurait: on lirait encore des cassettes Betamax à la place du mauvais VHS…
10) Le Music Store est salué partout comme une innovation technologique et un pari réussi pour l'industrie du disque..
http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/3304257.stm
(joli retour chariot, non ?)
… et donc pour paraphraser "Jusqu'à la fin", là, Apple va où Jobs a décidé qu'il sera: à savoir présent en vidéo, en musique sur le Net et en PowerPC, parce que dans ces trois domaines le PC est à la remorque… au fait.. le premier serveur de mail tournait sur quoi à votre avis ?
http://news.bbc.co.uk/1/hi/technology/3306767.stm
, le 28.12.2003 à 23:55
Salut momo ! Content de te relire et de constater que tou n'as pas changééé !
Néanmoins, je crois que la batterie d'origine de mon iPod est une m**** qui ne tient pas des masses la charge…
Si tu dis vrai à propos du switch sournois grâce à l'iPod, là je dis trop fort !
, le 29.12.2003 à 00:05
ToTheEnd >
« je ne souhaite pas franchement rentrer dans une discussion pseudo gauchiste altermondialiste. »
3 vilains mots, n'est-ce pas ? Et au cas où (Okazou ;-)) l'un d'entre eux serait porteur de valeurs incontestables, son association aux deux autres en ferait exploser la respectabilité. Vieux procédé essouflé. « Salissons, salissons, il en restera toujours quelque chose. » On emploie les méthodes qu'on peut !
Pseudo : stricto sensu, cela signifie « menteur »
Gauchiste : Terme qui rebutait Lenine lui-même, cf. « Le gauchisme, maladie infantile du communisme ». C'est dire qu'il est insultant !
Plus prosaïquement, est employé d'abondance par les chantres de l'économie libérale (indifféremment de gauche ou de droite) pour dénoncer comme illégitime et vaine toute critique anti-libérale provenant de la gauche. Pour en accentuer la valeur d'exclusion, on l'oppose « spatialement » à l'extrême-droite tout en les mettant dans le même sac.
Altermondialiste : Cette bande de va-nu-pieds violents qui n'acceptent pas la mondialisation libérale pourtant indispensable à l'amélioration de leur condition de vie.
« Je ne souhaite pas que nous achetions du PC. »
— Alors tes propos ne sont pas cohérents puisque tu ne fais que proposer qu'Apple adopte les choix des boîtes qui baignent dans le succès commercial en fabriquant des PC. « Pour réussir, adoptons leurs mœurs et cessons de nous distinguer, même et surtout si nous sommes du côté de la simple raison. Abandonnons-la s'il le faut ». Les libéraux adoptent ce qu'ils reprochaient aux « communistes », des idées grises et des produits gris pour une vie de grisaille. Le règne de la médiocrité sans espoir d'élévation. L'acceptation du dogme, la soumission à l'« évidence » idéologique, la béatitude par la consommation. Joli programme.
« Mon article parle du fait qu'une société du nom d'Apple pourrait mieux faire et pour moins cher afin de conquérir plus de parts de marché et ce, afin d'offrir à plus d'êtres humains des machines plus conviviales, plus esthétiques, etc. »
— Des machines et un système à la fois mieux et moins chers ? Et de mieux en mieux (le progrès) et de moins en moins chers (logique libérale) ? Et ceci ad libitum (là, il faut y croire : méthode Coué) ?
Ce n'est décidément pas la cohérence qui t'étouffe ! Mais tu peux nous expliquer tes choix. Quelle serait ta stratégie concrète et réaliste pour parvenir à ce prodige si tu détrônais Jobs ?
« Pour terminer, et dans la logique de ton texte, je suis sûr que d'aller manger chez Rochat est plus sain et bien meilleur que de manger au M-Restaurant, mais qui en a les moyens? »
— « Nous, les libéraux amis du Peuple, donnons à tous les moyens de manger médiocrement ». Savoureux.
Mon texte, concernant le choix entre restaurant et mangeoire, est tellement logique qu'il ne te reste plus que la pitoyable échappatoire d'une permutation de valeurs entre le restaurant « classique » dont je parle et le « restaurant de luxe » que tu lui substitues. Tu tentes par cette falsification de dévaluer ma comparaison dans l'espoir d'en réduire l'impact. Depuis quand la morale la plus élémentaire autorise-t-elle les « raisonnements » spécieux ?
« J'ai une question simple: qui utilise ici le clavier et la souris originale Apple? »
— J'ai une réponse simple (en virant le « ici » qui réduit habilement la portée de la question au cercle des « acharnés », fort peu représentatifs de l'ensemble des utilisateurs) : Une grande majorité d'utilisateurs de Macintosh à travers le monde.
Je ne cherche pas à t'empêcher d'utiliser une souris à 5 boutons (j'ai mon clavier, pour faire ça) alors pourquoi veux-tu à toute force qu'Apple cesse de me procurer MA souris à un bouton* ? Égoïste !
Petit rappel final, apparemment indispensable : Apple, comme d'ailleurs TOUTES les entreprises, n'existe pas pour faire de l'argent mais pour répondre aux besoins des hommes.
Seul un bon équilibre financier est-il nécessaire à sa continuité si elle répond par ailleurs à ces besoins. En tout état de cause, elle n'a aucunement besoin de devenir le maître du monde.
——————-
* Réponse à François : Le « qui peut le plus peut le moins » n'est valable absolument qu'en l'absence du « nécessaire et suffisant ». Au-delà, on navigue dans le superfétatoire. Si tu n'es pas gaucher, si tu n'es pas manchot de la main gauche, si tu as un Macintosh sous Mac OS, alors une souris à un bouton est nécessaire et suffisante.
Bien sûr, je parle des boutons objectivement et raisonnablement inutiles. Pas de la molette.
Mais qu'attend donc Apple pour proposer, en lieu et place de sa souris à un bouton, une souris SANS bouton ? Avec simplement une molette (ou un disque plat) cliquable…
Un monde débarrassé du libéralisme est possible.
, le 29.12.2003 à 02:39
[J'avais déjà posté ce texte plus tôt… seulement je pense que pendant la migration serveur, quelques "posts" ont disparu. Désolé si il apparait 2 fois!]
Bon, je vois que quand il fait moche dehors, ça rend les gens beaucoup plus nerveux.
Permettez-moi de ramener un peu le fond du sujet à la surface (histoire de prendre un peu d'oxygène)!
Mon objectif avec cet article était de donner un état général du Mac après 20 ans d'activités. Comme je l'ai mentionné, je n'ai pas cité toutes les ERREURS et SUCCES de la marque, car j'aurais rédigé un bouquin de 500 pages avec plein de pages vides à remplir plus tard.
Vous êtes satisfaits de votre souris 1 bouton? Ok, c'est super et cela ne me pose aucun problème. Tout ce que j'essayais de démontrer, c'est qu'avec un petit élément comme une souris ou un clavier, on peut générer un chiffre d'affaires et un bénéfice plus intéressants car on répond à la demande de pas mal de clients (n'en déplaise aux personnes qui n'en veulent pas). Si je ne me trompe pas, vers 1997, Apple proposait en option à son "clavier standard" un "clavier pro" pour CHF 20 ou 40.- de plus. C'était une bonne idée et tout le monde pouvait être satisfait (ceux qui ne jurent que par un bouton et les autres aussi).
L'objectif n'est pas de concurrencer Logitech ou je ne sais qui. L'objectif, c'est d'augmenter les revenus avec un produit qui n'est pas cher à développer et pas cher à produire (CQFD: pas de risque pour la boîte). Dans la même logique que celle de momo, on pourrait peut être même intéresser des gens sur PC et attirer leur curiosité pour le Mac grâce à cet "extraordinaire" périphérique qui marcherait également chez eux??
En bref, mon constat est simple et c'est pour ça que j'ai pointé l'article de FastComapny. Bien que je pense que le Mac soit aujourd'hui un des meilleurs systèmes disponibles (hardware et software), je constate tout de même que le nombre d'acheteurs est en baisse alors que les acheteurs de PC augmentent. Rappelez-vous de ce que j'ai dit au début: dans cette histoire, il faut mettre de côté ses émotions.
Pour les années fiscales 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 et 2003, c'est respectivement 2.763, 3.448, 4.558, 3.087, 3.101 et 3.012 millions de machines qui ont été vendues. Même momo et notre gaucho pourront le constater d'eux-mêmes que les ventes reculent depuis 3 ans… et ça c'est un fait malgré les 939 mille iPod vendus en 2003 (dont la moitié étaient destinés à des utilisateurs PC qui n'ont pas "switché" pour autant, vu les chiffres 2003).
Je suis convaincu que les G5 vont redresser les ventes du segment desktop (moins 30% en 3 ans…). Néanmoins, comme les ventes d'iBook et iMac sont également en recul, je pense qu'en chiffres absolus, le G5 ne fera que compenser cet aspect.
Voilà, comme jibu le fait remarquer, Apple est une des seules sociétés de micro-informatique à avoir survécu en faisant tout soit même depuis plus de 20 ans. Toutefois, c'est pas parce qu'on fait les mêmes choses depuis 20 ans, qu'il ne faut pas changer ou que c'est la bonne façon de faire…
En résumé, je ne sais pas très bien pourquoi les gens sont aussi virulents. Vous admettrez quand même qu'il doit y avoir un problème vu que les ventes sont en baisse alors que les systèmes sont aussi extraordinaires?? Pas besoin de me parler de la crise économique ambiante qui règne depuis 2 ou 3 ans (elle est la même pour tout le monde)… Apple a encore plus de 4 milliards de dollars en "cash". C'est beaucoup d'argent et c'est un formidable trésor de guerre pour réagir.
Non, je ne veux pas voir Apple devenir Microsoft. Toutefois, je ne veux pas qu'Apple finisse comme Atari, BeOS, Amiga ou tous ces autres qui avaient également de fervents supporters, mais pratiquement aucune part de marché.
T
, le 29.12.2003 à 02:55
BLUES > « – peux-tu me dire ce qui n'est de base PC à part la carrosserie et la carte mère dans un Mac? »
Hors l'esthétique, on ne peut poser la question simplement par: « Qu'est-ce qui diférencie un PC d'un Mac ? ». Il est nécessaire de poser deux questions : « Qu'est-ce qui diférencie un PC haut de gamme d'un Mac ? » et « Qu'est-ce qui diférencie un PC bas de gamme d'un Mac ».
Car s'il n'y a pas à proprement parler de Mac bas de gamme mais une vraie gamme d'ordinateurs, une énorme différence de qualité existe bien entre PC haut de gamme et PC bas de gamme, au niveau des composant tant qu'au niveau de la conception.
La réponse à la seconde question est donc : « La différence qui existe entre un PC haut de gamme et un PC bas de gamme. » Ensuite, on parle des systèmes respectivement installés et de l'osmose matériel/système/logiciels et l'on entre dans le véritable débat où l'acheteur se mue en utilisateur et je rejoins tout à fait ton point de vue.
D'ailleurs, à quoi reconnaît-on, notamment, un article critique sérieux sur Apple d'un article à la critique dévoyée ? L'article sérieux s'attachera à comparer le comparable en tenant prudemment à ne pas mélanger l'eau et l'huile tandis que l'article à la critique dévoyée entretiendra à loisir la confusion sur des arguments (partiels et partiaux) non miscibles en espérant que la magie de l'émulsion fasse illusion (secouez-moi, secouez-moi !), mais l'émulsion n'est jamais homogène.
Ce procédé, si c'en est un, est généralement employé pour tenter de justifier un a priori. Il n'est jamais une démonstration lucide et objective. On marche, dès le départ, sur la tête.
J'affirme qu'Apple est mal gérée
– affirmation dont on ignore la pertinence.
Je cherche des arguments « possibles » tous azimuts pour ne pas me faire mentir
– Les machines Apple sont plus chères que les PC
– En fait au niveau des PC haut de gamme
– La souris à un bouton est nuisible aux parts de marchés
– En fait elles ne gênent qu'une minorité d'utilisateurs
– « Si on veut être N° 1 ou leader d'une industrie… »
– En fait on n'explique pas pourquoi il faudrait l'être
– Steve Jobs n'a pas eu que de bonnes idées
– Révoltant, non ?
Voilà donc de quelle façon on tente de justifier son a priori. On insinue, élément douteux après élément douteux, un soupçon dans l'esprit du lecteur.
Le brave lecteur, distrait mais convaincu par cette énumération approximative se chargera de transmettre à d'autres cette « analyse argumentée » comme une rumeur. L'auteur aura atteint son but et fait passer ses croyances, ses fantasmes pour réalité avérée. Non content de se tromper lui-même il trompe son public. Pourtant, Apple est critiquable, sur certains points on peut même l'attaquer sérieusement ! Pourquoi alors perdre son temps sur de l'approximatif ?
À une autre époque, quand nous tentions d'analyser des faits complexes, nous accumulions volontairement, pour tenter d'atteindre la « vérité » des analyses philosophiques, marxistes, psychanalitiques, historiques, etc. Nous faisions ce que l'on appelait « le tour du problème ». Ici, une mauvaise analyse économique doit suffire.
On restera également dans le flou ou l'affirmation vide de sens tout en affichant des chiffres réels (absolus !) forcément convaincants :
« Pour te donner d'autres chiffres, Apple était le vendeur numéro 1 en 1981 de micro-ordinateurs (devant IBM et les autres). En 1995, il occupait encore la 3e ou 4e place. Malheureusement, aujourd'hui et en chiffres absolus, Apple est autour de la 9ème place (derrière des marques comme Acer et Legend!). »
Ici, Apple perd des places. « Quelle régression ! », se dira-t-on. Pourtant, il serait malhonnête de se faire un point de vue sur si peu de données.
— Apple N° 1 en 1981, mais combien d'utilisateurs d'ordinateurs à cette époque et combien de machines pour Apple et combien de machines chez tous les autres réunis ? Et quelle était la population concernée ?
— Apple 3e ou 4e 14 ans plus tard mais ici encore, quels sont les chiffres utiles ?
— Apple 9e aujourd'hui derrière des marques pourtant nulles comme Acer et Legend. « Rendez-vous compte ! » dit Mme Michu les mains sur les hanches, s'imaginant tout à coup qu'Apple n'est vraiment plus viable, bonne à jeter après pareille dégringolade.
Comment le marché de l'informatique s'est-il développé ? Quels sont les chiffres qui nous permettraient d'aller au-delà de l'impression que l'auteur veut laisser pour nous convaincre ? On ne le saura pas.
« Il est plus important d'être le premier que le meilleur. » Devise de Star Academy.
On va me reprocher d'ironiser, pourtant on est bien au « Café du commerce » !
Parlant des prix :
« Si on compare nos machines à un IBM ou HP haut de gamme, ça va encore. Mais si on compare nos machines à Dell ou encore pire, des sous-marques de PC, alors là, les choses se gâtent. »
Si l'on compare une BMW à une Mercédès, ça va encore. Mais si l'on compare une BMW à une Peugeot 406 ou, pire, à une Fiat Panda, alors là, les choses se gâtent.
C'est pour n'avoir pas compris cette sage analyse qu'Apple ne sera jamais qu'Apple. Pour notre plus grand plaisir.
« Croire, c'est renoncer à comprendre. »
, le 29.12.2003 à 10:05
Merci pour la réponse Okazou .. entretemps j'ai lu ceci .. ce n'est qu'une rumeur … mais apparement sur les iMac en tout cas la qualité des futures machines risque de baisser .. eh..eh … si meme Apple s'y met, ou vas t'on ?
http://www.digitimes.com/NewsShow/Article.asp?datePublish=2003/12/10&pages=A1&seq=1
http://www.macfinder.org/showthread.php?id=963
Le comparatif qualitatif et gamme de prix que tu fais, entre les divers assembleurs ou constructeurs (Dell-Ibm, etc.. haut de gamme et bas de gamme) est peu un limite … dans mon entourage privé ou professionnel il y a des deux… Je travaille aussi avec les 2 qualités (pas seulement sur Mac) …. je ne vois que peu de différences (pannes zé autres) … A part qu'un PC ca vieilli plus vite qu'un Mac, les Dell par ex. sont en général bien concus (peu de pannes) avec un SAV qui tient la route – au niveauu entreprise en tout cas…
Par contre je maintient que si l'on si l'on est un peu bricoleur, on peut se monter une tour PC de qualité, complète et rapide: FW, Graveur, etc… (ce que j'ai fait) avec des éléments haut de gamme pour pas grand chose (900.- FrCh env.) …
Maiz'en fait au final .. la vraie question ou tu aurais du t'étendre était celle-ci: MAC OSX Sur Composants-HardWare PC ? "En fait, ce qui différencie Apple du reste, c'est bien le Système-OS (et pas réellement la machine) qui lui est moins cher que Windows (Version Pro en tout cas). ??? Là je serais d'accord pour une plus-value … Mais ce système, on le sait tous, pourrait tourner sur une machine composée uniquement d'éléments concus pour le PC"
Dans ce sens, cette méthode pourrait'elle être une des future clé du succès d'Apple ? Les Clones étaient-ils réellement des empecheurs de vendre pour Apple ? ou à contrario, cela aura t'il permis à plus de monde de mieux faire connaissance et d'acheter Mac-MacOS ? (reste qu'à l'époque pour faire tourner os 7 et 8, il y fallait encore trop de composants propriété d'Apple, ce qui n'est pas le cas de X qui pourrais tourner sur PC Intel ou Amd)
BLUES
, le 29.12.2003 à 10:22
Blues, "si on est un peu bricoleur" on peut se faire un excellent Mac sous OSX avec du matos d'occase. Les cartes Sonnet entre autre, le permettent à bas prix.
L
es Dells sont pas si fiables que ça et surtout très mal conçus intérieurement. Change une seule carte dedans et tu te retouves les mains en sang avec leurs boitiers en feraille coupante, un vieux gag de PC, ça…
Actuellement ,le e-mac à 800 euros est imbattable face à un PC équivalent qui se traîne sous XP, une daube aux hormones.
Le jour où Apple vend son système à part, il meurt, c'est évident. la plus value se fait aussi sur le..look… Et personnellement je ne tiens pas à avoir un Imac en forme de caisse à harengs, même avec un néon bleu dedans. Question de culture… à ce propos vous avez remarqué que les gens qui mettent des nappes IDE colorées et des néons dans leurs boîtes à harengs sont les mêmes qui customisent leur bagnole.. si vous voulez j'en ai un dans ma rue, je ferais un de ces quatre la photo de sa R19 ramasse-poussière (vous verriez le becquet avant, on dirait unepelleteuse !)… Les PCs c'est pour les Jackys… c'est tout dit, là…
On a pas besoin d'AMD sauf pour le contrôleur du bus (dans le G5 c'est ça), le PowerPC est bien plus puissant… si vous en doutez, demandez-vosu seulement quel sera le prochain processeur de la future XBox2… ou de la Playstation 3… annoncée à 256 gigaflops…
http://www.theinquirer.net/?article=7078
Bref le Pentium ne fera plus jamais le poids dès 2004, encore moins Longhorn et pire encore, Yukon… Apple n'a plus que des beaux jours devant lui, les mecs… arrêtez de vanter les mérites des machines sur le déclin…
, le 29.12.2003 à 11:23
Tiens, hier j'ai lu deux commentaires de jibu (dont un cité par ToTheEnd) mais je ne les vois plus….
se seraient-ils perdus dans les abîmes lors du changement de machine ??
, le 29.12.2003 à 11:34
on essaie de me faire taire…. c'est Moscou ici !
, le 29.12.2003 à 12:13
lol, c'est un plaisir de relire momo :)!!
Je n'interviendrai pas dans ce débat car le peu d'esprit critique qu'il me reste s'envole quand on parle d'Apple, et ça créerait des débats sans fin ;)
Juste une question, peut-être un peu indiscrète, Okazou: tu fais quoi dans la vie? Parce que je crois en permanence entendre parler mes profs de sciences po en te lisant :D (C'est pas une attaque, hein, ne le prends pas mal. Juste une observation ;) )
, le 29.12.2003 à 13:36
Excusez-moi, c'est bête et rigolo, je n'ai donc pas pu résister :
—
– Qu'est-ce qu'il fait, Okazou, dans la vie ?
– Mais voyons, tu n'es pas au courant ? Il dirige la nouvelle régie pub du "Monde diplomatique" !
—
Bizouz, Okazou !
Bizouz à tous !
Bonne année !
—————————————-
Au royaume des aveugles, à bon chat bon rat.®
, le 29.12.2003 à 13:37
Salut cardinal Dylan !
Okazou il est alter mondialiste hâbleur, médisant, méprisant et fort malpoli. Mais je sais pas si c'est un métier, ça.
Momo, mémoire d'éléphant.
, le 29.12.2003 à 16:57
Les DNS sont ce qu'ils sont!
Parfois, vos commentaires vont s'inscrire sur l'ancien serveur je pense.
Question de deux ou trois jours pour que tous les aiguilleurs aient compris que nous sommes sur une nouvelle machine…
, le 29.12.2003 à 17:00
momo<Okazou il est alter mondialiste hâbleur, médisant, méprisant et fort malpoli. Mais je sais pas si c'est un métier, ça.>
Non mais dites-moi que je rêve! Pincez-moi!
C'est l'hôpital qui se fout de la charité ça!
François, qui n'a pas besoin d'avoir une mémoire d'éléphant pour se souvenir… Et qui voit à regret que la hargne est de retour.
Dommage, il y avait meilleur façon de revenir il me semble que de venir gueuler sur les autres…
Ce que tu as fait deux fois déjà en deux jours.
, le 29.12.2003 à 17:59
Dylan > « Juste une question, peut-être un peu indiscrète, »
Tu sais, il n'y a pas de questions indiscrètes. Seules les réponses peuvent l'être.
Tu as des profs de sciences-po, Dylan, grand bien te fasse ! Avec les profs de philo, ce sont les plus utiles pour embrasser le monde d'une vision globale.
, le 29.12.2003 à 18:04
Cher Satellio > « Il dirige la nouvelle régie pub du "Monde diplomatique" ! »
Et tu me donnes un bon coup de main. Continue, « Le Monde diplomatique » est plus qu'un journal, c'est le berceau de la pensée juste au service de l'homme. ;-)
, le 29.12.2003 à 18:05
Okazou > "Tu as des profs de sciences-po, Dylan, grand bien te fasse ! Avec les profs de philo, ce sont les plus utiles pour embrasser le monde d'une vision globale."
En fait je suis en sciences po à l'uni ;)
Tu ne m'as toujours pas répondu, d'ailleurs!
, le 29.12.2003 à 18:09
momo > « hâbleur, médisant, méprisant et fort malpoli. »
À cet autoportrait fort réaliste que tu dresses , tu oublies manifestement « rancunier ». Distrait, sans doute ?
« L'intelligence, c'est comme le parachute, quand on n'en a pas, on s'écrase. »
Desproges
, le 29.12.2003 à 18:13
Dylan > « En fait je suis en sciences po à l'uni ;)
Tu ne m'as toujours pas répondu, d'ailleurs! »
C'est vrai, je ne t'ai pas répondu.
La réponse est non.
, le 29.12.2003 à 18:21
Je sors de la poste française: je sais ça a pas à voir mais j'ai promis des trucs à François et parle plsu du boulot des autres, promis. Donc je sors de le poste. Et bien ils ont des Dell partout. branchés sur leurs indéboulonables imprimantes à aiguilles Olivetti, des bidules qui ressemblent à des HP deskwriter en plus gros. Ça fait plus de 10 ans qu'elles sont là. Avant c'était du Bull comme ordinateur, ou parfois du Fujitsu comme à la SNCF… vous allez me dire mais qu'est ce que ça vient foutre dans un débat sur le Mac ? Ben que c'est simple: le gouvernement français n'a plus de matos à défendre, alors il prend le… moins cher. Des écrans de 14 pouces en particulier, ça fait pas très grand (avant c'était du 15, mais y'a pas de petit profit chez Dell). Si votre courrier a du retard, c'est la faute aux lunettes pas fournies par Dell). Dans 10 ans, je crois pas qu'on pourra encore poster un bidule, mais bon… Ah oui: que faisais-je à la poste ? J'envoyais un CD de Win 2000 à un mec qui a tout paumé avaprès avoir reçu un virus maison…sur un Dell !!! Comment qu'on va faire dans 5 ans quand les Dells seront HS à la poste ? C'est pas une belle question… euh… de philosophie, ça ? Un de ces quatre je vous causerai de Microsoft dans les écoles françaises : y'a du nouveau, et c'est pas joli-joli comme histoire, je vous préviens…
, le 29.12.2003 à 18:38
Ben moi je trouve cet article très bien fait, et j’adhère au contenu, n’en déplaise à Momo, qui s’est permis de revenir
Je ne vais pas relancer la polémique, mais, ne prends pas ça contre toi, momo ne peut pas s’empêcher de critiquer, même quand il n’y a pas matière à.
a+
Noé Cuneo
, le 29.12.2003 à 18:42
Oh, momo, on te lit à nouveau !
Je ne peux que rejoindre tes réflexions sur la Poste et surtout sur le deal de l'éducation nationale (accord cadre du 11 décembre si ma mémoire est bonne).
Quand au reste, je pense qu'il faut attendre 2004 pour savoir si Mr ToTheEnd a raison ou tord.
—
, le 29.12.2003 à 18:46
Juste une parenthèse sur les Dell, de bonnes machines certainement, mais deux de mes clients les ont transformé en grille-pain, involontairement… Du coup, ces mêmes clients optent désormais pour des machines plus chères et plus sûres. On ne peux pas gagner sur tous les tableaux : puissance, fiabilité et prix.
Bon WE
—
, le 29.12.2003 à 21:05
"Grille pain": tu dis ? on a enfin trouvé pourquoi ils étaient noirs ! Pour pas que ça se voit une fois crâmés !! Et comment on fera avec les timbres alors quand la Poste aura elle aussi crâmé ? Dell ça rime avec "hell" ? Involontairement tu dis ? ben on espère bien, les gens font quand même pas dasn l'expérimental tous les jours… remarquez, moi, j'ai un client il a mis le triphasé sur un Quadra 700, il y a longtemps déjà. Le capot a explosé, l'alim ressemblait au capot de la bagnole de Ch Clavier dans "les Visiteurs". J'en ai mis une neuve, il a fait "chtoing" et est reparti comme en quarante…Pas solides les Macs ?
PS : merci Noé pour le "permis de revenir". J'en connais d'autres qui se permettent d'insulter les gens par le canal du chat. J'ai les noms. Tu serais surpris… par les pseudonymes surtout !
, le 29.12.2003 à 23:20
Marrant, la poste suisse aussi s'est équipé en Dell alors qu'elle vend des macs.. trop drôle.
, le 29.12.2003 à 23:54
Ben c'est tout fait alors, Jibu, vous allez bientôt vous aussi recevoir des toast grillés à la place de vos lettres enflammées… Si un jour ta poste est NOIRE de monde, méfie toi… ils viennent tous voir l'incendie d'un Dell !!!
, le 30.12.2003 à 00:01
BLUES > « Le comparatif qualitatif et gamme de prix que tu fais, entre les divers assembleurs ou constructeurs (Dell-Ibm, etc.. haut de gamme et bas de gamme) est peu un limite … »
— Ce n'est pas moi, qui compare, je reprenais les écrits de ToTheEnd.
Je me contente de dire qu'une différence de qualité énorme existe entre les PC haut de gamme et les PC bas de gamme.
« si l'on est un peu bricoleur, on peut se monter une tour PC de qualité, complète et rapide: FW, Graveur, etc… (ce que j'ai fait) avec des éléments haut de gamme pour pas grand chose (900.- FrCh env.) … »
— Eh bien tant mieux. Mais tu amènes de l'eau à mon moulin sur ce que je dénonçais dans la confusion des analyses entre Mac et PC. Il faut ajouter aux PC haut de gamme et bas de gamme, les PC assemblés par les bricoleurs. On ne peut comparer honnêtement que les PC haut de gamme avec les Mac. Et les prix sont alors similaires.
À quelle valeur estimes-tu le savoir nécessaire pour pouvoir trouver les éléments constitutifs de qualité pour assembler soi-même un PC haut de gamme et à quelle valeur estimes-tu le savoir nécessaire pour l'assemblage par ses propres soins d'un tel PC, plus le temps nécessaire pour mener à bien les deux opérations ?
On peut estimer que cette valeur approche la différence entre les 900 Francs suisses de ton PC haut de gamme assemblé par tes mimines et ta cervelle et le prix d'un PC haut de gamme prêt à l'emploi. En clair, ton gain équivaut au produit de ton savoir, de ton travail et de ton temps.
Tu peux alors affirmer que tu disposes d'un PC haut de gamme, mais tu ne peux affirmer qu'il coûte moins cher qu'un Mac qui ne se vend que prêt à l'emploi. Pendant que tu t'occupais à produire ton PC, j'avais le temps d'acheter mon Mac et de bayer aux corneilles en sirotant moult ti'punchs avant de faire une longue sieste dans l'ignorance totale de ce que peut être une carte réseau. La vie est bien assez rude comme ça.
Ta remarque sur le prix anormalement élevé de l'OS de Windaube XP est pertinente et juste et mériterait quelques réflexions de la part des pourfendeurs des tarifs Apple mais, bizarrement, il n'en est jamais question…
Quelques bonnes questions à se poser pour tenter de comprendre :
— Comment Apple parvient-elle à vendre un OS de meilleure qualité à plus bas prix ?
— Pourquoi Apple vend-elle un OS de meilleure qualité à plus bas prix ?
— Pourquoi le système le plus vendu est-il le plus cher ?
— Pourquoi le système le plus cher n'est-il pas le meilleur ?
— Pourquoi est-ce la boîte la plus riche qui vend ses produits le plus cher ?
On trouverait certainement derrière ces questionnements des réponses intéressantes qui dépasseraient très largement un simple débat sur une comparaison de matériel/logiciel informatique.
Il y a manifestement là-dessous des anomalies économiques en contradiction avec le dogme.
Mais les dogmes sont toujours faits pour être foulés aux pieds par ceux-là mêmes qui les édictent. Le dogme, c'est le péché plus que mortel ;-)
, le 30.12.2003 à 14:20
Okazou > « Le Monde diplomatique » est plus qu'un journal, c'est le berceau de la pensée juste au service de l'homme. ;-)
——–
Pardonne-moi Okazou, j'ai une opinion divergente de la tienne quant à ce journal.
Entendons-nous bien : il n'est pas tout à fait sans qualités. On peut le lire sans rougir (héhé !).
Mais, à sa manière antinéolibérale affichée, il est par trop dogmatique et totalitaire*.
SI je sais pouvoir vivre avec des communistes**, pourvu qu'ils sachent rester des acteurs locaux, je n'arrive pas, sans frissonner d'effroi, à imaginer un monde de trotskystes globaux. Brrr !
Mais rassurons-nous… Si "le Diplo" était vraiment un vecteur d'évolution alternatif, il n'appartiendrait pas au groupe "Le Monde".
Bonne année à tous !
:-)
—
* Et maintenant, en plus, "Le Diplo" fait de la pub ! Arf ! Les têtes de mon beau-frère et de sa femme, quand ils ont reçu le premier exemplaire de leur abonnement, avec les pubs…
** Les solides cocos en bois massif de la "Ceinture rouge" de mon enfance, ceux qui passent "Le Roi et l'Oiseau" ou "Le Temps des Gitans" au cinéma municipal, pour sept spectateurs, alors que la salle des fêtes des villes RPR/UMP s'appelle "Thierry Le Luron" et que le spectacle le plus couru depuis vingt ans y est une réunion d'information de la police, à destination du troisième âge, sur les risques de cambriolage estival, à l'approche des grandes vacances.
—————————————-
Au royaume des aveugles, à bon chat bon rat.®
, le 31.12.2003 à 04:24
Satellio > « Pardonne-moi Okazou, j'ai une opinion divergente de la tienne quant à ce journal [Le Monde Diplomatique].»
Jamais je ne te pardonnerai, Satellio !
Le pardon est un pouvoir que je n'ai pas. Et puis, franchement, qu'est-ce que c'est que cette notion bien pensante de « pardon » ? Tu veux que je pardonne à Hitler ses abominations ?
Impossible.
Tu vois, on atteint très rapidement les limites du pardon. Beaucoup trop vite pour que ce soit une notion franche et honnête.
Alors, comme ça, tu as une opinion divergente de la-mienne. On aura tout vu ! Je t'imaginais déjà, écharpe rouge autour du cou, allant gaiement voter pour Arlette aux prochaines, Le Diplo dans une main, Lutte Ouvrière dans l'autre. Tu me déçois terriblement.
Bon trève de plaisanterie. Le Diplo « dogmatique » et, pour faire bonne mesure, sans doute ? « totalitaire ». Vraiment ! Tu es d'ordinaire trop fin dans tes propos, Satellio, pour que je voie dans ces qualificatifs outranciers autre chose qu'une grosse provoc' de fin d'année ;-)
Je renvoie les curieux au site du Diplo : http://www.monde-diplomatique.fr/ pour qu'ils se fassent, comme des grands, une opinion sur la chose. Je n'ai vraiment aucune crainte tant le Diplo est admirable d'honnêteté intellectuelle, contrairement à la maison-mère du trio infernal : Colombani, Minc & Plenel (je mets toujours Plenel en queue de peloton car je l'aimais bien, naguère, tandis que les deux autres…)
> « …je n'arrive pas, sans frissonner d'effroi, à imaginer un monde de trotskystes globaux. Brrr ! »
Moi non plus ! Et j'ajouterai sans grand risque de me tromper : Eux non plus !
Que veux-tu me faire écrire, Satellio, dans cette instrumentalisation de ma plume à distance ?
— Que l'altermondialisme, ce n'est pas un parti politique ? C'est vrai. C'est le premier grand mouvement social international non soumis à un dogme politique.
— Que les altermondialistes, ce ne sont pas des gauchistes ? Je l'affirme. Comme j'affirme que des socialistes, des radicaux, des musulmans, des juifs et des chrétiens, des communistes, des marxistes, des centristes, des gauchistes et même des troskistes adhèrent à leurs vues. En cherchant bien, on devrait pouvoir y rencontrer quelques anarchistes. Pas la peine de chercher des lepenistes ni des libéraux, ces articles n'existent pas en rayon.
Et tout ce petit monde, de toutes les couleurs possibles, de toutes les cultures possibles, de toutes les classes sociales possibles (hormis les dominantes), agit quotidiennement sur tous les continents pour qu'un autre monde soit possible, pour que ce monde cesse d'être considéré par une poignée de francs salauds comme une marchandise.
— Qu'ATTAC est une association d'éducation populaire ? C'est exactement ça. Se ballader sur le site (adresse plus bas).
— Qu'Arlette et ses amis trotskistes condamnent plus ou moins nettement les altermondialistes et ATTAC ? C'est vérifiable.
— Que Besancenot et ses amis trotskistes partagent plus ou moins nettement les vues des altermondialistes et d'ATTAC ? C'est également vérifiable.
— Que le simplisme n'a jamais permis de comprendre la complexité des choses ? Comme tu peux le voir, une nébuleuse telle que le grand mouvement altermondialiste refusant TOUT dogmatisme, il est plus difficile d'y adhérer qu'à un parti politique à point de vue unique et totalitaire. Il faut penser et non pas croire.
Merci, Satellio, de m'avoir permis en ce dernier jour de 2003, de proposer aux lecteurs de Cuk.ch de profiter de cette nouvelle année 2004 pour ouvrir leur esprit à une autre vision d'un monde possible. Simplement humain, solidaire.
http://www.france.attac.org/
Visiter en priorité l'onglet 3 consacré aux savoirs.
Bises à tous, sans oublier les démunis, et joyeux réveillon.
Bizouz, Satellio !
« Croire, c'est renoncer à comprendre. »
, le 31.12.2003 à 13:34
Okazou >
« Jamais je ne te pardonnerai, Satellio !
Le pardon est un pouvoir que je n'ai pas. Et puis, franchement, qu'est-ce que c'est que cette notion bien pensante de « pardon » ? Tu veux que je pardonne à Hitler ses abominations ? »
Assimiler la bien-pensance insinuée d'un contradicteur aux abominations avérées d'Hitler… C'est un procédé très "Diplomatique"… ;-)
—
« Impossible.
Tu vois, on atteint très rapidement les limites du pardon. Beaucoup trop vite pour que ce soit une notion franche et honnête. »
Il n'y a pas de limite au pardon autre que celle que tu fixes. Si ma demande dépasse ton seuil d'acceptation, n'accède pas à la requête, c'est tout.
—
« Alors, comme ça, tu as une opinion divergente de la-mienne. On aura tout vu ! Je t'imaginais déjà, écharpe rouge autour du cou, allant gaiement voter pour Arlette aux prochaines, Le Diplo dans une main, Lutte Ouvrière dans l'autre. Tu me déçois terriblement. »
Bon, là t'es super marrant, faut reconnaître ! :-)
C'est à la limite inquiétant pour la suite…
—
« Bon trève de plaisanterie. Le Diplo « dogmatique » et, pour faire bonne mesure, sans doute ? « totalitaire ». Vraiment ! Tu es d'ordinaire trop fin dans tes propos, Satellio, pour que je voie dans ces qualificatifs outranciers autre chose qu'une grosse provoc' de fin d'année ;-) »
Y avait un peu de ça… Mais pas que…
Je suis franc et honnête, malgré ce que pourrait parfois laisser accroire d'intempestives et absurdes demandes de pardon, et j'exprime ce que je ressens à la lecture du "Monde diplomatique", ou à l'écoute de certains de ses collaborateurs les plus en vue, ou en observant le comportement d'iceux avec plusieurs de ceux qu'ils semblent considérer comme de dangereux concurrents philosophiques.
—
« Je renvoie les curieux au site du Diplo : http://www.monde-diplomatique.fr/ pour qu'ils se fassent, comme des grands, une opinion sur la chose. »
C'est ça, renvoyons les curieux ! Allez vous faire une opinion, allez ! Circulez ! :-)
—
« Je n'ai vraiment aucune crainte tant le Diplo est admirable d'honnêteté intellectuelle, contrairement à la maison-mère du trio infernal : Colombani, Minc & Plenel (je mets toujours Plenel en queue de peloton car je l'aimais bien, naguère, tandis que les deux autres…) »
Moi, je n'attaque pas à tout bout de champ l'honnêteté intellectuelle des gens qui ne partagent pas mes points de vue ou mes sentiments. Tu es un peu exténuant avec cette manie.
Que les gens du "Diplo" soient honnêtes intellectuellement n'était même pas la question, en l'occurence.
—
« Que veux-tu me faire écrire, Satellio, dans cette instrumentalisation de ma plume à distance ?
— Que l'altermondialisme, ce n'est pas un parti politique ? C'est vrai. C'est le premier grand mouvement social international non soumis à un dogme politique. »
Euh, alors on élargit carrément le sujet pour parler de l'altermondialisme en général, là ? Qui instrumentalise le propos de l'autre ?
—
« [Longue instrumentalisation à but promotionnel] »
Je serais assez d'accord si beaucoup des acteurs les plus éminents de ce grand mouvement pouvaient m'inspirer une vraie confiance.
Ce n'est pas le cas, mais je ne les traite pas en ennemis. J'opine à certains de leur discours, j'œuvre parfois côte-à-côte avec eux. Ce sont des alliés objectifs, tu comprends : jamais je ne leur tournerai le dos… ;-)
—
« Il faut penser et non pas croire. »
Je m'y efforce et t'engage à le faire à ton tour. N'oublie pas de t'exercer à ressentir, aussi, car il y a des tartuffes de l'humanisme, et on ne les repère bien qu'avec le cœur.
—
« Merci, Satellio, de m'avoir permis en ce dernier jour de 2003, de proposer aux lecteurs de Cuk.ch de profiter de cette nouvelle année 2004 pour ouvrir leur esprit à une autre vision d'un monde possible. Simplement humain, solidaire. »
On peut être humain et solidaire sans apprécier inconditionnellement "Le Monde diplomatique".
Bizouz citoyens !
—————————————-
Au royaume des aveugles, à bon chat bon rat.®
, le 31.12.2003 à 15:06
Okazou >
J'ai peut-être été un peu vif (et, à l'occasion, incohérent, quoique de manière assez bénigne…)
"Le Monde diplomatique", je ne veux pas sa mort.
Ce qui m'a surtout hérissé, c'est d'avoir été embauché de force pour faire sa publicité… ;-)
Ne refais plus ça !
—
Cf. : « Et tu me donnes un bon coup de main. Continue, « Le Monde diplomatique » est plus qu'un journal, c'est le berceau de la pensée juste au service de l'homme. ;-) »
Je n'ai sans doute pas perçu à temps tout l'humour de ce slogan aux accents doxio-danubéens…
—
À mon avis, la crédibilité du "Monde diplomatique" y gagnerait grandement s'il devenait indépendant. En attendant…
—
Certains de mes proches sont membres d'Attac. Le grand mélange, tout ça, le nudisme de la pensée… Ils sont sans doute plus échangistes que moi. La bandaison papa ça n' se commande pas.
—
Bon, allez ! Bonne année ! Et mort aux PC ! ;-)
—————————————-
Au royaume des aveugles, à bon chat bon rat.®
, le 31.12.2003 à 15:08
Oh ben oui ! Bonne année pareillement ! Pis surtout la mort aux PC… Parce que tant qu'on a la mort aux PC…
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Au royaume des aveugles, à bon chat bon rat.®
, le 01.01.2004 à 07:33
Satellio > « J'ai peut-être été un peu vif (et, à l'occasion, incohérent, quoique de manière assez bénigne…)
— Incohérent, je ne crois pas, étonnamment susceptible, certainement.
"Le Monde diplomatique", je ne veux pas sa mort.
— Je m'en doutais un peu…
Ce qui m'a surtout hérissé, c'est d'avoir été embauché de force pour faire sa publicité… ;-)
Ne refais plus ça ! »
— Tu t'es embauché toi-même, Satellio. Je me suis contenté d'employer ma rhétorique du boomerang* quand tu as lancé la machine, rien de plus. Si tu n'avais pas insisté, je n'en aurais pas abusé. Un petit « démontage » s'impose.
Voici le fil de nos messages :
Dylan me demandait si j'étais prof de sciences politiques. (Drôle d'idée…)
Et tu lances ta blague :
Satellio au reste du monde (aux restes du Monde ?) > « Excusez-moi, c'est bête et rigolo, je n'ai donc pas pu résister :
—
– Qu'est-ce qu'il fait, Okazou, dans la vie ?
– Mais voyons, tu n'es pas au courant ? Il dirige la nouvelle régie pub du "Monde diplomatique" !
— »
— J'y réponds avec un souriel, juste pour plaisanter comme tu venais de le faire. Le boomerang entame le retour vers son auteur :
Okazou à Satellio > « Et tu me donnes un bon coup de main. Continue, « Le Monde diplomatique » est plus qu'un journal, c'est le berceau de la pensée juste au service de l'homme. ;-) »
— Tu te rends compte que le boomerang n'est pas tout à fait en balsa :
Satellio > « Pardonne-moi Okazou, j'ai une opinion divergente de la tienne quant à ce journal.
Entendons-nous bien : il n'est pas tout à fait sans qualités. On peut le lire sans rougir (héhé !). »
Et l'humour (de qualité) s'affiche au début du message.
Malheureusement, tu continues par : « je n'arrive pas, sans frissonner d'effroi, à imaginer un monde de trotskystes globaux. »
— Là, sans doute sans le savoir, tu me contrains à répondre plus sérieusement. Cet « argument » des trotskistes qui pilotent les altermondialistes est de la pure désinformation habituellement utilisé par les libéraux à l'intention des masses pour leur faire comprendre qu'on n'est qu'une bande de débiles totalitaires. L'autre terme repoussoir employé par les-mêmes est « gauchiste ». Qui sait ce qu'est un gauchiste ? Personne, mais le terme terrorise les gens. « Brrr ! » comme tu l'écris.
Je décide donc de te répondre sur un ton toujours badin mais en te renvoyant la monnaie de ta pièce. Tu as plaisanté en lançant que j'étais un agent publicitaire du Diplo ? Eh bien, je vais utiliser ce fil rouge, cette perche que tu me tends, au-delà de tes espérances.
Okazou > « Jamais je ne te pardonnerai, Satellio ! » etc. Je badine mais je précise la réalité sur « altermondialistes et Diplo = trotskistes et gauchistes ». Il ne faut pas prendre les enfants du canard pour des bons dieux sauvages.
Ça a tellement bien fonctionné qu'à la fin de l'échange (je passe sur le message du 31 à 13 h 34 auquel j'évite de répondre) tu me sors un stupéfiant :
Satellio > « Ce qui m'a surtout hérissé, c'est d'avoir été embauché de force pour faire sa publicité… ;-)
Ne refais plus ça ! »
Décalé, non ?
Tu viens de constater, par ce qui précède, que c'est toi qui t'es embauché tout seul comme un grand en lançant un boomerang qui t'es revenu comme le fait tout boomerang digne de ce nom. Et tu as l'air de m'en vouloir : « Ne refais plus ça ! »
J'ai rarement d'intentions agressives vis-à-vis des gens en général (il faut vraiment me rentrer dans le chou pour que je déclenche l'artillerie), jamais vis-à-vis de ceux que j'apprécie.
Alors, tu peux être tranquille.
Bonne année 2004, Satellio.
———————
*Je baisse la tête et, quand je la relève, mon « agresseur » accuse réception de sa propre prose, tantôt en souriant, tantôt en grimaçant, suivant son humeur du jour. Ce jour-là, tu étais de sale poil. Moi pas.
« Tel est pris qui croyais prendre. »
« Tel est pris ne profite jamais »
« Bis repetita qui croyait prendre » Pcc : Satellio ;-)
« Qui sème le vent récolte le boomerang »
, le 01.01.2004 à 07:53
Début 2004, je sors de mon hébétude et je comprends enfin l'allusion de François :
François > « Mel_One, attttttention je sens la réponse d'Okazou là… »
Mel_One > « C'est à peu prés le même discours que celui de ceux qui diabolisent en France les électeurs de l'extréme droite…dont je ne fais pas partie (les électeurs et les diaboliseurs) ;) »
J'avais benoîtement répondu sur le duel Mac/PC, après tout, c'était le thème !
Liquidons donc (likidondon) l'interrogation en suspens.
Les électeurs d'extrême-droite, je parle des convaincus réellement d'extrême-droite, sont fort peu nombreux. L'essentiel des troupes proviennent des rangs de la droite modeste ou même de la gauche, y compris du PC.
Dans les deux cas, il s'agit de victimes qui ont pris le libéralisme soit par la bande, soit en pleine gueule.
Je ne puis donc être de ceux qui les condamneraient.
En revanche, le facho génétiquement pur, l'intégriste de la chemise brune, le déchiré du bras levé, l'explosé du « Travail, Famille, Patrie », le fondu de l'ordre nouveau, je le conchie selon ses mérites. Et plutôt deux fois qu'une.
, le 01.01.2004 à 08:04
Le voisin > « – Le firewire : pas plus rapide que de l'USB2.0 les gars (ou très peu). »
Voilà typiquement un bruit qui court (mais de moins en moins, il faut le reconnaître) dans le monde PC.
La lecture des normes officielles de l'IEEE 1394 et de l'USB (1.1 ou 2), remettent un peu de réalité dans certaines croyances.
On peut en lire un condensé ici :
http://www.apple.com/firewire/
Conseil de lecture : s'attacher à comprendre les fondamentaux de chaque norme.
, le 09.01.2014 à 20:46
Le 24 janvier prochain, le Mac aura exactement 30 ans. Visiblement, une grosse fête est prévue par des aficionados du Mac mais pour le moment, officiellement, Apple n’a rien dit.
Pour les 20 ans, Apple n’avait pas dit un seul mot… est-ce que ça sera différent cette fois? Rien dire serait navrant. Le rêve: un modèle spécial un peu à l’image du Twentieth Anniversary sorti en série limitée pour les 20 ans d’Apple.
T
, le 24.01.2014 à 19:19
Voilà, 30 ans du Mac et contrairement il y a 10 ans, Apple fête dignement l’évènement en communiquant tout azimut!
30 ans par Apple…
Le premier Mac démonté!
The Macintosh Is 30, and I Was There for Its Birth…
Et il y en a des centaines d’autres et la direction a même accepté des interviews… seul regret, pas de produit commémoratif…
Happy Birthday.
T